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Quand Maeve Alterac, huit ans, prend des cours de tir à l'arc avec un garde du corps Blond nommé Klesiange.

[RP] Petites cachotteries dans la clairière

Klesiange

Ca commençait bien, elle était en retard... Il avait pourtant été très clair:
"à 9H du soir dans la clairière située derrière le lavoir !". Y'en avait pas trente six des clairières derrière le lavoir. Petit soupir d'irritation. Il allait falloir mettre les choses au point dès la première leçon.

Bon... à la limite ça l'arrangeait bien le Kles étant donné qu'il n'avait pas tout à fait terminé l'ouvrage. Ce petit écart lui laissait le temps d'enduire la cordelette d'une troisième couche de cire. La vitesse du projectile dans l'air n'en serait que plus augmentée.

Une fois le badigeonnage terminé, il vérifia pour la énième fois la courbure qu'il avait donnée à l'if italien, morceau de bois récemment acquis chez un maître charpentier. Difficile d'être satisfait quand on est perfectionniste... mais pour un arc d'entraînement, qui plus est un modèle réduit qui ne servira que quelques années, ça fera l'affaire.

Il démonta l'arme et en disposa les éléments dans l'herbe avant de scruter la clairière. La lumière déclinait. On apercevait nettement la cible disposée une soixantaine de mètres plus loin. Mais dans une heure, seuls des yeux habitués seraient encore aptes à viser. C'était parfait pour apprendre à tirer quelle que soit la visibilité. Et puis de toute façon ils n'avaient pas le choix, l'utilisation des armes de jet étant strictement interdite aux chevaliers. Et elle voulait être chevalier... Au moins à cette heure, on ne risquait pas de les trouver.

Derrière lui, un bruit de pas tout léger attira son attention. Pas trop tôt... Il se retourna pour afficher un air mécontent.

Maeve.

Elle a bien vu que l'heure défilait. Elle sait qu'elle sera en retard. Menu peton qui frappe le sol en rythme, marquant l'impatience. Mais que voulez-vous, quand on a huit ans, on n'est pas tout à fait libre de ses mouvements, surtout pour aller rejoindre dans une clairière un presqu'inconnu à la tombée de la nuit. Le silence avait petit à petit gagné l'hotel particulier de son père après le dîner, et Flaiche avait pris la route de la taverne, un peu surpris que sa fille ne veuille pas le suivre, pour une fois. Maeve avait décliné l'invitation, sans donner plus de précision, incapable de mentir à son père autrement que par omission.
Avoir quelques secrets, ça oui, mais mentir, elle ne sait pas faire la rouquine. De toute façon, après la gaffe de Titca en taverne ce midi, elle a bien du avouer au Gardon qu'elle avait un secret, mais sans le préciser, et elle avait promis de faire très attention. C'est pourquoi elle porte sur son dos l'étui confectionné par sa mère. Se balance ainsi derrière elle son épée de bois d'olivier dont Leandre lui a appris à se servir pendant leur escapade normande.

Et puis, elle ne sait pas pourquoi, mais elle lui fait confiance à celui qu'elle va rejoindre maintenant à petits pas pressés. A gauche après la mairie, le lavoir est en vue. Déjà les ombres jouent sur les hôtels et maisons de pierre de la capitale limousine, et elle se presse pour atteindre le point de rendez-vous. Impatiente jeune fille qui est ravie de l'aubaine. Déjà parce qu'elle aime tout ce qui touche au combat, ensuite parce que Klesiange la fait rire et l'intrigue, enfin parce qu'elle sait que plus tard elle ne pourra plus trouver si belle occasion d'apprendre à tirer à l'arc, arme bannie par les chevaliers.
Les boucles rousses dansent sur ses épaules tandis qu'elle court pour arriver plus rapidement. Et quand elle tombe enfin sur la clairière, c'est un visage mécontent qui l'accueille. Minois contrit qu'elle présente à son maître. Reprenant son souffle, elle redresse les épaules et s'incline légèrement devant Kles.

Bonsoir et pardon, Maitre Kles, pour mon retard.

