[Rp Joutes Février] LICE

C'est le moment de se remémorer les aides que Keltica lui avait donnés à l'auberge, se défilait vite dans sa tête tout en finissant de monter à cheval et bien tenir sa lance. La Baronne fut prête à affronter une Dame, heureusement pour sa deuxième participation c’était une fille, même force, pas bourrin comme un homme et à Do' ça lui allait très bien, elle en était ravie. Elle chercha du regard Keltica, la vit sur le bord non loin, un sourire sous son casque et do s lança avec sa monture.

Le premier passage se passa sans qu'une ne touche l'autre, certainement trop absorbé dans ses pensées la Do', comme si cela avait été un passage d'observation sur la tenue de la lance et tout ce qui s'en suit.

Le deuxième passage fût un peu du même style que le premier mais Do' avait descendu sa lance bien trop tard cette fois, Fichtre !

Le dernier et troisième passage, le déterminant cette fois, celui qui fait qu'on sait qui est le vainqueur, ben pour le coup ça ne serait pas encore le tour de la Do' qui se retrouva le séant à nouveau au sol, éternuant avec la poussière que la chute avait dégagée. Elle n'avait pas l'air blessé à première vue. Puis un Aïeee s'échappa tout en se relevant après avoir pris appui sur son bras qui tenait l'écu. La Baronne tenant son bras contre elle, certainement dû au choc trop fort, étant donné qu'elle ne ressentait que très peu la douleur, ce qu'on appelle le contrecoup, Do' fût soulagé tout de même, car une Vilaine amochée ..on ne sait pas si le Vilain en voudrait encore.

Son écuyer l'aida à enlever son casque et salua la Dame avec un sourire.

Bonjour Dame, ne vous inquiétez pas, c'est les inconvénients des Joutes, cela passera aussi vite que c'est venue. Ravie d'avoir jouté contre vous. Bonne continuation..

Et de sourire, puis de regarder les passages de Keltica tout en étant conduit à la tente de l'infirmerie.Mince ! Apparemment Keltica avait chuté elle aussi..en espérant que cela ne soit pas grave, elle espérait déjà ne pas la voir arrivé sur un brancard.
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Un regard à son ami Aimelin et voila cela commençait pour elle.
Comme son ami Leepo, Alix ne savait que perdre quand elle faisait des joutes, une des rares fois ou il avait gagné, forcément c'était contre elle.
Certains appellent ça la guigne, d'autre un non savoir faire, pour a
Alix c'était tout autre, juste une option qu'elle n'avait pas prise Gagnerrrrrrr......

Quand elle chuta sur la lance bien appuyée de son adversaire, son genoux craqua dans un bruit qui ne laissa aucun doute possible, une légère entorse surement, mais se relever lui était compliqué.

Merci, vous êtes un adversaire redoutable. J'espère avoir un jour ma revanche.

En lui souriant, elle tendit la main au Seigneur de Bousquet sur Thoré qui l'aida à se relever c'est en boitant qu'elle se dirigea vers le Médicastre.
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Michalak...elle avait souri en prenant connaissance du nom de son adversaire. Elle l'aimait bien, Michalak même si elle l'avait renvoyé, elle l'appréciait vraiment, il lui était sympatrique. Le rencontrer en duel était autant un plaisir qu'un honneur.

De son côté de la lice, Della adressa un grand signe de la main au Seigneur de Cazalis.
Puis, bien campée sur sa monture, elle guetta le signal du juge et aussitôt, talonna l'animal qui s'élança rapidement. Cible en vue, ne pas baisser un instant, ne pas quitter du regard l'écu visé et...bang ! Touché, brisé ! Michalak les fesses à terre !
Heureuse, la Duchesse d'avoir encore une fois réussi sa passe !!! Un vrai miracle !

Vous n'avez pas trop mal, messire Michalak ? Le heaume retiré évidemment, elle lui sourit, aimablement. Merci, pour ce duel.

Et de lorgner vers les gradins pour vérifier que son rejeton a bien assisté à sa victoire.
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[Dans les tribunes, privée de duel pour félonie]

Elle n'avait pu jouter contre le Champion de Sa Majesté et pour cause! L'ironie du sort n'avait été jusqu'à son terme. Heureuse ou pas de ne pas avoir le plaisir de mettre à bas le félon qui avait coulé l'économie du Poitou sans aucune vergogne?

