Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9   >   >>

[RP] De l'Art de la Graine à celui de la Folie…

Katina_choovansky.
Instant I moins 3 minutes



Et dire que certaines personnes trouvaient Katina compliquée à comprendre…

…Et si c'est le cas... Je vous offre une chouquette de la taille d'Angers.

« … une chouquette de la taille d’Angers… chouquette de la taille d’Angers… de la taille d’Angers… taille d’Angers… d’Angers… », faisait l’écho entre les deux crépines ajustées tandis que les yeux se remplissaient d’étoiles en visualisant la merveille.

Non Katina n’était pas compliquée à comprendre, il suffisait juste de savoir lui parler. Anaon, elle, savait.
Pour peu, elle aurait presque incité Amadeus à aller ramper sous les bancs, jouer avec l’encensoir et finir par se curer le nez avec un cierge avant de foutre le feu à la cathédrale dans l’espoir de voir apparaitre une monstrueuse chouquette au sortir du mariage.
Petit soupir heureux.
Quoiqu’il se passait maintenant, ça finirait bien…

- « Je ne vous l’ai pas encore dit, marâtre… », fit Katina en lui prenant le bras pour avancer vers le parvis de la cathédrale, non sans vérifier d’un coup d’œil que Gligor, le domestique boiteux dont le rôle était absolument primordial aujourd’hui, clopinait bien derrière elles, prêt à cadenasser la sortie dès qu’elles auraient franchi les portes « …mais nous vous remercions d’avoir bien voulu m’amener à l’autel. »

Non, le nounoiement (*) n’était pas princier, parce que Katina trouvait qu’il n’allait qu’à Gildwen. En fait, le nounoiement valait pour le Promis tout autant qu’elle, car proposer le rôle légitime au paternel, ça aurait été risquer qu’arrivés devant Gorborenne, il lui réclame la main accordée au premier degré car Finam était très beau, pas vieux, et très premier degré avec les contrats passés.
L’angevine ascendante flamande se hissa sur la pointe des pieds et déposa un baiser pailleté sur la joue d’Anaon.
Dire merci faisait aussi mal que donner une preuve d’affection, c’était entre autre pour ça que la Montmorency s’abstenait en général de l’un comme de l’autre, mais il y avait toujours des élus, on n’y pouvait rien. Anaon venait donc de rentrer dans la liste ultra select’ des gens que Katina avait embrassé sans aller se rincer la bouche derrière.
Les petons bottés s’arrêtèrent en bas des marches alors que les cloches s’apprêtaient à entamer le chant de onze heures dans un ciel angevin ensoleillé

- « Oh, une dernière chose… Si vous voyez Finn copuler pendant la cérémonie, z’avez l’droit de lui dessouder la moitié du visage qui marche. », rajouta-t-elle avant de prendre une grande inspiration pour se donner du courage (et remplir son décolleté) tandis que les derniers invités se pointaient sur le fil du rasoir.

(* copyright JD Gildwen, mais j’assume aussi ses barbarismes)
_________________

Maitre Troubadour à la Confrérie
Seleina
[A brides abattues, campagne environnante]



Non mais tu te rends compte au moins ? Tu te rends compte ?
Non je ne crois pas que tu te rendes compte...
Gorborenne et Katina... Katina et Gorborenne... M'enfin... C'est... M'enfin...


Et de passer la tête par la fenêtre du coche pour intimer d'une voix claironnante :

Mais magne-toi l'cul Fleur Bleue !*

Tout cela sous le regard médusé d'un Zeinar dont elle n'aurait su dire s'il était admiratif, attendri ou tout simplement résigné.

Elle opterait pour la troisième hypothèse.

Reprenant ses esprit elle finirait par lâcher un :


Très joli ce jabot Zeinichou. Oui très joli.

Pour finir par sombrer dans un mutisme des plus inquiétants pour qui la connaissait un tant soit peu.

La nouvelle lui avait fait l'effet d'une bombarde qui crache sa poudre entre deux offensives. Ravie, elle l'était, certes.
Ravie et étonnée. Etonnée mais ravie, le mais ayant son importance. Sans trop savoir quel ressenti prenait le pas sur l'autre.

Zeinar lui, n'avait qu'à bien se tenir.



[Cathédrale d'Angers 10 heures et des _ (très) grosses_ poussières]






L'enjambée ne serait jamais si légère et le jarret si ferme.
Elle s'entretenait la brune et, gravir l'espace qui la séparait de l'entrée de la cathédrale serait un jeu d'enfant.

Et c'est Zeinar qu'elle aurait envie de tancer pour son outrecuidante nonchalance et qu'elle houspillerait, surexcitée :


Magne toi l'c... Euh... Voudrais tu bien te dépêcher très cher toi ?

Non parce que bon il devait comprendre et entendre l'urgence de la situation, mais tout de même, il fallait le ménager, c'est qu'il était sensible.
Ils remonteraient l'allée, comme un vieux couple qu'ils n'étaient pas, curieux de tout, avisant chaque visage, saluant les uns et les autres d'un regard entendu dès lors qu'il s'agissait d'une personne connue.

