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[RP] De l'Art de la Graine à celui de la Folie…

Namaycush
En Cambrousse…pour changer !




Il neige …

Il neige sur Namay, il neige sur Makcimus, il neige sur Memento.


Il neige !


A Angers, le soleil donne une auréole de saint à un mort vivant, luisant sur le crâne chauve de Falco.

Ils chevauchent, rêvassant ou échangeant quelques taquineries tandis que l’officier aux yeux d’émeraude s’interroge sur comment l’angevinisme a décliné le Credo, appris et répété depuis des lustres dans les églises de France, tant l’Angevin a le vice et Namay le tourne-vice.

Il en rit seul…. Laissant échapper trois mots
Le Credo Angevin
involontairement assez fort pour que ses compagnons les entendent.

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Caro
Il neige oui il neige et il me tarde d’arriver.

L’Anjou, vais finir par croire que c’est le trou noir du Royaume, pour rester polie. Quelle idée franchement d’aller faire des épousailles là-bas !

Passer le temps à fredonner, siffloter quelques mélodies ou la notre surtout ! Oublier les longues heures à chevaucher qui ne semblent pas prendre fin.

Sourire au rire de Namay et se demander surtout ce qui le mettait tant en joie.

Mais la suite … énorme point d’interrogation et comme je ne sais pas me taire la question fus
e.

Le quoi ? Credo Angevin ? Le Credo oui mais le Notre si déjà, celui de Memento ! et pas celui de … de… bref ! C’est quoi ça encore ?

Froncement de sourcils de mon incompréhension et de mon questionnement
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Namaycush
Sous la neige…pour changer !




Quand la neige te casque le poil, tout lynx que tu es, tu t’ébroues et tu t’énerves du chemin, trop long, trop loin…

Tu t’énerves de l’amitié et de la fraternité, parce que tu l’aimes, alors et à l’heure que tout t’agace d’un coup,…

Alors…

Alors Tu gueules sur les tiens parce qu’ils sont là, parce que tu n’es jamais seul…

Alors Tu gueules parce que tu les aimes et que le silence c’est la mort et les cris, c’est la vie…


Gueule Namay, Gueule ! Tu vis Namay, tu vis !


C’est le cri qui claque envers Caro…



Bordel !Tout initié saura que Bordel est un cri dument enregistré à la hérauderie de France, et non un juron…. ! Caro, toi et tes cartes à l’envers, tu nous amènes à Barcelone ou à Rennes oui !



Alors t’as pas encore assez gueulé Namay… tu as Makcimus à tes côtés et il tombe sous tes yeux…


Et toi Makcimus, tu n’as pas été assez longtemps le Sicaire de Rome pour que tu ne renifles pas une cathédrale à cent lieues ?


A rebrousse-poil le lynx tout à coups….

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Makcimus.
En la campagne Angevine...

Il avait bien failli sursauter. Voilà que Namay se mettait à gueuler. Heureusement qu’ils n’étaient pas en haute montagne, ils auraient pris une avalanche sur le groin. Devait commencer à en avoir plein le casque le General de France.

Il est vrai qu’il finissait par se demander si Caro n’avait pas raté une piste ou un chemin. Lui, il n’était pas concentré sur l’orientation, mais plutôt sur la présence d’hommes en armes dans le coin. Ca le rendait nerveux l’Anjou. La dernière fois qu’il y avait mis les pieds, c’était il y a bien longtemps pour libérer Monastères et la Cathédrale d’Anger du Schisme Angevin. Drôle d’affaire et ca oui pour sur, il avait envoyé un nombre certain rejoindre l’enfer lunaire. S’il ne se souvenait plus des droles de l’époque, il était certain que lui non plus, n’avaient pas que des amis dans le secteur. Une évidence, telle que la vache aime l’herbe, ou que la sardine est à l’huile.


Ils ne devaient pas être loin. Après les forêts sur le plateau, les voilà maintenant traversant le vignoble, sur sol de nombreux petits coteaux d’expositions variés. Dans le coin on devait produire les blancs moelleux dont il affectionnait la dégustation.

