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[RP] De l'Art de la Graine à celui de la Folie…

Rosalinde
[Instant I moins 0,0001 seconde. Ouais, j'ai le droit. C'est la joueuse à Katina qui l'a dit d'abord. Pouet pouet les râleurs.]

Le Quasimodo local s'apprête à boucler le périmètre, mais Rosa et son cavalier de l'occasion arrivent à se glisser juste avant que les portes ne se referment. Ouais c'est les paroles d'une chanson de Calogéro, et alors ? Je vous interdis de me juger.

La Rousse avait été à la fois ravie et surprise de recevoir l'invitation de Katina. Vieille amie dont elle n'avait plus eu de nouvelles depuis... Pfiou, longtemps. Quant au marié, inconnu au bataillon, sinon le vague souvenir d'une vague destitution d'un vague titre dont elle n'avait plus qu'un vague souvenir. Bref. Inutile de dire qu'elle s'était radinée presto à Angers, et bien accompagnée. Qui plus était, cela lui faisait une occasion de porter la robe verte que Lexhor lui avait fait coudre par Aemilia. Dont elle ne voulait pas, au départ, pour des raisons de fierté et tout le tralala, et puis finalement, elle s'était laissé convaincre, et était assez fière du résultat. Et surtout de ne pas avoir l'air une pécore, parce que mine de rien, financièrement, c'était pas la joie, et elle n'avait pas spécialement de fonds à investir dans une nouvelle cotte.

Mais elle n'était pas venue ici que pour le plaisir de voir Katina se faire passer la corde au cou. Que nenni. Son "cavalier", comme elle disait pour le faire rire, n'était autre que son fils de sept ans, Léonard, né de feue son union avec Finn ici présent. Et qui, puisqu'il avait atteint l'âge de raison, était enfin autorisé à rencontrer son paternel, qui bien évidemment n'était au courant de rien. Raide comme la justice, le garçonnet aux cheveux bruns et bouclés tenait bien fermement la main de sa mère dans la sienne tandis qu'ils remontaient la nef pour aller prendre place.

Et prendre place où ? Je vous le donne en mille. Sur le banc, juste à côté de la petite famille O'Mordha.


- Bonjour Marzina. Bonjour Finn.

On n'aurait su dire qui de la mère ou du fils était le plus nerveux. Rosa l'emportait sans doute, sachant ô combien l'Irlandais pouvait être imprévisible... Et détestable. Et c'est toute pleine d'une légitime appréhension qu'elle avait passé un bras protecteur autour des épaules de son fils, qui dévorait l'hémiplégique des yeux, incapable de dire quoi que ce soit.

- Surprise, hein.

Et petit sourire mi-désolé, mi-bien content. Parce que quand même, ça faisait un bail que l'autre empaffé fuyait ses responsabilités paternelles, il était grand temps de les lui mettre sous le nez. Et en parlant de nez...

- Les mariés ont prévu de servir des toasts au maroilles pour la communion ou bien... ?
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Vous voulez la même bannière ? Allez vous faire voir au Manoir des Artistes !
Fauve_ebene
Tandis qu'elle patientait le début de la cérémonie, Fauve balayait l'intérieur de la Cathédrale du regard. C'est vrai qu'elle était décorée avec soin. Quand bien même le mariage n'était pas d'amour, il avait le mérite d'avoir néanmoins été préparé dignement. Et malgré la précipitation des futurs époux. Un oeil sur le Géant qu'elle couvrait croisa un sourire qui lui était adressé. Bien qu'elle le savait aveugle, bandeau en témoignait, elle ne put s'empêcher de sourire en retour. Cet homme là avait vraiment le don d'ouvrir grand ses ailes pour y prendre tout ceux qui y voudraient asile. Ce, même le jour de son propre mariage, malgré son appréhension bien légitime. D'ailleurs, elle glissa discrètement une main sur sa propre cuisse afin de s'assurer de la présence de sa dague ensevelie derrière quelques couches de froufrous. D'accord, il parait qu'on entre pas avec une arme dans un lieu sacré. Impossible pourtant de se séparer d'au moins une mini lame. Pour elle ça aurait revenu à se promener nue.

En parlant froufrous, son attention se portait à présent sur les invités. Elle détaillait avec discrétion les tenues. Pour certaine, elle aurait pu baver, tandis que d'autre... mouarf!
"Ah tiens, en voilà une qui va mettre tout le monde d'accord! " La noiraude observa avec minutie une dame qui remontait l'allée dans une superbe tenue. A mi-chemin, Fauve reconnu son amie, Kahhlan. Et bon sang si elle ne s'était pas retenue elle s'en serait décrochée la mâchoire devant tant de grâce. Tout était parfait, robe, coiffure et à l'approche, l'odeur même était divine. Et lorsque cette dernière, maintenant auprès de son oncle, lui adressa un joli sourire, la jeune femme ne pu contenir un large sourire en réponse, accompagné d'un "Waouw!" mimé sur ses fines lèvres roses.