Grapiller quelques places au premier rang, voilà l'unique pensée qui animait la brune. Elle ne voulait pas en rater un mot.
Pas même une syllabe.






(* My fair Lady)
_________________
La CoNfRéRiE.
Gorborenne
À l'intérieur de la Cathédrale, quelques minutes à peine avant l'Instant I.
Tout va bien.... jusqu'ici...


Ah, l'Anjou... quand quelque chose est définitivement au rendez-vous...

Debout à l'Autel, d'une stature toute "Prince-attendant-sa-Belle", à défaut de regard, l'Aveugle laissait trainer son nez et ses oreilles. À mesure que les gens entraient, il scrutait le rythme des pas, la nuance d'un parfum ou le timbre du voix.
Peu de monde, encore, était installé en la cathédrale... et pourtant, à l'atmosphère planait déjà quelque chose de.... de subliminal. Il n'aurait encore su dire quoi, mais il reniflait par instinct. Y'avait de la fête en chemin! La nature exacte par contre de ladite fête encore lui échappait, bien qu'il y avait à l'air cet électrique comme si quelque tempête se préparait. Chouquette! Qu'adviendrait-il du banquet? Question primordiale, s'il en est... Enfin, peut-être pas tout à fait...

Il avait reconnu ce parfum familier, trainant sa douceur comme une caresse. Seleina, la seule à qui il avait jamais accordé l'apostrophe et le titre de Maîtresse. Le salut qu'il lui adressa était ravi, mais à défaut d'étonnement, un peu gêné. Se souvenait distinctement de la dernière fois où il l'avait vue, des raisons, de ladite entrevue... Combien de choses demeurent, combien viendront encore à changer? Une autre époque déjà, dont s'était ancrées pourtant à jamais certaines vérités, Lui revenait plus particulièrement la fin d'un courrier qu'il avait précieusement gardé, un courrier empreint de vérité. De réponses qu'un Fils devrait trouver... Lors, la gêne du sourire s'efface, car de la savoir là, il est surtout ravi. Bien que lui traversa quand même l'esprit la question de si Saint Mathieu et Fontandreau savaient qu'ils se rencontreraient ici...

Mais il ne pris pas le temps de chercher réponse à cette question, comme sa Nièce posa à son bras main d'affection. Neige de sérénité, comme sa seule présence savait l'envelopper. Vrai, l'époque était au Changement, à l'Espoir autant que la Folie. Elle aussi, se marierait bientôt, ainsi qu'ils en avaient décidés en Conseil de Famille, de Jeu et d'Enjeu, de Vie et d'Envie...

À la Ténébreuse qu'il percevait, en position non loin derrière, il adressa un de ces sourires silencieux, rassuré qu'il était, de la savoir là, couvrant leurs arrières. C'est pas qu'il se méfiait... quoique, quand même un peu... Comment dire... la liste des invités, certes, tous aimaient les futurs mariés... Mais entre eux! C'était pas gagné. Des quelques Angevins et autres plus ou moins naturalisés qui étaient déjà dans l'église, il sentait peser le complot, même pas à demi-mot. Mais tout ça n'était rien, non, le pire, le pire viendrait sans doute de ceux encore à venir...

Vrai, c'est un peu comme remplir une marmite de dynamite, la mettre sur le feu et s'assoir sur le couvercle de sa propre volonté, avec une au visage une expression mêlant confiance et débilité... Cependant, le Géant, lui, ne pouvait s'empêcher un vague rictus carnassier, comme à son esprit trottait plutôt sanglante métaphore d'un tapis rouge à dérouler. "Que diable, reprends-toi! tu vas te marier!" se secoua-t-il la tête alors qu'approchait l'Archi-curé.


Bien le bonjour, votre Archigrâce. Si fait, j'accorde grande valeur à une parole donnée... La mienne, celle de ma Promise, la vôtre... enfin, vous savez...

De métaphore, à celle comparant mariage à pendaison, le sourire du Prince de Ruine s'étira d'un pli énigmatiques... Parce que s'il avait dit "Oui!" pour une Graine de Folie, ces conditions s'étaient dictées de façon beaucoup plus pragmatiques. Mais, à sa future, on ne parle pas de reconnaissance ou de dot, on lui parle de feux en paillettes traçant des arcs en coin de ciel. Lors, c'était directement avec la Suzeraine de sa Promise qu'il avait négocié le côté... plus bassement matériel...

Malheureusement, on ne peut en dire autant de tous ces gens n'accordant foi qu'a un acte dument scellé et signé... En cela, comme je n'y vois rien, ma Nièce, en sa qualité de témoin, vérifiera ce contrat dont nous avons discuté... Ah, tiens, ai-je mentionné que j'ai invité son père, mon Frère, ainsi que tous les amis que j'ai dans son armée?....

