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[RP] De l'Art de la Graine à celui de la Folie…

Payen

La cathédrale était en vue et Payen laissait avec soulagement derrière lui les senteurs évanescentes des ruelles crasseuses d'Angers.
Cette foule entassée, plus la puanteur du chariot, avait de quoi rendre n'importe quel trou puant du Berry vivable.
Réajustant un instant la garde de son fauchard, Payen cracha par terre à la vue des étendards royalistes...
C'était devenu quasi un réflexe depuis qu'il était arrivait en Anjou mais il lui arrivait parfois encore d'être surpris de cette haine-passion qu'éprouvaient les Angevins de souche envers les royalistes.
Certes à Genève on haïssait aussi d'une haine sans nom l'impérial mais ici on élevait ce sentiment au rang de grand art.
La mariage de Katina avec un prince français était donc un douce folie comme les Angevins l'appréciait tant.
En gros, place au spectacle!
Rejoignant la tête du cortège rassemblant les affreux de Gennes, Payen rajouta une couche à la la procession Finamesque.



Du vent!
Sinon on vous perce le flanc!



Une rime hideuse certes mais une rime quand même accompagnait d'un bruit sinistre de fauchard dégainé.
La diplomatie Gennoise dans toute sa splendeur

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Sabaude
[Devant la cathédrale - La Chose, le docteur es porte, Tagada, le moule à gaufres mainois, le renard ]



On enfonce avec quoi, je vous prie?Parce que je ne doute pas que toute la bonne volonté du monde pourra être mise, mais....CETTE BON D... DE SALETE, DE C....... DE PORTE va résister...

Bonne question....

L'oeil louche sur les deux énergumènes qui font presque corps avec la dite porte.

Un homme refroidi présente une rigidité cadavérique qui pourrait s'avérer utile mais je doute que l'un d'eux ne rende l'âme en l'instant. Quoique celui-ci me semble mal en point...

Et justement, quand on parle du loup aveugle, on en voit les dents, sent l'haleine et recueille le grincement. Les épaules se haussent et s'abaissent, pour une fois il est innocent.

La Chose c'est le fait de la grosse, enfin de l'enceinte... pas la jetée circulaire, mais celle qui mettra bientôt bas... non pas qu'il y ait quelque chose de bovin... quoique le regard en ce moment.. ce doit être le froid, ça fait ressortir et figer les yeux.

Décidément rien ne va plus dans la caboche quand il est en Anjou...

Une couleuvrine.... parvient-il à articuler tout à sa recherche du tombeau roulant de la momie sans bouger de sa position. Mouis mouis mouis....Vous suggérez- donc de faire voler la porte en éclat au risque de balancer une salve de trop sur ceux à l’intérieur. C'est très angevin. Pas étonnant qu'il vous manque à tous un petit quelque chose... marmonne-t-il alors. Il ne sera pas dit qu'un royaliste aura piqué le jouet de la duchesse angevine pour défoncer la porte de la cathédrale d'Angers. Non mais Oh ca ne va pas! éructa le Renard en rejetant un pan de sa cape autour de son cou avec panache et grâce. Je n'ai pas envie de finir dans un de vos trous crasseux pour tapage diurne.

La main gantée sort une bourse et se met à jouer avec insouciamment.

Si nous ne sommes là que pour remplir nos estomacs je peux aussi tous vous inviter dans une taverne du coin. Nous y serons assis, au chaud et le ventre plein, sans prêchi-prêcha et autre bondieuseries.
Ou nous attendons un couillon pour ouvrir la porte.


Un attelage approchait......
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Marzina
[Dans la cathédrale, en proie au stress parental]

Elle avait regardé partout, même dans les endroits exiguës, persuadée qu'elle était que l'enfant terrible était capable de tout, et même du pire. Ils ricanaient souvent avec Finn lorsqu'ils évoquaient la possibilité de commettre des exactions de pire en pire, mais ça c'était avant de savoir que leurs gênes pourraient se retourner contre eux en la personne de leur enfant. C'était mathématiquement logique: il était pire qu'eux, car il était la somme de leurs défauts. Persuadée qu'elle était que son mari serait tout aussi paniqué qu'elle lorsqu'il découvrirait la disparition de leur Précieux, grande fût la déception de constater qu'il n'en était pas le cas. Et grande fut donc la colère.

"Mais je ne l'ai JAMAIS oublié! Pas plus que je ne l'ai fait tomber!"

