Rosalinde
[Instant I moins 0,0001 seconde. Ouais, j'ai le droit. C'est la joueuse à Katina qui l'a dit d'abord. Pouet pouet les râleurs.]
Le Quasimodo local s'apprête à boucler le périmètre, mais Rosa et son cavalier de l'occasion arrivent à se glisser juste avant que les portes ne se referment. Ouais c'est les paroles d'une chanson de Calogéro, et alors ? Je vous interdis de me juger.
La Rousse avait été à la fois ravie et surprise de recevoir l'invitation de Katina. Vieille amie dont elle n'avait plus eu de nouvelles depuis... Pfiou, longtemps. Quant au marié, inconnu au bataillon, sinon le vague souvenir d'une vague destitution d'un vague titre dont elle n'avait plus qu'un vague souvenir. Bref. Inutile de dire qu'elle s'était radinée presto à Angers, et bien accompagnée. Qui plus était, cela lui faisait une occasion de porter la robe verte que Lexhor lui avait fait coudre par Aemilia. Dont elle ne voulait pas, au départ, pour des raisons de fierté et tout le tralala, et puis finalement, elle s'était laissé convaincre, et était assez fière du résultat. Et surtout de ne pas avoir l'air une pécore, parce que mine de rien, financièrement, c'était pas la joie, et elle n'avait pas spécialement de fonds à investir dans une nouvelle cotte.
Mais elle n'était pas venue ici que pour le plaisir de voir Katina se faire passer la corde au cou. Que nenni. Son "cavalier", comme elle disait pour le faire rire, n'était autre que son fils de sept ans, Léonard, né de feue son union avec Finn ici présent. Et qui, puisqu'il avait atteint l'âge de raison, était enfin autorisé à rencontrer son paternel, qui bien évidemment n'était au courant de rien. Raide comme la justice, le garçonnet aux cheveux bruns et bouclés tenait bien fermement la main de sa mère dans la sienne tandis qu'ils remontaient la nef pour aller prendre place.
Et prendre place où ? Je vous le donne en mille. Sur le banc, juste à côté de la petite famille O'Mordha.
- Bonjour Marzina. Bonjour Finn.
On n'aurait su dire qui de la mère ou du fils était le plus nerveux. Rosa l'emportait sans doute, sachant ô combien l'Irlandais pouvait être imprévisible... Et détestable. Et c'est toute pleine d'une légitime appréhension qu'elle avait passé un bras protecteur autour des épaules de son fils, qui dévorait l'hémiplégique des yeux, incapable de dire quoi que ce soit.
- Surprise, hein.
Et petit sourire mi-désolé, mi-bien content. Parce que quand même, ça faisait un bail que l'autre empaffé fuyait ses responsabilités paternelles, il était grand temps de les lui mettre sous le nez. Et en parlant de nez...
- Les mariés ont prévu de servir des toasts au maroilles pour la communion ou bien... ?
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Vous voulez la même bannière ? Allez vous faire voir au Manoir des Artistes !
Le Quasimodo local s'apprête à boucler le périmètre, mais Rosa et son cavalier de l'occasion arrivent à se glisser juste avant que les portes ne se referment. Ouais c'est les paroles d'une chanson de Calogéro, et alors ? Je vous interdis de me juger.
La Rousse avait été à la fois ravie et surprise de recevoir l'invitation de Katina. Vieille amie dont elle n'avait plus eu de nouvelles depuis... Pfiou, longtemps. Quant au marié, inconnu au bataillon, sinon le vague souvenir d'une vague destitution d'un vague titre dont elle n'avait plus qu'un vague souvenir. Bref. Inutile de dire qu'elle s'était radinée presto à Angers, et bien accompagnée. Qui plus était, cela lui faisait une occasion de porter la robe verte que Lexhor lui avait fait coudre par Aemilia. Dont elle ne voulait pas, au départ, pour des raisons de fierté et tout le tralala, et puis finalement, elle s'était laissé convaincre, et était assez fière du résultat. Et surtout de ne pas avoir l'air une pécore, parce que mine de rien, financièrement, c'était pas la joie, et elle n'avait pas spécialement de fonds à investir dans une nouvelle cotte.
Mais elle n'était pas venue ici que pour le plaisir de voir Katina se faire passer la corde au cou. Que nenni. Son "cavalier", comme elle disait pour le faire rire, n'était autre que son fils de sept ans, Léonard, né de feue son union avec Finn ici présent. Et qui, puisqu'il avait atteint l'âge de raison, était enfin autorisé à rencontrer son paternel, qui bien évidemment n'était au courant de rien. Raide comme la justice, le garçonnet aux cheveux bruns et bouclés tenait bien fermement la main de sa mère dans la sienne tandis qu'ils remontaient la nef pour aller prendre place.
Et prendre place où ? Je vous le donne en mille. Sur le banc, juste à côté de la petite famille O'Mordha.
- Bonjour Marzina. Bonjour Finn.
On n'aurait su dire qui de la mère ou du fils était le plus nerveux. Rosa l'emportait sans doute, sachant ô combien l'Irlandais pouvait être imprévisible... Et détestable. Et c'est toute pleine d'une légitime appréhension qu'elle avait passé un bras protecteur autour des épaules de son fils, qui dévorait l'hémiplégique des yeux, incapable de dire quoi que ce soit.
- Surprise, hein.
Et petit sourire mi-désolé, mi-bien content. Parce que quand même, ça faisait un bail que l'autre empaffé fuyait ses responsabilités paternelles, il était grand temps de les lui mettre sous le nez. Et en parlant de nez...
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