Richelieu1
Mes chers frères, mes chères surs,
Nous sommes réunis en ce jour pour commémorer un évènement tragique. La destruction d'Oanylone.
Comme vous le savez, Oanylone était une citée fondée par Oane. Les villageois s'étaient longtemps souvenus des enseignements de leur guide et vivaient dans la vertu.
Mais le temps s'écoulant, les pêchés ont fait leur apparition. Plus le temps s'écoulait et plus le vice et la Créature Sans Nom étendaient leur ombre sur Oanylone. Il fût un temps ou s'affrontèrent deux camps.
Les Archanges, et les démons. Chacun d'entre eux faisaient leur possible pour convaincre la foule de les suivre, dans la vertu et la rédemption pour les uns, alors que les autres prêchaient le vice.
Oanylone fût détruite comme nous le savons.
Ludovi ouvrit son Livre des Vertus au Livre III, Les Archanges et le Saints Aristotéliciens ; Les Anciens ; Saint A. Mhour premier Saint de l'histoire
Nous sommes réunis en ce jour pour commémorer un évènement tragique. La destruction d'Oanylone.
Comme vous le savez, Oanylone était une citée fondée par Oane. Les villageois s'étaient longtemps souvenus des enseignements de leur guide et vivaient dans la vertu.
Mais le temps s'écoulant, les pêchés ont fait leur apparition. Plus le temps s'écoulait et plus le vice et la Créature Sans Nom étendaient leur ombre sur Oanylone. Il fût un temps ou s'affrontèrent deux camps.
Les Archanges, et les démons. Chacun d'entre eux faisaient leur possible pour convaincre la foule de les suivre, dans la vertu et la rédemption pour les uns, alors que les autres prêchaient le vice.
Oanylone fût détruite comme nous le savons.
Ludovi ouvrit son Livre des Vertus au Livre III, Les Archanges et le Saints Aristotéliciens ; Les Anciens ; Saint A. Mhour premier Saint de l'histoire
Citation:
Ânani Mhour est né le jour de la chute de Oanylone dans une famille ayant quitté la ville parmi les premières et pour lamour de Dieu.
Son père racontait souvent quil avait tout suivi depuis lautre côté du lac, les foudres déchirant les bâtiments jusquà ce que les abysses engloutissent les restes de la cité. Il aimait raconter comment un arc-en-ciel avait été visible trois jours durant après la destruction de la ville maudite.
Il avait vu arriver les voiliers apportant des lots de réfugiés dont certains parlaient une langue inconnue alors quil les avait connus parlant la même langue que lui des semaines auparavant.
Notre groupe recueillit certains de ces réfugiés qui continuaient à parler notre langue, mais parlions-nous encore réellement la même langue, ou la langue dOane avait elle été détruite avec la cité ?
Ma mère avait vingt-cinq ans à lépoque, gardienne de la grande bibliothèque elle fuit avait avec de nombreux livres et seuls ceux parlant du message de Dieu étaient toujours lisibles. En fait alors que par le passé nous parlions tous une seule et même langue, la colère du Très Haut nous avait condamnés à plusieurs dizaines de dialectes séparant ainsi les humains les uns des autres et les obligeant à se comprendre pour survivre.
[...]
Ânani comme premier enfant né depuis la destruction de la grande cité, fut instruit comme on instruisait les prêtres à Oanylone, et à la surprise générale à lâge dà peine sept ans il pouvait citer nimporte quelle partie du livre dOane.
[...]
La destruction dOanylone qui eut lieu le jour de Mercurii, ne fut que le début de notre punition. Nous lavons appelé le « Mercurii des cendres ».
Il y avait sept groupes parlant maintenant des langues différentes et se méfiant les uns des autres, mais très peu de nourriture... Notre groupe prit la direction du couchant et marcha quarante jours.
Pendant les quarante jours nous navions que très peu pour nous nourrir, juste cette plante étrangement nourrissante alors quelle servait en principe uniquement à nourrir les cochon du maître Mayhis, et du pain trouvé sur un des navires qui avaient fui la ville et quelques poissons qui furent réservés aux enfants avant notre départ.
Nous remplacions donc la nourriture par la prière, et les plaisirs par les pénitences. Le peuple se maudissait davoir préféré le plaisir à la prière et à la contemplation.
Le quarantième jour, Oane nous apparut, ceux qui avaient vu sa statue au grand temple, le reconnurent directement et se mirent à genoux, se frappant la poitrine en le suppliant dintercéder pour eux auprès de Dieu.