Mais comme elle se doutait qu'il ne sortait pas l'idée du néant, elle se mit à soupçonner que lui, par contre, avait déjà laissé choir l'enfançon de ses bras. Elle plissa ses yeux noirs dans sa direction. Ce qui lui permis de surprendre le geste étonnant du fiancé de Rosie. La réaction de Finn cependant l'étonna et la rendit une nouvelle fois suspicieuse: il était drôlement sympa pour le coup, de ne pas l'ouvrir en deux. Ça cachait forcément quelque chose. Elle était peut-être blonde, mais elle connaissait son mari.

"Il vole…", s'extasie soudainement l'époux.

Suivant son regard, l'Altesse découvre horrifiée que Nolan était finalement comme chez lui dans cette cathédrale. Il fallait qu'il DETESTE les lieux de culte, sinon son père finirait par réussir à lui faire porter la robe de bure et le faire entrer au séminaire. Tout en réfléchissant au meilleur moyen de rendre le lieu détestable à GodziMordha, elle fut interrompue par le regard noir de Calyce.
Si on n'a plus le droit de détester l'Eglise même dans ses pensées, mais où va-t-on!
Heureusement Finn décrypte mieux le langage calycien et récupère Nolan qui comme à son habitude, a détruit des trucs et se débarrasse d'autres. Juste le temps qu'elle s'intéresse au futur mari de Katina, qui par certains côtés à ses yeux ressemble à Falco, elle demanda à Finn en murmurant:


"C'est un critère de beauté en Anjou, la chauvitude et les morceaux qui manquent?"

Ils sont fous ces angevins.
Elle, elle avait interdit à Finn de perdre des morceaux de chair, déjà qu'il entendait qu'un mot sur deux et qu'il était vieux, c'était pas la peine de noircir un peu plus le tableau.
Des coups qui se font entendre contre la porte. La Blonde se lève soudain dans un sursaut en gueulant, la dague toujours à la main.


"MALLOZH DOUE*! On nous attaque!"

Oui, elle vient seulement de remarquer le tapage anormal aux portes.

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mallozh doué = malédiction de Dieu
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Calyce
    -L'Autel toujours-


Allez quoi, et si je plantais tout le monde le temps d'aller ouvrir la porte aux invités ? C'est que ça tape fort. Ils vont réussir à tout casser et ça va faire râler l'évêque parce qu'on ne ferme pas les portes d'une Sainte bâtisse aux enfants du Très-Haut, ça ne se fait pas. Ou alors si, on peut fermer quand on a besoin de se cacher pour gouter le vin de messe, fuir ses responsabilités archiducales ou autres. Mais s'enfermer pour sauver un buffet de mariage alors que ce buffet est à des kilomètres à la merci des invités restés dehors... Là, Calyce elle est dépassée. Mais c'est une idée Katinesque et si Katina le dit c'est que ça doit forcément être bien...

"MALLOZH DOUE*! On nous attaque!"

Hein ?! Non, non ! Pas du breton. Ca va salir le mariage de Katina !
Qu'on les attaque passe encore, ils sont angevins, habitués. Mais le breton, lui, ne passe plus... Sauf Marzina. Elle, elle passe, elle crie, elle laisse trainer son fils et elle est prête à défendre. Une exception au Chouchen. Faut reconnaitre que Finn sait se marier à défaut de faire de bons enfants.

C'est pas tout ça mais faudrait pas que l'assemblée cède à la panique après le cri breton pas compréhensible pour tout le monde.
Mais...Et si c'était vraiment une attaque ?


-...Bon, Mesdames et Messieurs...nous approchons vraisemblablement une zone de turbulence et nous risquons d’être secoués. Pour votre confort et votre sécurité, nous vous demandons de rester assis tant que la porte n'a pas pétée. Nous vous conseillons de tous détacher vos ceintures et de ne pas hésiter à vous en servir comme une arme contre l'envahisseur. Néanmoins, nous rappelons à nos aimables invités que les Renards, les chauves aveugles, les barbus ainsi que les masqués sont VACHEMENT protégés en Anjou. Merci de votre compréhension

Et parce que c'est pas une petite secousse qui arrêtera ce mariage, la cérémonie reprend.

-Hum sinon...nous disions qu'on était là pour unir la Demoiselle Katina Choovansky de Montmorency à l'Aveugle vieux et riche Groborenne de Salmo-Salar. Je rappelle que le mariage c'est quelque chose d'important-même si il s'est décidé en deux jours et que les mariés ne se connaissaient pas. Plus important que l'achat d'une chouquette ou d'un navire. Vous vivrez avec jusqu'à votre mort, dans le respect de l'autre et la fidélité à soi-meme. L'amour par contre, et c'est pas moi qui le dit, c'est Christos :


Citation:
Logion 13 : Sur l’amour, Christos disait parfois : " L’amour est enfant de bohème, qui n’a jamais, jamais connu de loi. " Un jour, un de ses disciples, amoureux d’une belle paysanne, se vit rejeté par celle-ci… alors Christos dit : " L’amour est enfant de salaud qui n’a jamais, jamais connu de loi. "


Moralité ? Vaut mieux épouser une Katina que de tomber amoureux d'une paysanne...Ou épouser un Groborenne qu'une paysanne...aussi.