« Et toi Makcimus, tu n’as pas été assez longtemps le Sicaire de Rome pour que tu ne renifles pas une cathédrale à cent lieues ? »

Une grimace déforma son visage buriné par les vents, les mobilisations et autres croisades sous les ordres d’un Cardinal Connétable en carton. De sa voix rocailleuse… Mouaip… N’évoque pas de mauvais souvenirs, déjà que tu m’as chauffé avec tes histoires de maquignons.

Apres une petite grimpette et puisqu’il devait en être ainsi, il tendit la dextre… Voila … Si ce n’est pas le clocher de la cathédrale d’Anger… Cherche un instant en sa caboche le pire du pire… J’épargne la vie de Rehael si on le croise. Prenait pas trop de risque sur ce coup la. Les cathédrales dans le coin, il n’y en avait pas cinquante. Oui oui il profiterait pour aller confesse pour les agréables pensées. Quoiqu’il ne menaçait pas… Il faisait simplement des promesses. Beni soit Caro et son sens de l'orientation.
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Takoda
[Knock, knock, knocking on...cathedral's door*, ouais non, c'est la vie pas le paradis!]

Ils n'avaient pas annulés...L'air perplexe qui s'étala sur la figure de la D'Ambrois dénotait que dans la caboche à son opinion, il n'y avait pas vraiment d'autre explication pour des portes closes...Même en retard elle avait toujours pu entrer dans les lieux saints...célébrant des mariages... Une lumière s'alluma cependant à l'étage réflexif...Ce n'était pas DES mariages, mais bel et bien LE mariage de la Choovansky...si on tend à considérer qu'à la Confrérie déjà celle là avait des habitudes peu coutumières, alors tout s'expliquait!

Enfermés dehors, devant une Cathédrale, dans le froid, en Anjou, avec des inconnus...Quoi de plus parfait!Les émeraudes passaient de l'un à l'autre au fil des répliques, la femme enceinte au langage fleuri, le sieur donneur d'ordres, la congelé, l'homme qui ouvre des portes dans les murs...une porte ouverte dans le mur... Un instant d'hésitation à suivre le groupe de...deux...puis elle se ravise, les robes ça ne va pas dans les toiles d'araignées...

Un petit coup d’œil à un lambeau de chair qui pend des gargouilles, décidément ils avaient de drôles de coutumes dans cette terre de galeux...Non, finalement il a raison le sieur qui lui a répondu...faut enfoncer la...porte massive, lourde, impressionnante, indestructible...ou presque de cette cathédrale...


On enfonce avec quoi, je vous prie?Parce que je ne doute pas que toute la bonne volonté du monde pourra être mise, mais....CETTE BON D... DE SALETE, DE C....... DE PORTE va résister...

Le tout en gardant sa classe naturelle et en replaçant une mèche de cheveux qui s'envole déjà de son chignon...Dans cinq minutes, elle retrousserait ses manches et relèverait ses jupes pour aider à l'ouverture si on lui demandait...pour l'heure...ce serait judicieux de trouver un bélier!



*Rendons à Bob Dylan, ce qui est à lui ;)

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Caro
Anjou !... Angers ! ... Enfin !


Alors celle-là je ne m’y attendais pas ! Tellement pas que j’en ai les yeux qui s’écarquillent comme jamais.

Bordel oui ! et pas qu’un peu ! Non mais il lui prend quoi de beugler de la sorte ? Il a quoi là ? il a mangé de la carne enragé le Lynx ?

Et bam au tour de Makcimus d’en prendre pour son grade. Là par contre je pouffe retenant comme je peux le rire qui me serre la gorge et qui ne demande qu’à s’exprimer.

Amen ! la Messe à la Namay vient d’être dîtes. Par contre hum hein…


Namayohhhh, Tu sais ce qu’elles te disent mes cartes hein ? D’ailleurs oui j’aurai mieux fait de la renverser tient ! Au moins on serait plus au chaud à Barcelone et pas à s’cailler les miches et en Anjou de surcroit.

Et là haut sur la colline, il y avait un gros c…. clocher, comme le disait… Makcimus.

Me redressent pour mieux voir, je souriais en approchant de Makcimus, puis légèrement me penchais en avant pour voir Namay.