Son regard fût détourné par une haute stature sombre qui remontait une allée dans leur direction. Et le sourire persista tandis que la lueur dans ses émeraudes se nuança légèrement. Le garde de son amie allait reprendre ses fonctions à cet instant précis. La jeune femme fût prise d'un émois qu'elle pensait disparu depuis ces quelques semaines où la proximité avait chassé sa timidité. Cependant, le retrouver comme elle l'avait connu la troublait à nouveau plus que de raison. Lorsqu'il fût presque arrivé à eux, Fauve se força à décrocher son regard de lui. Elle l'avait déjà bien trop fixé qu'elle sentait ses joues s'empourprer. Fichue peau pâle!

C'était un jeune garçon auprès de Gorborenne qui perturbait maintenant son esprit d'une toute autre manière. D'ailleurs, sans s'en rendre compte la jeune femme avait fait un pas en arrière à sa vue. Non pas qu'elle n'aimait pas les bambins. Juste que depuis que la vie lui avait filé une vilaine leçon, Fauve s'était jurée de ne plus trop s'approcher de marmots en tout genre. Son étonnement s'amplifia lorsqu'elle comprit qu'il s'agissait du fils de l'aveugle. Il en réservait encore bien des surprises ce grand homme, elle le pressentait. Bref, distance de sécurité mise, Ténébreuse pût à nouveau se concentrer sur les derniers arrivant jusqu'à ce que la mariée entre, étrangement accompagnée d'une femme, ce qui fit cligner Fauve des yeux plusieurs fois.

Et les portes se refermèrent aussitôt à leur suite. La cérémonie allait enfin commencer...



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Magda
-On va être en retard !
-Ouais et alors ?

Le retard c’est une philosophie de vie.
Mais c’est aussi tout un art.
Trop, c’est insultant. Pas assez, c’est ridicule.
La juste dose de retard est difficile à trouver. Être en retard, c’est attirer sur soi l’attention, mais dans ce cas présent, il fallait juste un peu de retard car la vedette c’est la Montreuse d’Ours. Et le futur mari me direz vous ? Évidemment que non il n’est pas une vedette ! D’abord, je le connais pas, si c’est pas une preuve ça !
Je jette un dernier coup d’œil au miroir. Parfait ! Robe en soie pêche qui rehausse le teint, et, sur le sein gauche, une magnifique broche en or représentant une chandelle. MAGNIFIQUE.


-On va devoir courir !
-Que nenni. Est ce que tu me vois souvent en talons ? Non ! Alors crois tu que je sache courir avec ses échasses ? Ben non encore….



(Devant la cathédrale portes closes)


Merde. Là il ya une dose de retard en trop.J’essayais quand même de pousser la porte. Bloquée.
Faut souhaiter qu’il n’y ait pas le feu, sinon ils seraient cuits comme des rats, là dedans.

Mon cerveau fit des noeuds pour trouver une solution rapidement .
Bon, quand on peut pas passer devant, on passe par derrière non ?

L’entrée de service étant ouverte, je me faufilais espérant ne pas me perdre dans le dédale des salles. Le bruit des murmure et autres raclements de chaises me guidait. Dernière porte ![/i]
Ah juste derrière l’autel. Discret quoi.
Une légère rougeur envahit mes joues. Cela m’agaça immédiatement, ça jurait terriblement avec la couleur pêche de la robe. Je fis mon salut Miss Anjou avec un magnifique sourire forcé révélant toutes mes dents et avec classe , comme s’il était normal d’entrer par là, je marchais lentement vers une place libre.
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Karyaan
Y va, y va pas...
Y va.... non, faut pas déconner, y va pas !
Oui mais... y aller serait.... moui... un vrai suicide !
Y va pas donc !!!

Et la brume de se poser sur la bouille de son héritier qui la fixe avec un peu trop d'intensité.
Et elle ronchonne la Sombre, et elle soupire. Sa senestre caressant, sans vraiment s'en rendre compte, la vie qui doucement s'arrondie et prend forme.

Oui bon, y va alors !
Ses yeux se posent alors sur la Sarthe qui coule en contre bas, lui rappelant de plein fouet où elle est, qui elle est, et surtout, où elle est censée aller.
Et une vague d'angoisse s'embrase et lui prend les tripes.


Dos ph'stre, Ilhar ?
(Vous avez peur, Mère ?)