En attendant, après avoir assisté au énième vidage d'étriers de Monseigneur Guillaume, comparse de Joutes, en ronchonnant parce que franchement ce n'était pas juste qu'il soit mis à terre, elle assista au duel de son presque époux et applaudit à tout rompre en admirant sa maîtrise du combat. Finalement, il s'améliorait de duel en duel le CaCounet.
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Secrétaire d'Etat pour le Poitou

Le sort n'était pas tendre avec elle ; non seulement il lui envoyait une jouteuse de qualité pour adversaire, mais en plus la maîtresse des lieux ! Mais telle était la volonté du hasard, alors quand il faut y aller, faut y aller !

Keltica s'était préparée en avance, faisant attention à son genou récemment blessé ; cela avait été très long de devoir se retenir, être calme, marcher peu et laisser de côté son cheval, elle ne comptait pas se blesser à nouveau par-dessus ! Elle s'approcha de la lice pour pouvoir voir Do jouter ; son amie débutait dans les tournois, mais elle était pleine de bonne volonté et d'envie. Cela ne suffit pas puisqu'elle se blessa. La vicomtesse fit une moue inquiète, allait prendre le chemin de la tente lorsqu'on l'informa que ce serait bientôt son tour. Bien, elle irait voir son amie après. Elle prit le temps d'achever sa préparation avant d'entrer en lice, sur son bel étalon. Un sourire amical fut attribué au juge Aimelin, son désormais collègue, puis Keltica alla se placer en bout de lice, saluant son adversaire d'un signe de tête aimable. Lorsqu'elle mit son heaume, plus de sourire, plus rien ; concentration et sérénité en attendant le signal, tâchant d'oublier la légère inquiétude pour son genou...

Gooooo !!! D'un coup de talons, elle aiguille son cheval qui s'élance ; geste rapide pour abaisser sa lance, comme lui a appris son mentor. Bien ! Il aurait été fier de son apprentissage, du moins jusqu'à cet instant ; car la jeune femme, malgré sa rapidité, rata complètement sa cible. Le choc dans tout son corps, les éclats de bois qui s'envolèrent l'informèrent que son adversaire a été bien plus douée qu'elle, et Keltica sentit son cheval s'échapper sous elle, malgré ses efforts pour se maintenir. Brève sensation de voler - I belieeeeve I can flyyyyyyyyyy (*) ! juste avant le retour brutal à la terre ferme, dans un grand fracas métallique.

Le souffle coupé, Keltica resta étendue un instant, puis se redressa lentement, vérifiant chaque membre tour à tour, pas de blessure à déplorer pour cette fois ! Elle retira son heaume et s'approcha de la vicomtesse Hélène.

Mes félicitations, Vicomtesse, vous êtes une redoutable adversaire, je m'en souviendrai lors d'une prochaine rencontre si nous nous retrouvons encore face à face. Je vous souhaite la victoire de vos propres joutes !

Elle inclina la tête avec un sourire chaleureux, puis quitta la lice pour laisser place au duel suivant, et pour aller rendre visite à son amie.





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J'avais pris un bon repos. Après, avoir voyager quelques jours à cheval pour me rendre au Mont Saint Michel. Ce jour là je m'étais lever tôt. Restaurer comme il se doit, j'étais parti à l'entrainement. Le mannequin avait passer un sale quart d'heure.
Assise sur l'herbe, un godet d'eau fraiche à la main. Un palefrenier apparait, il m'annonça l'ouverture du tournoi et m'informa que je faisais parti des jouteurs appeler. Je me dirige alors vers mon campement. Je reconnu au loin mon lion de feu et pénétra à l'intérieur.
Je reconnu Clotaire et Rosella, il me suivait à chaque tournois. Il était prêt à me parer de mon armure et m'aider à monter en selle.
Quelques minutes après, assise sur mon étalon je me dirige sur la lice.

Je salut d'un revers de main l'arbitre, ainsi que mon adversaire.

En bout de lice, après la résonance du buccines, j'élance mon cheval. Ce premier passage à vide, me met en situation. Il ne fallait pas que je laisse mon adversaire me toucher.
Arriver de l'autre coté, je fais faire demi tour à ma monture et nous repartons à la rencontre du Baron. On entendit la lance se briser. Cela me faisait toujours un drôle d’effet d'entendre se bruit. Une fois Diabolo arrêté. Je descend de cheval. Je remarque le seigneur à terre. Je m’apprêtais à lui tendre une main amicale pour l'aider à se relever quand je le vis se relever.
Tout prêt de lui.