Haussement d'épaules.

J'espère que vous en êtes conscients.


Là elle cause surtout au marié parce qu'elle sait que sa vassale n'épouserait jamais, jamais, jamaiiiis une paysanne qui n'aurait pas les moyens de lui payer des bottes.

Maintenant je demanderai aux témoins de bien vouloir s'avancer pour rendre le grelot vilement chapardé et qu'ils ouvrent bien grands leurs oreilles : les mariés vont échanger leurs voeux.
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Rosalinde
Le Grec ?

Une lueur d'incompréhension vint se loger dans la pupille de Léonard, en même temps qu'une larme qu'il ravala dans un long reniflement. Car ce qu'il avait compris, lui, c'est que son père venait de lui refuser la plus infime des preuves d'affection parentale, en lui retirant la main qu'il avait prise. Rosa avait eu beau le prévenir, il s'était imaginé beaucoup de belles choses vis à vis de cette rencontre, pas qu'il se serait fait rejeter ainsi.

Aussi opta-t-il pour la solution de repli vers le giron maternel, qui referma ses bras protecteurs autour de lui tout en retenant une bordée d'injures et de menaces diverses à l'encontre de Finn, mais qui pouvaient cependant se lire sans peine dans son regard plus noir que l'intérieur du trou du cul d'une poule, et qui disait à peu près :

- Espèce d'abruti congénital, toi que ton auguste pute borgne de mère a doté du quotient émotionnel d'un vieux bas troué et puant le Pont-L'Évêque faisandé, si tu t'avises encore de faire du mal à mon bébé je te fais sortir les yeux de la tête au pied de biche, je t'arrache dents et ongles et je fais de la purée avec ce qui te sert de noix.


Hélas, ce n'étaient point là des choses à dire dans une église, ni devant un enfant (le sien, les autres elle s'en fichait comme de l'an quarante), aussi se contenta-t-elle de répondre sèchement à sa question :


- C'est Isaure qui l'avait. Et Isaure est morte.

Résultat : Not my f*cking problem.

Trop tard à présent pour changer de banc, et la rousse n'eut qu'à se concentrer sur le fait de consoler son fils, laissant le couple irlando-breton faire ce qu'il savait le mieux : Emmerder tout le monde. Et effectivement, il y avait un sacré bruit dehors, mais Rosa pensait d'abord que c'était là le bruit des travaux, elle croyait avoir entendu que la cathédrale était en réfection. Mais non, manifestement, la cathédrale était attaquée...

Bah, elle s'en tamponnait bien, elle était royaliste. Et un royaliste sait reconnaître les siens. D'ailleurs c'était quand même un super piège, ce mariage, tout ce que l'Anjou peut avoir de casse-bonbons plus les potos révoltés du prince déchu. Jackpot les mecs.

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Vous voulez la même bannière ? Allez vous faire voir au Manoir des Artistes !
Saian
En r'tard toujours en r'tard, j'suis en r'tard, en r'tard, comme cette *** de lapin blanc

Au détour d'une ruelle angevine, dans une taverne rien moins que reluisante, aux petites heures du matin, c'est un Saian passablement bourré qui gueule d'une voix pâteuse à qui ne veut pas l'entendre que sa filleule va se marier, qu'elle est formidable, que la mari va l'expédier dans un canon à taille humain et autre discours détonnant dicté par les vapeurs d'alcool.

Alors forcément, lorsqu'il émerge de sa nuit cotonneuse, il est évidemment en retard. Comme cette *** de Lapin Blanc oui, en retard, toujours en retard, en retard! Le temps de se changer, il court à la vitesse que lui permettent les battements de son crâne pour rejoindre la cathédrale, qu'il trouve portes closes et du monde devant.


Fermé ? Comment ca **blurp** fermé ? Il sera pas dit que je loupe le mariage de Katina! Y'a pas un d'ces beaux messieurs qu'aurait un canon dans son attirail ? Pas d'capitaine ici ?

