[RP] Arsenyk et vieux tartans

Andrew_largs

[Un peu plus tard, dans la roulotte]

Sacré première journée. Le résultat était mitigé du point de vu du score. Par contre la satisfaction d'être au milieu de ses frères et sœurs, de participer à quelque chose qui bousculait l'ordre établit par les bien-pensants de Rome, cela n'avait pas de prix. Pour autant, Andrew était capable de compter ses plaies et ses bosses et aurait aimé être un peu moins riche à ce niveau là...

Allongé sur sa couchette, il se remémora ce qui c'était passé dans la journée, pour comprendre, analyser et rectifier pour le lendemain.

D'abord, la première escarmouche. Ils avait repéré un groupe. Enfin, un membre d'un groupe mais aller savoir comment, avant même qu'Andrew puisse tenter sa diversion, Arsenyk ce faisait ramasser. La diversion avait été efficace puisqu'Andrew c'était alors fait surprendre. Bref, la tactique était bonne, c'était juste pas les bonnes personnes qui l'avaient appliquées.. Heureusement, le cri et probablement le regard meurtrier de sa co-équipière leur avait donné le répit nécessaire pour qu'ils puissent prendre le large. Léo... et Magenoir avait rudement dû être impressionner car leur vitesse de fuite était à peine supérieur à celle d'un escargot malade. Pourtant, tout deux étaient restés figés. Ouf. Une raclée, mais pas une trop grosse...

À peine, avaient-ils eut le temps de s'éloigner suffisamment, qu'un groupe leur tombait dessus. Cette fois-ci, Andrew n'hésita pas une seconde : il s'extirpa non sans mal de l'étreinte d'un de ses adversaires et releva son kilt. Pour sur, le pauvre ne s'attendait pas à une manœuvre de la sorte et paniqua. Il ne savait quoi faire.. Arsenyk en profita pour y botter les fesses soigneusement avant de le laisser partir. Le second, à un contre deux n'avait aucune chance. Arsenyk et Andrew l'empoignèrent chacun d'un côté et commencèrent à le rosser. Cela ce termina pourtant très vite. Non pas que l'infortuné fut capable de s'en sortir seul ou qu'il n'était plus à même d'en supporter plus. Cela se termina à la suite d'une "dispute" entre Arsenyk et Andrew, chacun argumentant que c'était à son tour de taper. Comprenant trop tard, que gueuler comme des putois n'étaient pas la bonne chose à faire lorsque l'on souhaitait passer inaperçu, ils se carapatèrent vers un endroit plus tranquille ; si tranquille en fait qu'ils ne revirent personne et décidèrent de rentrer se reposer, panser leur plaies et boire un coup... et finalement crier victoire. Après tout, ils l'avaient un peu mérité.

Dans une brume très épaisse, Andrew entendit Arsenyk parler. Elle semblait donner des conseils pour le lendemain mais il n'en retenu qu'un seul. Le soleil pointait son nez et il fallait commencer à se préparer. Il ne fallait pas manger trop tard pour ne pas être gêné plus tard et il fallait aussi finir de ce soigner. En tant que médicastre, Andrew ne pouvait pas rester sans rien faire à ce niveau. Il s'approcha donc d'Arsenyk qui dormait encore et exécuta son ordre :

Debout !! Ce est l'heure. Il faut se lève !
Et tiens, ce est un bon onguent pour le bosse. Je save que ce sent pas le rose mais ce est très efficace.

Une idée germa alors dans l'esprit d'Andrew : et si il faisait quelque chose qui sentait tellement mauvais que cela incommoderait leurs adversaires et leur donnerai un avantage certain. Les armes étaient interdites, Déos soit mille fois loué, mais cela n'en n'était pas...
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Andrew Largs, Réformeur
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Andrew_largs

[À peine plus tard, au même endroit]

Ce n'était pas qu'Andrew était impatient mais la donzelle, aussi mignonne, sympathique, ... à regarder lorsqu'elle dormait, devait se lever. Il y a avait du pain sur la planche ! Par contre Andrew hésitait sur la méthode et il était tiraillé. D'un côté il ne la connaissait pas plus que cela mais de l'autre, il fallait vraiment se préparer.

Bien entendu, il y avait la technique du pichet d'eau froide. Deux gros avantages : le premier était que le lever était à peu près immédiat et le second était que la toilette était déjà faite. Cependant, se rappelant le regard noir de la veille après qu'un bout de chiffon ait été déchiré pendant une bagarre, il renonça.
Il pouvait y aller avec une méthode très douce et lui parler doucement afin de la sortir lentement de sa rêverie. Cela marchait bien sur mais, compte tenu de comment la chose était engagée, le tournoi risquait d'être fini avant que la méthode ait porté ses fruits.
Il se décida donc pour un mélange de douceur et d'efficacité...

Andrew prit un certain nombre d'affaires et sortit un moment. Lorsqu'il revint, il ouvrit doucement toutes les ouvertures de la roulotte comme il le faisait lorsqu'il devait préparer un spectacle puis sorti très rapidement tout en prenant soin d'emporter avec lui la couverture qui réchauffait sa co-équipière.

En quelques secondes celle-ci fut dehors, quelques peu ébouriffée et furieuse mais réveillée.
Andrew lui avait à peine eut le temps de prendre en main l'assiette qu'il avait préparé avec deux belles saucisses odorantes à souhait, des œufs brouillés et le tout recouvert d'une sauce onctueuse.

Hello !
Tiens, ce est pour toi. Je a aussi de le cervoise tiède si tu voule.
Pour le sauce, ce est un recette de chez moi. Ce est avec du Whisky et de le menthe verte. Tu vas voir, ce est fantastique !