Seigneur, vous allez bien !!!!!!!!
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Nouvel an et nouvelle joute du Mont Saint Michel. Une de ses premières fois qui avait marqué le début de son longue suite de chutes.
Maintenant il avait plus d'expérience et il avait connu quelques succès mais il y avait toujours une chute pour lui remémorer que l'échec était toujours là. Au final il n'y avait qu'un seul vainqueur et tout les autres perdaient à un moment.
Au final, il n'avait le privilège et la chance de ne gagner qu'une seul fois un tournoi mais cela ne risquait pas de reproduire de sitôt.
Aussi il revint donc aux joutes avec la volonté faire au mieux dans la limite de ses moyens.

Au bout de la lice, après avoir revêtu son armure et enfourné son destrier Comète de Sable, il patientait en attendant le signal du départ.
Il avait échappé au éliminatoires mais cela ne voulait rien dire car en face il y avait la Connétable de France. Le petit héraut n'avait pas eu l'occasion de la rencontrer en duel mais une noble habituée au maniement des armes ne devait pas être une mince affaire.

Enfin le signal du départ mais au final le premier affrontement ne donna rien surement la mise en jambe.
Au deuxième affrontement, il réussi à toucher et faire basculer son adversaire.
Suffisamment lourdement pour qu'il s'en inquiète.

Vicomtesse, je vous remercie pour ce duel mais je suis inquiet pour votre chute. Permettez que je vous aide à vous relever.

Puis il descendit de cheval afin d'aider au mieux la vicomtesse.
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[2e jour – Quand faut y aller… faut y aller !]

On y était, prêt à entrer dans l’arène. Comme un gladiateur devant césar, un condamné sur la place publique, la duchesse se tenait dans son armure l’âme en peine et le trouillomètre a zéro.
L’avantage de cette armure au moins, c’est que même morte de trouille, grâce au heaume, personne ne le voyait !

-Allez Duchesse, ce n’est qu’un mauvais moment à passer. Se moqua gentiment l’un des jeunes palefreniers de sa maison qui l’avait aidé à s’équiper et monter.
-Louis ce n’est pas le moment de faire de l’humour, allez plutôt voir ce que donne le premier duel ! Répondit-elle en grimaçant.
Un mauvais moment à passer… C’était un peu cela en plus.
Elle aimait les joutes, prenait plaisir à combattre, a regarder, mais allez savoir pourquoi des qu’elle devait passer en lice, il n’y avait plus personne…

Si seulement sa cousine avait été là pour lui mettre un coup de pied au séant… Ou même son cousin, pour la sermonner un peu plus. Mais… Celui qui lui manquait le plus à cette heure fatidique, c’était sans aucun doute son époux… Sa présence aurait été tellement réconfortante…

Le premier duel se termina sur la victoire de Della, et Adeline oublia aussitôt ses craintes pour se mettre en place pour le prochain combat.
Derrière son armure, elle reconnu le Vassal de la Duchesse, celui là même qui avait expédié son adversaire en un seul coup la veille, celui la même qu’elle avait croisé furtivement dans l’auberge de la mère poularde… Et la Viroire ne put s’empêcher de pousser un long soupire…
Quand faut y aller… Faut y aller !

Les buccins résonnèrent, et d’un coup de talons dans les flans de sa monture Adeline s’élança au galop sur la lice sans réfléchir, abaissant sa lance sans que rien ne se passe.

Une seconde fois, elle s’élança, lance en avant, le regard fixé sur son adversaire, mais comme la première fois, sa lance manqua sa cible et rien ne se passa…
Rajustant les rênes de la monture dans une main, sa lance dans l’autre, Adeline s’élança pour une troisième passe et…
Touché ! Mais pas coulé !
Sa lance venait de se brisé contre l’écu du Seigneur, même si celui n’avait pas été désarçonné.
Ouf !

Revenant alors au petit trop vers Torvar, Adeline releva la visière de son heaume et salua le Seigneur d’un sourire amical.

-Beau duel Messire, merci pour cette lice. Mais j’espère que tout va bien pour vous ?

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Elle avait tenu à accompagner son cousin au Mont Saint MIchel. Tout d'abord pour l'encourager même si elle-même ne joutait pas et n'avait pas à officier en tant que médecin des joutes mais aussi pour se rendre à l'excellente maison de couture où elle avait fait une commande qu'elle espérait récupérer avant son retour.