Le gamin avait planté ses sinoples sur la rivière coulant inexorablement. Même du haut de ses six ans, il en comprenait des choses.
Surprise, la Sombre reporta son attention sur lui et leurs regards se croisèrent.


Uk orn gaer, udos z'klaen alu gaer ichl. Usstan z'klaen tlu au ussta ilharn, dos iglata uns'aa.
(Il y sera, on doit y être nous aussi. Je dois être aux cotés de mon père, vous me l'avez promis.)

Dos knan phor ichl qee, Ussta Suru. Bwael, udos alu.
(Tu grandis trop vite, Mon Petite Oiseau. Bien, nous irons.)

Nous irons...
Et elle se rappela la folie qu'avait eu, alors, sa marraine, Cerridween de Vergy, ambassadrice du Maine, qui avait eu le culot de répondre à l'invitation angevine pour l'inauguration de leur port, financé par leurs pillages en terre mainoise.
Funambule, gantée de noire, elle suivait, inexorablement ce chemin qu'elle avait tracé. Reproduisant ses délires, sans même s'en rendre compte.
Elle sourit légèrement, la Sombre, ébouriffant la tignasse ébène de son fils.
Oui, ils iront, et advienne ce qui devra advenir.
Après tout, elle est qui elle est et si elle commençait à avoir peur, elle se perdrait bien plus surement que si elle se mettait à faire des courbettes à certain(e)s.

Ils iront, mais pas à cheval, parce qu'à cheval, pour perdre son enfant à naître, il n'y a pas meilleur moyen. Quoi que de se pointer à Angers, c'est assez caustique aussi. Surtout en ce jour où, le Maine venait à nouveau de la porter à sa tête.
Y aller en carrosse comtal ? Avec les armoiries frappant le flanc du bois précieux ? Chiche !
Après tout, elle est qui elle est, et se pointer en catimini ce n'est clairement pas son genre.
Alors elle forcera le destin, lui faisant face et elle verra bien.

C'est donc en carrosse, frappé du blason mainois, qu'elle traversa la frontière. Paul, Emmanuelle et Valdemar, à cheval et à poney, s'ajoutant à la cohorte que formait ses six gardes du corps qui ne la quittaient jamais.
Le Mans, Angers, ce n'est pas si loin et pourtant... pourtant le voyage, elle l'a perçu infini.
Seule dans la voiture, elle s'attendait à tout, à tout moment.
Mais l'étonnement de voir un tel cortège oser traverser ces terres a possiblement permis de faire en sorte que rien arrive jusqu'à la capitale.

Et un carrosse, entourée de neuf chevaux, frappant le pavé de la cathédrale, on ne peut pas dire que ça soit des plus discrets.
Et tandis que ses gardes se déployèrent, Paul mit pied à terre pour ouvrir la porte à celle qui ne devrait pas être là.


Midi moins quelques minutes, midi l'heure de l'invitation

Midi, le soleil au zénith de cette journée particulière. La lumière glaciale, presque bleutée. Quelques flocons ça et là.
Lentement, la Sombre descendit de sa voiture. Vêtue de noir, comme à son habitude, emmitouflée dans un manteau lourd, cachant les formes de cette vie en devenir. Cachant aussi son manteau d'azur, brodé de l'équidé légendaire. Cachant enfin, son fauchon gravé du même cheval cabré.
La Comtesse du Maine, Cavalier de l'Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne, était présente.

Ses yeux de brume balayèrent la place, pas ou peu de monde. Étrange, alors qu'ils arrivaient quelques minutes avant le début annoncé de la cérémonie.


Kyorl, belbau uns'aa l'sidlorut ? Usstan talinth gaer zhah natha priqual...
(Kyorl, peux-tu me donner l'invitation ? Je crois qu'il y a un problème...)

Paul, son fils adoptif, grand gaillard de dix huit ans, s'approcha, inquiet et tendu comme un string de géant russe. Rassuré d'être là ? Non, il ne l'était pas. D'autant plus que sa mère venait de dire qu'il y a un souci. Oui non mais, franchement, là ça ne va plus du tout !!!
Il lui tendit ce qu'elle demanda et resta sur le qui vive.
La Sombre relut le papier et arqua un sourcil, relevant le museau sur cette place presque déserte et à la cathédrale ayant portes closes.
Elle se doutait bien qu'un mariage angevin ne serait pas comme les autres, mais là... y a comme qui dirait un malaise... manquerait plus qu'un harmonica brise le silence hivernal.