Ne la laissant pas répondre, il lui colla l'assiette dans la main gauche, sa couverture dans la droite et s'esquiva.

Je est de retour dans quelques instants.

Andrew s'éloigna. Compte tenu qu'il ne la connaissait pas vraiment et de plusieurs autres facteurs, il décida qu'un éloignement d'une bonne demi-heure devrait suffire à faire redescendre la pression...
Comme de fait, le temps et la fraiche température avaient fait leur œuvre. Arsenyk était prête. Encore rouge, mais prête...
Le secret étant de ne pas perdre l'initiative, il l'entraina à l'écart des autres et lui expliqua son plan pour le second tour du tournoi tout en marchant dans une direction bien précise pour Andrew.

Hier, ce que ce a bien fonctionne, ce a été dans la cause de l'élément de surprise. Il faut vraiment mise la dessus.

Tout en élaborant, Andrew était arrivé là ou il le souhaitait. L'endroit était un peu à l'écart et il n'y aurait probablement pas beaucoup de passage mais dépendant du temps, ils choisiraient un autre emplacement plus tard. Le chemin était bordé de buissons assez touffus. En lui montrant son tartan, Andrew dit à Arsenyk :

Person va passe à côte de ce magnifique tartan sans voule se baisse pour le prendre.

Sans plus d'explication, el le défit complètement et laissa tomber au milieu du chemin la longue bande de tissu qui formait son kilt. Il poussa Arsenyk vers les buissons d'un côté du chemin et alla, cul-nu, de l'autre côté.

Maintenant, chut, il ne faut plus parle...
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Andrew Largs, Réformeur
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Andrew_largs

[Beaucoup plus tard, dans les fourrés]

Si il y avait une chose qu'Andrew apprenait en ce moment même, c'était que rester assis à moitié nu dans des buissons en plein mois de janvier dans les environ de Morat, n'était pas vraiment une chose à faire. Il avait une envie folle de courir jusqu'au milieu du chemin où son tartan lui faisait de l’œil et de s'y emmitoufler. Sortir de son buisson pour taper sur le premier venu venait juste après et pour sur, si le cas se présentait, il y mettrait de l'entrain ! Dans le cas ou Arsenyk était dans le même état d'esprit, la boucherie était assurée et Andrew plaignait déjà leurs pauvres victimes...

Pourtant, il n'y avait rien. Même pas le bruit d'un oiseau rejoignant le confort de son nid. Le néant. Andrew commençait donc sérieusement à penser que son plan était foireux et qu'ils allaient rentrer bredouille par sa faute. Ravalant sa fierté, Andrew se décida à se lever.

Au même moment quelques bruits à peine audibles se firent entendre. Sur le chemin, deux individus arrivaient. Lorsqu'ils furent assez prêt, Andrew n'en cru pas ses yeux : l'homme portait un kilt ! Certes, la facture du tissu n'avait pas l'air d'aussi bonne qualité que le tartan du sien mais quand même ! Sa ruse était sure de fonctionner !

Ils continuèrent de se rapprocher et cela ne manqua pas. Dès que le kilt d'Andrew fut aperçu abandonné au milieu du chemin, l'homme activa son pas et se baissa pour le ramasser. Andrew avait alors réagit dans la seconde. D'abord parce qu'il avait un besoin urgent de bouger pour se réchauffer. Ensuite parce que qu'elle qu'en soit la raison, on ne tripote pas le kilt d'un autre !

Était-ce la surprise de voir une homme nu, gesticulant et vociférant qui le fit se figer mais l'homme resta interdit. Andrew en profita pour se ruer sur lui et prendre un avantage définitif.

Derrière lui, il entendit les pas de la personne accompagnant l'homme. Mais il savait qu'Arsenyk était prête elle aussi. Elle lui sauta dessus et lui décocha une droite qui calma immédiatement la nouvelle venue.

L'accrochage avait été aussi bref qu'intense. Les gains étaient minimes mais la victoire était là. Sans même parler, Arsenyk et Andrew libérèrent leurs "victimes" qui partirent sans demander leur reste ni dire un seul mot.

Après quelques instants, Andrew repensa à sa tenue et au froid. Il ramassa donc rapidement ses affaires et s'habilla puis se retourna vers Arsenyk.

Je save pas ce est quoi l'heure mais il faut on rentre pour se réchauffe. Si tu voule, je pouve te prépare un bon potion revigorifiante. Ce est à base de whisky... Avec aussi un peu de ... whisky.
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Andrew Largs, Réformeur
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Leo...

Cameliane a écrit:

Le hasard de la promenade en après-midi la fit bifurquer - par hasard hein - non loin de la grand'place.
Parce qu'en fait, elle cherchait son frère. Et elle savait où le trouver.

- Léo ! Quelle surprise ! Hé hé !

Le sourire joyeux, elle l'enlaça affectueusement.

- Te dire que tu me manques serait un euphémisme. Tu vas bien ? Pas de bosses ni de plaies ? En réalité, je te cherchais. Rien que pour le plaisir de t'embrasser.

Léo semblait bien portant, toujours d'humeur égale, tout comme son casque.
Puis elle salua Magenoir d'un sourire...

- Il vous a raconté l'histoire de la tortue qui tombe du ciel ?

Léo lui donna l'accolade.

On ne se méfie jamais assez des aigles et des tortues.

Puis montrant du doigt le feu sur lequel chauffait son casque qui servait de marmite.

Tu veux manger un peu de Polente? Ne t'inquiète pas j'ai soigneusement rincé mon casque tu ne trouveras pas de cheveux dedans.