Et une petite voix au fond de la tête qui lui hurle l'urgence de la situation : "tu vas rester sur la touche si tu bouges trop lentement, on a tous du mal à suivre le changement"

Rendons à Orelsan la paternité de ces phrases.
Namaycush
Mon frère, sa femme et mes bœufs…




A l’halo d’une aura solaire, majestueusement délabrée la Cathédrale de l’Angers profile ses clochers tels les lumignons phares de la campagne environnante, elle sous les assauts hivernaux de flocons aussi légers que le poil d’un lynx sur la cuisse d’une dame.

Ainsi ni Caro, ni Makcimus ne s’étaient trompés sur leur destination. Néanmoins il leur jeta un regard noir, bien que Makcimus, lui, n’y pouvait vraiment rien. Et Caro non plus.

Secs et glacés, à la déteinte de la froideur ambiante, quelques mots en forme d’ordres.



Que l’on donne du cor. Que le frangin sache que nous ne sommes pas loin.


Dans les nuées d’estafettes de la Memento, chevaucheurs de vent et de rêves, à la morfle mouvante de cruauté ou de bonté, capables du pire comme du meilleur, ces soldats décharnés à la peau de cuir sont les chamanes de demain, exécuteurs de basses œuvres, ou de bienfaits imprévus. Il en est qui exercent l’art musical de l’instrument à vent, se résumant au cor… histoire de coup de pieds…


Paou, Paou, Paou, Paou... !


Etrange cette impression de pénétrer une terre indépendante entouré des multiples corps d’armée, composantes variées des armées de cette époque… l’Anjou, terre du milieu, sous de faux airs de négligence savait se montrer fédéré mais tolérant…

Puis vint le blanc, à la démarque de cette place, encombrée de gens inconnus, de la noblesse de France, de carrosses dont un certain équipé de couleuvrine.
Piège de boucs, alors, il est prêt à donner la charge tandis que ce qui semble ressembler à un nobliau de milites bouscule un vieillard dans une ruelle adjacente. Indépendance ou pas, le gratuit ou la morve arrogante des puissants n’épargne pas ici non plus les faibles et les dépendants.

Soucis soudain et inquiétude amandent ses yeux, tandis qu’au sifflet qu’il émet, le tambour donne écho, signifiant au Glabre que quoi qu’il lui arrive, eux, ne sont pas loin tandis que ses ordres fusent encore clairement…



Estafettes, lâchez les bœufs !


Les techniques modernes de prises de château avaient évolués au sein de la Memento. Depuis Pau, elle ne défonçait plus les portes à coups de bélier, mais les harponnait pour les amener à se déchiqueter sous la force colossale groupée des bovidés.

Ce qui s’ordonna, s’exécuta.

Les ardillons cadraient l’imposante battante en « V »… tandis que les cordes s’attelèrent aux harnais et que les bêtes encouragées par le cri et les coups de fouets claquant dans l’air s’acharnaient à leur tâche….



Hou, ha, hue !


Exclamation à laquelle répondirent des Meuh ! Meuh...eu...meuh..eue......meuh...eu...jusqu'à ce qu'un :« Craccccccccccccccck » annonça le début de la fin de la bataille de bois…
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Cerdanne
Au fond, elle a la meilleure place.
De là, entre deux mèches de cheveux rebelles, elle voit TOUT.
Mais alors absolument TOUT.

C’est toujours intéressant de savoir qui ose dormir, qui baille d’un air pédant, qui se cure le nez ou tente de faire un sort à la bande de morpions qui se disputent dans ses braies…
Elle jubile même, adossée à la pierre gelée de la cathédrale. Normal ! Jamais vu une once d’amour se dégageait de ses lieux de cultes…

Elle est quand même impressionnée par la fougue de la Tite fleur.
La fougue ET ce ton quasi solennel qu’elle prend.

Pour un peu elle y croirait.
Seulement on se les pèle en robe ici hein..
Alors elle s’impatiente et laisse apparaître bien plus que son minois.
De toute façon ils sont tous tournés vers le couple princier.
Enfin presque tous…
Elle, elle surveille du coin de l’œil sa besace qui contient assez d’étoupes, et de mèches pour allumer un feu de joie, et les cordes qui pendouillent et n’attendent que ses petites menottes pour lancer l’hallali…
Il suffira d’un signe ma roide…

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Caro
Anjou on s’en joue !



Cela crie autant que dans un bordel ici !
Un peu de maintient que diable !


La tête, et le corps se tournaient immédiatement vers la voix qui venait de s’élever, large sourire qui s’étirait sur mon visage. Le regard noir de Namay je ne l’avais pas relevé, pas la peine quand il était ainsi. Puis criant par-dessus le son du cor qui retentissait…

Dragones ! Quel plaisir de te revoir.
Oh oui que ça crie comme dans un bordel
Le Lynx fait sortir son côté indomptable


Ravie de revoir également William, nous papotions le trajet restant. J’avais même rapidement trouvé une vieille grange pour aller me changer ni vu ni connu, rattraper les autres, retrouver ma place et déjà nous arrivions sur la place de la Cathédrale bondée.

