Simeon.charles
[France Un peu en dehors de Paris]
Zéphyr qui en un éclair longea la Seine afin de venir souffler la poussière dans les rues des hameaux et village, surprit la population « parisienne ».
Dans lun de ces bourgs soumis au vent, une lumière dansait sur le sol pavé et faisait scintiller les premières gouttes de pluie qui venaient de mourir au sol. Cette lumière séchappait dune fissure dun pan de mur dune taverne quelconque. Quoique un peu plus branlante, un peu plus pauvre, que les autres. Des hommes, des femmes sy étaient abrités pour la nuit et, disposés de-ci de-là, bavardaient devant une soupe.
Lun dentre eux, sans doute le plus grognon puisquil se tenait à lécart, était de toute évidence borgne. Pour preuve une fronde lui servait de bandeau et le lourd bâton trahissait le besoin de se caler et donc témoignait également dune infirmité. Chevelure et barbe étaient hirsutes et dune jolie couleur poivre et sel. Pour résumer il tirait plus du soudard en manque daction que du coquelet de cour.
Ses narines frétillaient alors quil les passait au-dessus de son bol de soupe. Le fumet de la graisse, du pain trempé et des légumes, le ravissait, pour ne pas dire "lémerveillait" à chaque fois. Car oui on pouvait être titré et désargenté, tout comme on pouvait être complexe et aimer les choses simples. Sa main gauche se crispa sur son ventre, afin de faire taire les gémissements de lestomac. La soupe était encore trop chaude pour venir mettre un terme à la faim. Cependant, la main droite tenait la cuillère et avec celle-ci il tassa le pain un peu plus afin de limbiber pleinement de la soupe.
Après sa soupe, il irait passer la nuit dans la chambre quil avait prise plus tôt. « Un repas de fortune, d'accord ! Mais une couche plutôt quun banc » voilà ce qui aurait pu être une de ses devises.
Dehors il y avait toujours ce vent capable de faire senvoler les cailloux et la nuit noire venait de calfeutrer la ville.
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Zéphyr qui en un éclair longea la Seine afin de venir souffler la poussière dans les rues des hameaux et village, surprit la population « parisienne ».
Dans lun de ces bourgs soumis au vent, une lumière dansait sur le sol pavé et faisait scintiller les premières gouttes de pluie qui venaient de mourir au sol. Cette lumière séchappait dune fissure dun pan de mur dune taverne quelconque. Quoique un peu plus branlante, un peu plus pauvre, que les autres. Des hommes, des femmes sy étaient abrités pour la nuit et, disposés de-ci de-là, bavardaient devant une soupe.
Lun dentre eux, sans doute le plus grognon puisquil se tenait à lécart, était de toute évidence borgne. Pour preuve une fronde lui servait de bandeau et le lourd bâton trahissait le besoin de se caler et donc témoignait également dune infirmité. Chevelure et barbe étaient hirsutes et dune jolie couleur poivre et sel. Pour résumer il tirait plus du soudard en manque daction que du coquelet de cour.
Ses narines frétillaient alors quil les passait au-dessus de son bol de soupe. Le fumet de la graisse, du pain trempé et des légumes, le ravissait, pour ne pas dire "lémerveillait" à chaque fois. Car oui on pouvait être titré et désargenté, tout comme on pouvait être complexe et aimer les choses simples. Sa main gauche se crispa sur son ventre, afin de faire taire les gémissements de lestomac. La soupe était encore trop chaude pour venir mettre un terme à la faim. Cependant, la main droite tenait la cuillère et avec celle-ci il tassa le pain un peu plus afin de limbiber pleinement de la soupe.
Après sa soupe, il irait passer la nuit dans la chambre quil avait prise plus tôt. « Un repas de fortune, d'accord ! Mais une couche plutôt quun banc » voilà ce qui aurait pu être une de ses devises.
Dehors il y avait toujours ce vent capable de faire senvoler les cailloux et la nuit noire venait de calfeutrer la ville.
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