Et intérieurement il pensa: si on se retrouve demain sur le champ de bataille, ça ne me fera pas plaisir mais le boulot c'est le boulot. Par contre je ne t'ouvrirai pas la bouche à la recherche de dents en or à faire sauter.
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Le proverbe empirique qui dit : "C'est en forgeant qu'on devient forgeron" est un proverbe de vérité, car il est plutôt rare, en effet, qu'en forgeant, un forgeron devienne petit télégraphiste ou mannequin de haute-couture.[ Pierre Dac ]

Leo...

Le soir tombait la lutte était ardente et noire, ils tenaient l'offensive et presque la victoire, ils tenaient un couple acculé dans un bois.
Magenoir et Léo observaient quelques fois le centre du combat, point obscur où tressaille la mêlée, effroyable et vivante broussaille.
Léo joyeux pensait "on attaque ceux-ci!", c'était Camy.

La joie changea de camps, le combat changea d'âme.
Derrière un mamelon léo vit Lyséis se tenant toute seule.
Son compagnon était tombé elle attendait sans doute qu'on vienne l'achever.

Et l'on vit léo chuchoter à Magenoir quelque chose à l'oreille.

Frère au combat ces deux là n'ont pas leur pareil. Tout ce qu'on peut gagner ce sont de mauvais coups.
Occupons nous plutôt de cette femme seule. Courrons vite l'assommer et lui prendre ses sous.

Citation:

20/01/1463 04:09 : Vous vous êtes battu avec Lyseis (coefficient de combat 3), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.

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Le proverbe empirique qui dit : "C'est en forgeant qu'on devient forgeron" est un proverbe de vérité, car il est plutôt rare, en effet, qu'en forgeant, un forgeron devienne petit télégraphiste ou mannequin de haute-couture.[ Pierre Dac ]

Arsenyk et vieux tartans

Andrew_largs

Andrew n'y avait pas pensé depuis bien des années. En fait, depuis qu'il avait fait la grande traversée depuis son Écosse natale, les souvenirs de son enfance c'étaient enfouis au plus profond de lui. Mais là, tout remontait, brutalement. Pourquoi cela arrivait-il maintenant ?

D'abord les lochs, la maison où il avait grandi, les montagnes, les bagarres avec ses frères, les rivières. Puis un moment précis revint. C'était un début de soirée. Un soir d'automne où la brume du loch venait toucher les nuages qui s'accrochaient aux montagnes. Un lointain voisin venait d'arriver à cheval. Mais à peine avait-il transmis son message que déjà il était reparti. Son père et ses deux frères les plus vieux se préparèrent alors à sortir. Ils avaient chacun une hache et si la détermination se lisait facilement sur leur visage, une certaine inquiétude se voyait dans leur yeux. Andrew n'avait pas tout compris mais il semblait qu'un clan qui n'était pas le bienvenu allait débarquer. Ils venaient du nord, par la mer. Ils accosteraient à peine plus bas que là où il était, juste de l'autre côté de la montagne.

Une fois qu'ils furent partis, la "routine" était revenu au galop. Pour Andrew l’excitation était trop grande. Il n'avait alors que huit ans mais il voulait voir. Il voulait savoir. Pourtant il était sur que sa mère lui interdirait de sortir. Il fit alors le dos rond jusqu'à ce que l'opportunité se présente. Heureusement, il n'eut pas à attendre longtemps et pu s'éclipser discrètement. La nuit était tombée mais la lune éclairait suffisamment, malgré les nuages, pour qu'il puisse avancer d'un bon pas.

Le chemin, il le connaissait de toutes manières par cœur. Il fallait qu'il contourne le loch puis, arrivé de l'autre côté, il lui fallait entamer l'ascension. Ce ne serait pas long ni vraiment pénible. Les fougères humides lui foutaient les mollets et son kilt voletait de droite et de gauche tant il mettait d'entrain dans sa course. Enfin, il arriva vers le sommet et redescendit un peu sur l'autre versant jusqu'à un petit promontoire qui lui offrait une vue dégagée sur la mer. De ce côté, les nuages, si présents au dessus du loch, étaient chassés par les vents marins. Il pouvait voir le bas de la montagne qui arrivait jusqu'à une plage étroite. Il s'assit alors et attendit. Si il ne c'était pas trompé, il ne devait pas les avoir raté.

Après peut être une demi-heure ou une heure, une voile se fit voir par le nord. Puis une autre. Puis une troisième. Il les vit passer devant lui, au loin. Sans un bruit. Le ciel, lui, se couvrait. La mer commençait à moutonner et Andrew savait que dans peu de temps, au matin probablement, le vent se lèverait et la pluie se mettrait de la partie. L'orage prenait des forces avant de déferler. En même temps, il y aurait aussi le fracas des lames et les cris des combattants. La nature et les hommes se déchaineraient en même temps.

Au sommet de la montagne, sur ce rocher perdu, Andrew savait. C'était le calme avant la tempête.
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Andrew Largs, Réformeur
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Arsenyk

Elle avait quitté le soleil et la chaleur provençale sans regret, pas même un regard en arrière. Elle s’était installée au bord du lac. La vue de l’eau lui donnait l’impression d’être libre et souvent, au bord des rives, ses pensées s’évadaient. L’horizon n’était pas infini, ses yeux rencontraient des pics rocheux savoyards….

L’ami qu’elle avait accompagné en soupirant jusqu’à Fribourg lui avait fait parvenir un courrier dans lequel il lui faisait part qu’une de ses connaissances cherchait équipier pour le tournoi. T’inquiètes pas lui avait-il écrit, c’est un bizarre, tu ne comprends pas tout ce qu’il dit.