C’est quoi ça ?

Très vite, la situation était connue. Porte fermée de la Maison du Très Haut. L’azur filait sur tous ceux près de moi.

Sont frappés ces angevins, depuis quand on ferme une porte de Cathédrale ?

Namay avait sonné l’ordre de mise en place. Cela me rappelait la prise de Pau. Les bœufs oeuvraient alors que je descendais de ma monture et me rapprochais de Louise.

Tu sais où est Mathilde ? Va falloir qu’on s’organise… pour ...


A ce moment là un énorme craquement de porte se faisait entendre.
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Lise_
Voyage anormalement tranquille pour un si atypique trajet.
Quelques rêveries vinasseuses, quelques ennuis a venir..et oui elle se rendait a un mariage..mais cela n' était rien a côté de ce qui l' attendait.

A peine le temps de chercher querelle a qui que ce soit que déjà des

Paou, Paou, Paou, Paou... !

et des

Meuh...eu...meuh..eue......meuh...eu..

retentaient

Mais c'est quoi ce berdol !

Un sourire élargit les traits de la donzelle qui met pied a terre prestement.

Des portes closes, des boeufs, des angevins..rien a dire les Salmo Salar savaient recevoir.

Un coup d'oeil pour repérer les siens..bé oui, un jour pareil, elle voudrait pas faire une boulette la blonde.

L'envie et la raison, cela restera toujours une déchirure...

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Gorborenne
Devant l'Autel, à l'heure des vœux n'est plus d'appel.

« J’ai l’impression d’avoir dansé pieds nus dans les cendres d’Orthez et que tous les râles des agonisants se sont tissés à ma robe… »

Peut-être qu'il n'était pas question d'amour dans ce mariage, mais à ces mots si délicieusement choisis, il ne pouvait qu'un peu plus l'apprécier. À sa mine en tout cas s'étira un sourire illuminé. Chacun avait peut-être sa façon et sa manière d'accepter ou non de n'être que poussière. Quelque chose à laquelle les futurs mariés venaient finalement à se ressembler. Être poussière oui, mais plutôt que de le combattre s'en faire le symbole d'une Vie. Ainsi les Paillettes étaient à Elle, ainsi la Cendre était à Lui...

À ce que l'Avenir pouvait annoncer à leur pas, il aimait ce surréalisme qui se devinait déjà. Toujours à naviguer entre la Tempête et les Marées, le Géant sentait à sa Promise autant de l'implacable d'un vent de Borée que du parfum d'un Alizé. Elle lui semblait... sans être contradictoire, pleine de contradictions. Non pas en déni, mais en défi à la raison, milles instants de candeur posés en jalon. Elle avait cette façon voir le monde moins comme il était qu'ainsi qu'elle l'avait décidé. Et il sentait que ce n'était là pas un caprice mais un choix, témoin peut-être la source même de son entièreté, autant que les siens l'avaient amené à sa cécité...

Il ne prêta guère attention à la marmaille semant pagaille d'une séance de bave-et-chipote quelque part en bas, à l'étage des bottes. Pas qu'il aimait pas les enfants, mais c'est un peu comme tout: ça dépend. Dans le cas présent, primo: déjà que la concentration requise par le mariage l'empêchait de s'occuper de son propre fils, fallait pas espérer qu'il remarqua ceux des autres, surtout que, secundo: il n'irait pas non plus se déconcentrer pour une affaire de grelot... ben oui, c'était pas SON grelot. Ah, et tertio, Parce qu'au delà du "OUI!" ayant formalisé l'acceptation, ainsi que de la pragmatique négociation, le Prince n'avait pas encore trop réfléchit à ce qu'il devrait dire dans quelques instants, il profita lâchement de la diversion pour laisser à son esprit un instant de vagabond.