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots." Je cherche à comprendre nos dérives...
Sabaude
[Un invité de la sous catégorie Midi]



Apprenant le mariage de la Choovansky il crut à une farce angevine pour égailler les conversations dans les tavernes afin d'alterner avec les bateaux coulés au port de Cap'Lanterne sans qu'ils n'aient eu encore à quitter le quai et les dernières facéties du Finn ou du Finam. Toujours se méfier des noms commençant par « fi », pour preuve le mot « fiente » ! Cela vous tombait sur le pif sans que vous ne vous y attendiez.

Relevant l'heure sur l'invitation il cria au foutage de face alençonnaise. Midi ! Ce n'était pas une heure pour se marier ! Même la Haut il ne devait pas approuver qu'on ose déranger ses ouailles au moment de l'engraissage. Non qu'il se soucie du micmac des hauteurs mais tout de même...Jusqu'au bout la future mariée voulait se montrer pénible ! Soit !

Depuis son arrivée en Anjou il s'était pris des coups de poings et des tabourets du nain.
Le couple terrible Chardon-Naon avait glissé dans la tête de Calyce et la sienne une bien entreprenante idée qui les faisait rougir à chaque regard. Et pomme dans le groin du porcelet, la bientôt Salmo-Salar lui avait lancé un caillou. Non mais elle se croyait où ?
Une pierre, un vœux ? Une tradition d'avant cérémonie ? Teuh ! Cela commençait à bien faire. Lui aussi allait jouer et faire des souhaits.


Renard déguisé en breton : Bon vous avez compris ?

Les mômes : Oui. Dès que les mariés et les invités sortent nous lançons les boules de pâte plein de crème sur tout le monde sauf sur vot' dame Canarde.

Renard toujours déguisé en breton : Et comment reconnaissez-vous ma dame Canarde ?

Les mômes en choeur : C'est la plus belle, la plus canarde, la plus divine, blabla, et elle a une oreille en moins. C'est bon, nous pouvons avoir nos écus ?

Renard avec une moue de breton par jour de crachin: Mouais....Un tiers maintenant et le reste après au fin fond de la foret lointaine si vous avez bien visé. Je vous rappelle qu'ils ont tous fait faire leurs habits avec du fil filé par des petits mainois, qu'ils ont prévu des pâtés de canards pour le banquet, qu'ils ont le regard lapin blanc.

Les mômes dépités: Et il y aura des royalistes ?

Renard finaud : Ouais, et même qu'ils mangent les enfants qui ne lancent pas leurs projectiles. Allez, filez !



Hein hein hein !
Très utiles ces petits menhirs que les angevins avaient essayé de faire pousser il y a plusieurs mois de cela à la venue d'une délégation bretonne. Le jeune vicomte quitta la proximité de la pierre, retira la coiffe et laissa là le godet de chouchen pour partir en direction de la cathédrale d'Angers. Avec un panier plein donné aux quatre marmots cela promettait d'être une sortie onctueuse et sucrée dont se souviendrait Katina. Lui même attendrait la fin des hostilités pour sortir de....



[Devant le lieu dit à l'heure dite.]


Humph ? C'est quoi cette connerie ?

Tapotis sur une épaule femelle qu'il semble reconnaître.

Pardonnez très chère.... sommes nous bien devant la cathédrale d'Angers aux portes... closes ?
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Nolan.
"Laisse pas trainer ton fils".

Pierre pierre pierre.

Tout n'était que pierres dans ce monde où il avait atterri il y a un peu moins d'un an maintenant. De la pierre dans la maison. De la pierre par terre dans les rues. Et aussi de la pierre ici, lieu qui lui était encore inconnu. A portée d’œil, il lui semblait qu'il y en avait absolument partout. Il se mit alors à se laisser glisser des bras maternels, dans l'espoir de pouvoir explorer les lieux par ses propres moyens, mais c'était peine perdue, sa génitrice n'avait pas des bras mais des serres lorsqu'il s'agissait de le maintenir prisonnier contre elle. Il jeta alors un regard éperdu d'admiration de l'autre côté, celui de sa version grisonnante. Généralement, le regard impressionné lui valait de nombreux avantages, mais aujourd'hui le barbu ne lui prêtait pas attention. L'enfant fronce le nez, contrarié, et attend aux aguets la moindre occasion de s'amuser un peu.

