Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 117, 118, 119, ..., 133, 134, 135   >   >>

Cathédrale Saint Maximin d'Aix

Castelorazur
La cérémonie débutait, sur un ton des plus émouvants. Les interventions du petit Melvin n’y étaient sans doute pas étrangères…

La Cathédrale était à présent bien remplie de visages crispées, émus, tristes… Mateù ne contrastait pas avec cet état. Non pas qu’il était très proche du défunt, il n’avais d’ailleurs fait sa connaissance que tardivement, lors du périple arlésien de Jarl. Leurs brefs contacts étaient des plus agréables, cependant.

Mais non, sa tristesse venait d’ailleurs. Elle était provoquée par les yeux embrumés d’Arwen, vision attendrissante et touchante s’il en était…

_________________
Yluxe
Comme l'asistance toute entière, Yluxe ne quittait pas des yeux Melvin, le cœur serré, les larmes prêtes à couler. Elle admirait le calme du jeune garçon.
Lorsque Rethy effleura sa main de ses lèvres alors qu'Arwen fondait en larmes, une goutte perla au coin de sa paupière et s'accrocha à sa joue.Elle l'essuya délicatement de sa main libre et du bout des lèvres, murmura la prière.
Puis elle posa à nouveau cette main sur l'épaule d'Arwen, qui devait se sentir extrêmement seule alors que ces enfants n'était plus autour d'elle en cet instant.
--Melvin
Le petit s'approcha du livre afin de faire la lecture demandée. Il avait appis à lire mais n'était pas encore un fin lecteur ayant toujours eu du mal à porter son attention sur les cours préférant aller profiter des jardins du Château et embêter Arramon dans son travail, ou alors faire tourner en bourrique Gudule, sa nourrice. Il se racla doucement la gorge et lança un regard vers ses soeurs et sa Maman avant de commencer à lire lentement, buttant encore un peu sur quelques mots

"Quelques instants plus tard, j’entendis un concert de battements d’ailes. Je levai les yeux et vis un magnifique spectacle: sept anges étaient en train de se poser sur la terrasse bleue. Je reconnu l’Archange Michel, saint patron de la Justice, en armure, tenant en main une magnifique épée et un grand bouclier aux merveilleux ornements …

L’un d’eux s’avança et me dit: “Je suis Georges, Archange de l’Amitié. Et voici Gabriel, Archange de la Tempérance, Michel, Archange de la Justice, Miguaël, Archange du Don de soi, Galadrielle, Archange de la Conservation, Sylphaël, Archange du Plaisir, et Raphaëlle, Archange de la Conviction. Nous sept, sous les ordres du prophète Aristote et du messie Christos, sommes chargés de guider les humains sur le chemin de la vertu, qui les mène vers Dieu et Son Paradis.” "


Le petit fit une pause, il lisait sans trop même avoir conscience de tout cela, malgré son éducation religieuse cela restait encore un peu abstrait à cet âge là. Son regard se dirigeait maintenant vers la dépouille de son père, ses yeux semblaient un peu embrumés désormais. Il reprit tout de même

"Les sept anges se tenaient face à moi. Ils arboraient un grand sourire plein de gentillesse que venait souligner leur regard plein de tendresse. Pour la première fois depuis que j’avais laissé mon chien seul dans le champ, je me détendis et m’emplis de la sérénité qu’ils dégageaient. Ils m’aidèrent à me lever et Michel, le plus robuste, me fit monter sur son dos. Je rougis à l’idée de chevaucher un Archange comme un cheval. Mais ils rirent tous, voyant la gêne s’afficher sur mon visage. Ces rires n’étaient pas moqueurs, mais pleins d’amitié.

Alors, sept grandes paires d’ailes magnifiques s’étendirent.

Je pus voir sous moi l’ensemble de la lune et me promis intérieurement, si l’occasion m’en était donnée, de toujours vivre dans la vertu, suivant les préceptes d’Aristote et de Christos, afin de ne jamais plus retourner dans un endroit aussi sordide …

Nous atterrîmes dans un lieu magique. Tout était baigné d’une douce lumière. Où que je regardais, je ne trouvais pas la moindre obscurité. A perte de vue, il n’y avait ni habitation, ni la moindre construction. Ceux qui avaient faim se servaient sur les arbres fruitiers. Ceux qui appréciaient les plaisirs de la détente s’allongeaient dans l’herbe. Des enfants jouaient innocemment, riant et courant à travers les hautes herbes …

