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[RP] Parfum de souvenirs...

Damien88
Il était une fois…une ville parmi tant d’autre. Une ville où on pouvait trouver, comme dans n’importe quelle autre ville, des locaux et des voyageurs. Certain ne font que passer, d’autre prenne un peu le temps de visiter. Pour Damien, c’était un peu un mélange des deux…Parfois il ne faisait que passer et d’autre fois il faisait connaissance avec les autres. Et cette journée-là, son jeune compagnon de route avait décidé de visiter de son côté avec son regard innocent sans avoir un adulte dans les pattes. Damien avait décidé de le laisser aller, il le fallait bien de temps en temps.

Même après quelques mois, Diego était toujours accroché à sa liberté, tel un animal sauvage, même si le Fauve avait cru qu’il avait plutôt bien apprivoisé le cœur du garçon. Malgré leur différence d’âge, l’Aveugle se reconnaissait clairement dans le comportement de l’enfant puisqu’il était lui-même un peu solitaire.

Bref, le Solitaire était donc partie dans le sens opposé et en s’aidant des passants, il s’était rendu à la taverne la plus proche pour y boire quelques verres. C’est bon, ça hydrate et ça redonne des forces ! Mais en entrant, il bouscula une jeune femme qui sortait au même moment, la plaquant contre la porte. Un léger sentiment de honte lui parcouru l'échine et lui avait fait ses plus plates excuses…Au moins, elle avait un parfum qui lui rappelait son enfance.


-Désolé…Je…j’ai pas fait exprès…

Ne sachant quoi ajouter de plus, il fit un bref sourire forcé et son regard ambré légèrement voilé tanguait un peu vers le sol.
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Marieladamnee
Une nouvelle ville où les sabots de sa jument l'avaient menée. La brune parcourait les routes ne sachant pas vraiment où aller. Elle n'avait rien de prévu dans l'immédiat immédiat. Elle avait un truc pour après mais rien de totalement défini. Elle était paumée à vrai dire. Elle y avait cru encore une fois avant de se vautrer encore. La blonde avait tourné la page, du coup elle avait pas le choix, elle devait aller de l'avant. Alors elle avançait.

Ces derniers jours elle avait envisagé pleins de choses comme d'aller dans un couvent le temps de trouver une nouvelle voie ou de s'installer dans un trou et de regarder pousser les moutons. Mais elle était dans ce village dont elle avait oublié le nom, dans cette taverne où elle éclusait les verres de vin.

Prise d'une soudaine envie non répressible elle se dirigea vers la porte et ne la quitta finalement pas, scotchée au battant par un homme pressé. En d'autres circonstances elle lui aurait retourné une droite direct mais il s'excusa instantanément et la brune reste quelques secondes le dos collé à la porte à détailler l'inconnu. Elle ne sut pourquoi mais il avait un quelque chose qui retint ses instincts brutaux.

Elle lui sourit en retour se souvenant soudain du pourquoi elle devait sortir.


Excuses acceptées, mais vous me devez un verre.

Elle regarda ses yeux, son nez, sa bouche puis un détail attira son attention mais elle ne parvint pas à se souvenir le pourquoi elle avait une sensation de déjà vu. Troublée, elle se dégagea en douceur, se dandinant sur une jambe comme son envie devenait encore plus pressante.


Un instant je reviens, un détail technique à régler... Trouvez une table et je vous rejoins.

Elle sortit et se dirigea vers les latrines extérieures.

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Meyrin
Une ville comme tant d'autres, sur cette route tranquille et solitaire qui devait la mener de retour à Nancy pour s'occuper de ses récoltes... Une ville où elle faisait halte depuis plusieurs jours déjà pour travailler au verger et reprendre un peu d'énergie pour passer l'hiver grâce aux fruits qu'elle récoltait.

