Lonan
Voici quelques temps déjà que Lonàn séjourne chez son Mentor Josselinière. Depuis la veillée funèbre de son épouse en fait.
Les journées sont longues, ennuyeuses. Extrêmement ennuyeuses mêsme. Surtout que le mari de la défunte ne sort quasi plus de ses appartements privés.
Au début ça aller, il fallait découvrir le domaine et ses environs. Même c'est du déjà vu à présent.
Ce matin là, alors que le maître des lieux doit certainement se morfondre au fond de son lit, Lonàn a besoin d'air frais et fait les cents pas dans la Cour extérieure sous la fenêtre de la chambre du Bourguignon.
Le jeune garçon prend son mal en im-patience et rouspète de rester là à rien faire.
Marre d'étudier et d'échanger des lettres avec son ancien précepteur religieux : Maleus.
Partir ? Il le voudrait bien, mais sa raison se manifeste et lui dicte de rester pour soutenir son mentor.
Soudain, Lonàn s'arrête. Une idée lui vient en tête et il interpelle un des serviteurs de la maison qui passe son chemin :
Juste pour faire deux-trois passes comme ça, histoire de se dégourdir !
L'Altesse Royale lève le nez vers la haute fenêtre de la Chambre du Josselinière et se met à crier suffisamment fort pour bien se faire entendre d'un ton provovateur :
Y' a pas de doucement qui tienne. Il va me faire le plaisir de se remuer un peu les miches l'Marquis !
NB : Librement inspiré de la série Kaamelott - épisode du Maître d'Armes.
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Les journées sont longues, ennuyeuses. Extrêmement ennuyeuses mêsme. Surtout que le mari de la défunte ne sort quasi plus de ses appartements privés.
Au début ça aller, il fallait découvrir le domaine et ses environs. Même c'est du déjà vu à présent.
Ce matin là, alors que le maître des lieux doit certainement se morfondre au fond de son lit, Lonàn a besoin d'air frais et fait les cents pas dans la Cour extérieure sous la fenêtre de la chambre du Bourguignon.
Le jeune garçon prend son mal en im-patience et rouspète de rester là à rien faire.
Marre d'étudier et d'échanger des lettres avec son ancien précepteur religieux : Maleus.
Partir ? Il le voudrait bien, mais sa raison se manifeste et lui dicte de rester pour soutenir son mentor.
Soudain, Lonàn s'arrête. Une idée lui vient en tête et il interpelle un des serviteurs de la maison qui passe son chemin :
- «Hé toi la-bas ! Ramène donc quelques armes et deux plastrons ! Prestement !»
Juste pour faire deux-trois passes comme ça, histoire de se dégourdir !
L'Altesse Royale lève le nez vers la haute fenêtre de la Chambre du Josselinière et se met à crier suffisamment fort pour bien se faire entendre d'un ton provovateur :
- «AH AH MARQUIS ! JE VOUS ATTENDS ! A MOINS QUE VOUS PRÉFÉRERIEZ QUE L'ON DISE PARTOUT QUE LE JOSSELINIERE EST UNE PETITE PÉDALE QUI PISSE DANS SON FROC A LIDÉE DE SE BATTRE !»
Y' a pas de doucement qui tienne. Il va me faire le plaisir de se remuer un peu les miches l'Marquis !
NB : Librement inspiré de la série Kaamelott - épisode du Maître d'Armes.
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