Je décidai de visiter ces lieux enchanteurs …

Alors que je m’approchai d’une petite fontaine où l’eau semblait si claire que je ne résistais pas à l’envie de m’y désaltérer, je vis deux hommes discuter. Ils me remarquèrent et me firent signe de venir. J’eus alors en face de moi rien de moins qu’Aristote et Christos. Ils m’accueillirent avec la plus grande gentillesse. Ils me demandèrent si les lieux me plaisaient et si j’avais fait un bon voyage. J’étais si ému que je ne savais pas quoi répondre …

C’est alors que j’entendis une voix …

“Toi, l’humain que les tiens nomment Sypous, tu es venu à Moi, découvrant tout ce qu’un humain pourra connaître après sa mort. Tu as visité chacun des sept Enfers, où tu as rencontré chacun des Princes-démons, qui se sont présentés à toi, conformément à Ma volonté. Qu’as-tu retenu de tes périples ?”

Je répondis: “J’ai compris le sens du Salut. Lorsqu’un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ta divine parole, transmise par le prophète Aristote et par Christos, le messie, Tu lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis, au sein du soleil. S'il se détourne de la vertu, refusant d’écouter Ta divine parole, qu’il s’abandonne aux plaisirs terrestres, à l’égoïsme, à la tentation, à de fausses divinités, Ton infinie sagesse t’amène à l’envoyer en Enfer, dans la lune, pour y être puni pour l’éternité. Tu nous aimes, mais c’est également à nous de T’aimer.”

Dieu me dit: “Maintenant, le temps est venu pour toi de faire ton choix. Tu peux décider d’accepter la mort. Dans ce cas, je jugerai toute ta vie, les moments où tu as su oeuvrer pour la vertu et ceux où tu t’es détourné d’elle. Si, alors, Je juge que tu le mérites, tu rejoindras les élus pour une éternité de joie et de bonheur. Mais si Je juge alors que ta vie n’a pas été assez vertueuse, tu connaîtras une éternité de tourments en Enfer. Mais, si tu penses que ton temps n’a pas encore été accompli, que tu n’as pas encore fait tes preuves devant Moi, tu peux décider de revenir à la vie.”



Ceux qui ont opté, comme toi, pour la résurrection ne gardent pas traces de leur périple céleste dans leur mémoire. Ainsi, leur comportement ne change que si la leçon s’est gravée au fond de leur coeur."


Melvin avait fini, mais avec ceci beaucoup de questions lui venaient, il avait passé de merveilleux moments avec son père mais la douleur de son absence avait balayé beaucoup. Il était loin le temps où il était dans ses bras à jouer avec ses grands cheveux blonds... Le petit lui en voulait c'était certains, mais malgré tout à cet instant il semblait inquiet. Alors il s'approcha de l'Archevêque qui représentait toute la sagesse pour lui et qui pourrait avoir la bonne réponse à tout, il leva sa tête et ses yeux vers lui avant de dire, avec toute l'innocence que pouvait avoir un enfant

"Il va aller en Enfer mon Papa alors ?"
Damearwen
Arwen écoutait avec attention mais le coeur lourd de voir ainsi ses enfants... Ses filles effondrées et son fils jouant au dur, surement l'héritage de son père qui aimait à cacher ses peines et peurs... Mais elle aussi avec craqué, l'émotion de voir ses enfants ainsi était plus forte que tout, leur désespoir et leur peine aurait fait craquer plus d'une mère aimante...

La main de son amie vint encore l'apaiser, sa présence était un réel soulagement pour elle...

Lorsque son fils parti pour lire, elle fit signe à ses filles de revenir à ses côtés, elles ne pouvaient rester seules ainsi. Krista reprit place sur ses genoux et Melvina s'assit à ses côtés lui permettant ainsi de passer un bras réconfortant autour d'elle. Toutes trois écoutèrent fièrement Melvin, Arwen s'était ressaisie pour ses filles...

Ce texte laissait réellement à réfléchir, mais jamais elle ne se serait doutée de ce qui pourrait passer dans la tête de son fils à cet instant. La question à Richelieu tomba comme un couperet... Qu'allait-il pouvoir dire ? quelque part elle préférait qu'il aie posée cette question à lui... Elle n'aurait su que lui répondre, et en même temps elle n'aurait pu mentir... Elle n'aurait jamais imaginé que cette Cérémonie soit si difficile à vivre

_________________
Richelieu1
Ludovi entendit la question que lui posa Melvin, et elle sonna pour lui comme un glas. Que devait il répondre ?

Certainement pas ce qu'il pensait réellement. Le pauvre petit n'était en rien responsable des erreurs de son père.


Il regarda l'enfant. J'ignore si il ira en enfer. Mais tu sais, nul n'est parfait Melvin, hormis le Très Haut. On fait tous des erreurs, on s'égare tous, on s'éloigne tous du chemin de la vertu à un moment ou à un autre. Ce n'est pas pour autant que tout le monde finit en enfer.