Parce qu'il se souvenait du Vent Balaguère, d'un serment échangé ailleurs, autrefois, quelque part où l'Océan enlace le Ciel et la Terre. Il n'avait pas besoin de se retourner vers le fond de l'église pour deviner qu'à se souvenir convergeaient les pensées d'Orion autant que de Kalliopé. Que ne l'avait-il pas aimée! Un amour dont ils avaient souffert, mais qu'il n'avait jamais regretté, un amour qui quelque part demeurait encore, même s'il avait changé. Aujourd'hui, ils n'étaient plus amants, mais du moins resteraient-ils toujours parents... Il savait bien qu'elle lui reprochait que leur fils soit né bâtard, lui, avait sur la question un point de vue plus Salmo Salar: certes, il faut protéger ses enfants, mais ce n'est pas en leur offrant le monde sur un plateau d'argent qu'on en fera des conquérants. Quand tout vous est dû, il n'est aucun mérite en vérité. Le Géant savait que ces choix imposeraient à son fils d'apprendre la Vie par autant plus d'épreuves à affronter, de joies et de douleurs exacerbées. Un jour peut-être pourrait-il le comprendre, dans quelques années... Il essayerait en tout cas de lui expliquer, au fil des routes vers le Sud, ils auraient tout le temps d'en discuter...

Mais, dans son dos, la malmène brutale de porte sonna la fin de la diversion, comme Archi-tantine réclamait à nouveau leur attention, pour un bref, mais éloquent sermon. Enfin, "éloquent à l'angevine" serait une plus juste expression. D'un genre qui s'apprécie à sa juste valeur quand on a des principes sans être féru de religion.


Paou, Paou, Paou, Paou... !

Quelque part au delà des vitraux porté depuis la lisière des horizons vibra l'écho du cor des Saumons. Le Prince se tourna vers sa Promise, pour ces mots donnés à la Conviction.

Katina Choovansky de Montmorency, Paillette à l'Inégalable Superbe,
En ce jour, devant le Très Haut, les Hommes et les Canards, j'accepte de vous prendre pour légitime Épouse
Je vous promets éternel respect et fidélité, dans la vie comme dans la mort, en actes comme en pensées.


Une apostrophe qui claque, ainsi que l'indispensable protocolaire, on peut parfois s'en suffire, mais pour l'heure, pour lui comme pour elle, il n'irait pas s'en satisfaire.
Non, parce qu'à la croisée des milles chemins où se tisse la sublime de l'Instant - quelques morceaux de portes volèrent d'un harpon la traversant - il manquait encore cet irrationnel fugace, où rien ne semble réel, mais où tout pourtant, est à sa place... Lors après une longue inspiration, de celles où tout l'Être s'harmonise d'une seule vibration, à son visage un franc d'un sourire s'étira à l'indélébile du choix timbrant dans la voix.


Je jure de ne jamais de manger de chouquettes sans vous en proposer d'abord, - Un bon mari ne laisse pas son épouse mourir de faim
Et qu'en votre Nom, tous les lapins blancs qui croiseront ma route deviendront lapins-morts. - Si quelque chose lui fait peur, il ne faut pas se moquer l'aider à les affronter
Je promets de vous combler de richesses, faites d'instants, de mots et de pièces. - Un bon mari se doit d'être présent (10 jours par an), est à l'écoute et ramène de l'argent
Je vous promets d'allumer sur terre autant de feux qu'il n'y a d'étoiles dans les cieux. - Une relation, ça s'entretient aussi de petites attentions
Et qu'à nous deux, nous alignerons une collection de bottes assez vaste pour sauter des arc-en-ciels de sept lieues. - Parce qu'il est toujours bon de partager quelques passions...
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Salvelinus_salmo_salar
Lui il écoutait sa maman, pas comme un bébé mais un peu quand même ! Parce qu’il était fatigué et des fois quand il était fatigué il allait s’asseoir sur sa maman pour faire son bébé. Mais c’était normal quand on était un petit enfant d’écouter les histoires de sa maman. D’abord y avait bien des grands qui venaient des fois l’écouter quand elle racontait des histoires. Mais eux ils s’asseyaient pas sur les genoux de sa maman. Ca y avait que lui qu’avait le droit. Là bas tout loin son papa disait un truc qu’il comprenait pas, parce que c’était pas facile d’écouter son père et les chuchotements de sa mère en même temps.

Toute façon il avait pas envie de l’écouter et puis il commençait à avoir faim. Son ventre se mit à faire grou-grou et il se mit à rire doucement. C’était long là où ils étaient, son père était pas marrant, l’aurait pu épouser la dame qu’il connaissait pas vite fait. Et tout à coup il sursauta s’accrochant au cou de sa mère tellement un bruit affreux arriva derrière eux.

Crackkkkkkkkkkkkkk

Il entendit sa maman pousser un cri et ça il aimait pas que sa maman elle a peur. Il se leva d’un bond et il courut vers l’allée du milieu où le bois de la porte faisait le gros ventre sous des coups. Il escalada des bancs pour aller vers où était son papa se mettant de dos derrière lui. Là les jambes légèrement écartées et les deux poings en avant il cria tout fort face à la porte où derrière ça faisait des MEUHHHH, l’air en colère, les sourcils froncés prêt à attaquer.