Soudain le ton monte, agressant ses oreilles immatures. L'occasion n'allait pas tarder à se présenter, c'était certain. Et justement, il rejoignit enfin le sol de pierre froide, avec un certain ravissement. Laissant choir son postérieur sur le côté, il prit appui d'une main, d'un genou, et puis se mit à crapahuter à quatre pattes sous ce qui semblait être un couloir de bois entouré de tas de pieds. Très vite l'odeur d'une paire de pieds le dérangea et il bifurqua sous un autre tunnel, passant entre quelques jambes. Bientôt, il vit la lumière, agita plus vite ses membres pour l'atteindre, et se rendit compte trop tard qu'il se retrouvait dorénavant en terrain découvert, en plein milieu de l'allée. Regardant autour de lui, c'est le stress! Des tas de tunnels s'ouvrant partout sur des rangées de pieds. Ne sachant se repérer, avec la panique, l'héritier pique une crise de nerfs, tire sur une déco pailletée accrochée à un bout de banc, et entreprend de la fracasser méthodiquement au sol de son petit poing.
Fallait pas le contrarier en se trouvant là.

Maintenant, il se sent plus détendu. Mais du coup, son estomac le démange. Il décida donc d'emprunter un nouveau tunnel de bois, cherchant ce qui pouvait ressembler à de la nourriture...
Finn
Non, décidément on ne leur épargnerait vraiment rien. On ne les avait même pas enfermés assez vite que le passé se faufilait encore au sein du lieu sacré, et avec une légèreté déconcertante…

Attendant impatiemment l’arrivée de la mariée aux côtés de femme et enfant - ou du moins la femme ; Nolan venant de prendre la tangente -, ce sont ex-femme et ex-enfant qui firent leur entrée sur le fil du rasoir. Rosalinde et Léonard, soit le genre de surprise dont l’Irlandais se serait bien passé.


Grmm…

Un bref grognement à prendre pour les civilités d’usage à l’adresse de l’ex-épouse qui venait taper l’incruste sur leur banc. Ó Mórdha s’intéressa malgré tout au garçonnet qui le matait sans scrupule, qu’il reconnut au gène paternel faisant boucler sa tignasse. Celui-là même qu’il n’avait rencontré qu’une fois, il y a bien six ou sept ans de cela quand, aussi petit et mou qu’un Béarnais, il lui avait vomi son lait maternel sur l’épaule. Le vieux grison oubliait peut-être les affronts d’un nourrisson mais pas les dettes qui en découlaient.

Tu me dois un veston.

Tels furent ses premiers mots à sa progéniture.
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Karyaan
Un sursaut, une surprise, un cœur qui manque un battement et une main qui se pose sur la garde de sa lame.
Se retournant, plus pâle qu'elle ne l'est déjà, elle recule d'un pas, presque choquée que ses gardes aient laissé une tierce personne s'approcher et... oh outrageuuuuuuuh, la toucher !!!!
Ben oui, un tapotage d'épaule, un ta-po-ta-geuh !
Fusillant ses gorilles de son regard de brume, l'angoisse d'être présente ici éclata.
Ben oui... déjà qu'elle n'est pas d'un naturel très calme, mais en plus en terre ennemie, enceinte jusqu'aux oreilles, faut pas trop s'attendre à ce qu'elle soit en mode boudhiste sur la plage en train de se faire dorer le sari.


NON MAIS CA VA PAS BIEN NON D'ARRIVER COMME CA EN FURTIF TEL UN SERPENT VICIEUX ET, ET.... ET DE ME SAUTER A LA GORGE ? SI SI SI, A LA GORGE, PARFAIT'MENT ! ET NE NIEZ PAS, J'L'AI SENTI LÀ !

Quoi ? meupodutou elle exagère. Que nenni !
Un tapotage d'épaule, c'pas bien loin de la gorge hein.
Puis reportant son attention sur ses gorilles qui avaient clairement manqués d'attention, ou plus poétiquement dit... chiés dans la colle... et mis sa vie en danger, si si si.


ET VOUS BANDE DE LOMBRICS ASSÉCHÉS PAR UN SOLEIL ESTIVAL, VOUS FOUTEZ QUOI A PART VOUS CURER L'NEURONE EN ÉCOUTANT POUSSER VOS CH'VEUX !?!?

Puis à elle-même

Pas possible d'être entourée d'incompétents notoires qui servent à rien qu'à vous polluer l'environnement.

Et enfin, de retour vers le Renard sans doute décoiffé par la gueulante passé.

QUOIIIIIIIIIIII...

Humpf, et si elle se calmait ?
Main sur le cœur battant plus surement qu'un branle endiablé, elle respira profondément et reprit une voix à peu près normale.


Hum... oui... oui nous sommes bien devant la cathédrale d'Angers et les portes sont bien closes. Et ne me demandez pas pourquoi, je viens d'arriver avec ces abrutis même pas patentés !
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots." Je cherche à comprendre nos dérives...
Louise_
Et hop un mariage. Elle espérait que ce mariage là se passerait mieux que le dernier.