Guy avait échappé aux éliminatoires et ils avaient pu profiter de cette journée de relâche pour se promener sur la grêve du Mont. Ce qui était le plus impressionnant, c'était lorsque la marée entourait complétement l'endroit transformant le Mont Saint MIchel en île où tout une vie grouillait malgré l'isolement temporaire d'environ 6 heures.

Le jour des seizièmes arriva. Ils avaient tous les deux consulter le panneau d'affichage et grimacèrent de concert. Ursus..... le même adversaire qu'aux joutes de Mézières où Guy avait du s'incliner. Tiendrait-il sa revanche ?

Bien emmitouflée, la jeune médecin s'installa donc dans les tribunes attendant patiemment le passage de Guy. Elle avait suivi plutôt d'un regard distrait les autres duels, s'intéressant lorsque les noms annoncés étaient pour elle connaissance ou ami.
La journée fut plutôt longue, le juge Aimelin choisissant de faire deux pauses entre trois manches. La fin de la seconde fit le match entre la Baronne d'Evron et le duc de la Mothe. Elle leva donc les yeux, impatiente de voir comment ce dernier s'en sortirait. Elle l'avait battu lors des joutes de Mézières mais ce n'était pas le meilleur souvenir qu'elle avait. Le Duc s'était blessé lors de la joute précédente et elle l'avait soigné. Il s'était donc présenté face à elle légèrement amoindri. Le Duc semblait aller bien et n'avait visiblement plus aucune séquelle des joutes précédentes. Il dut s'incliner cependant encore mais cette fois-ci avec plus de chance au niveau état de santé.

Quelques minutes après ce fut le tour de Keltica qui perdit son duel.

Mais voilà que se présentaient Ursus et Guy et Léanore se redressa pour mieux apercevoir l'échange. La première passe ne vit aucune action. C'était en quelque sorte un échauffement. Léanore put admirer la parfait assiette des deux cavaliers. La seconde fut fatale à son cousin car en plus de ne pas toucher l'écu d'Ursus, il chûta sous le choc que lui imposa le Duc. Léanore se leva au même moment où Guy touchait le sol, faisant voler autour de lui les brins de paille sensés amortir sa chûte. Il se releva en se tenant le bras.

Pendant que les deux hommes se saluaient, Léanore quitta les tribunes afin d'aller au devant de Guy. On annonçait le dernier duel auquel elle n'assisterait pas.

Guy..... Comment vas-tu ?

Elle imaginait sa déception, un regard rapide vers le bras pour évaluer le degré de gravité.

Toi qui ne voulais pas avoir affaire au médecin pour ces joutes, je crains que tu es quitte pour consulter quand même. Viens allons à notre campement et je vais regarder cette blessure qui ne doit pas être très grave.
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la suite demain
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les pseudo rp d'attaques ne vous gavent pas ... moi si, donc zappage.

Michalak manqua de rire en applaudissant voyant le Vicomte Koreldy mordre la poussière dès le 1er coup comme un pauvre hère ne sachant pas jouté. Le seigneur se retint néanmoins par courtoisie car après tout ça arrive à tout le monde un jour de se rater. Cependant celui-ci ne pouvait chasser le sourire de satisfaction de voir ce fière vicomte mordre la poussière comme un vulgaire manequin d’entrainement pour Chevalier.

L’officier Royal était fin près sa promise lui avait donc fixé son foulard sur sa lance. Il espérait ne pas la décevoir. Il fit avancer sa mouture près de la lice et reconnu devant lui le Comte Pline son ancien supérieur à l’office des Huissiers. Il le saluât puis baissa sa lance au signale du Héraut.

Il donna un bon coup de talon à sa monture de combat qui se mit au galop assez rapidement. Le sable de la lice semblait volé autour de lui à cause de la vitesse. Le soleil était au zénith mais ne l’éblouissait pas réellement. Alors qu’il se trouvait à quelques mètres de son adversaire il abaissa sa lance la plaquant contre lui et plaça son bouclier de manière à encaisser le choc provoqué par la lance de son adversaire. Le choc devenait inéluctable. Michalak toucha le Comte après avoir habilement pivoté du torse pour éviter sa lance. La lance ne se brisa pas pour autant. Le seigneur de Anhaux cru avoir raté sa touche mais finalement le Comte tomba à terre perdant l’équilibre.

Il arrêta alors rapidement sa monture entendant clamer sa victoire par l’Héraut. Il jeta sa lance à terre et sauta de sa monture pour aller s’enquérir de la santé du Comte. Il ne voulait point subir les foudres de sa Femme la Comtesse pour avoir blessé le Comte.