Barcelone ou Rennes hein ! Allez, cesse de grogner ! Nous Sommes arrivés.

Il était temps cela dit, car ras la coiffe. D’autant plus qu’il allait aussi vite falloir que je me trouve un petit coin. Ben oui fallait bien que j’enfile la robe.
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Dragones
Elle avait avancé en prenant peu de repos pour les rattraper, le départ n’avait pas été le même et ils n’avançaient pas pareil.
Le Brune dormait peu, mangeait en marchant pour éviter que le froid l’engourdisse.
Elle avait ressortit sa tenue sombre mélange de cuire et de tissu, mélange de matière et de métal grâce à sa belle-sœur.
Dragones avait mis un peu de temps à se faire au poids de la tenue, l’entrainement l’avait bien aidé à s’y faire aussi.

Sa rapière sur son flanc, elle avant d’un bon pas, elle avait hésité un instant en reconnaissant une silhouette qu’elle rêve de tuer…
Il avait un pacte avec le diable mais un jour elle gagnera contre lui, elle se souvenait très bien de leur duel et qu’il lui avait laissé la vie sauve.
Reconnaissante de cela ? Oh non, elle le haïssait que plus encore et dire qu’il avait côtoyé de bien trop près à son gout sa cousine…

Discrètement elle avance quand le bêlement lui fait relever la tête, un sourire en coin, elle avance sous la neige pour les rejoindre.

Cela crie autant que dans un bordel ici !
Un peu de maintient que diable !

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Calyce
-L'Autel-

Autour des jupons archiducales c'est un peu l'île aux enfants. Et, si Calyce serre le petit von Frayner contre elle en faisant fi de la bave qu'il pourrait laisser sur sa robe, elle essaie de se débarrasser du mini-Finn en secouant la poulaine, agacée. Favoritisme ? Non. C'est juste que le petit protégé d'Anaon ne cherche pas à la voler lui. Pas comme l'engeance bretonnirlangevine accrochée à SON grelot. Bien le fils de son vieux celui-là. Et c'est qu'il gagnerait presque au jeu du qui-baissera-le regard-en-premier...Pas presque en fait, il gagne. Pourriture d'enfant de Finn, va. Petit sourire gêné offert aux mariés en montrant le pouce :


-On fait une p'tite pause, j'ai un gros soucis.

Et de s'accroupir pour mieux se faire comprendre du môme. Elle lui murmure en essayant toujours de libérer son grelot.

-Mais lâche ça p'tit crevard ! Ca se mange PAS !
-BagatouboooOoooo*
-Booobooo
Amadeus qui répète.
-Mais rentre chez ta mère un peu...c'est MON gr......elot qui finit par céder à l'emprise O Mordhesque. Syndrome de Stockholm. Il a l'air bien dans les mains du mioche qui la nargue en agitant les sourcils.
-C'est ça ouais...spèce de pas-bô, prend le grelot, j'ai TOUTES mes dents MOI haha... Calyce ou l'incroyable capacité de se mettre au même niveau d'intelligence qu'un gamin de deux ans.
-Héééé ! Ca c'est le petit-Judas qui doit exprimer son sentiment d'injustice en essayant d'attraper le bijou de poulaine. Pourquoi l'autre il a son grelot et pas lui ? On va vite éviter la crise, hein. Sacrifice du second grelot qu'elle arrache d’elle-même et qu'elle donne à Amadeus, ça complétera la collection qu'il a commencé déjà.

Voilà, ça c'est fait. La marmaille est contente; Elle se redresse et toussote assez fort pour attirer l'attention d'O Mordha père et mère à qui elle fait les gros yeux.


-J'ai un truc à vous qui me colle aux poulaines. 'pouvez venir le récupérer ?
En espérant que tout le monde les regarde, qu'ils meurent de honte. Bande de parents indignes. Elle, elle ne se gêne pas. Elle les regarde l'air de dire "j'espère que vous réussirez le prochain". Parce que celui là ils l'ont complétement raté, là.

Et de regarder la porte à laquelle on tambourine.
Allez, si le grelot a cédé, elle cédera aussi.
Faut se dépêcher du coup.