Il se dirigea vers mon père, et lui dit :
Son père racontait souvent quil avait tout suivi depuis lautre côté du lac, les foudres déchirant les bâtiments jusquà ce que les abysses engloutissent les restes de la cité. Il aimait raconter comment un arc-en-ciel avait été visible trois jours durant après la destruction de la ville maudite.
Il avait vu arriver les voiliers apportant des lots de réfugiés dont certains parlaient une langue inconnue alors quil les avait connus parlant la même langue que lui des semaines auparavant.
Notre groupe recueillit certains de ces réfugiés qui continuaient à parler notre langue, mais parlions-nous encore réellement la même langue, ou la langue dOane avait elle été détruite avec la cité ?
Ma mère avait vingt-cinq ans à lépoque, gardienne de la grande bibliothèque elle fuit avait avec de nombreux livres et seuls ceux parlant du message de Dieu étaient toujours lisibles. En fait alors que par le passé nous parlions tous une seule et même langue, la colère du Très Haut nous avait condamnés à plusieurs dizaines de dialectes séparant ainsi les humains les uns des autres et les obligeant à se comprendre pour survivre.
[...]
Ânani comme premier enfant né depuis la destruction de la grande cité, fut instruit comme on instruisait les prêtres à Oanylone, et à la surprise générale à lâge dà peine sept ans il pouvait citer nimporte quelle partie du livre dOane.
[...]
La destruction dOanylone qui eut lieu le jour de Mercurii, ne fut que le début de notre punition. Nous lavons appelé le « Mercurii des cendres ».
Il y avait sept groupes parlant maintenant des langues différentes et se méfiant les uns des autres, mais très peu de nourriture... Notre groupe prit la direction du couchant et marcha quarante jours.
Pendant les quarante jours nous navions que très peu pour nous nourrir, juste cette plante étrangement nourrissante alors quelle servait en principe uniquement à nourrir les cochon du maître Mayhis, et du pain trouvé sur un des navires qui avaient fui la ville et quelques poissons qui furent réservés aux enfants avant notre départ.
Nous remplacions donc la nourriture par la prière, et les plaisirs par les pénitences. Le peuple se maudissait davoir préféré le plaisir à la prière et à la contemplation.
Le quarantième jour, Oane nous apparut, ceux qui avaient vu sa statue au grand temple, le reconnurent directement et se mirent à genoux, se frappant la poitrine en le suppliant dintercéder pour eux auprès de Dieu.
Il se dirigea vers mon père, et lui dit :
Citation:
Mhour, ton fils est le premier né depuis le jour des cendres, tu as guidé ta tribu quarante jours durant dans la privation et la prière sans jamais rien demander pour toi, sache que tes prières ont été entendues et que demain sera un jour gras pour les tiens. Vous arrêterez de vous lamenter sur les fautes des anciens, car Notre Créateur ma dit « Je le jugerai, en fonction de la vie quil a menée » et non pour les fautes de ses pères.
Vous devez vivre lavenir et non pleurer le passé, sois le guide de ton peuple, et instruis ton fils pour quil ouvre la voie qui conduira aux prophètes.
Dieu ne demande que votre amour et vous ne pouvez le lui donner que si vous vous aimez vous-mêmes, que le pardon des fautes soit donné au repentis, mais bannissez celui qui récidive contre la parole donnée.
Demain est un cadeau de dieu, faites la fête car ça sera le jour du renouveau, que les quarante jours passés ne soient pas limage de votre vie, ne cherchez pas Dieu dans la souffrance, mais souvenez vous davoir souffert pour ne pas le perdre. Je vais vous laisser poursuivre votre vie, reposez-vous et faites la fête avec tout ce qui vous reste de nourriture et de vin, car demain sera le jour du renouveau.
Vous devez vivre lavenir et non pleurer le passé, sois le guide de ton peuple, et instruis ton fils pour quil ouvre la voie qui conduira aux prophètes.
Dieu ne demande que votre amour et vous ne pouvez le lui donner que si vous vous aimez vous-mêmes, que le pardon des fautes soit donné au repentis, mais bannissez celui qui récidive contre la parole donnée.
Demain est un cadeau de dieu, faites la fête car ça sera le jour du renouveau, que les quarante jours passés ne soient pas limage de votre vie, ne cherchez pas Dieu dans la souffrance, mais souvenez vous davoir souffert pour ne pas le perdre. Je vais vous laisser poursuivre votre vie, reposez-vous et faites la fête avec tout ce qui vous reste de nourriture et de vin, car demain sera le jour du renouveau.