La vie d'un homme se juge sur tout ses actes, tout au long de sa vie. Tu reproches peut être à ton père certaines choses, mais ce qu'il faut regarder, c'est toute sa vie. Et puis les actes ont aussi des motivations. A t'il pêché sciemment, par pure méchanceté, ou plutôt sans le faire exprès, par facilité ? Ça reste un pêché, mais les volontés de chacun rentrent aussi en jeu.

J'ai bien connu ton père à une époque. Il n'était pas malfaisant. Il a peut être eu des défaillances, mais il n'était pas le Démon incarné.

Et puis, qui sommes nous pour le juger ? Laissons au Très Haut cette tâche.


L'archevêque reprit le cours de la cérémonie, en s'assurant que melvin ne le quittait pas.

Mes chers frères, mes chers sœurs, comme chacun le sait, Jarlmorgoth n'est pas revenu parmi nous.

Il a donc visité les Septs enfers, et le paradis. Il n'a pas choisi de revenir parmi nous mais de faire juger son âme.

Le Très Haut a donc jugé ses actes, ses idées sa vie. Il nous paraît clair que Jarlmorgoth s'efforçait d'être vertueux, prions pour que le Créateur soit indulgent envers les fautes qu'il a pu commettre.


Il était temps d'en venir au passé. A ce qu'Ilgrande avait été pour ses contemporains.

Mes frères, mes sœurs ! Notre Frère s'en est allé, mais avant de déposer son corps en terre consacrée, j'invite sa famille, ses amis et ceux le désirant à venir dire quelques mots sur notre ami.

Venez l'évoquer. Parler de lui, de sa mémoire et des ses actes qui vous semblent importants.


J'invite une nouvelle fois Melvin à parler de son père.

Une fois que Melvin aura parler, chacun le peut également, je vous demande simplement afin que le RP tienne la route de m'envoyer un MP si vous désirez parler.
Je vous appellerai un à un. Merci d'avance.

_________________
--Melvin
Melvin regardait l'homme avec insistance, comme si lui seul détenait la vérité qu'il attendait tant. Il comprit bien que son Papa avait vraiment été quelqu'un de bien avant, et que il avait une chance de ne pas aller en Enfer ce qui rassura le jeune garçon. Il remercia l'homme timidement, mais sincèrement.

Il n'était par contre, pas rassuré du tout à l'idée de parler maintenant. Alors que tous les regards se posaient sur lui à nouveau il mit quelques instant à se lancer. Puis regardant à nouveau la dépouille de son père il commança


"Papa... Pour moi tu étais le plus merveilleux des pères, le plus beau, le plus fort, le plus gentil... Tu voulais nous protéger, et je me rappelle des disputes avec Maman car tu voulais déjà m'apprendre à me battre pour que moi aussi un jour je défende. Je me souviens aussi des jours à attendre que tu reviennes... mais tu n'es pas revenu, pourquoi Papa ?

Je voudrais être comme toi tu étais avant, pour protéger Maman, Krista et Melvina, jamais les laisser... Alors..."


Il leva le regard vers le haut et dit presque suppliant, entre quelques larmes qui coulaient

"S'il te plait, n'envoie pas mon Papa en Enfer qu'il puisse veiller sur nous"

Le petit ne pouvait plus parler cette fois, même si il en voulait à son père depuis des années de les avoir laissé, son amour pour ce qu'il était n'avait pas changé et ne pas savoir pourquoi il était parti resterait une profonde blessure. L'homme fort qu'il voulait être redevint un enfant fragile et seul à cet instant.
Damearwen
Ludovi avait répondu de la meilleure façon possible, oubliant son opinion d'homme, laissant place aux sages paroles d'homme d'Eglise. Elle espérait vraiment qu'avec ceci son fils serait rassuré.

Cette fois il allait parler seul, sans texte, elle avait vraiment peur et mal pour lui de prendre tant de responsabilités. Mais les paroles du petit arrachèrent un léger sourire à cette Maman tremblante. C'est vrai qu'ils s'étaient disputés pour cette histoire, elle trouvait vraiment que c'était trop tôt a même pas 5 ans d'apprendre à se battre. A cette époque ils étaient une vraie famille soudée...

Lorsque son fils eut fini, voyant ses larmes elle lui fit signe de venir les rejoindre. Le petit n'hésita pas un instant à venir se blottir dans les bras de sa Maman, tous les quatres restèrent quelques secondes ainsi, instant entremêlé de larmes, d'amour, de soutien et de réconfort mutuel.