Votre Grandeur vous allez bien ?

Michalak aida Pline à se relever pour rejoindre sa tente éventuellement pour se faire soigner mais surtout pour enlever son armure.

Le champion de la Vicomtesse reparti à pied le sourire au lèvre ramassant sa lance direction le Campement histoire de se reposer avant les prochaines joutes éliminatoires. Il chercha du regard sa promise pour l’inviter à venir le rejoindre au campement.
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[1er jour, Eliminatoire]

C’est dans les tribunes qu’Adeline avait pris place en ce premier jour de festivités, une chance, elle n’avait pas à affronter les éliminatoires pour ces joutes. Voilà qui lui faisait gagner un peu de temps supplémentaire pour se remettre dans le bain, et se remémorer ce qu’elle avait appris pour ne pas tomber de cheval.
Depuis le temps qu’elle n’avait pas jouté, depuis le temps qu’elle n’était pas montée à cheval, la duchesse se demandait bien pourquoi elle s’était inscrite finalement. Pourquoi diable n’avait-elle pas demandé à son vassal de jouter à sa place ! Elle aurait au moins eu le loisir de regarder ces joutes, en toute quiétude ! Mais non... Comme toujours, elle fonçait, tête baisser, sans réfléchir. Si ses cousins étaient là, ils lui auraient tout deux tenu le même discours. Mais trop tard pour reculer, elle y était, elle y resterait.

Pour l’heure, la Viroise tentait de ne pas trop songer au prochain duel, préférant garder son regard braqué sur ce qu’il se passait en Lice. Elle avait pu voir sur le panneau d’affichage les rencontres de la journée, et le premier duel promettait d’être un grand moment.
Victoire contre Della, deux grandes dames qu’elle appréciait et respectait. Malheureusement…. L’une ou l’autre, aujourd’hui, devrait quitter le tournoi.

Retenant donc sa respiration Adeline regarda les chevaux s’élancer, serrant les poings jusqu'à l’impact et le bruit métallique des armures encaissant les coups.
Une fois…
Deux fois…
Et la chute !

Adeline se leva, Della venait de remporter le duel. Contente pour l’une, déçue pour l’autre, la duchesse s’assura tout de même que les deux jouteurs se relève sans mal, avant de descendre à son tour des tribunes pour rejoindre la tente médicale, au cas où…

Mais a peine la lice débarrassé des débris et autre reste du précédent duel, que le crieur annonçait déjà le second duel.
La Viroise s’arrêta un instant, ne connaissant ni l’un, ni l’autre des jouteurs de ce duels, mais généralement les affrontements entre homme annonçait une casse certaine, intriguée, ou prête à dégainer sa trousse de soin, Adeline les observant, serrant les dents au moment de l’impact et soupirant de soulagement en voyant le vicomte se relever.

Elle n’en verrait pas plus pour aujourd’hui, préférant rejoindre la tente médicale, faire une dernière inspection, et… ne songer a rien jusqu’au lendemain.

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Grumph !
Ca, c'est ce qu'elle avait "dit" en voyant le panneau d'affichage.
A son fils, elle avait avoué: J'ai horreur d'ouvrir les joutes et ça fait deux fois que j'en suis ! En Champagne, je ne suis pas allée plus loin que ces fichus éliminatoires. J'espère que cette fois ce sera différent.
Puis, elle avait souri à Clément et lui avait expliqué que deux de ses vassaux seraient aux joutes. Tu les connais, il s'agit de Torvar et Xena. Tiens,regarde...Elle indiqua l'affichage à son fils : Torvar joutera peu de temps après moi. Je compte sur toi pour nous encourager. Ébouriffant les cheveux blonds, elle avait alors emmener le gamin faire le tour de la lice, en lui racontant des anecdotes sur les joutes passées.





C'est parti !
Visière abaissée, lance de même et assurée, Della lança son cheval,visant l'écu adverse. La lance toucha et se brisa !
Ca, c'est fait.
Zut, Victoire n'est pas tombée.
Retour près des écuyers qui lui tendent une autre lance.
Le cheval repart, cible en vue. Le choc est fort, la lance a touché mais Della est tombée. Vite, elle relève sa visière pour constater que son adversaire est dans le même état, les fesses au sol !
En voilà une bonne nouvelle.

Par un bris à aucun, Della de la Mirandole est déclarée vainqueur !