La blonde était joueuse parfois à l’extrême… et ma foi si son ami lui portait ses malles jusqu’au lieu du tournoi, pourquoi pas.

Fribourg devant la porte

Elle attendait son partenaire. Au loin, une ombre se dessina. Clignant des yeux plusieurs fois, elle faillit tomber à la vue de ce qui arrivait devant elle : Une jupe, une sacoche, les mollets entortillés de lacets, chaussettes à pompons, chemise blanche, le dos garni d’une espèce de gourde à tuyaux, tout cet apparat autour d’un homme.

MadgicMaidge tu vas me le payer pensa-t-elle tout en allant saluer chaleureusement l’homme….. Discrètement, elle le scrutait se demandant si ça existait vraiment…. À croire que oui, elle sentit immédiatement qu’ils allaient faire une drôle de paire. Le whisky au poison.
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Andrew_largs

[Fribourg devant la porte]

Un peu chamboulé, l'esprit d'Andrew revint à Fribourg. Le rendez-vous que Magenoir avait fixé était arrivé. In extremis, il lui avait signalé qu'une participante avait perdu sa co-équipière et que donc ils pourraient faire le tournois ensemble. Andrew marcha vers elle et se présenta bien qu'il fut certain d'avoir déjà parlé avec elle il y avait peu de temps, à Arles au sujet du port ou de bateaux.

Hello !
Je me pelle Largs, Andrew Largs. Je est de Genève.

Andrew laissa passer l'air incrédule qu'il voyait si souvent sur la figure des gens avec qui il parlait lorsqu'il leur révélait d’où il venait...

Comme on est pas de l'avance, je propose à toi de faire le voyage dans mon roulotte. Comme ça, on va pouve rattrape le monde et s'amuse un peu avant le tournoi. Pi, on va parle peut être un peu de le stratégie aussi. Tu vas voir, ce est très confortable. Je la avait aménage pour faire du voyage et aussi des pestacles. Si tu regarde bien d'ailleurs, tu pouve trouve des parties un peu noircie. Je a eut un petit problème avec le feu, il y a quelques années...

Sans vraiment attendre son approbation, Andrew chargea son bardas à l'arrière et monta à l'avant de la roulotte, rapidement imité par Arsenyk.
Comme à son habitude, sa bourrique fut quelque peu récalcitrante au départ mais les choses se placèrent assez vite et bientôt, ils sortirent de Fribourg et avançait à bonne allure sur les chemins. Après quelques heures de route pendant lesquelles la discussion fut assez calme, ils rattrapèrent les premières personnes se dirigeant vers Morat. Deux heures de plus et ils se retrouvèrent au milieu d'une foule assez importante d'hommes et de femmes allant au tournoi.

L'occasion était trop belle, Andrew donna les rênes à Arsenyk et passa à l'arrière pour prendre une de ses grandes marionnettes. Il trouva rapidement celle qu'il cherchait et alla s'installer complètement à l'arrière de la roulotte sur une espèce d'estrade improvisée qui lui servait normalement à tout autre chose mais qui, pour l'occasion lui permettrait d'être un peu en hauteur. La marionnette qui lui arrivait à la taille était un troubadour qu'il avait vêtu d'un costume de velours vert et rouge qu'il avait fait faire en Provence. Une petite mandoline était accrochée dans son dos et des grelots pendaient à ses manches.

Andrew s'éclaircit la voix et commença :

Oye, Oye !
Bienvenu pour le XIIIème Grand Tournoi de Genève !
Je save que le route est longue alors je propose à vous un peu du divertissement. Mais je laisse le parole maintenant à Melek-Ric, le Troubadour.

Un ton plus bas, Andrew ajouta.

Faut juste faire attention si il décide de chante...

Melek-Ric le Troubadour tourna la tête et lança à Andrew le regard le plus noir que sa tête de bois lui permettait puis, changeant de voix, prit la parole.

Oyez, oyez, oyez !
Permettez-moi de vous entretenir des dernières nouvelles, d'importances ou pas, ayant rejoint mes oreilles !

La belle ville de Genève, phare du monde connu et inconnu est devenue la République Sérénissime de Genève. Elle est dirigée par un Doge assisté du consistoire des Bourgeois. Pour le Doge, évitez les jeux de mots. Il ne les prend pas ! Je m'y suis essayé en glissant par-ci par-là des toges ou des cénilissimes et j'ai failli finir dans une cheminée comme du vulgaire bois de chauffage... Je vous invite par contre à le questionner sur ce qu'est une République Sérénissime. Enfin, faites le si vous avez du temps car il va tenir le crachoir assez longtemps...

L'impératrice, Jade de Sparte a été vu en territoire Helvète accompagnée d'une armée. Elle aurait dévoilée son fondement devant un terrier de lapin lors d'une pause ... urgente. La famille de lapins est bien sur outrée et menace de gâcher tous les civets qui seront servis à son impériale table. Espérons que Jade s'en retourne bien vite chez elles avant que les Helvètes ne décident de prendre la défense de leur lapins et de la sortir du territoire à grands coup de pique !

Le vieil Izaac se porte toujours bien. Par contre il faut noter une nette diminution de sa réserve. Toutes les contributions en boissons alcoolisées sont les bienvenues. Merci de faire les livraisons à sa maison du Salève. La montée est rude mais une fois en haut l'accueil est princier et la vue est magnifique.