Le Cap lui avait offert trois robes. Elle n'en revenait pas encore et fièrement portait la première. Les deux autres seraient pour d'autres mariages avait dit le Cap. Dont acte. Elle était fière sur son cheval là. Vivement qu'on arrive pour qu’elle puisse déployer la petite merveille portée.

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Lise_
[En route vers l' Anjou]

Un mariage....encore ! En Anjou ??? Sont dingues ces Salmo Salar !!
Et d' abord ils ont quoi a tous vouloir se marier !
Quelques souvenirs fugaces des derniers presque mariages reviennent à l 'esprit de la blonde et le rire est là, incongru, mais franc et incontrolable.

Le Glabre est le plus fort sur ce coup là..un mariage en Anjou.
Elle ne lui connaissait pas ce côté théatral, mail il marque des points aux yeux de la donzelle.

C'est dingue, mais elle adore.
A n' en pas douter, ce sera un beau mariage.

Un regard amusé sur la troupe et fouette cocher.

Aujourd'hui, un Salmo Salar se marie, aujourd' hui elle va boire a cette union, aujourd 'hui elle aime l' Anjou...enfin son vin....

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Dragones
[En route bien loin de l'Anjou...]

Comme tous, elle avait vue l’invitation du frère, elle l’avait mis de côté et n’y étais plus revenu et encore moins pensé.
Il y avait bien des mariages autour d’elle, sa fillotte, une amie et maintenant le frère du Capitan et bientôt…
Même bien loin d’eux, elle gardait un œil vers eux ainsi que ses oreilles, comme toujours le silence était sa priorité, certains pouvaient trouver cela anomal ou froid mais elle était devenu ainsi.
Alors qu’elle avançait sur le chemin dans se froid glacial, un pigeon blanc vint vers elle, un des siens…un mot vite lu, un sourire en coin et une réponse fut envoyé.
L’usage de sa main gauche était devenu de plus en plus naturel et bientôt plus d’hésitation pour l’écriture qui pouvait amener à avoir une écriture tremblante.
elle range son écritoire, ramène sa main droite vers le devant et bouge quelques peut les doigts avec un grand effort, frappe la main gauche sur son cauchemar, souffle dessus et se redresse.
Fallait que ce soit l’Anjou, dans tout le royaume cela aurait pu être ailleurs mais non c’est la bas…
Elle soupire, resserre son châle autour de son cou et reprend la route, elle ne sait si elle sera avant la fin du mariage mais une chose était certaine elle ne sera pas à l’heure…

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Raknor
[12:05 - Devant la cathédrale]

Raknor s’était préparé tous le matin durant, avait mis ses plus beaux habits et s’en était allé, un grand sourire aux lèvres, pour assister au premier mariage de sa jeunesse bien avancée. Tout Angers semblait endimanché en cette matinée de Janvier, à croire que la Cathédrale devrait accueillir plus de monde qu’il ne le croyait. Le mariage d’une femme d’importance comme Katina et d’un riche propriétaire français, ça ne pouvait que rameuter du monde, pique-assiette oblige. (Bouuh, tellement mauvaise langue). Après un petit quart d’heure angevin de marche, il faut donc comprendre bien plus, il arriva aux portes de l’édifice, qui à sa grand surprise, étaient fermées.


Grand dieu, serais-je en retard ? - se dit-il, se grattant le sommet du crâne. L’ancien tribun andégave se mit à regarder autour de lui et remarqua quelques curieux, attroupés comme lui autour de l’édifice.



Mmh.. Mais comment donc j’vais bien faire pour rentrer moi.. - se demanda-t-il, la main portée au menton tel un Aristote des temps moderne. Raknor entreprit donc de faire le tour de l’édifice et découvrit un vitrail entre-ouvert sur l’une des façades.


Chic, voilà ma porte d’entrée ! Mais comment monter ? Le maréchal se mit à faire les cents pas nerveusement, et tout à coup : Ça y est je sais !s’exclama-t-il, faisant s’envoler par dizaines les pigeons tranquillement posés sur les toits alentours.


Il repartit vers le centre-ville, où se tenait le marché du samedi. Frénétiquement, il parcouru les allées d’étales et se porta acquéreur de toute la bidoche disponible. Lard, saucisse, côtelette, bavette d’aloyau. Tout y passait, et filait dans son sac. Un petit tour au tisserand, pour récupérer une longue corde et le voilà reparti pour la maison du Très Haut.



