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Cathédrale Saint Maximin d'Aix

Ingeburge
Avant qu'elle n'eût pu esquisser un geste, Bubu s'était agenouillé devant elle. Elle le regarda, gênée, écoutant ses remerciements et elle ne put que balbutier que ce n'était rien, il était déjà reparti.

Azraelle s'approcha aussi et lui dit un truc bizarre qu'elle ne préféra pas relever.^^ Nadhas vint ensuite la remercier.

Puis, le cardinal entreprit de renager un peu l'autel, salua tout le monde - Azra, Mjo, Natale, Eavan - une fois sa tâche accomplie et se retira dans la sacristie.

Quelques minutes plus tard, elle regaganit la Sainte Baume à cheval.

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Eavan
Eavan rendit son salut au soldat Bubu. Cela la faisait sourire de voir que sa simple présence avait tant d'effets. Elle était en vérité passé un peu par hasard, mais le hasard faisait parfois bien les choses. Elle se rapella comment elle aussi se trouvait fort fière face à ses officiers de pouvoir les saluer et qu'ils lui accordent un moment d'attention.
Elle sortit de ses pensées.

Son Eminence passa la saluer. Comme à son habitude Eavan s'inclina en acompagnant son geste de paroles.

Ce fut un plaisir de vous croisez votre Altesse, j'espère avoir la chance d'assister à une de vos messes prochainement.

Si Eavan avait son franc parler frolant parfois l'insolence, Ingeburge faisait partit des gens que la jeune femme tachait de respecter au mieux, car au delà des titres, parfois trompeurs, la Cardinale travaillait dur pour ce dont elle avait foi.
Les politesses échangées et la Princesse de Cologne disparue par la porte de la sacristie, Eavan salua civilement la Comtesse Illustre et prit congé, retrouvant dehors la chaleur presque étouffante de cet été provençal.

Quelques minutes plus tard, après avoir récupéré son cheval, Eavan repartait en direction de Toulon.

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Kad
[ Intronisation de l'Aspirant Vidame Cassandre de Zyelinski ]

C'est en avance que l'archevêque d'Arles pénétra en la cathédrale de sa consoeur d'Aix, Son Eminence Ingeburge. En effet, il tenait à ce que la cérémonie ne souffre d'aucune faille. Il parcouru méthodiquement les nefs latérales de son regard inquisiteur, entouré de ses chanoines ventripotents. Il espérait d'ailleurs que le gouverneur militaire de Provence accepterait de superviser leur remise en forme. Un peu d'exercice physique leur ferait le plus grand bien...

Le vieil homme était d'autant plus ému qu'il était doublement concerné par cette intronisation. En tant qu'archevêque, et donc collaborateur du gouverneur militaire des provinces d'Aix et Arles, mais également comme frère d'arme, appartenant lui même à la garde épiscopale.

Il ne savait si Son Eminence Ingeburge serait présente lors de l'intronisation. Il l'espérait néanmoins. Les préparatifs achevés, il entreprit de faire le tour des locaux annexes. Déjà, les invités et fidèles se pressaient dans la cathédrale en réponse à l'appel du clocher.

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Porte le deuil de sa sœur, Wiatt d'Azayes
Azraelle75
Azraelle entend un son familier provenant de la Cathédrale.
"Oh l'appel des cloches.Je ne peux que me sentir concernée!"
pense-t-elle ironiquement.

Elle arrive à la Cathédrale, salue Monseigneur Kad prend connaissance de la cérémonie du jour et s'installe.


Citation:
"Intrônisation de l'Aspirant Vidame Cassandre de Zyelinski"


Nul doute, un bon choix pour l'Eglise.

La jeune dame observe les décorations religieuses, se sentant tellement éloignée de tout celà.

L'unique croyance qui lui reste est sa foi en elle-même.Oui seule.

Mais seule et déterminée.Et ça, c'est dangereux.
Fragrance
Fragrance a fait des efforts pour l'occasion : propre et coiffée elle entre à pas de loup dans la cathédrale encapuchonnée dans une cape tissée pour l'occasion. Si son instinct la pousse à rechercher l'abri d'un pilier imposant, son sens de la famille la conduit à se placer bien en vue sur un banc.

Elle fait un signe de la main à Azarelle et incline la tête devant Monseigneur Kad.
En attendant le début de la cérémonie, elle se livre intérieurement à son activité favorite : passer en revue les bouteilles rangées dans ses caves...


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Le chemin est long vers les idéaux les plus simples...
Mun
Mun était de passage dans la région escortant un prélat vers ses nouvelles fonctions.
Il ne pouvait manquer cet événement, un de ses frères d’armes était intronisé ce jour.

