--Bellabre
Et fut un jour où Saint Michel combattit le dragon, ici commence lhistoire du Mont de Saint Michel. Saint Michel marqua son empreinte sur dautres rochers mais celui-ci restait unique. Sancti Michaelis apparut une nuit à Saint Aubert, évêque dAvranches. Après ce songe divin il fit consacrer la Baie et honora larchange
Lhistoire me fut comptée par le Duc lui-même, alors Vicomte du Mont Saint Michel, il mexpliqua et me relata la noble histoire de ce rocher. Il mapprit à reconnaitre un pèlerin.
Dailleurs comment reconnaitre un pèlerin ?
Sur les chemins de Saint Jacques détranges personnes venaient à notre rencontre. Ils étaient habillés ainsi dun mantel court ou dicte capeline, un chapeau à larges bords ornés dune coquille, une escarcelle et dun bourdon. Le bourdon était similaire à la crécelle du lépreux, il aide à la marche, il soutient les os fatigués du susdit pèlerin, il lui fait passer les rivières, garder léquilibre et quand celui-ci ne porte ni dague ni arme il le défend. Pire que tout la plupart arrivent sur la Baie les chausses remontées ! Je me souvenais de lexclamation du Duc à propos de cette tenue légère « où vont-ils ainsi les braies levées, à la plage ? ». En outre on les trouve amassé sous de nombreux bagages, gibecières, sacs de lin Quon nen distingue plus leur tête. Justement Leur tête, hommes barbus, les yeux remplis de fatigue.
Que trouvent-t-ils au bout du voyage ? Des reliques saintes ramenées dAvranches jusquau Mont, le Duc mavait conté que cétait une Dame évêque qui avait béni les reliques. Dedans, une armure, une lance que Saint Michel, des restes de son combat passé avec un monstre.
Au bout du voyage pénitence est accordée, le pardon des fautes pour avoir subit des épreuves physiques et morales.
Certains sont envoyés ici un peu de force mavait dit un moine après avoir commis un adultère.
Ils partaient aussi après avoir prononcé un vu une promesse en remerciement des grâces du Très Haut.
Quelle était notre mission ? Avec confiance, il avait été décidé suite au décès de lépouse du Duc de faire établir un relais qui accueillerait les pèlerins tel était son souhait. Repos et soins étaient apportés à ceux qui en faisaient la demande. On les guidait sur le chemin menant aux reliques du Saint. Notre mission était brève mais essentielle avait précisé le maitre des lieux. Le bien être des pèlerins et la paix des moins qui vivaient au troisième degré devait être respecté.