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* Nolanisme traduit par LJD Finn : "File tes grelots connasse"
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Nolan.
Nolan de toute façon, n'aime pas les câlins. Il préfère de loin se battre avec son père, même qu'il lui a déjà explosé le nez, en bon héritier des gênes de sa mère. Et voler des choses apporte bien plus de gratification que de chercher les câlins (il ne tient pas à ce que son père le déshérite, alors il n'avouera jamais qu'il aime ça quand même). Tenace, pugnace, têtu (il est breton ET irlandais quand même), il tire de toutes ses forces sur le grelot, pas décidé à abandonner sa proie même si elle lui résiste.
Voyant l'ex-propriétaire du grelot qui sera bientôt sien s'abaisser à son niveau, il se dit qu'elle va tenter de l'intimider. Haha, c'est peine perdue, ca risque pas d'arriver! Il n'a peur de RIEN (sauf de son père). Voulant signifier ça à son adversaire, il poussa son cri de guerre.


BagatouboooOoooo!

Il jette alors un regard intrigué à l'autre enfant, qui répète. Nolan n'est pas habitué aux autres enfants. Il se demande un temps comment il doit prendre cette réflexion, et interprète les propos d'Amadeus comme une déclaration de guerre. C'est à ce moment que le grelot lâche. Un grand sourire satisfait s'étale sur le visage poupin du petit monstre grassouillet qui se tourne alors vers la salle, cherchant son père du regard en secouant de toutes ses forces son petit grelot en guise de trophée. "T'as vu Papa, j'ai volé un truc! En plus ca brille hein! T'es fier de moi hein?!".

Il est tellement fier, O Mordha junior, de sa première prise en solo!
Puis avec un regard contrarié, il voit le second grelot atterrir dans les mains de son rival. Il ouvre de grands yeux en voyant la scène.
Ben si son rival a le même...il en veut plus.

Il balança le grelot par terre avec une tête contrariée.
C'est nul. Il en veut plus.

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Finn
Il vole…, s’émerveilla soudain Ó Mórdha, comme d’autres s’émerveilleraient devant leur progéniture entonnant ses premiers mots ou faisant ses premiers pas, en voyant son héritier mener une bataille acharnée contre une poulaine. Impressionné à plus d’une raison car il s’imaginait que le bambin venait en plus de faire tout ce chemin à quatre pattes depuis la maison…

Mais le regard pesant de l’officiante se faisant sentir sur lui et son épouse, il repoussa sa fierté paternelle à plus tard pour se lever.


Sacripant, viens ICI !

Debout, l’Irlandais marcha vers l’autel en sermonnant dans sa langue natale un Nolan qui s’apprêtait à se carapater sur ses petits membres mous. L’ombre du père se dessinant enfin sur le fils, il le souleva par le col non sans adresser un regard réprobateur à Dénéré.

Si vous l’aguichez aussi…

Y a pas idée de porter des bijoux à ses pieds. Revenant à sa place avec le lardon boudeur suspendu par le col du pourpoint à sa main, il ramassa malgré tout le grelot d’or que son rejeton avait dédaigné. On ne laisse pas traîner de l'or comme ça.
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Salvelinus_salmo_salar
C'était long, tellement long, qu'il se mit à bailler. La colère encore en lui, lui faisait froncer les sourcils. Il ne savait pas lui pourquoi il était en colère, mais il l'était. Il comprenait tout à coup pourquoi sa maman prenait sa tête de quand elle va gronder quand elle parlait de son papa. Ça lui faisait du chagrin de voir son papa qui venait pas le voir. Il se détacha de sa mère et vint se flanquer debout au milieu de l'allée. Là bas tout au fond mais pas très loin, de dos, son papa était occupé à dire n'importe quoi à une Dame qu'il connaissait pas. Même pas qu'il jouait avec lui ou lui racontait des histoires !
Et pourtant depuis des semaines il était drôlement content de revoir celui dont le visage s'effaçait dans sa mémoire. Quant il vivait à Silvi, ils étaient tous les deux et c'était drôlement chouette. Il se souvenait qu'il s'asseyait entre ses jambes ou sur ses genoux et qu'il regardait la mer. Son père lui il regardait son bandeau sur ses yeux. Ils restaient longtemps comme ça. Des fois il racontait des histoires, ses voyages ou comment était sa mère. Là il prenait une drôle de voix et lui il écoutait parler de cette maman qu'il ne connaissait pas. Des fois il parlait pas pendant des jours et lui ça l'embêtait même pas. Et maintenant c'était sa maman qui lui parlait de son papa qu'il connaissait plus beaucoup.