Arrivé sur place, il entreprit, aussi discrètement que possible, la construction d’un grappin, à l’aide d’une côtelette et de quelques andouilles. Puis, il entassa tous les rillauds et les pièces de viande, en guise de marchepied pour se hisser sur les gargouilles les plus proches. De son perchoir, il fit tourner son bolas viandeux (oui, ce mot existe bien, à ma grande surprise ^^) dans les airs et l’envoya en pleine lucarne, dans la lucarne. Tel un lémurien sur son arbre, il se hissa progressivement jusqu’à la fenêtre et entra dans la cathédrale...
Nicodemepetzouille
12h05

Nicodème Petzouille arrivait plus ou moins à l'heure, ce qui était rare. Ce qui l'avait motivé à se dégourdir les pattes de si bon matin c'était la fin de l'invitation : Buffet, premier arrivé, premier servi.
En approchant de l'édifice, mains dans les poches, il marqua une pause en voyant déjà un petit attroupement devant les portes. "Fais chier, y'aura plus rien à bouffer" pensa-t-il.
Son flair lui suggérait que ça valait pas la peine de se taper un office si long pour finir par manger deux demi croûtes de pain sec. Cela le poussait plutôt à rebrousser chemin et à revenir, allez, la semaine prochaine, et de prétendre qu'il s'était trompé, ou endormi 7 jours d'affilée. Il y aurait des gens pour le croire, pour sûr. D'autant plus que la moitié des visages ne lui étaient pas connus.
Mais ventre affamé n'a point d'oreille et son intuition avait beau se démener et lui crier que ça allait probablement dégénérer, son bide l'attirait toujours vers la nourriture gratuite. En moins de quelques pas et sans même s'en rendre compte, il était lui aussi dans l'attroupement.

Ce fut alors que son objectif principal refit surface : manger. Le vieux jetait des coups d'oeil à gauche et à droite, cherchant quelqu'un qui pourrait lui indiquer où était le buffet. Plusieurs fois, son regard se posa sur les hautes et lourdes portes de chêne massif qui fermaient l'édifice. Il les reluquait pour au moins la huitième fois d'affilée quand soudain lui vint une idée. L'idée pernicieuse que les mariés avaient disposé le buffet à l'intérieur pour éviter que certaines personnes - et il ne se comptait pas dedans - puissent faire leur fête aux amuse-gueules avant la cérémonie.
Se faufilant - ou plutôt bousculant - quelques convives, il s'approcha mine de rien des portes. Sa mission, ouvrir la porte, se glisser dans l'ouverture et refermer sans bruit. Ensuite chercher et trouver le buffet. Le tout, sans attirer l'attention. Simple, rapide, effic... " 'tain c'pas vrai ..."
Ses pensées s'arrêtèrent net quand, une fois la poignée enfoncée, la porte se mit à résister. Il poussa un peu de l'épaule, puis du pied, puis du corps tout entier, en espérant toutefois que les autres ne remarquaient rien. Mais la porte ne bougea pas. Ils l'avaient fermée à clef, les rats !
Il chercha des yeux alentour pour trouver la Chosevansky et lui dire sa façon d'penser sur la traite des invités quand il se rendit ENFIN compte qu'il ne les avait pas encore vus. Il entendit alors un son provenant de l'intérieur et colla son oreille contre la porte.


Euh, les gens ... Savez que y'a quelqu'un à l'intérieur ? Z'auraient commence sans nous ?
Alcide.
Une autre cérémonie, un autre voyage, il commençait à en perdre le compte. Et la lassitude le gagnait peu à peu sans trop s'en rendre compte. Entre allégeances et d'autres cérémonies, il ne savait plus trop où il en était ou il ne voulait pas trop le voir. Après tout faire semblant des fois était une bonne échappatoire. Il fallait se défouler de temps en temps, l'histoire de ne pas perdre la tête.

Le voyage fit long presqu'un pélérinage, pire que sa dernière visite en Normandie. Pourtant, il n'avait pas à se plaindre parce qu'il était en bonne compagnie. La brunette qui se trouvait à ses côtés l'aidait grandement à supporter les épreuves du voyage. Et heureusement sinon il n'allait pas entrepris un tel périple. Un de plus, un de moins, ça ne faisait pas tellement la différence et pourtant il fallait garder les apparences.

Ainsi le carrosse se rendit devant la cathédrale d'Anjou où le fameux mariage devrait avoir lieu. Le petit brun posa les pieds à terre en premier avant de donner l'ordre à ses gardes de rester là et par la suite d'aider celle qui l'accompagner à descendre. Par la suite, il se dirigea vers la porte qui semblait bien fermée. Un regard à droite, un autre à gauche, il fallait peut-être faire appel aux gardes pour qu'ils la défoncent?

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[ En construction ]
Gorborenne
Devant l'Autel, Instant I moins... moins moins qu'avant mais moins plus qu'après...
Notion du temps relative, à quelques minutes près...