Libérée de son travail de la journée, Mey salua de loin ses compagnons de labeur puis se dirigea vers le puits d'où elle tira un seau d'eau glacée. Sans traîner, elle lava ses mains et son visage, frissonnant sous l'onde qui lui brûla presque la peau tant elle était froide, et se hâta de s'essuyer dans sa chemise. Elle alla récupérer son mantel et sa besace dans le cabanon où les travailleurs les enfermaient pour la journée, referma derrière elle en vérifiant qu'on ne lui avait rien volé, puis prit la route qui menait au bourg.

Aurait-elle pu alors se douter, quelques instants auparavant, qu'elle reconnaîtrait cette crinière brune, cet air bravache et ce pas volontaire ? Quand elle aperçut, à la porte de la taverne, ce duo des plus inattendus, la jeune fille resta interdite. Marie ? L'homme était de dos pour elle... Elle s'approcha en courant, le coeur battant, pour confirmer son impression ; elle faillit glisser dans la boue et se rééquilibra de justesse en criant :


- Marie !!

Les yeux se tournèrent vers elle. Les yeux de Marie. Et Meyrin sourit jusqu'aux oreilles...
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Damien88
1…2…3…Et non, il n’y avait pas eu de coup porté dans cet incident. Heureusement, puisqu’il ne savait jamais comment allait réagir les buveurs qu’il bousculait parfois, mais sa carrure l’aidait à encaisser les coups.
Sa dette pour se faire pardonner était légère. Un verre ? C’est comme si c’était déjà fait !


-Évidemment que je vous paierai un verre, j’allais justement en prendre un !

Et au moment où la jeune femme le quitta pour quelques minutes, une autre femme les rejoignit, surexcitée.
Marie…Marie ? C’est ainsi qu’elle avait appelé celle que le Fauve avait bousculé…
Non ce n’était pas possible…Cette jeune femme n’était pas la seule dans le monde à avoir ce prénom, donc il devait bien y avoir une chance sur mille pour que ce soit Elle.
Et pourtant…L’Aveugle avait bien envie de croire en cette maigre chance de retrouver sa sœur…Sa sœur de 5 ans sa cadette et avec qui il avait partagé des bêtises insidieuses durant les premières années de leur enfance respective.

Damien resta de marbre quelques secondes, cherchant quoi dire, avant de réagir.


-Elle devait quitter quelques minutes…Vous vous connaissez ? Je lui dois un verre pour me faire pardonner de l’avoir bousculé par accident. Vous en voulez un aussi ? Comme ça vous pourrez l’attendre.

Et de tendre la main à la jeune femme pour entrer à l’intérieur et se diriger d'un pas un peu lourd vers le comptoir.
Un bon verre lui remettra sûrement les idées en place…En attendant de savoir si c'est Elle ou non, il le saura peut-être s'il prends le temps de discuter un peu.

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Marieladamnee
La brune allait se diriger donc vers les latrines municipales lorsqu'une fille cria son nom. Bien sûr elle crut d'abord rêver, se disant que son fantasme était bien vivant et dans sa tête vient une petite musique " je me présente, je m'appelle Marie, j'voudrais bien reussir ma vie, être aimée... Et partout dans la rue, j'veux qu'on parle de moi, que les filles soient nues, qu'elles se jetent sur moi*... enfin vous connaissez la chanson...

L'Infernale reprend ses esprits, après tout elle crie juste son nom la voix, là. Elle tourne son visage vers la jeune fille qui avec talent évite la chute et se demande qui elle est. Elle la détaille rapidement, fait signe qu'elle revient avant de rentrer rapidement dans les latrines.

Elle en ressort rapidement, soulagée et pensive. Elle se demande qui est cette jolie demoiselle et tente de se remémorer son visage entrevu quelques secondes auparavant et la fixe dans son esprit mais rien ne vient.