Faut pas faire peur à maman ou faire mal à mon papa sinon je bataille moi ! Gaffe hein !!!
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Crowsam
[Enfin arrivés !]

La route fut longue, beaucoup trop longue pour le brun et sa patience avait été mise à l'épreuve , bien plus que pendant certaines joutes Mementesque.

Une route qui fut tranquille, la troupe s'étant contentée de quelques discussions et taquineries jusqu'aux cris du Cap qui le fit sourire.
Le Crow était resté discret et calme comme souvent , voir même trop aussi il n'était pas mécontent d'être enfin devant la cathédrale angevine.

Il était dit que le calme n'allait pas durer, il était dit aussi que le Cap ferait savoir qu'ils étaient arrivés. Si les sons de cor donnaient le ton, l'ouverture de la porte le fit se marrer.


Vous croyez que l'on doit annoncer notre arrivée ?

Il suivit ses compagnons en descendant de son cheval pour se rapprocher de Lise.

Il était temps, j'ai soif !
Tu m'en laisseras hein.


Jour de mariage, jour de fête et de vins. Il était dit qu'en ce jour, il ne se ferait pas prier.
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Katina_choovansky.
Devant l'autel, pendant que les portes ploient mais ne rompent pas... tout à fait...




D’abord il y eut le beuglement de Marzina qu’elle accueillit avec beaucoup de stoïcisme, glissant au cas où à la blonde à la suite de sa suzeraine, un « Si ça se trouve, c’est l’orage, en plus », quand le soleil tapait en plein dans le vitrail central.
Ensuite il y eut le beau discours de Calyce, surtout le moment où Christos avait des pensées philosophiques qu’elle était en mesure de comprendre, aussi Katina approuva d’un menton convaincu.
Puis, il y eut un Paou, Paou, Paou, Paou... ! qui fit frissonner les vitraux et qui laissa la Montmorency face à un terrible dilemme : comprendre ce qui se tramait dans le concert de meuglements qui parvenait jusqu’à eux ou entrer dans une phase de déni.
Et enfin il y eut les vœux, qui attirèrent assez son attention pour qu’elle les écoute sans se laisser distraire, même par les martèlements de plus en plus inquiétants à la porte qui faisaient de moins en moins orage.

Son promis avait parlé et c’était beau. Tellement beau qu’elle en resta muette quelques instants (chose rare), et ce fut de justesse qu’elle retint un « Sa race » plein d’émotions qui aurait été un peu trop décalé à ce moment ci.
Non, il n’était pas question d’amour dans ce mariage, mais d’une compréhension aussi naturelle qu’accidentelle. Ça avait la fraicheur de la neige et la texture d’un nuage. Ça sentait le sucre aussi, celui des laits bien chauds qui réchauffent les mains après un catapultage de bonhommes de neige sur le Berry et si on tendait bien l’oreille, ça avait le son mélodieux d’une cornemuse dans les Highlands (ou « De l’art de créer la polémique »).

Par contre le bruit du bois qui craque, ça le faisait beaucoup moins comme musique de fond.
Fallait agir.
Elle avait encore besoin de Finn, et si les invités de midi parvenaient à entrer avant qu’il ne joue son rôle de témoin à 25 écus de l’heure (O’Mordha, escroc, le peuple aura ta peau), elle devrait jeter Nolan en pâture à la foule pour que Marzina rentre dans la danse et décime au nom de l’amour maternel, quelques rangs pour sauver son précieux rejeton… Sauf que jeter Nolan à la foule impliquer de le toucher, et ça Katina voulait éviter au maximum. C’était un suicide qu’elle ne pouvait pas commettre le jour de son mariage.


- « Gorborenne Salmo Salar, Chasseur de Chimères,
En ce jour devant le Très Haut, les Hommes, les Canards et tous les pendus du monde,
rajouta-t-elle très vite et très bas avec une petite pensée pour Ste Cindy histoire de s’assurer les bonnes grâces des saints flamands, J’accepte de vous prendre pour légitime époux.
Je vous promets éternel respect et fidélité, dans la vie comme dans la mort, en actes comme en pensées. »


Voilà, ça c’était la base, c’était facile.
Un craquement sinistre résonna dans la cathédrale tandis qu’une corne bovine ressortait très clairement de leur côté et que la poutre mise en diagonale par le nain Calycien et Gligor ployait pour bientôt rompre…
Purée, songea Katina dans une petite moue pas contente (car on ne déconnait pas avec la nourriture) , c’était quoi ce traiteur mainois qui lâchait le barbecue sur la cathédrale plutôt qu’aux fourneaux ?... C’était un coup à stresser la viande et à bouffer des nerfs ça…
Note pour plus tard : passer un savon au garçon vacher.