Mais là aujourd'hui il avait envie qu'il lui parle et il lui avait parlé de Dames et les Dames il les aimait pas. Un bruit contre la porte derrière lui se fit entendre et puis des cris aussi. Il se retourna, fit un Han ! avec un H aspiré et déguerpit rejoindre sa maman.

La colère au ventre il lui dit tout fort :


- Les Dames là bas je les aime pas et puis je veux qu'on s'en va !

Puis les larmes au bord des yeux il rajouta en se jetant au cou de sa mère :

- Te quiero Mama !

Et il se cacha pour pleurer. Il avait honte de pleurer comme un bébé, mais ses yeux le piquaient parce qu'il était tout malheureux.

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Sashah
Son fils s'agitait et elle avait tout fait pour le calmer. Le raisonnant lui intimant la patience et Dieu savait qu'avec son père de la patience il lui en faudrait ! Mais la cérémonie semblait bien longue pour un petit bout d'homme qui n'avait qu'une hâte, retrouver celui qui lui avait donné la vie. Elle revit un instant sa naissance, en pleine douleurs de l'enfantement, Orion brandissant son enfant à la face du monde en criant "Montjoie je vous présente Salvelinus Salmo Salar". Elle n'avait même pas eu le temps de rajouter un mot que son fils était baptisé. Salvelinus le mal nommé ! Plus tard bien plus tard elle subirait les reproches de toute part de ce nom, elle serait la chienne et lui le batard. La famille parfois était pire épreuve que la prison. Elle lui caressa les cheveux, mais il se dégagea, puis partit dans l'allée ne tenant pas en place.

Elle aurait pu lui faire les gros yeux, aller le chercher, lui faire entendre raison, mais allez raisonner le fils d'une castillane et d'un saumon. Si en plus il avait hérité du foutu caractère de ses grands pères, oncles et aïeux, le mélange ne pouvait être qu'explosif. Salvelinus grandissait et la vie continuait à ne lui faire aucun cadeau. Elle le vit cependant revenir puis se jeter à son cou en pleurant.

Alors elle le prit dans ses bras, même si sous son poids, elle aurait bien basculé. S'écartant un peu pour ne rien gêner, elle s'installa sur un bas et lui parla tout bas... Longuement...lui caressant doucement le visage. Elle le sentit se détendre peu à peu comme captiver par le récit.

Elle lui raconta à nouveau à quoi ressemblait la terre où il avait été conçu, leur voyage, l'Ecosse et ce qu'elle lui murmura tout bas avait cette tonalité

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♦ l'Ile aux Vaches ♦
Falco.
Devant la cathedrale


Indifferent aux conseils et ordres sabaudiens, il pique de son épée le vantail de la porte.
Ca ne sert à rien mais c'est un acquis avant de pousser le bouchon plus loin.

Elle vous dit bien des choses..La Chose.
Vous qui avez des yeux, matez donc sur le parking des caléches et carosses.
Avec de la chance ya celui de la Duchesse Alatariel.


Rengainant son épée aprés un dernier coup contre le bois il arbore un sourire satisfait.
Ce qui met en valeur sa balafre béante et ses dents du fond.
Le lointain écho d'un Credo leur parvient, ça commence à urger.Il pointe donc le moignon vers ledit parking sur un flanc de la place de la cathedrale.
On ne peut pas parler de rangement en épis, disons que celui en bataille refléte mieux l'ordonnancement de véhicules sur le pavé.
On est en Anjou, on ne le répétera jamais assez.

Il a une couleuvrine en attelage, un jouet que le duchesse rêve d'etrenner. Lui emprunter serait le parfait baptême du feu, non?