Elle esquisse un sourire, et déposant son épée à terre, elle se défait de la cape de laine enfilée avant de partir. La température de ce début de soirée est encore bien assez agréable pour rester en chemise. Imitant sa mère quand elle conduit ses armées, elle s'est vêtue d'une paire de braies de cuir noir à sa taille, ainsi elle sera plus à l'aise qu'avec ses jupons habituels.

je suis prête...

Le regard azur est irrémédiablement attiré par les morceaux d'arc étalés sur l'herbe devant le Blond. Haussement de sourcils qui le fait rire. Que croyait-elle ? Il faut bien apprendre par les bases, et donc à monter l'arc. Depuis toujours intéressée par la construction, la technique et le fonctionnement de toute chose, elle est contente d'avoir devant elle l'arc démonté. S'asseyant sur le sol, elle ramasse les pièces sous le regard amusé et taquin de son maitre d'arme. Les gestes sont maladroits et peu précis, elle lutte et grommelle. Pas trop fort pour ne pas se faire gronder, jusqu'à ce qu'il se décide à lui en expliquer le montage.
Attentive au moindre de ses gestes, la petite fille remuante sait se concentrer à l'extrême quand elle est intéressée par le sujet. Ce qui est le cas. Une fois l'arc en forme, elle se relève, sourit au Blond qui parait encore plus impressionnant sorti de la taverne.

je fais quoi maintenant ?
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Klesiange

Ah! Elle s'excuse quand même. Pas prévu ça... alors qu'il s'était préparé à lui passer un savon dont elle se souviendrait... ça tombait à l'eau sous le coup d'un sourire.

Aller une remarque pour le principe.

T'es à la bourre, aucun doute là dessus. Me fais plus perdre dix minutes de mon te....

C'est qu'elle écoute même pas son sermon, les yeux rivés sur les éléments de l'arc démonté. Soupir... Et voilà maintenant qu'elle se jette dessus pour l'assembler. Autre soupir... qui laisse place à un sourire amusé. Elle veut pas l'écouter, qu'elle se débrouille.

Et pourtant elle finit par y arriver...

Hmm... bon t'as compris pourquoi je t'ai fait un arc démontable? non seulement c'est plus pratique pour voyager et quand tu seras archer, tu voyageras jamais sans ton arc... mais en plus tu pourras cacher chaque élément à des endroits différents. Comme ça si on trouve une pièce, personne se doutera qu'il s'agit d'une arme de jet. C'est qu'il en était fier de son idée. Faudra juste être discret sur les flèches.

Citation:

je fais quoi maintenant ?

Lui prenant l'arc des mains, il passe le bois entre ses jambes, glisse la cordelette à une extrémité avant de plier l'arc pour accrocher l'autre bout.

T'as pigé le geste? Mouvement inverse. La corde est libérée, la tension disparaît. Essaye de faire pareil mais attention te blesse pas! Tu mets la corde que quand tu sens que le bois plié est bien stable entre tes jambes.

Il lui rend le tout et la regarde faire...

Laborieux quand même...

L'obscurité pénètre les sous bois. Elle sera bientôt sur eux.

Bon écoute, ça on verra demain. Maintenant tu vas apprendre à te tenir pour bander l'arc.

Une petite baguette dans les mains, le géant blond lui tourne autour et inspecte les moindres parties du corps de la gamine.

Tiens toi comme ça... Voilà c'est ça. Reste bien droite... Bien droite je t'ai dit!!! Les jambes un peu écartées, cambre toi légèrement... oui... maintenant tire sur la corde... doucement... regarde devant toi, c'est pas la corde qu'il faut matter bon sang ! Et là normalement tu lâches... Esquisse un sourire en voyant tout son bras vibrer. ... quand y'a une flêche... Au moins maintenant elle saura.

C'est fini pour ce soir.

Kles récupère l'arc et encoche une flèche. Il la fait fuser à travers les airs. La deuxième vient aussitôt puis une troisième... Les six projectiles se plantent dans la cible à vitesse folle. Il abaisse l'arme et observe les points d'impact*. Une grimace discrète rompt l'harmonie de son visage. Pas son jour on dirait.