Pas le temps d’envoyer Gligor jeter son corps maigrelet contre la porte pour tenter une ultime résistance que le futur beau-fils se jetait au milieu de l’allée pour menacer le traiteur (car c’est ainsi qu’elle l’interpréta puisque c’est spontanément ce qu’elle avait envie de faire). Certes, elle était à côté de la plaque, mais le môme venait de prendre un point de sympathie.
Profitant d’une brève accalmie, la Montmorency enchaina alors :

- « Je vous promets de toujours jeter les cendres au vent pour vous porter chance lors de vos périples. » Une bonne épouse sait recycler toute chose dans sa maison, et en plus, comme ça, ça lui ferait beaucoup beaucoup de chance en hiver.
- « Je vous promets de ne jamais profiter que vous soyez aveugle pour vous escroquer votre part de gouter.» –Une bonne épouse ne cache pas à son mari qu’elle tente de l’escroquer.
- «Je vous promets de porter vos rêves et vos espoirs aussi hauts que possible… »

Tenu au creux de la paume depuis l’entrée dans la cathédrale, la menotte katinienne vint glisser le caillou rouge offert en guise d’au revoir deux semaines plus tôt et promis à un grand avenir pour venger le Salmo Salar d’une injustice Alençonnaise.

- « … et vos revanches quand elles sont à portée de cailloux », rajouta-t-elle plus bas en glissant dans la main du géant, le petit galet vermillon qui avait heurté Sabaude en plein front quelques jours plus tôt .

Un jour elle avouerait à Calyce que c’était de sa faute si Maitre Renard avait eu une bosse… Peut-être le jour où Calyce lui avouerait que la danoise à tresse, c’était en fait Maitre Renard…
Sacré Renard…

Bref. Et de conclure en accélérant le débit :


- « Je vous promets de toujours vous fournir en vinaigre blanc » - Parce qu’une bonne épouse garde son mari en vie ET mobile.
- « Je vous promets de toujours suspendre aux dessus de vos rêves "des bouquets d’étoiles parfumées" (*) et de ne jamais jamais jamais vous emprunter votre bateau pour jouer à l’accostage angevin… (**)»

On touchait le Haut de Gamme du serment angevin quand les portes elles, touchaient bientôt le fond.


(*emprunté à Mallarmé)
(** Célèbre manœuvre aquatique typique des exercices de sorties fluviales qui provoque une perte de mémoire temporaire chez le capitaine qui oublie alors de s ‘annoncer au port et se fait couler à deux mètres de son ponton d’amarrage)

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Maitre Troubadour à la Confrérie
Malycia
Elle, manquer le mariage de Katina, THE mariage!
Et le blond yprien qui ne lui avait rien dit, filant en cachette avec sa grandeur Rosa de Leffe, profitant qu'elle s'était absentée rendre visite aux moines pour filer à l'anglaise l'air de rien!
Putain, ça allait chier pour lui quand elle arriverait à mettre sa main sur sa face de blond faux cul, qui trouvera une excuse à deux écus, un sourire pepsodent aux lèvres.
C'est donc une brune furibonde qui arrivait sur le parvis de la cathédrale d'Angers, l'Anjou, feu comme dirait l'autre, terre où elle n'avait jamais posé sa botte.
Curieux, il y avait une foule dense devant la porte, et un troupeau de boeufs en forçait l'entrée.
C'était certain, aucun doute, elle était au bon endroit, où d'autre qu'au mariage de la flamande aurait il pu y avoir un embouteillage!

Parmi la foule qui se pressait, un visage se démarquait, bien qu'il faille quand même jouer des coudes pour se frayer un passage et pouvoir atteindre la silhouette repérée et remarquée au milieu de ce bazar ambulant.


Raaa mais poussez vous donc, voyez pas que je veux passer!

Pourquoi les portes sont fermées! Je veux entrer moi!

Enfin elle arrive aux côtés de Saian, elle ne sait qui elle a bousculé pour arriver jusqu'à lui et de ça, elle s'en contre fiche comme de sa dernière culotte, surtout qu'elle n'en porte pas!

SAAAAAIAAAAAAN!
Hurle t-elle alors qu'il est juste à sa portée.
Si le brun a mal au crâne d'une nuit trop arrosée, assurément la voix cristalline de la brune vicomtesse allait la lui fracasser plus efficacement qu'une grosse cloche

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