Puis Melvina demanda à sa Maman si elle pouvait aller dire aussi au revoir à son Papa, mais sans discours... Peut-être qu'Arwen devrait aussi dire quelques mots après tout, en tout cas, au moins un au revoir comme sa fille le voulait. Elle lança un regard vers son ami Archevêque pour savoir il elles pouvaient s'approcher

_________________
Richelieu1
L'Archevêque vit la détresse de Melvin, celle de sa petite famille. Il souhaitait que la prière du petit soit entendu, pour lui, pour sa famille.

Arwen lanca un regard à l'archevêque, demandant à s'approcher. Il lui fit un sourrire et d'un petit signe de tête l'invite à s'approcher.

_________________
Damearwen
Arwen remercia son ami de la tête et s'avança donc avec ses enfants, Melvin avait tout dit cette fois, mais ils restèrent tous unis. Krista dans les bras de sa Maman, elle ne réalisait pas vraiment et c'était surement mieux ainsi, surtout qu'il était parti après sa naissance elle ne l'avait donc pas connu.

Arwen prit la parole, mais ne savait vraiment pas quoi dire


"Jarl... Jarlou comme je t'appelais dans le passé... Tu as basé ta vie sur l'honneur, le devoir, la défense, mais aussi la justice... Engagé dans l'Armée tu aurais donné ta vie pour la Provence... Fidèle ami, tu as vu partir avant toi de grands amis, Babette qui nous a marié, Weeny, Wish ton parrain, Mirleva ta marraine... et aujourd'hui présents pour toi Maxou et Snake, je suis sure que cela t'aurait touché... Puis tu as consacré ta vie à moi, ton épouse et nos enfants, tu étais un excellent père d'ailleurs... Ton absence durant ces années aura laissé un grand vide, mais je te souhaite de trouver la paix désormais auprès d'Aristote...

Au revoir Jarl..."


Elle avait fait bref car il était difficile de vanter les qualités d'un homme qui nous a lachement laissé avec ses enfants, mais avant cela il avait quand même été exemplaire et c'est cela qui devait rester dans la mémoire des gens. Melvina enchaina simplement sur sa maman "au revoir Papa", Melvin fit de même, Krista balbutia un au revoir aussi, pour imiter sa grande soeur qu'elle avait tendance à toujours vouloir suivre. Puis tous regardèrent une dernière fois la dépouille avant de retourner à leur place. Plus de place pour les larmes qui avaient déjà beaucoup coulées, mais le coeur serré et les mines défaites de toute une famille... Arwen avait vraiment peur pour l'avenir de ses enfants désormais
_________________
Richelieu1
L'archevêque reprit donc :

"Avant de quitter la chapelle, nous allons dire un dernier adieu à notre frère.

Avec respect et affection, confions-le à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui.


L'archevêque sonda la foule et laissa un silence s'installer, ultime moment de recueillement.

Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur,
avec l'immense cortège des saints, nous lui souhaitons bonne route pour cet ultime voyage vers le Créateur et nous n'en doutons point vers le Paradis Solaire.


A ce moment quatre jeunes hommes vinrent se positionner auprès du cercueil. L'archevêque fit se relever la foule d'un geste des mains. le silence se ré-installa et un chant retenti.

C'est alors que le cercueil fût soulevé. Ludovi en tête, suivi de près par le cercueil, suivi lui-même de la famille, puis des autres, la procession traversa la nef et partit en direction du cimetière.

_________________
Damearwen
La petite famille resta soudée et très proche pour cet ultime au revoir, cet adieu était bien plus dur qu'elle n'aurait pu l'imaginer mais il était nécessaire pour continuer à avancer.

Elle avança donc derrière l'Archevêque, ses jumeaux tout près et Krista toujours dans ses bras. Une page allait enfin se tourner pour eux, la vie devait continuer même si à cet instant l'avenir s'annonçait bien difficile

_________________
Richelieu1
Le cortège avait pénétré au cimetière.

Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre frère dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous. car nous espérons le revoir quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec Jarlmorgoth, à ce qu'il est pour nous, à ce qu'il est pour Dieu.


Le silence se fit, et le cercueil de fut descendu lentement dans le caveau familial.
L'archevêque prit un petit seau en or et un mini sceptre.


"Cette eau, souvenir de ton baptême,
nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !"


L'archevêque disposa sur un guéridon une petite bourse de terre, que chacun des participant pourra se servir.

A présent, j'invite chacun d'entre vous à venir jeter une poignée de terre sur le cercueil. Il sera enseveli complètement ensuite.