Le ton, plus bas, avait quelque chose de confident, comme le sourire se prenait angle quelque part entre carrément éhonté et d'un pas crédible innocent. Bien plus fou que courageux... définitivement... Mais, c'est que lui aussi, il commençait à bien l'aimer, l'Achigracieuse Curézeraine, et allez savoir pourquoi, venait déjà cette certitude que ces aimables taquineries ne s'arrêteraient pas là... Mais comme déjà la rumeur au dehors annonçait l'approche de la calèche apportant LA Future Mariée, Géant se redressa, à dos droit mains croisées, non sans avoir rapidement glissé une autre couche de taquine argumentée.

Allons, la Voici. Souriez votre Archigrâce, souriez, c'est ma Promise et votre Vassale, Faisons en sorte que ça soit le plus beau jour de sa vie!...
_________________
Kelhyos
[Quelle idée saugrenue que celle ci... un mariage...]

Trop d'inaction. Il en était devenu malheureux. Fécamp. Rien que d'y repenser, il en avait presque la nausée.
Il avait attaché les chevaux et fidèle à lui même, le regard aux aguets de toutes parts, il scrutait les alentours.
Les bêtes attachées. Un regard à dame Fauve qui avait enfin trouvé sa tenue. Il en aura fallu du temps et des essayages.
Le marié était entré après avoir chuchoté à sa garde, alors qu'arrivait enfin sa maîtresse. Il se faisait discret comme toujours. Il lui sembla qu'elle ne l'avait point vu. Sans doute l'avait elle remplacé d'ailleurs depuis le temps qu'elle lui avait confié cette mission de veiller sur son oncle, dame Fauve et sa suivante.

Il zieutait les arrivées. Kahhlan. Enfin, la voilà. Il cessa de caresser la croupe d'un étalon qui avait besoin d'être rassuré. Elle montait les marches. Il la regarda s'engouffrer dans la cathédrale avant de faire de même.

IL pénétra dans l'édifice sans bruit. Kahhlan était déjà auprès de son oncle et un sourire illumina son visage lorsqu'elle aperçut Fauve. Il décida de prendre la contre allée de droite et il remonta vers le futur époux et son clan.
Sashah
[Quelque part en Gascogne]

L'invitation était arrivée, comme un mauvais présage, comme un cheveu dans une bonne soupe. De quoi vous gâcher le repas. Pourquoi cela l'avait il étonné ? Quand on dit être un homme libre, on se permet tout ou presque ! Et peut importe que la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres ! Seulement voilà sa liberté à elle était de ne rien lui imposer. Et vouloir son fils à ce mariage si éloigné, n'était rien d'autre que de l'imposition. Comment être assez inconscient pour demander à un enfant de venir seul avec une escorte ? Forcément qu'elle devait l'accompagner. Si d'aventure elle disait de s'y rendre. Ce qui de prime abord ne fut pas son intetion.




Si ta mère est d'accord de prendre la route ou de te confier à une escorte, j'aurai grand plaisir à vous voir tous les deux à mon mariage prochain.


Et de l'inconscience il en avait celui qu'elle avait un jour aimé. Désaimait-on ? Elle ne saurait le dire, mais la colère l'avait emporté le jour où les pigeons avaient envoyé la nouvelle et la missive destinée à son fils. Elle avait failli prendre plume pour envoyer quelques mots aussi doux qu'une rose pleine d'épines entourées lové dans un bouquet de chardons. Mais la sagesse de Wallerand lui avait remis les idées en place.

J'ai réfléchi, en venant, et... S'il veut la présence de son fils à son mariage, il ne peut pas imaginer qu'il vienne sans vous, du moins je l'espère. Et si vous y allez, je ne vous laisserai pas voyager seule, les routes sont par trop dangereuses. Alors... Je voudrais venir avec vous, si vous y allez, et je pense qu'il vaudrait mieux que Salvelinus y assiste. S'il doit en vouloir à quelqu'un de chambouler son univers, je préfère qu'il en ait après son père qu'après vous....Allons à ce mariage. Ensemble, comme une famille. Tous les trois... Vous, moi, et Salvelinus. Parce que je vous aime.

Alors ils avaient pris la route, une longue route où il lui fallut donner le change à un Salvelinus plein d'enthousiasme et plein de vie et à un Wallerand qui l'encourageait du regard à ne pas se réfugier dans des idées noirs. On l'aurait envoyé à un enterrement qu'elle n'aurait pas fait mine plus sombre ! Et quand l'Anjou se profila au bout de l'horizon, elle inspira profondément, releva le menton, tint sa tête bien droite, arbora un visage un peu plus détendu. Nul doute que son père devait la surveiller de là haut et nul doute qu'il n'attendait d'elle, qu'elle tienne son rang et représente sa lignée, dignement.

[Le jour J]

A l'auberge le lendemain, elle se para de bleu , le rouge étant proscrit, même si le feu couvait sous l'apparence calme qu'elle arborait, elle ne pouvait se permettre de porter du rouge. Dommage mais c'était ainsi un jour de mariage, le carmin était destinée à la mariée.

Elle aida Salvelinus à se vêtir avec élégance. Vérifia que la tenue de Wallerand était impeccable et tenant son fils par la main, au bras de l'homme qui partageait sa vie, elle entra dans l'édifice.