Le sourire s'agrandit encore, pour le plus grand bonheur d'une dent de sagesse qui voit ainsi le soleil.
On y devine sans peine le souvenir du capitaine d'infortune qu'il fut ayant souvent assiegé angers par le passé. Par la pierre , le fer, le feu.
Au loin on entend l'arrivée d'un convoi Finamoîde, mais à part ça un grand coup de solitude risque de plomber le moral des invités bloqués dehors.

En deux trois salves cette foutue porte sera enfoncée, alors à nous les chouquettes!


Ils devraient se méfier à l'interieur du silence soudain qui régne dehors.

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Agravain_du_bellay
[Ruelle d'Angers, près de la cathédrale]

Agravain était un doux. En tout cas, le pensait-il.
Il ne pouvait pas avoir mauvais fond, non, il était bienveillant en général. Il était de bonne humeur d'ailleurs. il n'avait plus vu Angers depuis sa prime jeunesse, quand son père lui montra fièrement la capitale. Et puis, c'était quand même un mariage, il y'a avait là toutes les raisons de se réjouir.

Quoique.

Katina épousait un prince français. Agravain avait du respect pour les titres, mais beaucoup moins pour Paris, et surtout quand ces représentants étaient chez lui, en Anjou. Il fût d'ailleurs étonné que Finam accepte un tel mariage. Peu importe, cela ne le concernait pas. Rien n'aurait pu vraiment entamer son enthousiasme, et il était ravi pour la mariée.

Il souriait même aux gens dans la rue, mais eux s'enfuyaient, car derrière son capuchon enfoncé jusqu'aux yeux, il ne voyaient qu'un sourire sombre et prédateur. Une épée bâtarde à large fer d'un coté, le couteau coincé dans sa ceinture de l'autre, le corps contraint dans une épaisse brigandine de cuir noir et de fer, il ne dépareillait pas avec le reste de la suite du comte.

Ou bien était-ce l'aura de crainte de Finam qui le suivait, celui-ci profitant des vagabondages de pensée du jeune homme pour lui inculquer ses conseils de terreur. Il considérait le comte avec beaucoup de respect. Aussi avait-il raison, la crainte crée le respect.Il se ressaisit, ragaillardi par ces paroles. Il redressa son buste, la main à la garde, tout en jetant son regard dans tous les recoins de la ruelle. Puis, il repensa soudain à tout ces français en Anjou. Sa bonne humeur était sérieusement entamée. Finam lâcha un autre sourire, amusé par l'attitude du nouveau. Deux sourires en moins d'un quart d'heure, il devait vraiment marier sa fille aujourd'hui.

Les flèches de la cathédrale apparaissaient plus clairement maintenant, et à mesure que le parvis s'approchait, la ruelle devint de plus en plus étroite, à tel point que le lourd chariot de fer pouvait tout juste passer en largeur, et ses roues venait constamment lécher le torchis des masures.

Le comte lui fit signe de prendre la tête du cortège. Il s'exécuta. Agravain ne criait jamais, ou ne parlait jamais fort, il se râcla la gorge et s’écriât:

Place! Faites place au comte de Gennes et à ses présents!

Il n'eu pas à le répéter deux fois, les quelques badauds restants se jetant vivement dans les maisons, comme des rats dans leurs tanières. Toutefois non, il restait bien quelqu'un au milieu de la rue.

Un homme, frêle et vieux, tirait vainement une petite charrette à bras, pataugeant et s'épuisant dans la boue de la ruelle. Le cortège dû stopper brusquement. Les boeufs s'arrêtèrent d'un coup, imprimant une forte secousse au chariot, duquel se fît entendre des râles de douleurs et des insultes à peines étouffées.
Finam ne cachait pas son exaspération, mais ne dit mot. Agravain dégaina, et menaça l'homme au milieu du chemin:

Toi! Fais place, je te le répéterai pas!

La voix était encore jeune, mais la violence était réelle. Le vieil homme resta comme tétanisé, et jeta un oeil derrière lui, terrorisé par la vision de ce sombre cortège.

Agravain perdit patience, il donna un vif coup de pied dans la fragile charrette, qui alla se fracasser dans une mince ruelle de traverse, où les gens jetaient leurs ordures. Il saisit vivement le vieux par le col, de sa main gauche, en arrachant la moitié de sa chemise au passage, il le tira à lui, et lui dit d'une voix douce et cruelle, à quelques centimètres de son visage.


