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[RP] Concours d'artisanat - Catégorie "divers"

Rosalinde
L'office des Menus-Plaisirs, sous la houlette de son intendante, s'était accaparé l'un des salons du Louvre pour organiser le concours d'artisanat voulu par Sa Majesté. La pièce avait été divisée en trois espaces, ce qui permettrait aux divers protagonistes d'aller aisément d'un endroit à l'autre.

Une troisième partie de la salle avait été réservée à la catégorie "divers", la catégorie fourre-tout, là où devrait se trouver tout ce qui ne se mange ni ne se revêt. Là, on avait une table, qui servirait éventuellement à l'exposition, et puis, eh bien... Pas grand chose d'autre. Comment allaient-ils faire pour les tapisseries, ça, c'était un mystère que Rosa avait un peu de mal à résoudre, ignorant les dimensions et le reste... Selon elle, le mieux serait encore de les dérouler au sol.

En tous les cas, le jury ici serait l'intendant des logis et tout jeune père, Feodor, et puis Elianor aussi, et Sa Majesté, bien évidemment.

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Karlheinz
De retour d'Irlande, je me portais au concours auquel j'avais inscrit la Compagnie. Richement habillé, un peu plus qu'à l'ordinaire pour l'occasion, je me rendais donc à Paris accompagné de quelques commis habillés de la livrée du Zwin. Constatant l'espace dénudé, plutôt que de m'en plaindre j'en profitais pour maximiser l'occupation de celui-ci et mettre au mieux en valeur les produits qui avaient été apportés. J'ordonnais donc aux jeunes garçons de déployer les tréteaux que nous avions emmenés avec nous, les faisant s'agencer pour une présentation à la fois dynamique et thématique: certaines tapisseries étaient totalement déroulées en s'étendant sur plusieurs tréteaux, d'autres se donnaient à voir partiellement déroulées sur un ou deux tréteaux tournant vers l'est, l'ouest... Et tant d'autres points cardinaux. Elles étaient grandes, lourdes et imposantes sans jamais pour autant perdre leur aspect précieux et délicat: seuls des doigts à la fois expérimentés et talentueux, légataires d'une longue tradition, pouvaient parvenir à de tels résultats.

Ainsi, là se trouvaient les scènes de guerre, là se trouvaient les scènes de chasse et là se trouvaient les scènes de romance. Et là encore se trouvaient celles inspirées de nos grands maître-peintres régionaux, empruntes d'un réalisme saisissant relatant le quotidien, la vie d'Aristote ou les scènes de joie de la vie dans le nord du Royaume. Et derrière tout ceci se trouvaient encore les scènes érotiques, sagement enroulées pour les clients les plus coquins et discrètement rangées vers l'arrière de sorte de ne pas choquer les mœurs... Tout en étant aptes à répondre aux demandes de quelques excentriques personnalités. Il y a-t-il vraiment un mauvais moment pour conclure quelques affaires ?

Saluant cordialement les curieux qui commençaient à déambuler, j'offris quelques instants de repos aux commis dans l'attente d'un quelconque besoin.

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Feodor
Le Louvre ... La bâtisse lui faisant face resplendissait. Beaucoup de temps s'était passé depuis son départ. Un conflit et l'accompagnement du Prince au sein du Berry. La naissance de son héritier. C'est donc non sans une certaine émotion qu'il alla reprendre possession de son bureau et appartement. Et pour un retour, il allait devoir très vite reprendre ses habitudes. Un concours était organisé et Feodor intégrerait un des jury.

Le Talleyrand fit son entrée dans le salon et lentement se dirigea vers l'espace dédié à sa mission du jour ...
Flaminia.marionno
On a beau avoir fréquenté les plus hautes sphères vénitiennes, quand on entre au Louvre, on la ramène bien moins. Donc, au fur et à mesure qu'on la fait parcourir les couloirs pour rejoindre le salon où aura lieu le concours, les yeux vairons s'écarquillent avec plaisir. Elle a revêtu ses plus beaux atours, ceux que son défunt mari appréciait plus qu'aucun en public. Et comme l'homme du Nord, loin de s'inquiéter du manque de mobilier pour disposer ce qui doit l'être, la Marionno se sert de cette nudité de l'endroit - outre la table s'entend - pour disposer un petit présentoir dépliable conçu par un italien de sa connaissance sur ladite table non sans un regard en coin sur les tapisseries qui sont disposées à côté d'elle.