Elle re rentre donc dans la taverne où ils sont rentrés et rejoint ce duo inconnu. Elle les regarde de loin, les détaillant. Elle est soudain frappée par une certaine ressemblance entre les deux. Leurs yeux ont la même forme, l'ovale de leurs visages aussi et descendant un peu, elle voit qu'ils ont une même cicatrice au niveau du coup. Une sorte de griffure et dans un réflexe elle passe sa main, sous ses cheveux juste en dessous de l'oreille ou elle a une tache de naissance de même forme.

Curieuse, elle s'installe à la table et leur sourit. De près leur ressemblance est encore plus flagrante et elle se dit qu'elle même leur ressemble assez. Mais comment est ce possible, on lui a toujours dit qu'elle était fille unique. Enfin non on lui a toujours dit qu'elle était seule quand on l'avait trouvée et le reste de l'histoire s'était mise en place tout seul. Et si elle s'était trompée pendant 16 ans ? Et si quelque part elle avait une famille qui l'avait cherchée ?

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Meyrin
Tournant les yeux vers l'homme inconnu, Meyrin rougit un peu :

- Pardon de cette arrivée... impromptue. Je... j'ai cru reconnaître... enfin, je me trompe peut-être ! C'est sans doute le fruit de mon imagination. Enfin... pourquoi pas bavarder un peu alors, on ne sait jamais !

Elle accepta donc la proposition, titillée par sa curiosité. La fille s'éclipsa sans qu'elle ait davantage le temps de la dévisager, heureusement pour sa politesse. Tandis que Mey s'approchait du comptoir avec le jeune homme, elle eut l'occasion de détailler elle aussi l'étrange petite griffure qui marquait son cou, mais ayant remarqué qu'il était aveugle, elle n'osa pas lui demander : après tout, vu qu'il ne voyait pas, il n'avait peut-être pas connaissance de l'existence de cette drôle de marque, et elle ne voulait passer ni pour sotte ni pour indélicate.

Ils s'installèrent à une table après avoir commandé trois verres. La jeune femme les rejoignit au moment où Meyrin achevait de dégrafer sa cape pour la plier sur le dossier de sa chaise, soigneusement - c'était sa dernière cape de voyage. Elles s'assirent en même temps.


- Au fait... Je m'appelle Meyrin ! Je viens de Nancy. Excusez-moi pour tout à l'heure, dame... J'ai cru voir quelqu'un dont je ne suis même pas certaine de l'existence.

Après une petite hésitation, mais se disant que s'arrêter à cette phrase ne la rendrait pas plus compréhensible et moins ridicule, elle poursuivit :

- En fait, vous ressemblez à ma mère, et ... paix à son âme, elle est décédée depuis bien longtemps, mais j'avais une grande soeur et... hé bien, vous ressemblez à ma mère. Tenez, il y a un petit portrait d'elle dans ce médaillon...

Elle dégrafa le pendentif avec un regard penaud en direction du jeune homme, qui lui semblait pourtant charmant. Sa main se tendit vers l'inconnue pour lui présenter le bijou qu'elle portait et qui s'ouvrait en coquille pour dévoiler le portrait de ses parents. À ce moment, elle se rendit compte que ce visage masculin lui inspirait autant d'intérêt que celui de la femme...

- Et... et vous messire, comment vous appelez-vous ?
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Damien88
" Comment peut-on réussir à expliquer quelque chose qu'on ne comprend pas soi-même ?" *

Damien n’avait pu s’empêcher de sourire aux propos de la jeune femme. C’est vrai qu’il avait été un peu surpris par son arrivée.


-Ce n’est pas grave. Il se peut que ce soit votre imagination, votre inconscient souhaitait peut-être retrouver quelqu’un…Mais bon…ça peut très bien être réel aussi.