Je veux m'asseoir sur un banc près de la porte ! murmura-t-elle à son Chevaucheur, tandis que son fils cherchait déjà du regard son père, très intimidité.

_________________
♦ l'Ile aux Vaches ♦
Anaon
 ↬ Instant I moins 3 minutes ↫
  On approche, on approche...

      Le bras de Katina s'arrime au sien, annonçant les premiers pas, et la dextre de l'Anaon se tend alors vers Amadeus planté juste à côté d'elles, yeux bleus grands ouverts et scrutateurs du décor. Le petit se rapproche immédiatement, agrippant la robe maternelle de toute la force de son petit poing. Autant l'avoir à portée d'œil, qu'il n'ait pas la sublime idée de piétiner la traîne de la mariée. Car le problème avec une chouquette de la taille d'Angers, ce n'est pas tant le fait qu'il faudra tuer trente boulangers à la tâche, mais plutôt qu'elle ne trouvera jamais un four assez grand pour y faire cuir sa pâte. A moins de la mettre directement dans la cathédrale en feu...

    ...

    Hein hein ! Voilà une idée qu'elle devra proposer à Cerdanne !

    Les deux femmes s'avancent, escortées par le mini-homme haut comme trois pommes. L'oreille tendue à la voix de Katina, c'est un léger sourire qui effleure les lèvres anaonnes. Et c'est avec surprise qu'elle reçoit le soudain baiser Choux-Vansky. Le visage se tourne, prunelles étonnées, sourire pourtant bien plus large et tendre courbant les lippes balafrées. Et en réponse, la première chose qui anime l'Anaon, est un baiser qu'elle vient rendre à son tour, sur la crépine à défaut de pouvoir trouver la tempe.

    _ Je ne vous aurais pas laissé seule pour ce moment...

    Même si une femme menant une femme, c'est pas très traditionnel, m'enfin c'est Angevin. Même si je risque d'entrer en apoplexie dès ma première marche sur le parvis, m'enfin, c'est vous, alors je peux bien mourir un brin. Et en plus ça fera plaisir à Gildwen...

    Elle se redresse, posant sa main libre sur le bras crocheté au sien, pour y insuffler du soutien. Et quand les azurites se posent sur les vertiges de la cathédrale, la sicaire soupire de concert avec sa Belle-fille d'adoption. Les églises. L'Église. Une bien longue histoire qui n'a rien de rose pour la mercenaire. Depuis qu'elle avait failli crever de son sang vidé sur ses carrelages, l'Anaon ne mettait plus les pieds dans pareil endroit. Depuis qu'on lui avait fait payer, ensuite, amèrement son paganisme, elle n'y mettait les pieds que pour y faire une flambée. Boiseries brulants, miséricordes agonisants, là était pour elle une église reluisant dignement dans toute sa splendeur véritable. Il fut un temps où Craon avait mangé bon. Verneuil aurait sans doute subi le même sort si elle n'avait pas été la « propriété » de Judas. Depuis lors, elle se laissait aller à quelques sacrilèges bien plus discrets et pacifistes. Professionnelle du chapardage de calice – pas Calyce – dont elle faisait une collection, elle était devenue amatrice de squattage de confessionnal, où elle sifflait sans vergogne les réserves du vin de messes tout en écoutant les cancans pleurnichards avoués pas les bourgeoises. Ni missel, ni crédence ne brulait, mais la balafrée avait alors l'impression d'être le doigt d'honneur personnifié pointé directement en direction du ciel. Et cela était en soi comme une petite victoire.

    Aujourd'hui, elle va devoir à nouveau rentrer là dedans, à la vue de tous et en robe, bien qu'elle compte évidemment sur l'éblouissement Katinesque pour totalement occulter sa présence. Et elle doit s'y montrer parfaitement sage... Même si elle escompte bien laisser sa trace quelque part dans l'édifice.

    Prunelles figées sur les vitraux, main libre qui effleure pensivement la joue du petit Von Frayner, c'est avec une latence certaine qu'elle répond à Katina.

    _ Promis, je lui refais une nouvelle symétrie. Mais je peux aussi le faire pour le simple plaisir. J'aime pas les œuvres inachevées... On ne sait jamais de quel côté faut regarder, s'il sourit ou tire la gueule... Les choses on les fait en entier ou on les fait pas . On fait pas du travail de sagouins à la fin !

    Question de principes.

_________________

       | © Image Avatar : Eve Ventrue | © Image Signature : Cristina Otero | Anaon se prononce "Anaonne" |
Calyce
    -L'Autel : C'est presque l'heure-


Blasée l'Archiduduche qui découvre le petit côté bureaucrate du Salmo-Salar. Il faudra le mettre au courant. Lui dire que ponctualité et angevin ça fait deux. Pire, Dénéré l'avait oubliée cette histoire de contrat, partant du principe que la parole donnée lors des négociations taverneuses valaient bien plus qu'un pauvre sceau apposé sur un papier. Mais soit, pour Katina, elle lui refilera son contrat devant témoin. Là.