Arrivé sur son étalon noire, les habits d’Aspirant Vidame blanc, l’épée à la ceinture la cuirasse noire luisante aux soleil matinal, contrastant avec sa monture, il regarda autour de lui cherchant la cathédrale d’Aix du regard.
Les tours se dressèrent devant lui immense majestueuse comme deux gardes attendant la venue icelieu.

Les cloches tintèrent appelant les fidèles pour cette occasion
laissant son cheval aux écuries voisines payant écu pour que l’on s’en occupe se dirigea vers la cathédrale, montant les marches en pressant le pas, se dirigea vers un banc tout en s’étant signé avant.

Cherchant du regard si il connaissait quelqu’un parmi l’assemblée.

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Ingeburge
[Dans la SACRISTIE]

Coudes appuyés sur la table, menton dans ses mains croisées, elle inspira profondément et soupira lentement. Elle n'avait aucune envie d'être là.
Elle se redressa, soudain interdite. Elle venait d'obtenir la réponse après laquelle elle courait après depuis des semaines. Maintenant, elle savait. Elle ne voulait pas être là et chaque seconde passée désormais ici la faisait souffrir.
Oh, elle était heureuse d'être dans sa Cathédrale, elle était toujours heureuse au sein d'un édifice religieux. C'était l'extérieur qui lui répugnait, cet extérieur.

Elle avait reçu un petit billet de la part de Kad et elle l'avait rejeté loin d'elle, comme s'il lui brûlait les doigts. Elle avait tourné dans sa chambre, comme un lion en cage, sachant où était son devoir et aussi où étaient ses amis. Cassandre était l'un d'eux. Il ferait de garndes choses àla tête de la Vidamie de Provence... Un souci en moins.
Elle s'était finalement forcée à sortir de la Sainte Baume où elle passait désormais le plus clair de son temps, elle avait rechigné à parcourir les lieux et s'était engouffrée discrètement dans la Cathédrale par une porte latérale menant directement à la sacristie.

Et elle était là, assise dans la sacristie. Elle était venue par amitié pour Cassandre, parce qu'elle était Archevêque de Provence et aussi Connétable de Rome. En tant que servante du Très-Haut, elle ne pouvait être ailleurs.
Elle paraîtrait, une dernière fois. Et puis...

Elle se leva, s'approcha d'une croisée et contempla le paysage où serpentait une route. Et puis... Oui, désormais, elle détenait la réponse.

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Kad
L'archevêque n'en finissait pas d'introniser. Il n'allait cependant s'en plaindre. Un Aspirant Vidame pour la Provence, un diacre à Marseille ainsi qu'un second à Arles. Les nouvelles étaient bonnes et laissaient présager le meilleur, non pour le clergé de Provence, mais pour l'aristotélisme, et donc pour la Provence elle même. Il croisa les regards de la Comtessa, de Dame Fragrance ainsi que du Seigneur Mun, Aspirant Vidame de Trèves qui avait entreprit le déplacement. Depuis l'autel, il les salua un à un d'un léger hochement de tête. Faisant subitement volte face, il chercha du regard Son Eminence Ingeburge mais ne la vit point. Il envoya l'un des jeunes enfants de cœur inspecter la crypte et la sacristie.

Sa main vint se poser sur le cailloux qui pendouillait autour de son cou. Puis il débuta la cérémonie :


Mes enfants,

Je vous remercie, tous, d'être venus en ce jour afin d'assister à l'intronisation du gouverneur militaire des Provinces d'Aix et Arles.

Sa Grandeur Cassandre de Zyelinski, Aspirant Vidame de Provence, aura la lourde tâche de sécuriser les lieux de cultes, de veiller à ce que chaque hérétique soit traqué en nos terres. Il lui incombera également de mettre en application les peines prononcées par l'Officialité Épiscopale.

Puisse le Très Haut nous épargner ce fléau qu'est l'hérésie ! Puisse t'il couver la Provence de son aile protectrice.


D'une voix portante, il poursuivit :

Votre Grandeur Cassandre de Zyelinski, approchez vous et ployez genou face à moi.
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Porte le deuil de sa sœur, Wiatt d'Azayes
Lordcassandre
Cassandre entre deux préoccupations s'approcha de son éminence et plia le genou. Il attendit ensuite.
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Kad
L'Asp. Vidame semblait ailleurs. L'archevêque, qui n'avait eu le temps de lire les nouvelles du jour, se manda quelle pouvait en être la cause. Il se focalisa sur son travail et ouvrit grand son livre des vertus à la couverture d'un cuir dévoré par le temps. Le choix du texte ne souffrait d'aucun doute :

