Madeline
"Allez, qu'on en finisse."
C'était la petite phrase qui trottait dans la tête tandis qu'ils se rendaient à Morat.
Etait-elle de mauvais poil ?
Non, Mad n'est jamais de mauvaise humeur.
Juste déçue.
Juste fatiguée.
Juste trop, beaucoup trop fatiguée.
Se profilait à présent le tournoi auquel elle s'était inscrite.
Elle le ferait donc, du bout des poings, du tout petit bout de l'envie qu'il peut lui rester.
Car l'envie, c'est comme la neige au soleil, ça fond. Et quand il ne reste plus qu'une flaque, qu'elle soit d'eau ou de larmes, elle n'en reste pas moins liquide et froide.
Le Kiki, dans sa sphère bien à lui, ne devait pas se rendre compte que la Mad en avait plein le dos.
Et pourtant, sur son dos était fixé un gros sac contenant plein de provisions pour le feu de camp des Ambuleurs, "l'Ambul... aire de repos".
Moustache dans les bras, ils avançaient donc vers Morat... pour l'amour des coups, les vrais... pas les bas.
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C'était la petite phrase qui trottait dans la tête tandis qu'ils se rendaient à Morat.
Etait-elle de mauvais poil ?
Non, Mad n'est jamais de mauvaise humeur.
Juste déçue.
Juste fatiguée.
Juste trop, beaucoup trop fatiguée.
Se profilait à présent le tournoi auquel elle s'était inscrite.
Elle le ferait donc, du bout des poings, du tout petit bout de l'envie qu'il peut lui rester.
Car l'envie, c'est comme la neige au soleil, ça fond. Et quand il ne reste plus qu'une flaque, qu'elle soit d'eau ou de larmes, elle n'en reste pas moins liquide et froide.
Le Kiki, dans sa sphère bien à lui, ne devait pas se rendre compte que la Mad en avait plein le dos.
Et pourtant, sur son dos était fixé un gros sac contenant plein de provisions pour le feu de camp des Ambuleurs, "l'Ambul... aire de repos".
Moustache dans les bras, ils avançaient donc vers Morat... pour l'amour des coups, les vrais... pas les bas.
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