La commande de boisson avait été placée pour trois personnes et le montant suffisant fût donné au tavernier. Et portant les trois chopines, le duo jeta son dévolu sur une table ronde un peu en retrait. Un endroit où ils pourront discuter tranquillement tout en restant au chaud à l’intérieur.
Et justement, l’homme avait l’étrange impression que cette journée serait plutôt différente des autres et qu’ils auraient peut-être besoin de discuter.
Damien avala la moitié du contenu de sa chopine avant de retirer sa cape en laine de couleur bleu sombre qu’il portait. La seconde jeune femme, qui se nommait peut-être Marie après tout, les avait rejoint quelques temps après.
Le Fauve écouta la présentation entre les deux êtres féminins en frottant distraitement le bois de sa chopine entre ses doigts. Il avait réfléchit un peu avant de finalement prendre la parole.


-Mon nom c’est Damien…Et c’est plutôt étrange cette histoire…Je me souviens encore d’avoir été séparé de mes deux sœurs lorsque j’avais une dizaine d’année…C’était après la mort de mon père et…

Il s’arrêta net dans sa lancée au moment où il allait confier que l’une d’elle se nommait Marie et posa sa main sur sa nuque d’un air légèrement bouleversé.
Ce n’était tout simplement pas possible, il avait tenté de les retrouver en vain et avait fini par ne plus y croire. Peut-être que Meyrin se trompait et que cette Marie n’était pas celle qu’elle espérait…Peut-être…


-Et...je n'ai aucune idée de ce qui leur est arrivé ensuite...

*The lucky one

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Marieladamnee
Marie se perdit un moment encore dans la contemplation de la brune. Elle était plutôt jolie et si ça avait été une de ses conquêtes, elle s’en souviendrait assurément. On n’oublie pas un si charmant visage.

Pas Marie, en tout cas. Meyrin, elle aime déjà ce prénom et s’entraine pour le dire dans sa tête comme il sonne déjà familièrement. Un souvenir diffus, un effluve de sensation et son esprit est totalement aux aguets. Sa voix est douce malgré un accent de l’est si particulier et la brune a déjà occulté le lieu où ils se trouvent.

Sa mère… Elle a bien compris qu’elle la prend pas pour sa mère juste une sœur… Elle prend le médaillon des mains, curieuse et quand elle l’ouvre, c’est le choc. Une première vague de souvenir remonte. Une maison en plein cœur du village, deux échoppes, le bruit de la forge et une voix mélodieuse qui chante une berceuse et ces visages de ce portrait qui la couvent avec bienveillance. Ce sont ses parents. Marie essaie de cacher ses émotions tout en creusant encore plus loin dans cette mémoire qui a repris vie. Elle part de ce jour où on l’a trouvée et remonte en arrière. Le corps sans vie de sa mère et elle était partie chercher de l’aide pour ne jamais revenir. Et puis deux visages se superposent, une petite fille brune qu’elle prenait pour une poupée et un garçon qu’elle protégeait malgré qu’elle soit la cadette parce qu’il était… aveugle…

Mais oui ce sont eux, la marque ne ment pas, ainsi elle n’est pas seule. Elle les dévisage encore un instant pour s’imprégner de cet instant. Avouer que c’est elle ou faire comme si non… La fille est belle, elle est loin la poupée qu’elle câlinait. Le gars est solidement charpenté pas mal pour quelqu’un dont on lui avait dit qu’il était mort… Elle boit une gorgée, son esprit cogitant à mille a l’heure et puis l’émotion est trop forte et d’une voix empreinte de ce sentiment…



Je suis Marie et ce sont mes parents. Enfin je l’ignorais jusque- là mais quelque chose me dit que c’est le cas. Les souvenirs sont… Des souvenirs j’imagine…


Puis elle va pour montrer le médaillon au jeune homme mais le cherchant du regard se souvient qu’il ne verra pas alors elle se tourne de nouveau vers la fille et le lui tend. Elle murmure


Mey…


C’est la que le jeune homme prend la parole. Damien, quelle évidence… Ce nom la ramène à des jeux d’enfants où ils n’étaient encore que deux. Avant la naissance de la petite fille et le double drame qui aura été fatal à la mémoire de Marie. 16 années d’ignorance et d’une vie qu’elle avait malgré tout choisie à la fin.
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