Le troubadour salua puis pris Andrew dans ses bras avant de rentrer dans la roulotte. Morat était déjà en vue.
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Andrew Largs, Réformeur
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Arsenyk

Sur la route

C’est pas vrai, le vieux briscard de scottish. La blonde ne l’avait pas immédiatement reconnu, mais son parlé oui…. Accroche-toi Arsenyk.

Hé mes malles de bottes, de chausses, de vêtements, de bijoux, de livres jamais ouverts….mets les l’une à côté de l’autre s’il te plaît, le matin je ne suis pas réveillée et je ne sais jamais comment m’habiller.

Comment se retrouvait-elle avec les rennes en mains ? mystère.

Ça se conduit une mule ??? t’es sûr ???

et l’autre qui ne l’écoutait déjà plus occupé par son spectacle…. A l’entendre, Arsenyk rentra son cou dans les épaules, pourvu que personne ne la reconnaisse, maugréant
Et vas-y que je te parle du bronze de l’impératrice, et vas-y que je te parle du doge sur son perchoir, le beau Lion comme disait Raya…. Tu verras s’il est toujours beau quand il aura perdu 10 dents et vas-y qu’on demande la charité pour le vieux Izaac…..

Et la stratégie alors ?? j’ai encore rien compris. Tu lèves ton kilt ?
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Magenoir

[Peu de temps avant le rendez-vous devant Fri']

- Mais j'te dis! C'est un gars bien! Tu verras! répétait maintes fois l'encapuchonné à sa comparse Arsenyk. Fallait dire qu'à si peu de temps du tournoi, elle n'allait quand même pas faire la difficile Mademoiselle avec ses airs de nobliaux! Elle qui avait perdu sa coéquipière au dernier moment semblait condamné à attendre sagement Mg à Fribourg, pensant chaque jour à lui et se faisant du soucis pour lui, enfin, du moins, c'est ce qu'imaginait l'encapuchonné, et il ne pu nier que cette vision ne lui déplaisait pas tant que ça.
Mais, dans sa grande bonté, sa grande vaillance, il avait pu trouver un équipier, vaillant guerrier, un frère, un fou, pour accompagner Arse. Et c'est ainsi qu'ils marchaient en direction des portes de Fribourg.-AILLLLeeeee!!! OUillllleeeee!!! pesta Mage, faisant tomber une des si nombreuses malles sur ses pieds!- J'suis pas ton porteur ! Grrrrr.... Une p'tite surprise t'attends quand tu verras ton équipier! lança t-il en réponse, d'un air taquin, connaissant "l'originalité" d'Andrew!
Depuis quelques mois, elle tendait à prendre un peu trop ses aises vis à vis de Mg ! Mais ne lui en déplaise, la rigolade et cette vie de voyage qu'il avait embrassé ne lui déplaisait pas et elle faisait une excellente compagnonne de route!

Quand enfin ils arrivèrent aux portes de la cité, l'ombre d'Andrew se fit remarquer, la jupe était reconnaissable à des lieux à la ronde! Nul doute que l'énergumène était là.

- Allez, va voir ton compagnon de Tournoi! chuchota Mg. Tout en déposant les malles non loin de là, et restant en arrière.

En retrait, l'ancien Chevalier, pour son premier tournoi de Genève, ne pouvait cacher son anxiété. Les techniques de combat, il les connaissaient, son talent n'était plus à prouver mais là les conditions étaient inédites. Se confronter nus pieds dans une arène boueuse! Fallait être Helvète pour inventer ça!
De loin, il regardait les deux qui semblaient bien s'entendre quand soudain, ils montèrent dans une carriole et partirent...

"Me v'là bien moi! V'là comment on me remercie!".
Seul, aux portes de la cité de Fribourg, à un jour du tournoi! Et que faisait Leo! Son équipier! Il est vrai qu'il se faisait vieux le gaillard mais tout de même il en avait encore sous le coude! "J'espère qu'il roupille pas à l'auberge encore le crouton"! Non pas qu'il trouvait Léo vieillard, loin de là, Pontarlier lui ayant encore prouvé la fougue du gaillard, mais nul doute qu'il occupait peu à peu une place de sage les années passant!

La meilleure patrouille de ses pigeons personnels furent employés pour avertir Léo du départ imminent! Déjà qu'il fallait partir à pied, merci Arse, alors si en plus ils avaient du retard!
Sans compter la fameuse réputation de Mage quant à son sens de l'orientation! D'expériences il en avait lui-même déduit que voyager sans cartes, sans plan préalables n'était pas des plus judicieux!

[En route vers Murten!]

S'asseyant sur une souche d'arbre, il attendit des heures jusque le moment où Léo se montra enfin! [/i]

- Ben alors mon vieux! C'est qu'faut y'aller maintenant! On a des tronches à cogner à Morat!

Et tous deux prirent la route, priant Déos de ne point se perdre.
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Non Inultus Premor

Arsenyk

Sur les ruines de Morat

Dehors la foule debout en délire applaudissait à tout rompre le spectacle, Arsenyk, rédigeait un courrier à son amie Jehane, grande absente.

Ma chère amie,

Ce soir mon esprit est tourmenté, cette nuit à la lueur de la lune le corps à corps (et non des pieds, je précise, vu ta rousseur) va commencer. Le grand frisson, je suis coriace, tu le sais. J’entrerai dans l’œil du tigre et la rage explosera.