Tu sais que les anglois sont capables de tirer trois flèches avant que la première n'atteigne sa cible? Faut pas s'étonner après...

Désignant la cible d'un signe du menton.

Quand tu auras fait aussi bien, tu pourras considérer que ton apprentissage est terminé. A demain.

* Cliquer sur le lien.

Lien pour accéder au jeu*.
Le but est que Maeve. face au moins 4500 points pour satisfaire son bon Maître Kles.
Paramètres:
-Aller dans "Home play"
- Inscrire son nom à la place du premier Empty.
- Arrows per round: 6
- Timer On.
- Wind reticle Off

Bien sûr, avant de pouvoir tenter les 4500, il faudra avoir compris le mécanisme du jeu et s'être entrainé en practice avec l'aide de ciblage.

* Cliquer sur le lien.

Maeve.

Elle lui sourit, ravie. Ingénieux système qui lui permettra de garder son arc longtemps. Elle sait déjà où elle cachera chaque pièce de l'arme. Dans l'esprit malicieux de la petite rouquine tourne déjà les rouages de l'imagination. L'arc...
Bien sûr, elle préfère l'épée. Bien sûr, elle sait qu'elle n'aura plus droit, un pied une fois à l'intérieur de Ryes, d'utiliser une arme de jet. La raison en est simple, c'est interdit par le code de chevalerie. Parce qu'un chevalier se bat d'égal à égal... Mais la jeune Alterac a des idées bien arrêtées sur certaines choses. Et elle veut en savoir le plus possible avant d'être en âge de postuler à la Licorne. Et que l'arc n'y soit pas autorisé ne l'empêche pas, tant qu'elle n'y est pas, d'apprendre à s'en servir. Sait-on jamais ce qu'il peut arriver...
Elle se souvient, pendant son escapade avec Leandre, quand ils avaient passé des soirées autour d'un feu de camp à ne se nourrir que de pain légèrement rassi, alors qu'avec un arc ils auraient pu peut-être chasser de petits animaux avec lesquels ils auraient agrémenté les brioches offertes par Pitt Et Mabelle avant leur départ...

Les petits doigts s'en sortent tant bien que mal avec l'arme encore un peu raide. Et même si sa logique lui permet de comprendre comment cela fonctionne, il faut dire qu'elle a eu l'occasion d'apercevoir archers et démonstrations de tir lors de certaines cérémonies où elle accompagnait sa mère, elle suit avec attention les indications de Klesiange sur le montage de l'arc, puis sur sa position. Ses petons plantés dans le sol, elle aligne ses épaules avec ses hanches, ses prunelles bleues quittent la corde pour aller se poser sur la cible qui lui parait très lointaine. Obéissant à son maitre, peut-être un peu trop rapidement, elle fait claquer la corde qui vient vriller ses doigts menus, arrachant une grimace douloureuse à son minois concentré.

C'est fini pour ce soir.

Kles lui enlève l'arc des mains pour ensuite lui faire une démonstration de tir qu'elle suit attentivement, yeux légèrement écarquillés. A petits pas, elle se rapproche un peu de la cible... Et bien... Il n'avait pas tort, il est fort. Elle revient vers lui, tendant sa menotte vers l'arc qu'elle récupère.

Quand tu auras fait aussi bien, tu pourras considérer que ton apprentissage est terminé. A demain.

A demain...

Il s'éloigne. Elle reste là. La lumière décline, mais il reste encore assez de jour pour qu’elle s’essaie au tir. Alors que la silhouette du Blond s’éloigne, elle se remet en position. A ses pieds, des flèches, qu’elle encoche maladroitement. Les premiers essais, elle les effectue un peu plus près de la cible que là où Klesiange l’avait placée. Les premiers traits évitent soigneusement le but, et même ce qui l’entoure. Léger soupir de déception avant que ne résonnent à ses oreilles les mots de Cerridween : « C’est très difficile, très dur, très long. Es-tu prête ? » … Et même si pas une seconde elle n’avait envisagé d’arrêter son entrainement, elle se dit soudain que même le soupir est de trop.
Gamine butée, elle se concentre et reprend. Jusqu’à ce que la lumière disparaisse quasiment totalement. Les flèches sont éparpillées à côté de la cible, et elle se promet de revenir s’entrainer le lendemain. Ramassant ses outils, démontant l’arc , elle les cache dans un buisson reconnaissable, puis reposant sa cape sur ses épaules, son étui et son épée sur son dos, elle prend à son tour la route vers chez elle. En passant devant la taverne, elle aperçoit des gens connus, et y restera à boire du lait jusqu’à ce que son père vienne la chercher pour la ramener à la maison.