L'archevêque laissa ensuite chacun faire son dernier geste, et prit la corbeille de dons. Il en remit le contenu au miséreux amassés non loin de là.

Au nom de l'amitié qui nous lient, veuillez recevoir ces modestes présents, gages de notre amitié.
_________________
Damearwen
Arwen et les enfants écoutèrent l'Archevêque et s'avancèrent pour prendre une poignée de terre. Tous ensemble ils recouvrirent d'une poignée de terre chacun le cercueil... L'adieu final... Les jumeaux avaient toujours les larmes aux yeux, mais Krista elle râlait car elle s'était salie la main... Arwen s'arrêta devant l'Archevêque, son Riri... Dans un regad sincère elle lui dit "merci", elle savait bien comme ça n'avait pas du être facile pour non plus... Elle lui parlerait surement plus longuement après, en attendant elle se mit à l'écart avec les enfants, le temps que chacun fasse le même geste. Elle attendait surtout pour remercier chaque personne étant venue pour cet ultime adieu...
_________________
Santiagoriccardo
Dormait bruyamment dans la cathédrale, en attendant l'arrivée des intéréssés et de son baptêmiseur...
_________________
Uterpendragon
Poussé par une légère brise tout printanière, et bercé par l'agréable cadence de sa mule, le vieil Aymé ne tarda pas à arriver à Aix. La ville ne changeait que peu, ces derniers temps, quoiqu'on eût pu remarquer une certaine tendance étoilée... Mais c'était infime, finalement. Ce jour, il devait baptiser Santiago... Celui-là, c'était une plaie lorsqu'il était procureur, une plaie en pastorale, mais l'Amitié guidait l'évêque... Quoiqu'il ait besoin d'une vraiment bien grande Conviction pour venir ce jour...

Quelques oliviers apparus de-ci, de-là continuaient à pousser en Provence, c'était satisfaisant, en fin de compte... Il se plaisait à frotter des quignons de pain avec de l'huile d'olive et de l'ail, c'est ce qui lui permettait de garder une forme olympique, en fin de compte ! Cette forme, dont il avait bien besoin pour faire le moulin à baptêmes. Poursuivant sa route vers la cathédrale, cette dernière lui apparut de plus en plus nette au fil de son cheminement, jusqu'à ce qu'il se trouve à ses pieds. Attachant sa monture épuisée, à qui il donna un peu de foin, il se dirigea ensuite vers la sacristie, dans la quelle il entra. Revêtant ses habits liturgiques, il acheva de préparer la cathédrale, allumant cierges, déposant quelques fleurs. Il fut assez satisfait de constater que les bancs avaient été cirés il y a peu, ce qui leur donnait une délicieuse odeur qui allait de pair avec la texture. Enfin, dans un élan de folie, il se précipita vers le clocher d'un pas assuré, sonna les cloches plusieurs fois de suite, jusqu'à ce qu'il fût sûr que chacun eût compris le message, puis il redescendit, et se campa sur le parvis.

Surpris de ne pas voir arriver Santiago, au bout de quelques minutes, il décida de retourner à l'intérieur, et après avoir arpenté les allées, il le remarqua, endormi sous un banc. Un sourire paternel et amusé se dessina sur son visage dont la peau était parcheminée par les ans. Décidément, il y en a qui n'apprendraient jamais les bonnes manières. Riant légèrement, il posa sa main sur l'épaule du Porte Parole, et le secoua légèrement, tout en murmurant d'une voix pressante :


- Il est l'heure... Il faut se lever...

Espérant qu'il n'était pas trop tard, il rejoignit l'autel après s'être assuré que Santiago le suivait, et s'était agenouillé face à lui, sur un coussin qu'il avait aussi déposé au préalable - car il était gentil, le Tétèr national -, et toujours souriant, il décida de prendre la parole, cherchant des yeux parrains et marraines.

Chers Amis, je vous souhaite la bienvenue en ce jour où nous célébrons l'entrée dans la grande communauté aristotélicienne d'un nouveau Frère, en la personne de l'Enfant du Très-Haut SantiagoRiccardo. Afin de permettre une entrée pure, j'invite chacun de vous ici à se confesser pour ses péchés.

Posant sur le concerné un regard inquisiteur signifiant clairement qu'il ne s'y déroberait pas, et que s'il ne prononçait pas convenablement les paroles, il serait noyé dans les fonds baptismaux, il commença à psalmodier.

    Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
    Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Libérant ses mains qu'il avait joint, en signe de prière, il fit un signe à la marraine : il était temps pour elle de réciter le credo, et chacun le répéterait en cœur, avec la Foi et la Conviction nécessaire.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 117, 118, 119, ..., 133, 134, 135   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)