--Dacien2
Il avait pesé chaque mot. Il avait étiré chaque syllabe. Il laissait résonner chaque phrase entre ses tempes, ses jades vides dans ses grises punitives. Chaque son devait traverser son esprit. Chaque allocution devait être avalé et chaque aveu de se concentrer pour mieux tambouriner dans sa conscience.
Doucement, la colère venait à ébullition au point de déborder allègrement. Le rapprochement se faisait à leur défaut quand dun crime naissait labsolution de se retrouver dans la même envie soudaine.
Disparaitre. Sous ses mains. Sous ses poings. Le laisser tuer ce qui venait de le transformer en cette âme destructrice de ce Mal qui le rongeait peu à peu, à chaque minute quand sa force se taisait pour mieux sengouffrer et ressortir face aux aveux de la Loque. Ce gris qui, dhabitude, taisait tout sentiment, gardait la froideur de ses pensées, se décuplait seconde après seconde et de transparaitre brûlante de la douleur quand Dacien eut fini de déclarer ses pêchés.
Tues-moi .Je ne vaux que ça .
Il nétait plus rien. Non. Tout lavait anéanti. Plus rien ne pouvait le ramener à cette raison qui pouvait vous souffler de relever la tête, de garder la conscience que la vie nétait jamais facile et dassumer ses pêchés. Plus rien. Il ne lui devait plus rien, si ce ne fut que le privilège de lui offrir la possibilité de taire tout ce qui pouvait lui brûler lintérieur de son âme pour se sentir revivre ensuite.
Le Néant lattendait. Plus rien autour ne tournait à part Lui quand, sous ses mains, il voulait disparaitre à jamais, lui donner la satisfaction de lemmener dans lEnfer quil avait vécu. Dacien ne lui gardera pas de place non. Aucune.
Il pouvait. Son Gouffre avait tout pouvoir à cet instant. Il ne voulait plus lutter contre quoi que ce soit quand la Mort lappelait pour le crime quil avait commis. "Vas-y frappes. Frappes jusquà plus soif." De ses jades vides, il conviait les coups bienfaiteurs de cette Bête qui ne désirait que lui infliger la correction quil méritait. La Mort. Dacien létait déjà. Seul son corps bougeait par impulsion mais, son âme était déjà loin.
Plus rien ne pouvait arrêter son Gouffre alors quil silluminait de toute la rage pour mieux lui administrer chaque esquisse de colère, chaque dessin de fureur, chaque toile de frénésie. Sa dextre sur son torse poussant à une immobilité commune. La Loque ne souhaitait pas bouger. Il voulait juste lui laisser la possibilité de finir ce quil avait commencé.
Dacien sabandonna entre ses doigts. Son corps nappartenait quà lui à cet instant. Lui rendre ce qui devait lui revenir de droit. Il garda son regard dans le sien, appelant chaque tracé, chaque foulure, chaque coupure. Posséder sa colère pour sen emparer et la transformer en prison de ses tourments et ne plus rien ressentir alors que ses phalanges trituraient son visage sans ménagement. Aucune peur. Son rythme cardiaque était calme, au ralenti de se laisser imbriquer dans cette envie de disparaitre. Des bruits autour ne pouvant rien déstabiliser quand, pour la première fois, la Loque et le Gouffre étaient raccord sur ce quils désiraient. Deux êtres qui ne formaient plus quun dans cette adversité commune.
La déraison brillait de tout son éclat. Chaque étincelle démontrait cette nécessité vengeresse et cette envie de le voir mourir sous ses mains. Dacien lui avait pris sa dignité. Adryan détenait son âme. Quoi de plus beau que de soffrir entièrement à la personne que lon aimait jusquà la mort. La voilà. Elle était au bout de ses poings. Il navait plus quà sappliquer. Frapper là où il fallait.
La main nobiliaire sencra à son cou, sous son menton pour mieux tenir ce qui restait en place. Un coup asséné. Un souffle sourd. Il le caressa encore une fois. Sa tête se disloqua lentement quand un filet de sang sortit dentre ses lèvres, coulant le long de sa joue. La Loque le laissa continuer. Un coup. Encore. Toutes ses forces. Tout son être se portait à son poing. Toute sa rage se sentait dans cette main resserrée pour laffubler avec la tempête qui se trouvait à lintérieur. Son Gouffre était sûr de lui, avec cette facilité qui lavait envouté lorsque la Loque lui avait transmis ces pénitences. Dacien avait huilé la machine si bien que lengrenage tournait de plein fouet. Les gouttes rouges volaient sur le vert du jardin. Une toux vint extirper un caillot de sang qui dévala le long de sa joue. Sa mâchoire craqua sous les coups sans que la douleur napparaisse une seule fois. Ses jades ne lâchèrent pas ses grises. Ce vide nappelait que cette rage. Et ses caresses qui se multipliaient natteignaient encore rien. Seule la Fin serait lultime moyen.