Hin hin. Bonjour la confiance...bien un truc de Parisiens ça. Vous l'aurez votre sceau. Et puis elle sourit. Pas parce qu'il lui demande, non. C'est la situation qui prête à sourire sincèrement. Tout cet amour familial... On avait dit que vos amis étaient les bienvenus, votre frère aussi donc bon... Mon époux qui va être content de le savoir là, ils s'aiment beaucoup je crois. Ou pas. C'est beau...j'ai hâte de vous voir faire la rencontre de Finam, votre beau-papa...vous savez, celui qui coupe les bras... Et voilà, tu me taquines, je te taquine. C'est convivial. Z'avez raison, sourions mon beau-futur-vassal, sourions.

Elles arrivent.
_________________
Salvelinus_salmo_salar
Les grands c'étaient drôlement compliqués et plus il grandissait et plus il en était sur. Sa maman faisait la tête de quand on a fait une bêtise et il savait qu'il en avait pas trop fait ces derniers temps, alors il cherchait qui allait se faire gronder. Tout le voyage, elle faisait un peu sa tête de fâchée, il l'avait vu, mais il avait rien dit. Il était sur son pottok à côté de tonton Baleran et il était content de faire un grand grand voyage. Des fois il montait sur le cheval de son tonton tout devant lui et ils attachaient son pottok avec une longe au pommeau de la scelle pour qu'il suive sans se fatiguer. L'amoureux de sa maman passait les bras autour de lui pour pas qu'il tombe et tenait les rênes. Des fois c'est lui qui les tenaient, c'était amusant. Il c'était préparé et sa maman elle avait refait le noeud de son foulard parce qu'il était tout pas beau. Et puis ils étaient allés dans la grande maison où l'on prie. Il cherchait après qui sa maman était fâchée quand ils rentrèrent là où les grands se mariaient... il comprit. C'était son père ! Oui sa maman avait toujours l'air fâché quand elle parlait de son papa. Il savait pas quelle bêtise il avait fait, mais elle devait être drôlement grosse !

Il haussa les épaules quand il y pensa en entrant et regarda ses bottes toutes neuves. Elles étaient jolies et c'est lui qui avait dit ce qu'il voulait au cordonnier. Des bottes avec des boucles tout en haut. C'est qu'il était drôlement fort le bottier, il avait tout compris et maintenant il avait de belles bottes toutes... crottées ! Parce qu'il y avait plein de boue dehors. Il fit une grimace et regarda sa maman

- Regarde maman mes bottes elles sont salies !
Voilà tout ce qui le chagrinait quand il arriva, puis regardant devant lui il lança : L'est où mon papa ? Dis maman je nettoie comment mes bottes ?

C'est pas grave elle avait dit, il avait fait une drôle de tête :

- Mais si c'est grave, mais c'est pas très très grave !

Et puis sa maman l'avait emmené au milieu de la grande allée. Là bas au fond elle montra du doigt le plus grand de tous les monsieur qu'il y avait et il savait que c'était son papa. Il attendait quelqu'un devant une table où un cierge était allumé. Il s'agrippa au bras de sa maman qui s'était accroupie et qui lui disait d'aller rejoindre son père.

Il chuchota :

- T'es sure, il va pas me gronder ? J'ai un peu peur maman tu sais, je les connais pas moi les autres..


C'est vrai il y en avait plein des autres. Mais sa maman lui fit un bisou et repartit vers tonton Baleran. Il aurait bien couru après elle, mais elle se retournait pour le guetter et lui murmurait de loin : allez va !

Il haussa les épaules et se retourna pas exprès quand il remonta l'allée. Il y avait du monde autour de son papa, mais il lui donna la main quand même quand il arriva à côté de lui. Puis il dit en levant la tête pour que de là haut il l'entende.

- Je resterai pas Papa parce que quand ça commencera ils sauront plus si c'est moi ou c'est toi qui se marie avec la Dame que je connais pas. Et moi maman m'a expliqué que j'avais pas le droit de me marier avec une personne âgée. Je suis trop petit tu sais. T'as vu mes bottes elles sont pleines de boues de la rue. Mamam dis que c'est pas grave, mais c'est un petit peu grave quand même tu sais.

_________________
Eulaly_starck
Ben voyons ! Refiler son armée à son épouse pour aller manger, boire et s'amuser au mariage le plus improbable du siècle !
Elles avaient trouvé une solution. Suffisait de copier les méthodes du daron. Ni une, ni deux, Vints fut l'heureux volontaire à qui on imposa la charge du capitanat.

Zéliejeanne libérée, se posait un second souci : les invitations. Car aussi incroyable que çà puisse paraître, ni l'une, ni l'autre n'avaient reçu de pigeon au ruban de soie blanche et aux ailes pailletées d'argent. Il y avait forcément une raison à cela : une tempête, des flèches artésiennes, un aigle vorace, un sens de l'orientation ornithologique défaillant, le Kraken... Pourtant Jo avait eu la sienne. Eulaly éluda ce point gênant en entamant avec sa marraine une longue discussion sur la manière dont elles se vêtiraient pour l'occasion.

Parler c'est bien mais il faut agir aussi et les deux jours passés dans les plus belles boutiques de Bruges expliqueront sans doute le pourquoi elles étaient largement en retard.