Notre ami commun encapuchonné, à cet effet je me questionne s’il ne souffre pas d’une maladie à force de couvrir son visage, m’a flanquée d’un partenaire hors du commun, vraiment original. Je ne comprends pas tout ce qu’il me dit et en plus il se donne en spectacle. Imagine, moi si discrète (pourquoi tu tousses ?) ma gêne. Pourtant je sens grande entente, même si encore une fois ce qu’il raconte à propos des humeurs de l’impératrice, les non-appréciés jeux de mots pourris par le Doge et la ruine prochaine du vieil Izaac à force de jouer sur le cours de l’écu.

Mais fi de toutes ces babioles, je devrais, peut-être, avant d’agoniser sur un lit hospitalier, remercier l’encapuchonné…d’avoir rompu mon ennui. Et si le bougre devait être meurtri dans sa chair, devrais-je me charger de panser ses blessures….
Sais-tu que notre amie Raya trouve son beau lion magnifique ?? Avec 10 dents pétées, je le vois mal aller faire des discours sur son estrade … enfin…

Un petit mot sur ta ville de naissance Morat : Le château, ce qu’il en reste est toujours là, au bord de ce lac qui me fait penser à la grande bleue au bord de laquelle je suis née. La colline du Vully est toujours aussi fière peut-être un jour, devrions-nous y planter une vigne et faire une spécialité crémeuse.

A te revoir

Arsenyk, Madame de la Rose

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Andrew_largs

[Dans les ruines de Morat]

Tout le monde ou presque avait l'air d'être arrivé. Andrew avait arrêté sa roulotte l'avait préparé pour passer la nuit. Il avait sa couchette bien entendu et il y avait aussi une autre place. C'était loin d'être le grand luxe mais on y était à l'abri du vent et il y avait même un peu de chauffage.

Andrew se retourna vers Arsenyk qui avait fini d'écrire une lettre, probablement à son amoureux transi. Fallait dire que la demoiselle se laissait regarder et que les prétendants ne devaient pas trop se faire attendre.

Je a pas réagit tout à l'heure mais ce est peut être un bon idée ce que tu as dit. Pour le stratégie. Au départ, je pensais à le tactique de le femme bouclier comme les vikings.

Voyant que sa co-équipière pouvait voir rouge à cette mention, Andrew précisa sa pensée.

Je voule pas dire que tu doive prendre les coups. Non, non. Ce que je pense, ce est que un peu être un peu plus dans l'avant pour, ce est vrai plus encaisse les coups pendant que le second va prépare mieux son coup en étant un peu plus protège par son "bouclier". Mais ce est là ton idée est bon. Si je fais ce que tu as propose, ce est sur, il va y avoir un moment de flottement chez nos adversaires. Si tu frappes dans le même moment, ce est sur ce va donne un avantage ! Habituellement, chez moi on fait pas ce pendant le bataille mais juste avant, pour nargue son adversaire.

Andrew fit une petite pause, pensant à un vieil épisode de sa vie.

Pendant les batailles faut quand même faire attention. Je me rappelle un ami que il était trop prêt et ce est pris un flèche dans le fondement... Il a pas pu se assoir de un bon bout mais ce nous a donné du cœur au ventre de venge son derrière meurtri...

Tu en pense quoi ? On pouve certainement combine les deux...
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Andrew Largs, Réformeur
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D'autres RP d'Andrew

Arsenyk

Tranquille dans sa couchette, enroulée dans une peau bête féroce, Arsenyk se concentrait sur les paroles de son équipier en hochant de la tête, pas trop sûre d’avoir tout compris.

Elle avait vécu dans d’autres lieux plus confortables, c’est certain, mais là, elle se sentait bien, comme dans un cocon. Elle se levait légèrement, un coude posé sur la couverture.

En fait, in fact, je devrais faire l’appât ? Genre Madarsenyk ?

[size=9]Merde ta chemise en soie Arsenyk…. Si elle est déchirée… ça va être le carnage
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Leo...

Magenoir a écrit:

- Ben alors mon vieux! C'est qu'faut y'aller maintenant! On a des tronches à cogner à Morat!

Mais c'est qu'il était pressé l'animal, et bavard en plus, il rappelait un peu à Léo sa dernière coéquipière, Eglantine, Joséphine, un nom comme ça, toujours en train de jacasser.

Humpf.

Ce grognement signifiait: t'affoles pas on a tout le temps, en campagne il faut savoir ménager ses forces et son souffle. Ces montagnes cela fait des années que je les parcoures et c'est dans le coin que j'ai fait mes classes. Quand tu y auras usé autant de paires de bottes que moi tu pourras me dire quand je dois y aller.

Léo deviendrait il un peu ours? En tout cas il n'aimait pas les paroles inutiles surtout pendant une longue marche
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Le proverbe empirique qui dit : "C'est en forgeant qu'on devient forgeron" est un proverbe de vérité, car il est plutôt rare, en effet, qu'en forgeant, un forgeron devienne petit télégraphiste ou mannequin de haute-couture.[ Pierre Dac ]

Andrew_largs

[Dans la roulotte à quelques heures des premiers combats]

Andrew aurait voulu faire un petit spectacle avant le début du tournoi mais l’excitation n'aidait pas et il n'avait pu se concentrer. Pourtant les sujets ne manquaient pas pas plus que les idées de développement. Celui qui lui plaisait le plus mettait en scène un évêque quelconque, d'ailleurs il y en avait tellement qu'il l'était tous, qui participait au tournoi bien malgré lui. Juste à penser à la pourpre roulant dans la boue, Andrew avait le sourire aux lèvres.

Ses idées revinrent à Arsenyk et à sa dernière question.

En fait, je pensais que ce était moi que je allais prendre les coups et lève mon kilt pour faire le déconcentration. Mais si tu préfère que ce est tu, je a pas de problème. Ce est sur que ce va faire son effet aussi. Pas le même, mais ce va faire un effet...