En ce jour, vous aspirez à marcher dans les pas de Sainte Kyrène, fondatrice de la première Garde Episcopale. Ensemble, revenons sur ses enseignements :

    Un jour, près de dix années après la mort de Christos, alors qu’elle marchait dans Jérusalem pour rejoindre ses élèves, elle vit deux soldats romains qui tabassaient un vagabond et elle s’interposa par ces mots :

    "Mais par l’Amour de la Création, arrêtez cette violence, que voulez-vous à ce pauvre être pour être si brutaux ? "

    Les deux hommes se retournèrent en la regardant pour lui dire d’aller voir plus loin, si elle ne souhaitait pas se faire montrer combien ils étaient capables de l’aimer... Ils partirent en riant traînant le malheureux derrière eux. Kyrène les suivit en prêchant l’amour la tolérance, jusqu’à ce qu’un des deux soldats fasse demi-tour, et la frappe avec son bouclier. Seule l’arrivée d’un groupe de ses élèves fit fuir les deux soldats, entraînant avec eux leur victime. L’aidant à se relever, ses élèves lui dirent :

    "Mais, très sainte et noble maîtresse, comment, nous qui refusons la violence, pouvons nous nous opposer à celle des autres ?"

Le Prélat se racla la gorge, laissant le silence prendre possession du lieu quelques instants, invitant chacun à méditer sur la réponse délivrée par la Sainte. Brisant le silence, il poursuivit sa lecture :

    Elle leur fit son cours sur ce sujet. Depuis la destruction de la grande cité d’Onalyone, les communautés humaines s’étaient organisées à l’origine autour de règles morales envisageant leur propre survie. Les règles morales existent parce que les êtres humains sont libres de leurs propres choix, et qu’une part en eux écoute encore le message des violents. Car l’humain doit tendre vers Dieu, mais est encore rempli d’ombre. Comme il tend vers la perfection, il sait naturellement en tant qu’enfant de Dieu, être raisonnable et capable de choisir la raison, mais il doit encore être guidé. Nous devons tendre vers une communauté suivant des lois universelles, et la route la plus longue est faite de paroles et d’amour. C’est à cette fin que l’humain a reçu le verbe et l’écriture. Mais parfois l’humanité prendra le raccourci d’utiliser le fer, car lui aussi fut donné à l’homme par Dieu.

    Et pourtant, le fer a été donné à l’homme comme la créature sans nom a été laissée parmi nous, dans le but de nous tenter, et pour que nous l’oubliions en tant qu’arme. Un jour je vous le dis, nous vivrons dans un monde d’amour où seul nous importera ce que le Très Haut voit en nous, et non plus ce que notre voisin y voit, et ce jour uniquement les armes ne seront plus sorties de leur fourreau. Mais pour que ce jour arrive, nous devrons séparer le fer et le verbe, ceci sans pour autant négliger le recours au fer par ceux qui choisiront de défendre les prêtres du Très Haut. Le messie est venu définir des règles, car comme Aristote l’a dit déjà «il faut préférer se contenter de l’acceptable que d’exiger l’impossible directement ». La violence est donc acceptable contre la violence, si le but est la justice ou la défense de la vraie foi. Il nous faut pouvoir opposer la parole à la parole, mais aussi le fer au fer.

Ce jour tant attendu, ou règnera en seul maître l'amour, ne semble vouloir se lever dès demain. Si le prêche et le dialogue sont les premiers atouts de notre Très Sancte Institution, les offices militaires de notre Sainte Mère l'Eglise doivent veiller à ce que les guides spirituels puissent répandre leur message par dela toute frontière.

N'oublions pas pour autant que comme le bûcheron ne doit pas couper d’arbre si nul n’en a besoin, le soldat ne doit pas faire couler le sang inutilement. Comme le bûcheron n’a pas de haine contre l’arbre, le soldat ne doit pas avoir de haine envers son ennemi, et il ne doit agir que si la cause est juste et approuvée par Dieu. S’il combat sans haine, pour servir les desseins du Créateur, et respecte les jours de prières, il en sera pardonné.


Posant une main fraternelle sur l'épaule de Cassandre, le comte poursuivit :

Avant d'endosser votre charge d'Aspirant Vidame, il convient que vous déclariez devant l'assemblée aujourd'hui réunie votre ferme intention de la recevoir.

Votre Grandeur, souhaitez vous mettre votre vie au service de l'Eglise ?

Vous engagez vous à ne jamais couper d'arbres inutilement, à vous éloigner de la déraison et de la haine insufflée par le Sans Nom afin d'œuvrer pour le bien, et uniquement le bien, dans le respect du Dogme et du Droit Canon ?