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! A, elle est heureuse, la Mirandole d'avoir gagné après le raté en Champagne où l'amour propre en avait pris un coup.
On vient l'aider à se relever et elle s'en va vers la Duchesse de Château-Queyras.

Duchesse, pas de mal ? Merci pour cette passe.
On se verra plus tard, j'espère.

On emmène Della pour la débarrasser de son armure et elle se dépèce de revenir en bord de lice pour assister au tournoi de Torvar.



Vas-y, Cheny !
Elle a crié juste au moment où Torvar s'élançait, elle a croisé les doigts et s'apprête à détourner le regard si jamais il se faisait massacrer...
Mais, Torvar est gagnant !
Elle est contente.
Pour sa première joute, Torvar s'en sort comme un grand.

Bravo bravo ! Elle applaudit et félicite le cosaque lorsqu'il sort de la lice.
C'était juste magnifique !
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Aujourd'hui, Sofja ne serait pas sur le cheval mais assidûment assise dans les gradins.
Aujourd'hui, un homme jouterait pour elle... le rêve de toute femme. Mais pas n'importe quel homme ! Celui qui faisait battre son cœur à chaque fois qu'elle recevait une de ces missives, qu'elle l'imaginait dans ses songes toutes les nuits.
Aujourd'hui, ils se reverraient pour la seconde fois. La jeune femme se sentait très heureuse, énormément impatiente, légèrement anxieuse mais surtout, amoureuse.

La Jagellon avait soigné sa présentation afin d'être à la hauteur de leurs retrouvailles et s'assurer que son homme auraient les yeux brûlant de désir pour elle afin qu'il éclate en mille morceaux tout ses adversaires.. Il lui fallait une jolie robe mais chaude. La saison était encore fraiche en ces jours de février. Elle avait porté son choix sur une tenue d'un artiste de l'atelier DTC.

Sofja s'installa sur les premiers gradins afin d'avoir une vue parfaite sur la lice. Les mâitres des lieux ouvrirent les joutes avec le discours de bienvenu. Sofja applaudit en même temps que les autres convives. Puis ses yeux se posèrent sur l'entrée des jouteurs, cherchant son Champion.
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L'animation avait été brève mais intéressante, et demain commenceraient les joutes et la lice s'animerait bien plus encore.
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[La lice, avant que ne débutent les Eliminatoires]


Le Mont Saint Michel qu’il avait découvert l’hiver dernier et qui lui avait d’ailleurs porté chance lors des joutes, ouvrait sa saison en tant que Juge Diseur pour Minerve. Cette année il ne jouterait pas au Mont, pris par le temps et le travail, il ne ferait qu’arbitrer ce tournoi, et profiterait ainsi de son épouse et de leurs deux amis qui les accompagnaient.

Trente cinq jouteurs pour ce tournoi et forcément il fallait en passer donc par les Eliminatoires, la bestiole tant redoutée des jouteurs. Six jouteurs s’affronteraient donc, trois seraient éliminés et les trente deux autres entameraient le tournoi qui il l’espérait, se passerait dans le plus parfait esprit de chevalerie, sans blessés graves.

Après s'être éclairci quelque peu la voix il prit la parole.

Nobles gens, nous sommes tous réunis pour le tournoi de joutes qui pendant quelques jours, va faire vibrer le sol et les murs de ce lieux magnifique qu'est le Mont Saint Michel.
J'en profite pour remercier la Vicomtesse ainsi que son époux, de permettre à la Ligue d'assurer un tel divertissement dans un endroit aussi majestueux.

Vous n'êtes pas moins de trente cinq jouteurs et je fais le souhait que ces joutes se passent dans un parfait esprit de chevalerie afin que chaque jouteur en lice puisse démontrer sa hardiesse, son courage, son habileté et son esprit tactique et puisse gravir les échelons qui le mèneront vers la plus haute marche de ce tournoi.
Il y aura hélas des Éliminatoires pour six d'entre vous, mais le plus important est de participer afin d'acquérir encore et toujours l'expérience qui se montrera un jour payante.

Et il savait de quoi il parlait le jeune Duc.

Je laisse la Vicomtesse du Mont et son époux prendre la parole avant d'appeler les premiers jouteurs qui fouleront la lice sous vos yeux.

Et de regarder le couple, un sourire cordial étirant ses lèvres, et l'invitant d'un geste de la main, à s'avancer afin de prendre la parole s'il le désirait.
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