En bon médicastre, Andrew pris une de ses potions. Il voulait équilibrer ses humeurs. Ce n'était pas le moment d'avoir une baisse de régime.
Il en proposa à Arsenyk et lui dit.

Bon, ce est l'heure. On y va, Skjaldmö ?
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Andrew Largs, Réformeur
Argumentum baculinum

D'autres RP d'Andrew

Arsenyk

Skjaldmö… une courageuse guerrière aux cheveux longs

Pourvu qu’il ne soit pas déçu.

Elle expulsa l’air de ses poumons essayant de noyer son impatience et vider son esprit. Penser stratégie, penser coups de poing.

Sans bottes, ses pas étaient silencieux. Ils ne communiquaient que par gestes et regard. Son cœur battait si fort qu’elle avait l’impression qu’on l’entendait de loin.

j’aurais dû lui demander un peu de sa potion .

Elle distinguait plus qu’elle ne voyait des jeux d’ombres quand soudain elle entendit un
srciiiiiiiiitch
et un coup sur le melon

Aieeuhhhhhhhhhhhhh .. ma chemise en soie !

Citation:

19/01/1463 04:06 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Leo... et de Magenoir (coefficient de combat 10), qui essayait de vous résister. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant vous enfuir en boitillant.

De bleu de bleu Madgic je t’avais dit de ne pas t’attaquer à mes vêtements.

Elle se releva, fila en se tenant la tête entraînant son partenaire. Tapis derrière un fourré, elle profita de piquer une fiole dans la poche de son partenaire, avala d’un trait la potion en grimaçant quand soudain ils repérèrent un groupe. Oubliant sa migraine, mais pas la déchirure de sa blouse, le duo parfait sauta hors du fourré et

Taiiiiiiiiiiiiiiiauuuuuuuuult

griffes, baffes, poings

Citation:

19/01/1463 04:07 : un malfaiteur nommé un groupe composé de Faline de Flores et de Voncarstein (coefficient de combat 9) a tenté de vous détrousser. Vous lui avez infligé une bonne correction, et il est parti en boitant, après s'être excusé à genoux.

Ouaiiiiiiiiiiiichhhh ! We are the best !!! (nous sommes les meilleurs) et aux deux complices de se congratuler .
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Magenoir

[Sur la route et l'arrivée à Morat]

Un simple grognement, telles furent les seuls dires de son équipier Léo..., la route se fit en silence. Seule la nature vint perturber le silence ça et là. Mais ce silence n'avait rien de pesant, presque même régénérateur, permettant de réfléchir et de méditer à si peu de temps des combats.

L'arrivée à Murten et le retour à la civilisation fut marqué par le discours d'ouverture du Doge de la Sérénissime, poignant, comme à chaque fois.
La nuit fut courte, presque à la belle étoile, le froid se mêlant à Mg. Anxieux, il l'était et au réveil il ne pouvait le cacher. Afin d'y palier, il s'étirait, donner des coups dans le vide comme pour s'entrainer avant la bataille.
Quand vint enfin l'heure de partir au combat.

- Allez, prêts pour leur péter la tronche compagnon?! Puisse Déos nous donner la force! Et puisse notre sagesse nous être favorable.par cette dernière phrase, il lançait une petite pique à son équipier.

[Round One : FIIIGHT]

Sur qui allait-ils donc tomber?! Quoi qu'il arrive, leur adversaire n'allait pas avoir de chance.
En arrivant sur le lieu de lutte, deux individus firent rapidement leur apparition. De loin, Mg ne distingua que deux silhouettes, l'une portant une jupette, l'autre présentant d'intéressantes courbes féminines.

-Vl'la qu'on tombe sur deux blondasses frérot!lança t-il à Léo. Puis, comme ils en avaient convenus, leur technique allait être mise au point. Léo, robuste guerrier ayant déjà maintes fois fait ses preuves allaient se présenter en premier tandis qu'le Mg resterait tapis dans l'ombre pour attaquer par surprise.

Les individus se rapprochant, qu'elle ne fut sa surprise de voir Andrew, c'était donc lui la femme à la jupette! La seconde personne, qui n'était autre qu'Arse, semblait avoir disparue, probablement une ruse. Allaient-ils donc utiliser la même technique que Léo et Mg? Plagiat! Au voleur! Oh non de non!

Sa cible était toute choisie, ce n'était autre que la petite Arsenyk qu'il devait envoyer valser, non sans une légère appréhension. Derrière cette femme coquette se cachait une redoutable guerrière. Mais il en fallait plus pour impressionner l'ancien Chevalier reconverti. Armé ou non, le combat était l'un des arts qu'il maitrisait. S'élançant sur Arse, il ne put s'empêcher d'avoir une pensée envers elle, espérant ne pas la réduire en miette la pauvre femme.

- AAaaaaaaaaaRRRRGhhhhhhhhh! Technique du Mouton Romain Enragé!grogna t-il. Se penchant à terre, tel un joli et fidèle mouton romain, il se mit presque à quatre pattes pour ensuite s'élancer en avant, sautant, poings en avant, sur sa cible.
Technique fort étrange, il est vrai, mais s'il avait appris une chose de ses enseignements à Rome, c'était bien les coups bas...peu glorieux, mais terriblement efficaces!

Se relevant et tentant d'éviter de penser qu'il s'en prenait à Arsenyk,, c'est en usant un peu trop de ses forces qu'il en vint à arracher la chemise d'Arse. Coïncidence? Libre à tout un chacun de se faire son avis sur la question. Mais, il n'était en effet peut être pas si aléatoire que cette main s'agrippe à la chemise de la d'moiselle. Oh et pis après tout, si on peut en plus se rincer l'œil....