Veillerez-vous à aider la communauté humaine à suivre la voie qui mène au Paradis solaire tout en combattant, prioritairement par la parole mais aussi par le fer, toutes les hétérodoxies et les hérésies qui vous entourent ?

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Porte le deuil de sa sœur, Wiatt d'Azayes
Lordcassandre
Cassandre écouta puis reprit :

Eminence, je jure devant dieu et cette assemblée de toujours servir l'église et ses intêrets, d'oeuvrer pour le bien, de ne jamais m'écarter du chemin influer la la créature sans nom et de respecter le droit canon.

Je jure également de tenter de raisonner par tout moyen l'hérésie et leurs instigateurs.

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Ingeburge
Ses méditations furent troublées par l'apparition d'un enfant de chœur dans la sacristie. Elle posa les yeux sur lui en entendant son pas et lui fit un léger signe de tête. Elle se leva avec difficultés, soudain lasse, comme si ce qu'elle avait compris l'avait vidée de ses forces. Elle jeta un coup d'œil dans u miroir pendu au mur, constata qu'elle avait les traits tirés et les yeux cernés et soupira. Elle se refraîchit donc le visage avec application, se frictionna les temps avec de l'huile de lavande et se dirigea vers la petite porte attenante à la nef, Livre des Vertus en main.

En sortant, elle se rendit compte que l'office avait commencé. Elle avança discrètement vers Kad qui avait commencé une lecture du dogme. Elle vint se placer en retrait, près de l'autel et écouta Cassandre qui s'était agenouillé prêter serment.

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Kad
Le Com acheva de formuler ses engagements. L'archevêque d'Arles égrena une nouvelle page de son Livre des Vertus lorsqu'un parfum Romain des plus familiers picota ses vieilles narines pourtant presque insensibles. Ingeburge ! Cela ne pouvait être qu'elle. Le jeune enfant de coeurs avait retrouvé Son Altesse, a moins que celle ci ne les ait rejoint d'elle même.

Sans se retourner, il fit un pas vers la droite, laissant à sa consœur le soin de prendre place au milieu de l'autel, face à Cassandre, toujours agenouillé.

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Porte le deuil de sa sœur, Wiatt d'Azayes
Ingeburge
Le petit déhanchement de Kad la fit réagir. Elle s'approcha lentement, son épée de Chevalier d'Isenduil battant contre sa jambe droite.

Arrivée devant le Com de Rians, elle posa sa main sur son épaule. Elle garda le silence un instant, troublée, cherchant ses mots. Elle inspira profondément et dit enfin, la voix légèrement tendue :

_ Toi fidèle aristotélicien à la foi à de maintes reprises affirmée, tu as choisi en ce jour de mettre ta lame au service de la Garde Episcopale, des Saintes Armées et de la Très Sainte Eglise pour la défense de la Vraie Foi et de ses serviteurs. Il est temps pour toi de prêter allégeance. Répète après moi ses mots qui scelleront ton engagement.
    Moi, Cassandre de Zyelinski, jure de servir avec honneur et loyauté l'Église,
    D'être au service de la Garde Épiscopale, de mes supérieurs et de Rome.
    J'accepte et comprends la suprématie de mon engagement envers le Très-Haut et Ses Saintes Institutions face aux pouvoirs temporels.
    Je jure de protéger l'Église, ses clercs, ses biens et ses lieux de culte.
    Je jure d'être respectueux du Dogme et du Droit Canon.
    Je jure de servir de mon mieux la cause et les idéaux du Bien en vivant dans le respect du Livre des Vertus.

    Par ce serment fait, je deviens et demeurerai membre de la Garde Épiscopale et je jure d'être actif au sein de la garde que j'intègre.

    Je jure avoir pris connaissance du Droit Canon et du règlement régissant la Garde Episcopale et me conformer à ceux-ci.

Elle se tut, attendant la réponse de l'Aspirant Vidame, ses yeux plongés dans les siens.
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Fragrance
Fragrance tente de garder les yeux ouverts et de ne pas somnoler.
Curieusement, la lecture des textes sacrés la bercent immanquablement...

Elle reste les yeux rivés sur son cousin, se souvient qu'elle doit faire honneur à sa famille, et regrette amèrement d'être ainsi exposée et de ne pouvoir boire quelques lampées d'un vin curieux qu'un voyageur de passage lui a confié contre quelques pelotes de laines.
Cette frustration l'amène à considérer la carrière qu'elle envisage et... soudain c'est la révélation : l'armée ! Elle ira dans l'armée. Il y a des hommes, des vrais, des tatoués ; du vin...
Intérieurement elle remercie Aristote de lui avoir ainsi ouvert les yeux.

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Le chemin est long vers les idéaux les plus simples...
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