S'il était vrai que l'Aveugle, même aveugle, cultivait un gout pour les beau papiers, "bureaucrate" n'était peut-être pas le terme le plus approprié. L'on pourrait dire "verbocrate", s'il était un barbarisme à assumer. Le Verbe, oui, qui peut être d'un mortel acéré, plus destructeur que le tranchant d'une épée.

Mais vous avez entièrement raison très chère. Ce genre de paperasse est d'un typique Parisien. C'est justement pour faire grincer les dents du tout-Paris que j'en ai besoin.

Que oui! Paris aimait les belles annonces, Paris allait en avoir. Au Géant, ces épousailles serait un pilier, autant qu'un point de départ. Ce n'était pas vraiment une question de confiance, pas vraiment. Plutôt du machiavélisme et de la folie d'un plan. À la Fronde, l'harmonie d'un Chant. Remercierait-il jamais assez le Parrain d'avoir présenté ce mariage sur un plateau d'argent? Tant à offrir, autant à gagner... vrai, il n'aurait pu que accepter. Peut-être certains y verraient l’œuvre du Destin, mais il n'y a que la Vie, à l'Envie de ses Choix. Et pourtant, malgré la façade de raison d'intérêt qui se maintenaient de mise, Géant devait bien le reconnaître, avait quand même un petit faible pour sa Promise.

Et j'ai grande hâte à saluer mon futur beau-père et lui serrer la main. Que j'espère conserver, entendons-nous bien...

Oui, malgré, ou peut-être à cause de sa douce folie, malgré toutes les preuves de ce qui se résume par "une foutue famille", aux jours s'écoulant, le Salmo Salar l'appréciait elle, un peu plus d'instant en instant. Les autres aussi, mais peut-être un peu plus lentement... Sans doute à cause de quelque composition avec une damoclicienne imprévisibilité, mais au fond, c'était pas non plus le genre de choses à l'effrayer...

Et puis, et puis il y eu le fugace d'une main de doigts, s'agrippant au siens, comme,... comme autrefois. Si loin, si loin déjà les premiers pas. Il se souvint du vent bruissant dans les oliviers, la chaleur pesante d'une après-midi d'été ou la brise de mer faufilait sa langue salée. Des années d'exil, loin de tout, loin des siens. N'y aurait sans doute pas survécu, s'il n'avait tenu chaque jour cette petite main.

Lentement, l'énorme silhouette s'abaissa comme le Géant mit genou en terre, faisant face à son premier-né, avant de tendrement l'enlacer.


Mon Fils...

Large sourire claquant un bécot à la joue du gamin, comme il ne peut résister à lui ébouriffer le cheveux à large main.

Ah mais tu as grandi toi! Bientôt un homme que tu seras!

Depuis l'Italie, depuis Castanea, combien de saisons déjà? Si le compte se perdait entre les années, chaque pouce qu'avait gagné son fils était là pour lui rappeler.

T'en fais pas pour tes bottes. La terre se lave bien plus facilement que le sang. Pour ça, vaut mieux marcher dans la boue que sur les gens...

Un peu de philosophie paternelle, glissée comme ça, l'air de rien. À certains ages ont ne comprend peut-être pas encore tout, mais déjà l'on retient... Et c'est d'un ton plus bas, comme confident, qu'il reprit, désignant du menton les gens autour de lui.

Tiens, elle, c'est Kahhlan, ta cousine, la plus adorable cousine du monde, tu verras. Et elle, c'est l'Archiduchesse Calyce de Dénéré-Malines. Si tu t'adresses à elle, tu dis "votre Archi-" et derrière tu rajoutes quelque chose de gentil. La Dame que je vais épouser, tu la verras elle va pas tarder à arriver. Alors oui, vaudra mieux que tu restes près de ta Mère pendant la Cérémonie. Observe bien mon Fils, et apprends. Comme ça, tu sauras si un jour tu voudras te marier toi aussi, quand tu seras grand.

Mais de l'entrée de la cathédrale leur vint grincement des portes que l'on referme et que l'on verrouille. Alea jecta est, trop tard pour avoir la trouille...
Peut-être plus doucement cette fois, le Prince serra encore une fois son bâtard entre ses bras.


Allez, file, je te présenterai tout le monde quand ce sera fini, puis on passera un peu de temps tous les deux. Faut que tu me racontes ce que t'as fais et appris ces dernières années!

Et de se redresser de toute sa carcasse de Géant, toujours à sourire, largement.
S'annonçait une magnifique journée, le Prince avait trouvé Princesse à épouser.
Que de choses qui allaient en naître... Certaines peut-être aussi en crever.

Grandes Orgues pour l'entrée de la Mariée!

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