L'ayant mise dans un sale état, et connaissant son goût, son obsession même, pour ses tissus, il murmura "Oh, t'en fais pas, si j'gagne ces combats j'te paierai l'meilleur tisserand italien. Aux frais de bibi!"

Son attaque lancée, il tourna la tête vers Léo qui semblait fort bien se démener contre l'Anglois.
A peine le temps de se retourner vers Arsenyk, elle avait fui...

Premier combat rudement gagné, non sans mal il fallait l'avouer, les adversaires étaient coriaces mais bon... - Et de un! V'là qu'ils ont osé s'en prendre à nous! Faut pas nous chercher! Au suivant!

Citation:

19/01/1463 04:06 : un malfaiteur nommé un groupe composé de Andrew_largs et de Arsenyk (coefficient de combat 9) a tenté de vous détrousser. Vous lui avez infligé une bonne correction, et il est parti en boitant, après s'être excusé à genoux.

A peine le temps de souffler après cette première victoire qu'un nouveau groupe fit son apparition par derrière les fourrés. Deux nouvelles femmes! Charmantes!
A croire que les deux compères attiraient la gente féminine!
Le combat fut rapide, deux trois coups et tout fut réglé! Enfin...presque...

Parmi les coups, l'un avait traversé la garde de l'encapuchonné et un gnon lui était arrivé en pleine poire. Un bon crochet droit dans le visage, de la part d'une femme si frêle, étonnant. Un léger goût de sang en bouche et une bonne rougeur sur le visage plus tard...

- Et encore une victoire! Qu'des pov'femmes! A quand de vrais guerriers! C'pas du jeu là!

Citation:

19/01/1463 04:07 : Vous avez racketté un groupe composé de Lothilde et de Maryah qui possédait 116,35 écus et des objets.

19/01/1463 04:07 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Lothilde et de Maryah (coefficient de combat 10), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.

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Non Inultus Premor

Arsenyk

Elle était rentrée à plat ventre et se coucha aussitôt réfléchissant à la nuit passée.

Point 1 : Andrew tu gesticules trop, sois bref
Point 2 : enlèves tes machins à lacets autour de tes chevilles tu pourrais en mourir
Point 3 : Ne te lève pas en me bousculant t’es pas dans my way
Point 4 : si je ne me réveille pas, bouscules moi

L’esprit échauffé, elle se leva et alla sur le coin de table écrire un courrier

Magenoir,cher ami, Madgic Maidge,

Ensuite de la nuit au cours de laquelle, ton compagnon d’acier et toi-même avez fait quelques dégâts sur les biens de ma personne, à savoir
Une chemise en soie déchirée irrécupérable 150 écus
Diadème enfoncé et légèrement défaussé, bijoutier 100 écus
Achat de menthe poivrée pour les maux de tête s’ensuivant notre rencontre 25 écus
Massage professionnel de remise en forme 50 écus
Divers et imprévus 50 écus
Total 375 écus
A déduire pour paiement immédiat 5 écus
A déduire perte sur le change écus suisse-France, arrondi
montant que tu voudras bien remettre au vieux toqué de Salève 40 écus
Total net 330 écus

Je te remercie de bien vouloir me remettre cette modeste somme de main à main au feu de camp le Melek-Ric
Je ne manquerai pas de te souhaiter bonne chance pour la suite du tournoi, en espérant que tu ne me croiseras pas, les marques de griffures sur ton visage et tes vêtements seront allongées et plus profondes.

Veuille me croire
Arsenyk, Madaaaaaaaaaaaaaaaaaame de la Rooooooooooose, four Roses pour la compréhension de mon partenaire…le whisyk ça lui parle.

Pigeon vole, moi je vais me changer me mettre en robe, dentelle, froufrous ça va casser.

Et voilà la blonde alanguie sur la couchette le sourire aux lèvres.
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Leo...

Verset 9 : Ceux qui combattront auront la victoire et un butin abondant qu'ils ramasseront.

112, 113, 114, 116. Et voila chacun sa part.

Les combats avaient été brefs et violents mais l'Unique avait été avec eux et leur avait permis le succès.

Après avoir longtemps prié pour le remercier comme il se devait le moment était venu de se mettre à table. Léo sortit son casque de son sac avec un sachet de farine de maïs.
Il s'apprêtait à expliquer pourquoi il était important d'emporter un casque à un tournoi de lutte gymnopédique sans armes ni chaussures mais avant qu'il ait eu le temps d'ouvrir la bouche un pigeon arriva.

Léo lut distraitement le message, écrivit quelques mots dessus et le renvoya à l'expéditeur.
C'est rien dit il à son compagnon qui le regardait d'un air interrogateur.

Parlons plutôt de quelque chose d'important: le casque.
Même en dehors des combats le casque révèle son utilité. Tout d'abord je vais m'en servir comme d'une bêche pour creuser un trou pour avoir un foyer sûr pour le feu, ensuite je m'en servirai pour aller chercher de l'eau, puis de marmite pour la polenta...

Et tandis que léo faisait l'article de cet objet indispensable à l'homme et à la femme d'action, le pigeon rapportait sa réponse:

Cameliane

Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi. Ha ben cette fois c'est Bella Ciao.

Andrew_largs

Leo...

Cameliane a écrit:

Leo...

Citation:

20/01/1463 04:09 : Vous vous êtes battu avec Lyseis (coefficient de combat 3), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.

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[RP] Arsenyk et vieux tartans