La console à plusieurs étages est remplie au fur et à mesure de plusieurs petits pots et flacons en verre clair ou teinté, en terre cuite ou même en bois exotique. On se croirait chez un apothicaire mais Flaminia est le maillon supérieur, elle transforme ce que vend l'apothicaire pour le transformer en instruments de beauté.

Quand l'ensemble lui semble assez attirant à l'oeil, elle s'autorise un regard à droite et à gauche, et aux présents, elle sourit, confiante. La beauté, ça la connait, elle en faisait le commerce bien avant que d'user de ces artifices qu'elle entend présenter à la Reine de France.

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© Elissa Ka - Tous droits réservés.
Jenifaelr
La jeune femme était présente, dans ce coin également. Dans les bras, quelques beaux livres, aux belles reliures de cuirs de qualité, les pages claire bien couper, les coutures parfaite, le livre avait une inscription dorée sur la tranche et la couverture, si bien que l'ouvrage respirer la noblesse. Des rouleaux de parchemins également, à l'aspect solide. Les produits imprimé et de la papeterie fabriquer en Vaunage étaient représenter.
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Elianor_de_vergy
Après la couture.... Et bien, le reste, tout le reste! A petits pas boiteux, le Grand Chambellan quitta la première partie de la salle pour gagner celle réservée aux présentations diverses. L'espace libre avait déjà été partiellement occupée par plusieurs participants. Ici, de somptueuses tapisseries déroulaient leurs chatoyantes couleurs. Là, une jeune femme terminait d'installer une série de petits pots et de flacons sur un présentoir dont l'ingéniosité mériterait presque que le contenant soit présenté au concours au même titre que le contenu. Un peu plus loin, de fort beaux ouvrages d'imprimerie attiraient l'oeil et donnaient immédiatement l'envie de les feuilleter.

La poupée afficha une petite moue tout en gagnant l'espace réservé aux jurés, où elle retrouva le grand maréchal des Logis qu'elle salua aimablement.


Le bon jour messire Feodor, comment vous portez-vous? J'imagine que vous avez déjà jeté un oeil aux objets présentés, il semble bien que nous allons voir de fort belles choses aujourd'hui qu'en pensez-vous?
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Feodor
L'homme se retourna lentement pour adresser un large sourire au Grand Chambellan tout en accomplissant une gracieuse révérence.

Fort bien je vous remercie. J'espère sincèrement qu'il en va de même pour votre personne.

Lui faisant face à nouveau puis parcourant du regard l'espace orné des œuvres qu'il allait devoir donner son avis.

Je l'espère en tout cas. Tout ceci s'annonce de toute manière sous les meilleurs auspices.

Revenant à Elianor

Il me semble que je n'ai pu vous féliciter de votre nomination. Je vous souhaite toute la réussite possible dans cette précieuse mission.
Flaminia.m.
Tout est prêt à être regardé, à être apprécié. Et comme elle a fini d'installer, elle se permet de regarder un peu plus loin, de s'écarter mais point trop, des fois qu'on voudrait lui parler de ses produits.

Pourtant non loin, il y a les tapisseries, et il y en avait de si belles dans sa demeure de Santa Maria Formosa, elle voudrait les voir de plus près la vénitienne, peut-être l'une d'elles sera dans ses prix et pourra venir garnir sa boutique ou l'étage. Et là ! Des livres, il lui faudra des livres de compte, c'était sa mère auparavant qui faisait les comptes de son commerce, mais maintenant, elle doit aligner les chiffres seule, et il faut du papier pour cela et celui-ci a l'air de très bonne qualité. Elle s'éparpille tant et si bien, qu'il risque même de louper le juré qui passe discrètement dans les rangs.