[Le lendemain]

Les premiers rayons d’un soleil encore timide viennent caresser le minois encore froissé de Maeve qui ronchonne un peu avant d’ouvrir les yeux. Ses doigts sont encore un peu rouges des efforts de la soirée de la veille, et elle saute sur ses pieds aussi rapidement que les brumes du sommeil la quittent. Elle doit s’entrainer si elle veut que Kles soit fier d’elle. Quelques gouttes d’eau sur le visage, et elle glisse dans ses braies, sa chemise, ses bottes.
Silencieusement, elle esquive les ronflements du Gardon, la chambre de Gaspard, et comme toujours c’est aux cuisines qu’elle lance son premier « bonjour ». Amie des domestiques, la gamine aime se faire offrir son petit-déjeuner encore chaud dans l’ambiance active de l’antre gourmande. Brioches encore chaudes, verre de lait frais, sourires offerts en récompense, potins du jour… Avant qu’elle ne s’enfuie, petit pain à la main, dans l’aube.

Le soleil l’accompagne de sa course pendant qu’elle se presse vers la clairière. Il fait jour maintenant, et elle récupère sans mal son arme et les flèches. La cible lui parait moins impressionnante en pleine lumière. Une fois ses affaires déposées dans un coin, elle compte les pas, et se positionne de nouveau. Concentrée à l’extrême, elle s’applique. Efforts laborieux bientôt récompensés quand la première flèche atteint son but. Impossible de réprimer le sourire qui vient orner ses lèvres, avant qu’elle ne se reconcentre.
Petit à petit, les heures défilant, ses résultats s’améliorent. Mais pour une petite fille, aussi tenace soit-elle, l’entrainement est difficile. Les épaules et les doigts sont douloureux, quelques gouttes de sueur perlent à l’orée des boucles rousses, et elle s’accorde une pause. Sortant de sa besace les trésors échappés des cuisines de l’hotel particulier de son père, elle grignote, allongée dans l’herbe fraiche, admirant les nuages, chassant ça et là un insecte importun. Sans s’en rendre compte, le sommeil qui vient à lui manquer la nuit se récupère et c’est en sursaut qu’elle se réveille en fin d’après midi.

Mécontente d’elle-même, elle se dresse immédiatement, et reprend l’arc. Elle encoche les flèches, elle bande l’arc, lache la corde… Et maintenant ses efforts commencent à payer. Les flèches fièrement plantées dans la cible, Maeve sourit. Et se laisse tomber au sol, attrapant dans son sac ses coquillages qu’elle aligne devant elle, attendant patiemment le retour de Klesiange. D’abord le rose… Puis le vert… Le grand qui brille… Consciencieuse, elle ne voit ni le temps défiler si le Blond revenir. Maeve et ses coquillages…
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Klesiange

A peine arrivé devant le lavoir, une petite brise se lève. Voilà qui risque de compromettre la deuxième leçon...

Alors que ses pas foulent les premières herbes de la clairière, il aperçoit la petite rousse couchée dans l’herbe et concentrée sur un bataillon de coquillage. Le visage du « maître » affiche une réelle satisfaction. Au moins a-t-elle retenu qu’il ne fallait pas reproduire la même erreur deux fois de suite, elle était même en avance pour le coup. Puis les yeux de Kles se lèvent et là… grosse contrariété… très grosse contrariété !

Oh non de…

Regard foudroyant en direction de la petite avant démarche ravageuse en direction de la cible.