Mais si ! On y sera tu verras ! C'est pas si loin Angers ! A peine un peu plus au sud que l'Artois ! Tranquille !

Inutile de préciser qu'Eulaly était une bille en géographie. Elle ne manquait cependant pas de confiance ni en elle, ni en son cheval.

On fouettera un peu plus fort c'est tout. Han ! Regarde cette robe là ! Je crois que j'ai trouvé la mienne !

Fit-elle en pointant de l'index une splendide robe d'un bel orangé trônant dans la vitrine d'une énième boutique brugeoise.
_________________
Alatariel
[10h50 - sur le parvis de la cathédrale]
Dévisager les vitraux de la cathédral c'est bien, mais c'est mieux de regarder qui vient là.
La baronne pris donc le soin d'observer avec attention tout le monde qui arrivait. Des royalistes dont elle avait appris quelques jours plutôt à reconnaitre les armes, des jeunes femmes aux tenues plus ou moins intéressantes... Paris n'était plus la capitale de la mode qu'elle avait connu pour sur. Le talent était désormais en Anjou uniquement.

Finalement il n'y a presque personne... ni Finam, ni Melchiore, ni Alessandro ni Chardon ne sont encore là quand elle décide qu'il est temps d'entrée se trouver une bonne place, en priant pour qu'il y ait des brasero pour réchauffer tout ce petit monde.

Arborant toujours son plus grand sourire la Duchesse d'Anjou rendit son salut à une Calyce/archidiuchesse/suzeraine/diacre/organisatrice de mariage version 3.0 avec une batterie de rechange offerte si vous en achetez deux. Elle attendait

_________________
Gligor



Gligor suivait, en boitillant donc, et tandis qu’Anaon et Katina grimpaient les marches menant à la cathédrale, il pensait au buffet, à cette grosse tranche de rôti qu’il allait manger coincée entre deux steaks de charolaise et une sauce qui ne serait pas béarnaise…
Quand soudain…


DOOOoooOOOOoooOnnNNGG !


Instant I.
Onze heures.


A peine les cloches retentirent que Gligor poussa d’un coup le duo marâtre-Choovansky pour les faire définitivement entrer dans la cathédrale car il avait une mission hyper importante : FERMER LES PORTES !!
Dans quelques minutes, une foule de gens avec des invitations falsifiées allait se pointer et sa maitresse avait été catégorique :


- « Gligor », avait dit Katina, « votre rôle est capital… »

Gligor aimait avoir un rôle capital

- « Si vous merdez, je vous pète une rotule... Ou je vous offre à Finam... »

La patronne avait l’avantage d’être claire.

- « Vous me fermez ces portes dès le premier coup de cloche et quoi qu’il se passe Gligor, QUOI QU’IL SE PASSE, vous les rouvrez plus jusqu’à ce qu’on ait dit oui à Calyce, c’est bien compris ? »

Pour être sure qu’il avait bien compris, elle lui avait collé un vieux coup de pied dans son pied bot.
Du coup, il avait compris.
Passant fébrilement avec l’aide du nain Calycien (la belle équipe !) une énorme poutre de chêne pour barrer les portes, Gligor condamna donc définitivement l’entrée.

Les retardataires VIP et les trois quarts des invités l’avaient désormais dans l’os.
Aujourd’hui, la cathédrale d’Angers n’accueillait peut être pas la parfaite romance Montmorencéenne telle que les plus fleurs bleues auraient pu se l’imaginer mais elle résisterait en mode « Try to tear me down » (*) à tous ceux qu’essayeraient d’y rentrer.
Ouf. Le banquet démarrerait à l’heure.



Les portes de la cathédrales sont fermées ! Ceux qui ne sont pas encore arrivés sont donc coincés dehors. Ceux qui n'ont pas encore posté, mais dont les personnages sont supposés déjà là (introduits par d'autres, etc...) sont évidemment considérés à l'intérieur de la Cathédrale au moment de la fermeture des portes



(*« Essayez de me démolir »)
Valeryane
    En Armagnac

    Une invitation et une demande d'accompagnement plus tard la brune était prête coiffée, habillée comme il se doit pour faire honneur à Alcide. Tout deux filèrent en Anjou dans un carrosse aux couleurs de l'Armagnac la brune avait un peu l'angoisse n'ayant plus trop fréquenté les lieux ou la noblesse se côtoyait, elle se sentait un peu mal à l'aise, mais bon, elle fera bonne impression comme à son habitude.

    Un froid glacial venait de faire un passage dans le carrosse quand la brune ouvrit le petit fenestron pour respirer l'air frais, elle se ravisa aussitôt dans un grand frisson, elle ferma de suite et se calla dans son manteau regardant le paysage qui défilait à grande allure direction l'Anjou, puis son regard s'arrêta sur le profil de l'homme assis à ses côtés, elle l'observa les traits et fit un sourire qui fit rougir ses joues, c'est que Val avait toujours eu un faible pour lui sans jamais vraiment l'avouer, car les choses ne sont pas si faciles rien n'est simple dans la vie de la brune.

    Au premier regard déjà à l'époque, son cœur avait fait boum en voyant le barbu, c'est que c'était un point en plus la barbe pour la Val. Elle tourna la tête ne voulant absolument pas croiser le regard de son ami pour éviter qu'il puisse voir la rougeur de ses joues, elle reste timide même si son surnom reste subjectif pour quelque personne à l'esprit tordu "le volcan", c'est simplement pour son tempérament explosif.



    En Anjou

    L'Anjou enfin le carrosse s'arrêta venait devant le lieu ou se passait la cérémonie une cathédrale magnifique, les émeraudes fixèrent l'édifice avant de descendre du carrosse aidé par le cochet Alcide venait de la rejoindre et lui tendit le bras ainsi tout deux se dirigèrent vers le parvis. Leurs tenues étaient assorties tout deux aimaient le rouge un point commun que la brune avait bien noté.

_________________
Zeinar
Minute papi..llonnette. (On a évité de justesse le blasphème Choovanskien).

Ce sont les petits pas qui font les grandes marches.

Philosophe, il adoptait la marche de l'empereur, partisan du moindre effort, escargot en sursis sous le regard sévère d'une brune qui l'aurait bien fait sauter au beurre persillé. Surtout, il progressait aussi lentement que Seleina gagnait en impatience, bien décidé à la rendre chèvre jusqu'au bout. Il adorait ça.

Le voyage avait été fait de hauts et de bas, oscillant entre les fulgurances de sa comparse et ses longs silences, parfois pesants. Il avait presque fini par regretter la première moitié du périple, marquée par les coups de coude involontaires qu'elle infligeait à ses côtes fragiles, gesticulant plus que de raison pour encourager des chevaux qui avalaient pourtant la route sans faiblir.

Dans l'ordre, il avait dû la convaincre qu'ils ne seraient pas foudroyés par un orage malvenu ou bloqués par une horde de mécréants à qui elle promettait d'arracher les ongles des mains le cas échéant, que les mariés la trouveraient magnifique sans sa robe en dentelle rouge restée au château parce qu'il n'était pas fondamentalement nécessaire d'essayer plus de soixante-trois tenues et que le pauvre Bleuet (violemment qualifié de "Fleur Bleue") ne ressemblait pas à un âne à trois pattes et suait autant que ses compagnons de galère.

Un blanc s'était ensuite instauré entre eux, petit à petit, chacun voyageant dans ses propres pensées comme deux âmes en peine.
A vrai dire, il n'avait pas totalement digéré ce voyage clandestin, lui qui n'avait pas été invité officiellement à prendre part à la cérémonie. Un comble pour celui qui répétait à qui veut l'entendre que les mariages ne l'intéressaient pas. L'oubli avait pourtant marqué son cœur d’artichaut.
Aussi, il s'était persuadé que ce mariage n'en était pas un et qu'il ne s'agissait que d'une vaste blague fomenté par l'esprit fou d'une marraine flamande. Après tout, il n'avait jamais vu Katina et Gorborenne ensemble. Dans le doute, il avait tout de même fait le déplacement.


Penché à l'oreille de la brune, il l'inondait de ses craintes infondées :

Vise le type à droite, on dirait qu'il arbore une fausse barbe.
Pour un noble, tu ne le trouves pas un peu chétif ce gamin à ta gauche ?
Elle n'a pas un sourire très naturel cette jeune femme blonde, je me trompe ?


Mais brusquement...

DOOOoooOOOOoooOnnNNGG !

...la cloche l'avait fait redescendre sur terre. Un aristotélicien convaincu ne rigolait pas avec les clochettes et encore moins avec les cloches de cathédrale. C'était donc vrai. Incroyable mais vrai. Déroutant. Retour en arrière et inversion des rôles.

Tu te rends un peu compte ? Pince-moi, je rêve. C'est un vrai mariage. Mais enfin... oooh... ce... ce... ce n'est pas...
_________________
Marzina
[Cathédrale d’Angers, Instant I moins dix minutes – soit 10h50]

Elle n'avait pas compris.
Quoi exactement?
Et bien tout en fait.

Elle n'avait pas compris quand on lui avait annoncé que Katina allait se marier, ca ressemblait à une blague, DONC c'en était forcément une.
Elle n'avait pas compris non plus le nom du futur mari, "Gorbokoa?" avait-elle croassé sans écouter la réponse.
Elle n'avait pas compris l'obsession soudaine de Finn à la mettre enceinte la veille, mais elle n'avait pas vraiment cherché à comprendre non plus.
Et enfin, elle n'avait pas compris toutes ces menaces au sujet de l'heure d'arrivée: l'heure d'arrivée, c'est l'heure à laquelle elle arriverait, tout simplement.
Elle n'avait cependant pas manqué de se plaindre depuis deux jours de cette odeur persistante de fromage qui embaumait les lieux lorsque Finn entrait dans une pièce, l'obligeant à aboyer sur leurs larbins pour qu'ils ouvrent grand les fenêtres, déclenchant l'ire du mari qui appréciait peu de chauffer les rues. M'enfin s'engueuler, c'était encore ce qu'ils faisaient de mieux après s'entrainer à repeupler le monde.

En bonne blonde qui se respecte donc, il y avait un tas de trucs qu'elle n'avait pas pigé. En bonne princesse cependant, elle en a strictement rien à faire. L'essentiel réside surtout dans le fait que ça lui donne une occasion mondaine de sortir une des robes offertes par Finn, et ce genre d'occasions se fait rare. Si l'énergumène en question n'avait aucun goût pour choisir ses frusques, elle avait au moins cette chance qu'il sache parfaitement choisir les cadeaux qu'il lui offrait.
Ignorant les remarques de Finn sur la décoration, elle s'appliquait à suivre son pas tout en empêchant Nolan de glisser de l'autre bras: l'héritier commençait à peser lourd, il devenait urgent qu'il apprenne à se déplacer par ses propres moyens. Pour l'instant le monstre en devenir se tenait tranquille, curieux et impressionné par l'édifice étrange dans lequel il pénétrait pour la première fois.
L'Altesse par contre, faisait franchement la gueule. Fronçant le nez qu'elle tenait haut, elle avait jeté des regards perçants et réprobateurs à un des Salmo Salar qu'elle avait reconnu pour lui avoir balancé des pierres et des insultes du haut d'un rempart, et à Brocéliande qui sautillait partout (normal pour un ami des batraciens). Finn semblait également l'avoir remarqué puisqu'il le lui désigna avec une remarque qu'elle prit comme une agression verbale. Elle lui rétorqua donc avec dédain:


"Vous devez confondre cher mari, je n'ai qu'une filleule."

Et voilà, les choses devaient forcément rester dans l'ordre, la Blonde ne pouvait imaginer un instant que le monde pourrait ne pas tourner rond. Sa filleule d'ailleurs, aurait été la première à lui en parler, elle en était certaine.
Se penchant vers l'oreille valide de son cher et tendre, elle lui annonça d'un ton qui ne laissait pas la place à un quelconque refus:


"Hors de question qu'on s'installe à côté de l'ex-chef d'armée reconverti en palefrenier qu'on a croisé dehors! Katina est très gentille de l'inviter pour lui rappeler le bon vieux temps, mais je ne suis pas aussi altruiste, je ne veux pas me mélanger au bas peuple."

Pas besoin de passer des mondanités à la guerre, pour Marzina les deux sont similaires. Allant jusqu'au banc que Finn lui avait désigné, elle s'assit avec grâce et déposa Nolan à côté d'elle. L'enfant était toujours comme anesthésié par tout ce mouvement autour. C'était tant mieux pour les mariés, mais ça risquait de ne pas durer, ils devraient en profiter. Fronçant à nouveau le nez, la Blonde renifla avant de lâcher:

"Mais vous puez encore, c'est pire qu'un clochard! Vous auriez pu faire un effort, c'est immonde!"

Elle se leva alors et annonça:

"Je ne saurais supporter pareille infamie!"

Puis elle alla s'asseoir plus loin sur le banc, non sans faire bouger tous les autres sur le "banc des VIP", parce qu'elle et son nez délicat le valaient bien. Et comme il n'y avait pas assez de place, pour une fois le sol serait bien suffisant pour l'héritier.
D'ailleurs, ca n'a pas l'air de le déranger: à peine posé sur le sol à quatre pattes, le monstre se met à explorer les lieux en rampant sous le banc.

_________________
Finn
On ne pouvait pas dire qu’il y ait foule dans cette cathédrale mais peu de monde, c’était déjà trop. Misanthrope jusqu'au bout des poils, Ó Mórdha ne se montrait pas franchement jouasse à l’idée de passer des heures, même payées, à tremper dans la chaleur moite de tous ces souffles conjugués.

D’autant que son épouse ne semblait pas avoir saisi la gravité de sa confidence, n’essayant même pas d’attenter à la vie du Prince Brocéliande pour le divertir. Sa blondeur devait être contagieuse puisqu’il n’avait pas non plus saisi un broc de ce qu’elle lui avait raconté en allant vers leur banc au premier rang des invités de la mariée. Cependant, lorsque son odorat délicat la poussa à faire un esclandre, il n’hésita pas à hausser le ton de concert.

Vot’ sœur l’infamie ! J’ai baigné mes pieds dans de la Blanche de Bruges pour couvrir l’odeur et honorer les origines de Choovansky !

Ces Bretonnes... respectent rien., marmonna-t-il en se rasseyant, sans tarder à combler le vide que ladite Altesse bretonne venait de créer entre eux, et au diable son museau sensible.

Mais l’Irlandais d’insister, revenant sur sa révélation à l’oreille de Marzina.


J’vous jure, il s’en est plaint l’autre jour. Le Brocéliande va vraiment marier votre filleule, Alix-Ann, la moche là…

À bout de qualificatifs désobligeants, il renonça à son divertissement quand il entendit qu’on barricadait soudain la porte.

Ah bah de mieux en mieux, v’là qu’on nous enferme maintenant.

On ne leur épargnera vraiment rien.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)