Soyons soulagés de constater qu'elle n'a pas encore décidé de regarder du côté des robes, sinon, on aurait complètement perdu l'italienne. Ah ces femmes.. Bon tant pis pour la bienséance, elle tourne la tête vers le flamand et s'approche même des tapisseries qu'elle juge et jauge d'un regard expert, car la soie florentine mettra plus tard à mal les draps de Flandres mais pas encore, cela commence tout juste. Et tout italien sait que le commerce des étoffes passe par la Sérénissime – du moins quand Gênes ne s'en mêle pas – alors les tapisseries, c'est un talent comme un autre, un talent pour travailler le fil.


« Buongiorno. Que voilà bel ouvrage.. Vos mains sont-elles si douées ou doit-on féliciter quelques fées ? »

Et parce qu'on ne saurait chasser le naturel sans qu'il revienne au galop, la main fine vient parcourir délicatement l'arrondi de sa propre clavicule, caresse délicate et faite de façon innocente et par réflexe.

T'as qu'à croire..

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© Elissa Ka - Tous droits réservés.
Karlheinz
Une jeune Italienne s'approchant de mon espace de présentation, je claquais rapidement et sèchement des doigts afin de rappeler au travail les quelques fainéants qui s'étaient octroyés d'eux-mêmes un temps de pause complémentaire. Mais si j'aimais à l'extérieur les considérer comme des simplets, j'appréciais cette éducation et ce savoir se tenir pour lesquels ils avaient été engagés. Se disposant d'eux-mêmes à divers lieux stratégiques de la présentation, ils restèrent comme de marbre si bien qu'on eût cru qu'ils faisaient partie de cette même présentation pour le confort des curieux.

Alors que la demoiselle s'approche de moi, je lui répondis; Buongiorno Signorina ! Appuyé par un léger sourire... Un reste sans aucun doute des quelques voyages commerciaux opérés dans le sud. Je crois que le terme de féerie ne peut être employé que parce qu'il n'existe pas de mot décent et existant exprimant mieux le résultat de longues heures fastidieuses. Mais ce sont en effet des fées qu'il faut féliciter pour ces réalisations, fées pour lesquelles nous sommes venus aujourd'hui leur chercher une reconnaissance pour un remerciement autre que pécunier de leur ouvrage.

Observant quelques doigts opérant sur une clavicule légèrement déshabillée, dans une grâce toute italienne, je l'invitais à observer l'une des tapisseries de plus près. Observez donc celle-ci, faisant paraître un Tristant légendaire mais à l'air pourtant si contemporain, courtisant d'une manière chevaleresque, et malheureusement perdue, une Iseut convaincue mais qui semble pourtant feindre ignorer l'amour qu'elle lui porte en se complaisant pour quelques temps encore de ses douces avances. Et le paysage les entourant permettra d'offrir à cette oeuvre une place autre que nécessairement celle de lieux d'intimité car, si vous prenez le recul de quelques pas vous pourrez observer la domination opérée par le paysage vous plongeant au milieu d'un agréable jardin d'été alors que vous ne traversez peut-être qu'un froid couloir dans la hâte de rejoindre un coin chaleureux... Accompagnant la parole au geste, je l'invitais à reculer quelque peu tout en ordonnant à deux des commis de soulever la lourde tapisserie pour en donner un aperçu tel que si elle était suspendue à un mur.

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Flaminia.m.
D'un coup d'oeil – le vert ou le brun, on s'en moque bien du reste – elle observe le manège du flamand, et le sourire est appréciateur autant que charmeur. Elle vient de Venise où les bourgeois se taillent la part du lion dans les jeux de pouvoir, où les nobles sont appréciés mais pas autant adulés qu'en France, où enfin, si l'on a de riches vêtements, une maison bien tenue et retenue, des serviteurs en nombre et mieux encore, des esclaves, alors on est bien de sa personne, et par là, une personne d'importance plus que considérable et donc à considérer, du moins au regard d'une ancienne courtisane. Car si elle a laissé derrière elle son ancienne profession pour se concentrer sur un autre art, elle n'en a pas moins des réflexes.

« Gageons que vos fées n'en sont pas, et que talent est le mot adéquat. Chez nous, on porte aux nues toute sorte d'art, et celui du tissage en vaut d'autres si on y prend gare. »

Elle ne sait pas qu'il est comte, et n'en a cure, elle voit un homme qui a des gens, elle voit un homme qui détient des affaires, et un peu plus que cela, elle voit un homme qui lui parle d'art et de contes. