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[RP] De l'Art de la Graine à celui de la Folie…

Calyce
Qu'ils sont beaux les voeux.
Qu'il sont beaux les veaux qui meuglent dehors.
C'est la fête des braies.

Emue, Calyce applaudit :


Maintenant vous pouvez échanger les alliances et tout ce que vous voudrez d'autre. Je vous déclare mari et femme. Voilà.
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Finn
En bon témoin, et bien qu’affecté par la nouvelle de la mort d’Isaure, le vieux reître se leva et s'approcha de l’autel, bambin dans les bras, pour entendre l’échange de vœux de sa meilleure oreille.

Témoin à 25 écus/h au rapport., souffla-t-il à la mariée, tant pour signifier sa présence que pour lui rappeler ses tarifs. Business is business…

Témoignant, donc, Ó Mórdha jouait machinalement avec le grelot entre ses doigts tout en résistant à son instinct qui lui dictait de le jeter sur l’officiante. Quand soudain, son épouse prit les armes en hurlant et des bœufs firent leur entrée. Manifestement, le buffet venait à eux. L'Irlangevin se mit à trépigner depuis l'autel.


Ah, la bectance ! MORT AUX VACHES !
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Anaon
↬ Dans la cathédrale, tranche de jambon dans un sandwich de mariés ↫

      Re-situons la sicaire robement drapée. Elle a mené Katina à son futur époux en bonne et due forme, Amadeus n'a pas piétiné la sublime robe cendrée. Elle n'a pas shooté salement le promis comme l'envie lui tiraillant les entrailles le lui dicte... Et maintenant, elle tente comme une discrète anguille de retirer son bras de l'étau de Katina. Non parce que ça devient vachement bizarre là ! Comme le veulent mœurs et logique, la balafrée a offert son bras gauche à la mariée – histoire de garder la droite pour coller des taquets – et pour la même et unique raison, on donne la donzelle au bras gauche de son promis... Ce qui nous situe donc la mercenaire prisonnière pile poil entre les deux époux.

    La tête se recule quand Gorborenne murmure pour lui éviter de se planter d'oreille. Dieux que c'est gênant...

    Le visage se tourne, un regard embrasse un instant muettement les convives, navré, dépité, d'un air de dire « c'pas moi qui squatte ! C'est elle qui veut pas me lâcher !! » avant de se résoudre au fait qu'ils se marieront à trois, et puis c'est tout. Quelle veine ! Aujourd'hui c'est son jour de chance... A moins que Katina ait décidé d'en faire sa dote sans qu'elle ne soit au courant. Elle l'aurait vendue ?! Han ! La sicaire tente de se mettre un brin en retrait, quand même, un petit pas derrière, des fois que Gorborenne aurait une envie instantanée d'embrasser fougueusement sa femme. Ce serait vraiment malheureux qu'il se farcisse la marâtre. Ne prenons aucun risque.

    Les azurites couvrent attentivement le manège des grelots, savourant fièrement l'irréprochable conduite du petit Frayner. Lui au moins ne se met pas à quatre pattes devant une femme ! Comment ça l'autre mioche est plus jeune ? Ça compte pas ? C'pas son problème. La brune renifle un brin alors qu'elle ose un regard aux vertiges de la Cathédrale. Au credo angevin, l'Anaon n'a pas pipé un mot, ni même fait semblant de répéter, et la balafrée ne pipera rien d'autre s'il faut encore prononcer une seule parole un tantinet religieuse. Sa tolérance au pieu a ses limites – et elle parle de la croyance pas du plumard – et rester sagement debout, là, est déjà une preuve inestimable de son amour pour Katina. Bien que l'intraitable ne puisse s'empêcher de se demander par où elle ferait flamber la Cathédrale si elle avait à le faire...

    L'attention revient au solennel des discours Calyciens... Qui a quand même un don certain pour dédramatiser -?- les choses. Un regard se pose sur les époux qui font le pain de son sandwich. Bon... L'avantage d'être aux premières loges c'est qu'au moins, ça l'entraine, elle. Comme une grande répétition grandeur nature. Bien qu'elle gage que si mariage il doit y avoir, le sien ne ressemblera assurément pas à celui-là. Un sursaut lui tend la nuque et la fait pivoter pour lorgner la porte. Non... Décidément ça ne ressemblera pas à cela.

    Les sourcils se froncent, l'œil se fait à la fois inquiet et suspicieux. Le nez se lève sur les frondaisons de pierres qu'elle soupçonne de vouloir se viander sur leurs museaux à l'instant où Amadeus se réfugie dans ses jupons apeuré d'un fracas bien plus violent qu'un autre. La balafrée fait pourtant son possible pour faire abstraction, car les époux vont échanger leurs vœux. Et quoi qu'on en pense, la sicaire, l'écarteuse de côtes, la coupeuse de burnes, la tisseuse de boyaux, sait s'émouvoir. Parfois. Et bien que par principe, elle n'en montrera foutrement rien, elle doit s'avouer en son fort intérieur, que ce gredin de Gorborenne a l'art et la manière de vous charmer une chouquette. Petite œillade admirative, qu'heureusement l'aveuglé ne verra pas. Les azurites se tournent ensuite vers Katina, guettant la moindre goutte de sang qui pourrait fuir des narines et tacher la si précieuse robe cendre. Mais la Choux-Vansky est forte. Ou alors elle est moins émue que le jour où Anaon a accepté de devenir sa Marâtre. Que voulez-vous... on a la classe où on l'a pas ! Ahah ! Mais au vu de l'arrêt soudain des fonctions vitales Katinesques, l'Anaon en conclut que c'est tout le cerveau qui saigne. Mais en dedans. Elle a été détrôné. Saleté de Saumon.

    Un sourire éclot pourtant sur les lippes mercenaires quand la jeune épousée prend la parole. C'est beau. C'est authentique. Alors la courbe sur les lèvres est un brin mièvre, assurément émue... Très clairement crispé. Car le visage se tourne à nouveau quand résonne entre les murs un craquement d'enfer. Mais c'est quoi ce bordel à la fin ! Attendez... Ça meugle ?

    _ Oh putain...!

    Regard effaré, Marâtre reporte son attention aux deux mariés, se défaisant du bras de Katina pour attraper les deux mains gauches censées s'unir.

    _ Allez, j'ai failli lâcher ma larmichette moi aussi, mais maintenant, au nom de mon titre de Marâtre suprême à la Paillette, je bénis votre union et vous déclare aussi maintenant liés par la corde au cou et tout l'tremblement ! Faites nous des grappes de mioches ou pondez des chouquettes. Goinfrez-vous de choux à la crème et de cervoise, de prune, de piquette. Plein de bonheur, tuer du Mainois... Toussa toussa...Hop hop hop maintenant on s'active ! Où sont les alliances ? Qui a les alliances ?! Qu'on m'donne les alliances !!

    C'est pas aujourd'hui que j'me ferais empaler par un taureau, oh ! En plus ça chlingue déjà le bovin. Ah bah non c'est Finn.

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       | © Image Avatar : Eve Ventrue | © Image Signature : Cristina Otero | Anaon se prononce "Anaonne" |
Shanephillips
[Pendant ce temps là – En Gers]

Nous partîmes cinq cents...

Nah même pas vrai d'abord, c'était tout seul avec lui même que le plus roux des canards, Quartus Jean Eudes René de son petit nom, se dirigeait d'un pas décidé vers la somptueuse cathédrale de...de...Rien à faire, Shane ne s'en souvenait plus. Il avait beau se racler la caboche avec une fourche ou encore une fourme, toutes ses tentatives se soldaient par un échec des plus cuisants. « Bon sang de bois !!!» qu'il s'égosilla, les bras en l'air et genoux dans une touffe d'herbe au vieux relents de bouse, maudissant le ciel menaçant au dessus de sa tête...ou son goût prononcé pour le dramatique à outrance. OUI ! Mesdames et messieurs qui parcouraient ces quelques lignes en ce moment même. Le Pique aimait la démesure et s'il faisait tout cela, c'était uniquement parce qu'il avait un léger trou de mémoire passager et qu'il ne parvenait pas à mettre un foutu nom sur l'église qui devait sceller l'union entre Katina Chooketski et...un homme. Qu'est ce que ce serait si on lui promettait de cuisiner des saucisses de Strasbourg avec un écrasé de pomme de terre de fort bel facture accompagné de non pas un, ni deux, mais bien trois petits pois, MARYSE et qu'emporté par l'allégresse, il réveillait aux aurores tout Brissel en tapant sur son écuelle et en beuglant à tue tête : « A TAAAABLE, A TAAAABLE » Tout ça pour n'obtenir qu'un « Mais tu vas la fermer ta gueule, spèce de canard ?!? ». Mouais, ce serait vraiment pas joli à voir. Cœur brisé et chabadabada.

Pour en revenir à cette histoire de sans nom, disons que pour cette occasion touteu pareuticulière (avé l'accent sentant bon l'ail de Garonne, si savoureux) l'édifice religieux avait préféré garder l'anonymat et répondait exceptionnellement au nom de Cathédrale Saint Mincul.

De loin elle ne payait vraiment pas de mine la bougresse. De près non plus d'ailleurs. Et là accrochez vous bien hein parce que le sort était plutôt d'humeur volubile et jouasse. Vous vous rappelez quand j'ai écris « De près non plus d'ailleurs » ? Ouais ben cette église était tout, je dis bien TOUT, sauf près. Le rouquin, tabouret sur le râble, s'était tapé pratiquement tout le royaume de haut en bas pour assister à un mariage. Ce n'était pas n'importe lequel non plus mais la trotte était plutôt raide, et je garde le meilleur pour la fin. Ce n'est pas la cui-siiiine. Non. Pas du tout même, rien à voir. Le meilleur c'est qu'une fois arrivé sur place, les portes de cette salope de..Pardonnez mon français. Les portes de cette vilaine église toute moisie étaient scellées ! Qu'est ce donc que cette entuberie ? Serait-ce une mauvaise blague, un tour à l'humour douteux, un plan diabolique visant à punir les retardataires ou les trop en avance ? D'après les calculs de Shane, il se trouvait pourtant pile poil à la bonne heure. Le palmipède reluqua même son poignet pour s'en assurer, mais il ne savait pas trop ce qu'il devait regarder.

Les portes voulaient visiblement le tester, il fallait peut être avoir un cœur pur, un diamant d'innocence ou encore, parler ami et rentrer. Va savoir Charles...
Toujours est-il que les premières esquisses d'un plan infaillible venait de germer dans le bulbe de Quartus Jean Eudes René. Ce dernier commença par faire un petit tour – et se vidanger les sacoches tant qu'il y était. – autour de la cathédrale qui ressemblait plus à une chapelle à moitié branlante qu'autre chose, mais bon l'irlandais s'y connaissait pas des masses en construction aristotélicienne. Le repérage effectué, Phillips mit son plan diabolique #9 à exécution. Du bout de l'index, il gratouilla superficiellement le mortier entre quelques pierres scrupuleusement selectionnées sur le mur Est de la cathédrale. Puis il plongea sa paluche dans un sac de toile pour en sortir son arme ultime. [Chant divin on] Des vieux croûtons de pain ! [Chant divin off] Croûtons qu'il bourra dans les trous creusés préalablement dans le mortier. La phase A du plan était à présent terminée. La phase B consistait à :

Premièrement, s'emparer du tabouret qu'il se trimballait dans le dos depuis des jours.
Secundo, poser un cul sur le tabouret susnommé et attendre que des canards volant en formation en V, viennent bouffer le mur, créant de ce fait un accès pour pénétrer dans la cathédrale et assister au calme à la retransmission du mariage. Simple, efficace, propre, au calme. CQFD.

Et c'est donc sur son tabouret, à la fraiche, fixant le mur Est de la cathédrale Saint Mincul en Gers, que nous laissons Shane Phillips. Grand génie avant-gardiste de l’ingénierie architecturale Pique. Un génie singulier, qui demeure à l'heure actuelle, toujours incompris. Je suppose que vous vous demandez si son plan infaillible a bel et bien fonctionné comme prévu. Eh bien...une légende locale raconte que son esprit hante encore les lieux, le cul vissé sur son tabouret à trois pieds, attendant patiemment que les canards pointent le bout de leur bec pour déguster les croûtons. On raconte aussi qu'à la nuit tombée, quand on se gèle bien les roupettes et qu'on a la niflette, on peut l'entendre les insulter copieusement...


PS : Ne croyez surtout pas la fausse rumeur trop pas vraie qui dit que les Piques ont un sens défectueux de l'orientation. Ce ne sont que de viles calomnies. Bisous.

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Princesse_blanche
...Cruunch...

T’ en veux ?
Proposait-elle au gamin assis à coté d’elle. Parce que Blanche avait l’art de discuter avec des ados prépubères.

Elle s’était installée loooongtemps avant le début de la cérémonie. Elle avait glissé un billet au joueur d’orgues pour s’installer prêt de lui. Il avait refusé. Elle l’avait alors menacé de lui casser les phalanges, et qu’elle serait là pour rire quand il irait dire à Kat qu’il n’était pas capable de jouer. Alors, naturellement, il lui avait indiqué la meilleure place pour tout observer. Et à priori sans etre vu, puisque personne ne semblait avoir remarqué sa présence. Quant au gamin, lui, il venait en reperage avant d’aller faire les poches des vieux riches.

Elle continuait à manger son pop corn gentois, le pop corn officiel des bons spectacles.


.. Crunchhh...

Kat qui se mariait. Au moins, elle aura rentabilisé sa pastorale volée. Elles avaient toujours parlé mariage. Mais du mariage de la Rousse. Une fois la nouvelle digérée, il en découle une problématique vestimentaire. Œil contre œil, blague contre blague. Elle avait hésité à venir en bottes boueuses. Ou en ciré jaune. Finalement, elle préférait ressortir la robe du mariage de Doudou et Lafred. La version remasterisée par Ophélie. Rose la robe. Ca n'allait pas du tout avec son teint ni la couleur feu de ses cheveux. Mais cette robe, c'est aussi Celle qui lui fait des gros seins.


Crunchhh....

Tu le connais, lui ?
pointant du doigt le marié.

Nan.

Et elle – pointant la Brune – tu la connais ?

Nan.

Bon, son compagnon de mariage n’était pas le plus bavard. Et ce n’est pas lui qui allait la mettre au courant des derniers potins du moment.


Cruuunch.

Ils balancaient leur jambes dans le vide en rythme. La cathédrale, c’était The Place To Be – comme aurait dit Atlantide - du week-end. Sous leurs jambes se déroulait en ce moment meme le clou du spectacle. Elle avait elle même rêver de cette scène un demi-millions de fois. Voire plus. Mais une scène rousse à bottes noires.

En bas, c’était un peu le bordel. Entre les retrouvailles pas très heureuses et les mecs enfermés dehors qui tambourinaient à la porte.

Elle, les jambes se balancant dans le vide, observait ce joli et audible foutoir d'un mariage bien pailleté.
Merlain
Devant le danger, tu ne reculeras point...
Enfin, en théorie...


Il grimace sous la douleur des ongles qui s'enfoncent sur son épaule.
Fichtre, Ninon, c'est mon épaule ça.
Qu'est-ce qu'il foutait là? Ah oui, un mariage, qui devait se trouver quelque part là-haut.
Impression surnaturelle des lieux quand les flammes mettent en lumière une bestiole toute noire, alors que ses couinements résonnaient dans les immensités des couloirs de pierre. Un vrai labyrinthe. Un coup de bottes plus tard, la créature finit son envol sur les sombres dalles poussiéreuses qui jonchaient le sol.


Démerde-toi comme tu veux mais sors-nous d'ici Merlain. C'est pas que ça me gêne de te dorloter l'intime mais je serais mieux à écouter la messe.

Dorloter quoi?
D'abord il n'était pas un surhomme, alors il faisait bien ce qu'il pouvait.
Il se retourne, alors que ses pas font craquer des ossements sous son poids.


Si par dorloter, tu entends m'arracher la moitié de l'épaule, et attraper la rage à cause de ces infâmes créatures. Merci hein!

Pour rajouter enfin, oui oui, il fallait la convaincre que c'était une bonne idée.
Donner un intérêt touristique.


Et pis c'est toujours mieux que de poireauter devant les portes. Au moins, on visite ! On se cultive, et on...

Ils arrivèrent devant une grande salle où trônaient une vingtaine de tonneaux. Il tappa dessus, ça ne sonnait pas creux. Han, mais, après qu'on dise que la vie religieuse est pleine de sacrifices. On a pensé à rajouter "et de bonnes choses" ?

Ca serait malvenu de goûter hein?

Et puis, les voix, à l'intérieur de la cathédrale, se faisaient entendre. C'était beaucoup trop limpide pour que le son parvienne à se faufiler un chemin à travers la pierre épaisse des murs.
Il devait y avoir une issue, quelque part, là, sous leur nez.

Ses yeux parcourent alors le plafond, les murets, pour finir sur la flamme de la torche qui tremblotait.
Un courant d'air semble-t-il, mais où ?
Ses bottes foulaient la poussière en quête de vérité, mais surtout d'issue. Depuis quand étaient-ils là? Bien trop longtemps en tout cas. Sortir par tous les moyens, et si possible en un seul morceau, et dans une tenue à peu près convenable -ce qui encore un peu deviendrait impossible.
Il avance, le scintillement se pliait un peu plus au fur et à mesure qu'il avançait. Les sons qu'ils pouvaient entendre étaient désormais audibles jusqu'à ce qu'il fut nez à nez avec une petite porte de bois. Il tenta de l'ouvrir. Elle était solidement fermée.
Autre essai : un coup d'épaule, qui, sans réfléchir, s'échoua dans le chambranle, car oui, il était bien plus grand que cette issue, et finit sa chute dans une douleur sans nom, étouffée, par fierté.
Un regard vers Ninon.
La défoncer ? C'est un bâtiment religieux quand même, ça se fait moyen.

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Namaycush
Ding et dong, kling et klang, clack, hue, meuh et Cracckkkkkkk !


A défaut d’être de la troupe, c’est du troupeau.
Du vrai, du rural, du patrimoine.
La France profonde quoi.

Les observateurs attentifs du monde animalier n’auront pas manqué de remarquer à quel point l’homme, malgré son intelligence et sa domination de la terre, dont il n’est que locataire mauvais payeur, révélait un gêne de descendance ancestral animal, exprimé dans le geste par les protagonistes d’une pièce pouvant se révéler de fort mauvais goût ou fort à propos.

Selon les attentes ou les formalités de chacun.

Dans le résumé des espèces zoologiques ci-présentes, nous avions donc un gypaète, le casseur d’os, des taupes, les gratteurs de terre ou élargisseurs de sous-terrains, peut-être que même des vers de terre s’y faisaient croquer, les buses qui ne criaient plus Tounga à tout va, mais qui brisaient le vitrail, un renard se lissant la moustache étudiant comment il pourrait croquer une « grosse » ou gober son œuf, une bande de lynx dont le mâle dominant, à l’oreille poilue, avait pris une option sur l’œuf, fruit de l’attention du renard.

Et même un blaireau pressé sans l’être, en mal d’émergence…

Les bœufs de la Memento, non seulement beuglards, ornaient leur cou, élégance suprême, de « sonnettes », des cloches quoi, et la tribu qu’ils formaient se nommait d’Arezac. Et comme toute tribu, celle-ci s’était dotée d’un chef bien bourrin à la bovinidé avérée, le bœuf bobet, prénommé Varden ou Valère, suivant les coups de fouets endurés.


Ainsi, soucieux de la santé fraternelle, celui que l’on surnommait le Carmin, au milieu de la cacophonie désormais ambiante, composée de beuglements et de sonnailles, claqua le fouet en limite de raison et de puissance, afin que cette troupe animale achève la quatrième vie du bois qui formait l’ossature puissante de la porte de la cathédrale d’Angers.


Il ne reconnut Falco qu’à ce moment-là. Il avait changé, le briseur d’os. Pourtant il émanait toujours de lui ce charisme incommensurable, trop souvent dévié par des instincts morbides qui pourtant pourraient se révéler fleur de renaissance. L’aimait-il ou non, il ne le savait pas dans la vérité. Pourtant, au fonds de lui, Falco représentait quelque chose de grand.



Ecarte-toi Gypaète, pour une fois que Valère risquerait de te faire mal.


Mots en guise de salutations, secs, sans emphase, ni ambages.

Les cordes de chanvre tressé se tendent, certaines commencent à se défiler, mais le bois rend l’âme dans un craquement lugubre et les portes malgré le soutien de la poutre horizontale intérieure s’affalent dans un grand vent de poussières plus que centenaires sur le parvis, déjà emmenées au loin par le gros de la trouve bovine, tandis que le meneur animal de cette troupe se propose en buffet de Kobé, volontaire inconscient qu’il est, en pénétrant dans l’édifice saint, lâchant un jet d’urine fort peu adéquat à la situation.

Pour qui n’a jamais vu une vache pisser, pisser parce que là il n’est point question d’uriner, c’est impressionnant. Un jet long, de plusieurs minutes, des dizaines et des dizaines de litres d’un liquide écumant à la couleur plus que variablement jaune.

Une gouille en fait, s’écoulant dans l’allée centrale. Mariage pluvieux, mariage heureux….

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Sabaude
[ A l'entrée . Quand un Renard sous l'oeil bovin confond le crapaud et la colombe.]




Oh p*tain ! La vache !

Ou plutôt les bœufs... Un troupeau fonçait droit sur la porte de la cathédrale d'Angers donc sur lui !

Ils le tenaient leur couillon ! Et il était soit aussi couillu que ses bêtes soit aussi bovin qu'elles dans l'action.
Il n'y avait pas à dire, en Anjou la finesse était un art dans lequel personne n'excellait, et si certains en doutaient encore il suffisait de regarder l'entrée qui ne manquerait pas de fracassant.

Renard ayant l'âme d'un chevalier servant, il ne fuirait pas seul de devant cette bouche boisée dans laquelle tout ce que les près comptaient de castré et tintinnabulant allait s'engouffrer. Un spectacle tout aussi effrayant, bruyant, et ahurissant soit-il qui ne manquait pas malgré tout de virilité.

L'oeil maître se posa tour à tour sur ses voisins d'empalement par corne de ruminant s'ils n'y prenaient garde.
L'aveugle, non.... sauver la donzelle en détresse oui, mais l'estropié que nenni... et l'autre inconnu non plus, pas à son goût. La Mainoise pleine était ...loin...Par le Veau d'Or, peut-être avait-elle péri sous les sabots ! Les cloches angevines résonneraient bientôt pour bien des célébrations.

Prunelles braquées sur l'avancée massive, le bras goupil se tendit et les doigts se refermèrent sur un poignet qu'il tira à lui pour l’entraîner à la lisière du point de pénétration. Il s’apprêtait à faire son numéro de charme à Takoda quand son esprit analysa enfin que le corps maintenu contre son torse n'était pas celui de la jeune femme.


Beurk ! Mais foutre dieu !

Il relâcha vivement Falco et s’épousseta tel un beau diable en jurant dans sa barbe inexistante.
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Ninon_
[Dans lequel il vaut mieux abandonner la méthode Merlain et adopter la mienne]


La vie est pleine de ressources rapides. un regard, un sourire, des promesses informulées et puis bonsoir.
Il en même pas large mon valeureux guerrier. Qui donc se douterait que ce burlesque, cet ahurissant personnage qu'est Merlain est le CAC le plus éminent des Royaumes ? Qui donc a la gamberge assez hardie pour imaginer pareille extravagance ?

Tout en parlant il repère une poterne et lui flanque un coup d'épaule ; résultat, il se retrouve les quatre fers en l'air. Cette porte c'est pas du conglomérat. On a affaire à du costaud. Je comprends vite que ça n'est pas le pêne d'insister.
Il me la joue à la "mêmepasmalt'asvu"? le Merluchet. Faut l'imaginer se massant l'épaule. Le choc a été violent semble-t-il. Il esquisse un sourire forcé qui filerait le cafard à un fabricant de poudre hilarante, émet un rictus en voulant donner le change, et bien que cet être appartienne au sexe fort, sa poitrine se creuse, ses pommettes prennent de l'avance sur le progrès, ses yeux sont comme ceux de la Duchesse : deux glaviots de phtisique, sa bouche a du mal à se fermer, ses jambes forment un arc de cercle, ses bras ont le style de l'époque de Louis II le Bègue et l'ensemble n'est pas sans évoquer l'image de Louis X le Hutin.

Bon, faut que je calme ses craintes.


- Apprends une chose Merlain, le mot impossible n'existe pas dans la langue angevine. Ce qu'on ne réussit pas par la force on le réussit par la ruse. Décourage-toi pas ! C'est pas la première fois qu'on tombe sur une affaire cotonneuse.

Ca serait malvenu de goûter hein?

Je mate les tonneaux lorsque l'on débouche dans une grande salle et je colle une oreille à la lourde qui se remet du coup d'épaule de mon athlète.

- Ils sont là les perdreaux. Écoute, j'ai idée qu'on devrait prendre une avance, après ça ira mieux. Moi, j'ai un théorème : "celui qui a le bide vide a le cerveau vide" !

Et sans plus attendre je biche un maillet et un godet sur un tonnelet et... plop ! un doux glouglou d'une belle couleur de framboise écrasée, de confiture de groseille s'étale au sol, éclaboussant au passage les braies de Merlain.

- Gâchons pas la marchandise Merlain. A la tienne.

Oui je sais ce que vous pensez. Je suis bassement organique. Quand on me regarde, quand on me respire, quand on m'entend on pense à un foie. Ma vie n'aura été qu'un long borborygme. Mais je me bile pas, et je vous demande gentiment si, d'après mon estimation, la partie la plus merveilleuse, la plus ravissante de mon anatomie ne serait-pas par hasard du poulet.

- Ça va mieux !

Je me claque la langue d'un air satisfait. Un pays qui produit pas de vin je peux pas m'empêcher de le mépriser. Et sur ces considérations générales je m'active en prenant les mesures qui s'imposent.

- Merlain, j'ai toujours un sésame sur moi. Moui... j'ai toujours rêvé d'avoir un petit atelier de serrurerie avec comme enseigne tu vois : "La Clé Des Champs" !

Je soupire. J'enclenche... clac ; clac ; elle finit par s'ouvrir la gueuse. Les serrures c'est comme les jeunes filles, faut pas les brusquer et y mettre le temps.
Une chiquenaude et la poterne couine. Je m'efface, car à tout Seigneur tout Honneur. Un brouhaha m'agace les oreilles.


- Après toi mon ami. Vaut mieux que tu passes en premier. Toi t'es connu, ça surprendra personne de te voir irruptionner de la sorte...
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Louise_
Caro a écrit:
Les bœufs oeuvraient alors que je descendais de ma monture et me rapprochais de Louise.[/i]

Tu sais où est Mathilde ? Va falloir qu’on s’organise… pour ...


A ce moment là un énorme craquement de porte se faisait entendre.


Sourire de Louise à la vue de Caro. Non elle n'avait pas vu Mathilde, et le fit savoir de la tête, mais il fallait mieux vu ce qui était en train de se passer sous ses yeux.

Elle soupira. Les mariages déjà elle n'aimait pas, enfin plus, ça. Et puis celui-là en plus il était dans un coin qu’elle ne connaissait pas du tout, avec des gens qu'elle ne connaissait pas non plus et pour quelqu'un qu'elle ne connaissait pas trop non plus. Gorbo elle le voyait comme ça des fois au camp mais pas plus que ça.

Elle tapa l'épaule de Caro:


Je vais chercher Mathilde et m'occuper du petit.
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Sashah
Un Han au H inspiré, sortit de sa bouche, au moment même où elle avait relever ses jupons pour aller récupérer son fils en escaladant les bancs. Juchée sur l'un deux, le cœur battant à chaque coups de butoir, elle voulait retrouver le mini Salmo Salar, avant qu'il ne soit blessé.

Ce mariage tournait au cauchemar. Wallerand était reparti avant le tout début de la cérémonie, rappelé en urgence au duché, Otis était resté en Gascogne, elle avait râlé tout le chemin et au final elle se retrouvait seule face à une bande de brutes épaisses. Parce qu'il fallait être sans foi ni loi pour oser défoncer une porte de cathédrale !

Le souffle du vent s'engouffrant par la brèche quand la porte tomba manqua la faire tomber de son perchoir. Car en plus il faisait un froid de chien pour une fille du sud ! La poussière l'aveugla et elle fut prise d'éternuements. Chance qu'elle était au milieu de la bâtisse et n'était pas restée tout près de la porte, comme ce fut son idée en arrivant. Elle serait morte le jour du mariage de Gorborenne. Pour sur que ça en réjouirait certains !

Elle se retourna, se frotta les yeux pour dissiper le brouillard fait par la poussière en suspension, cherchant du regard, le ou les coupables et devina plus qu'elle ne vit... un boeuf en train de se soulager.

Elle se signa et dit :
Madre de Dios ! L'enfer existe...
_________________
♦ l'Ile aux Vaches ♦
Merlain
["Vanité, Vanité, tout n'est que vanité"*
ou comment traduire "l'homme, aussi enchanteur qu'il soit, n'est rien face à un mur"]


Révélation: son épaule ne traverse pas la pierre, bien qu'elle était destinée à enfoncer le bois. Rien de nouveau sous le soleil* en soi.
Appréhender juste un corps trop grand, bien plus grand que la moyenne, que ceux qui ont, ne serait-ce que pensé, imaginé, conceptualisé cette porte de bois. Un mur épais de trois bon pieds aura eu raison de lui.
Problème de cible donc que l'on mettra sur le compte d'une volonté sans le moindre découragement d'assister à ce mariage.
Il n'avait pas fait tout ça pour échouer, là, au pied de la cérémonie, entre ossements, vinasse, et poussière. Oui, ça manquait de chouquettes (et de paillettes), il faut bien l'avouer. Elles étaient où les siennes déjà? Son regard les cherche des yeux, rien.

Un regard suspicieux vers Ninon, qui, comme par hasard, enchaine sur la pire des transitions à ce moment là.


Gâchons pas la marchandise Merlain. A la tienne.

Il aurait presque trinqué s'il avait pu. A son tour, il se rinça le gosier, bien agréablement surpris par le divin nectar qui devait avoir plusieurs dizaines d'années, qui était venu humecter quelque peu ses chevilles. Rhaaa, c'était niquel, et voilà !

Et puis là, elle se mit à réfléchir tout haut, alors qu'il se relevait avec difficulté. Une clef des champs? Elle voulait se barrer, c'est ça?
Puis zieutant par dessus ce qui lui restait d'épaule, ah ben nan, ça ressemblait à une clef générique d'église, Passepartout aurait d'ailleurs apprécié des années plus tard plutôt que de chercher à chaque fois l'élue. Elle grince et résiste, laissant place un combat acharné entre le métal et son créateur. Des crissements, des jérémiades de part et d'autre, jusqu'à ce que l'un des deux cède enfin du terrain à l'autre. David et Goliath à côté c'est que dalle.
Une révérence plus tard, en bonne perdante, même si le grincement révèle une certaine amertume, le sésame s'ouvre enfin, mettant en lumière le trésor ultime. Pas de l'argent non, pas cette fois.
Mais l'union de deux personnes, qu'il appréciait, qui plus est.
Bon c'est vrai, on leur avait promis le buffet aussi, mais juré, c'était la cerise sur le cadeau, nan, gâteau.

Une air pur laissa place à l'air putride et poussiéreux qu'ils respiraient jusque-là


Après toi mon ami. Vaut mieux que tu passes en premier. Toi t'es connu, ça surprendra personne de te voir irruptionner de la sorte...

Réponse des plus explicites...

Heuuuuuuu...

Sa dextre replace ses cheveux rapidement, un dépoussiérage rapide des fringues, laissant une apparence encore de circonstance.
Un bruit fracassant se fit entendre au moment même où il sortit de sa porte dérobée, alors qu'un nuage d'on ne sait quoi venait à sa rencontre.

Et là, stupeur, il n'atterrit pas n'importe où, mais bien au milieu du chœur.
Heu, on a un problème Houston! Mayday ! Mayday !


*L'Ecclésiaste
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Finn
Drôle de mariage, oui drôle de mariage, se disait l’Irlandais. Il s’était d’abord réjoui qu’on serve le buffet encore vivant, ça promettait une chasse, mais semblait maintenant atterré en contemplant ledit buffet se soulager dans le plat. Par chance, la vague jaunâtre n’inondait que les derniers rangs.

Reportant son attention vers l’autel et son trio de tête dont il s’était pudiquement désolidarisé lorsque les cœurs s’étaient mis à parler, il s’aperçut qu’on en était à la phase finale. On avait paumé les alliances, manifestement. La Marâtre communiquait si bien sa nervosité qu’il se mit à plisser les yeux sur l’entourage, cherchant dans l’assemblée un profil de crapule voleuse de bague. La paranoïa semblait également avoir touché l’assistance où de lourds soupçons pesaient. Il réalisa même qu’ils étaient de plus en plus nombreux à chercher le coupable dans sa direction. Pris d’un doute, il fouilla sa poche…


…J’en ai UNE., s’exclama-t-il en brandissant bien haut l’anneau, plus surpris que n'importe qui par cette découverte.

Heureusement que le témoin était là.
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Saian
Une grimace suivie d'un 'chhhhhhhht' évocateur accueillirent l'éclat de voix de la douce Malycia. Entre les coups sourds répétés contre la porte et les cris aigus, le malheureux tournaisien commence à morfler sévère!

Heureusement, il ne faut pas longtemps aux troupes pour forcer l'entrée de la cathédrale, et c'est dans un joyeux bazar d'échardes qui volent, de meuglements protestateurs et de paillettes katiniennes que Saian entraine sa compatriote à la suite des autres histoire de ne pas trop louper le mariage.

L'entrée se veut toute naturelle, un petit signe ici, un sourire par là, un 'ooooh' silencieux en découvrant Kat dans sa robe, un 'aaaaah' bien audible en voyant la Blanche perchée. Bref, ils sont dans la place! Le temps de trouver un siège et pouf, les voilà parés pour la suite!
Kahhlan
{En l’Intérieur ..... }

Non, non et non je ne me laisserai pas distraire par les allers et venues curieuses ...
Oui oui et oui je restais suspendue aux lèvres de l'ArchiDuchesse officiant à sa manière ...

Bon je détaillais aussi la future Epousée, un visage que j'avais croisé lors de ma première visite en Flandres qui s'était un peu,beaucoup, passionnément éternisé pour en repartir avec Yiralyon et Lisbelle , tsssss revenir vite sur le présent au risque de louper le reste en méditations lointaines ….
Quoique capharnaüm empirant soudain, mon minois et moi venons d’oublier ces promesses de non curiosité …
Erf ..
Arf …
Sacrénom d’une pipe en bois, ils avaient invité des vaches !
Pffff après de si jolis vœux prononcés par les presque mariés, ça gâchait ..un peu, beaucoup, à la folie même ... Mais ces Meuglements éperdus d’herbes vertes ne trouvant que pavés cela me rappelait le castel de Pau …
Ho … non ….non … Ho si …si … HO mais Si !
Mon Père !!!! bin voilà, mon Père était dans la place et tout allait bien, si si j’vous jure tout allait bien, il allait gérer la situation ou pas ….
Quand je pensais que tout allait bien, un frisson me parcouru ….
Comme une seconde voix qui me murmurait à l’oreille …. Celle d’un Tonton pas inquiet mais presque … et qui disait :

    - Euh... j'ai pas pensé à l'alliance.... tu as quelque chose? j'arrache une maille de mon armure pour faire comme?-


Et la dame accrochée presque à la mariée de s’exclamer ….

    ...Alliance !!!

Un homme meuglant à son tour, non ça c’était la vache … hurlant donc à son tour ..
    - …J’en ai UNE

Et de m’entendre moi …. Moi moi crier tout autant à ma plus grande surprise … l’effet d’un trop de trop d’émotions sans doute.
    - Ho mais Moi aussi j’en ai Une !

Puis pour moi-même …. – Mais où ….. ?
Regards vers mon Oncle tout en retournant mon aumônière et là , l’écrin ! Soulagée oh combien, il ne me restait plus que d’aller le tendre à Tonton… faut dire que l’Alliance était pas banale non plus cela aurait été ballot …. Une petite merveille de paillettes de pierres précieuses ornée de miniatures chouquettes finement ciselées ….
Soupirs de soulagements vers Fauve et kelhyos … tout allait bien, je reprenais contenance et je m’approchais de mon Oncle, lui glissant l’écrin dans le creux de sa main. Sourire tout ravis à la mariée et à la presque mariée.

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