"Vas jusquau bout Adryan. Prends ce qui te revient de droit ."
Doucement, la colère venait à ébullition au point de déborder allègrement. Le rapprochement se faisait à leur défaut quand dun crime naissait labsolution de se retrouver dans la même envie soudaine.
Disparaitre. Sous ses mains. Sous ses poings. Le laisser tuer ce qui venait de le transformer en cette âme destructrice de ce Mal qui le rongeait peu à peu, à chaque minute quand sa force se taisait pour mieux sengouffrer et ressortir face aux aveux de la Loque. Ce gris qui, dhabitude, taisait tout sentiment, gardait la froideur de ses pensées, se décuplait seconde après seconde et de transparaitre brûlante de la douleur quand Dacien eut fini de déclarer ses pêchés.
Tues-moi .Je ne vaux que ça .
Il nétait plus rien. Non. Tout lavait anéanti. Plus rien ne pouvait le ramener à cette raison qui pouvait vous souffler de relever la tête, de garder la conscience que la vie nétait jamais facile et dassumer ses pêchés. Plus rien. Il ne lui devait plus rien, si ce ne fut que le privilège de lui offrir la possibilité de taire tout ce qui pouvait lui brûler lintérieur de son âme pour se sentir revivre ensuite.
Le Néant lattendait. Plus rien autour ne tournait à part Lui quand, sous ses mains, il voulait disparaitre à jamais, lui donner la satisfaction de lemmener dans lEnfer quil avait vécu. Dacien ne lui gardera pas de place non. Aucune.
Il pouvait. Son Gouffre avait tout pouvoir à cet instant. Il ne voulait plus lutter contre quoi que ce soit quand la Mort lappelait pour le crime quil avait commis. "Vas-y frappes. Frappes jusquà plus soif." De ses jades vides, il conviait les coups bienfaiteurs de cette Bête qui ne désirait que lui infliger la correction quil méritait. La Mort. Dacien létait déjà. Seul son corps bougeait par impulsion mais, son âme était déjà loin.
Plus rien ne pouvait arrêter son Gouffre alors quil silluminait de toute la rage pour mieux lui administrer chaque esquisse de colère, chaque dessin de fureur, chaque toile de frénésie. Sa dextre sur son torse poussant à une immobilité commune. La Loque ne souhaitait pas bouger. Il voulait juste lui laisser la possibilité de finir ce quil avait commencé.
Dacien sabandonna entre ses doigts. Son corps nappartenait quà lui à cet instant. Lui rendre ce qui devait lui revenir de droit. Il garda son regard dans le sien, appelant chaque tracé, chaque foulure, chaque coupure. Posséder sa colère pour sen emparer et la transformer en prison de ses tourments et ne plus rien ressentir alors que ses phalanges trituraient son visage sans ménagement. Aucune peur. Son rythme cardiaque était calme, au ralenti de se laisser imbriquer dans cette envie de disparaitre. Des bruits autour ne pouvant rien déstabiliser quand, pour la première fois, la Loque et le Gouffre étaient raccord sur ce quils désiraient. Deux êtres qui ne formaient plus quun dans cette adversité commune.
La déraison brillait de tout son éclat. Chaque étincelle démontrait cette nécessité vengeresse et cette envie de le voir mourir sous ses mains. Dacien lui avait pris sa dignité. Adryan détenait son âme. Quoi de plus beau que de soffrir entièrement à la personne que lon aimait jusquà la mort. La voilà. Elle était au bout de ses poings. Il navait plus quà sappliquer. Frapper là où il fallait.
La main nobiliaire sencra à son cou, sous son menton pour mieux tenir ce qui restait en place. Un coup asséné. Un souffle sourd. Il le caressa encore une fois. Sa tête se disloqua lentement quand un filet de sang sortit dentre ses lèvres, coulant le long de sa joue. La Loque le laissa continuer. Un coup. Encore. Toutes ses forces. Tout son être se portait à son poing. Toute sa rage se sentait dans cette main resserrée pour laffubler avec la tempête qui se trouvait à lintérieur. Son Gouffre était sûr de lui, avec cette facilité qui lavait envouté lorsque la Loque lui avait transmis ces pénitences. Dacien avait huilé la machine si bien que lengrenage tournait de plein fouet. Les gouttes rouges volaient sur le vert du jardin. Une toux vint extirper un caillot de sang qui dévala le long de sa joue. Sa mâchoire craqua sous les coups sans que la douleur napparaisse une seule fois. Ses jades ne lâchèrent pas ses grises. Ce vide nappelait que cette rage. Et ses caresses qui se multipliaient natteignaient encore rien. Seule la Fin serait lultime moyen.
"Vas jusquau bout Adryan. Prends ce qui te revient de droit ."