Et non… il ne rêve pas… Elle a tiré pendant son absence. Alors même qu’il vient d’assurer à Cerridween qu’il n’arriverait rien à cette gosse…

Qui t’a dit que tu pouvais tirer quand tu étais seule ? Hochement de menton vers elle. Hein !? C’est beaucoup trop dangereux !!

Les yeux de nouveau rivés sur la cible, ses mains se plaquent sur ses hanches, il observe les endroits où les flèches sont figées. Comment peut elle avoir été aussi proche du centre après une leçon seulement ?

Dis donc t’avais le nez collé à la cible pour réussir d’aussi jolis tirs ?

Il retire les flèches de la paille et revient vers elle, expression neutre.

Bien, puisque tu as sauté une étape et que tu t’en tires pas mal, passons à la suivante. Ca tombe plutôt bien puisqu’il y a du vent ce soir.

Comme pour confirmer, les cheveux de la petite fille s’envolent instantanément.

Va falloir que t’apprennes à tirer en dépit des éléments. Bon, je sais que pour une gamine de ton âge, c’est un peu dur à piger mais le fait est que tu vas devoir viser un autre point que la cible… si tu veux toucher la cible. Compliqué hein? Sourire ironique. Concentre toi sur le sens et la puissance du vent, c’est fondamental.

Lui tendant les flèches et désignant son arc.

Aller, commence.

Maeve.

Rouquine perdue dans la contemplation de ses coquillages. Sursaut de Maeve quand la voix de Kles se fait entendre. Le ton de sa voix laisse percer un mécontentement flagrant. La petite Alterac fronce le nez. A croire que c'est un passe-temps actuellement de la reprendre et de la gronder.
Le minois se lève vers son maître, avant qu'elle ne se redresse entièrement, fourrant les coquillages rassemblés dans sa poche. Pas l'autorisation de tirer seule ? Ah oui ?

Tu n'as pas dit que je n'avais pas le droit ! Comment j'aurais pu deviner ?
Tu m'as laissée seule hier soir, avec un arc et des flèches. Et bien je suis revenue ce matin.

Puis elle le regarde observer la cible, et accueille la remarque comme un compliment. Pas qu'elle le connaisse par coeur, mais elle commence à savoir que si elle cherche les fleurs et les encouragements, elle aurait du choisir un autre professeur. Pour l'instant celui-là lui va bien. Un sourire de fierté ne peut s'empêcher de se tailler une place sur les lèvres enfantines. C'est qu'elle y a passé la journée pour arriver à un score pareil, alors que ses efforts soient remarqués, ça fait briller ses prunelles.
Il revient vers elle, impressionnant colosse à l'auréole dorée qui lui tend ses flèches.
Boucles rousses qui s'élèvent dans un courant d'air. Le vent se lève, comme obéissant à Klesiange, et elle le regarde avec d'autant plus d'admiration.

Bien Maitre.

Et de sa main droite elle se saisit de l'arc. De la gauche elle s'empare de la corde. Concentrée, elle avise la cible et plisse légèrement les yeux afin de pouvoir visualiser. Relachement des muscles, elle étudie maintenant le sens du vent. Zieutant la cime des arbres, le mouvement des branches et feuilles qui ondulent dans l'air encore chaud de ce début de soirée.
Retour à son arme. Flèche mise en place. Petits doigts déjà rougis par les efforts de la journée qui pourtant ne flanchent pas. Pied droit en avant, épaules dans l'alignement des hanches, le bras gauche se contracte pour tendre la corde.
Elle vise. Recharge. Vise. Elle essaie. Se rate. Se reprend. Le minois d'habitude enjoué et rieur se fait concentré et entièrement tourné vers son objectif. Les flèches une fois plantées dans la cible, elle abaisse son arc, et se tourne vers son maitre.
Elle sait que d'être gauchère lui confère un style particulier, mais au vu du résultat, ce n'est pas si pénalisant. Bien droite face au blond, elle sourit doucement, attendant approbation, reproche ou conseil de la part de son mentor.
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Maeve.

Klesiange

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je fais quoi maintenant ?

Maeve.

Klesiange

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