Retourne avec tes merdes, et ne t'avise plus de barrer le chemin au comte de Gennes, sauf si tu veux te faire couper en deux

Le vieillard ne bougea pas un doigt, les yeux exorbités, horrifié par l'agressivité d'un homme aussi jeune. Agravain le jeta alors violemment sur les lambeau de sa charrette, au milieu de la fange, et rengaina son épée. Il fit demi-tour, fit signe au cortège d'avancer et repris sa place parmi ses semblables.

Finam souriait fièrement, espérons que cela ne devienne pas une habitude. Quant à Agravain, il n'était peut être pas si doux qu'il pensait, tout compte fait. En réalité, il était loin de l'être.
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Alessandro.di.roja
[En vue de la Cathédrale]


Les bottes martelaient le sol et en partageaient la boue avec les loqueteux qui manquaient de hardiesse à dégager la route.
C'est qu'il n'était pas question de manquer les épousailles de Katina. Invités d'honneur, malgré notre retard, nous avions attendu ce mariage comme celui de notre propre fille - ce qui était un peu le cas de notre Seigneur, notons le - fût-ce t-il avec un Prince Français. L'orgueil angevin nous privait des entrées modestes, mais nous serions dans la Cathédrale à temps,
dussions nous en déloger chaque pierre pour nous y frayer un chemin.
L'idée en soit n'était pas déplaisante, mais les conditions climatiques particulières, ainsi que le port de tant d'acier, n'invitaient pas particulièrement à l'effort.
Main sur l'épée, si la troupe qui me succédait ne s'avérait pas assez convaincante, je me contentais de dialoguer par la semelle avec les durs de la feuille* et d'accompagner les rengaines les plus connues comme " Dans ton cul on fait pousser du Lys " ou encore " En passant par la Touraine... " avec ma voix de baryton.
Certes, nous n'avions pas la rutilante présentation des armées d'apparat, ni de fraise à nos cols, malgré mes suggestions, mais nous nous acquittions de notre devoir avec une efficacité épurée.

- La Cathédrale est en vue, mon Seigneur ! Les portes sont closes. Et... Quelle foule !

J'ai plissé des yeux. Oui. J'ai plissé des yeux. Vous savez, ce réflexe étrange lorsqu'on essaye de voir plus loin que porte notre vision. On les ferme à moitié et... Oui, c'est ça. J'ai plissé des yeux.

- Merde, y a même des étendards du Domaine. La Reyne a crevé ?


Inutile de presser le pas, malgré l'envie d'en découdre qui courrait les rangs.
Comme dit le vieux dicton " Rien ne sert de courir, il faut arriver pour le dessert. " Ou quelque chose dans le genre.
C'est que comme beaucoup d'Angevins, j'étais entrainé à répondre par l'agressive à l'entrée de royalistes à Angers. C'était Pavlovien.
Je me mis à cracher, grogner, aboyer quelques ordres aux quelques gars de tête, puis enfin chercher le Maître. Un dressage à l'angevine quoi.

- Wouf ! ... Enfin... Je veux dire... Nous y sommes, mon Seigneur. Ca m'a l'air... sale... à l'entrée. Faudra peut-être nettoyer en chemin.
Tout ce cirque me dilate le colon. Fût un temps pas si éloigné, nous aurions cloué aux portes la moitié des malandrins qui s'évertuent à y tambouriner.
Leur face vérolera avant que j'sois content de les voir, ceux là.


Un mince sourire derrière le masque, voilà ce que tout celà m'inspirait.
Les préoccupations ménagères n'étaient pas de mon fort, mais que voulez vous, nous débordons tous d'une généreuse abnégation.
J'attendais les suggestions du Comte, avant de faire signe à Marcheur de m'accompagner plus en avant.
Inutile de dissimuler nos armes - comme si ça pouvait nous passer par l'esprit - nous les gardions au fourreau par discipline uniquement.

- Oyez étrangers ! Dégagez la route, ou pliez le genou devant le Comte Finam de Montmorency !



* Sans oublier de réciter une courte prière à Ste Calyce, Patronne des malentendants.
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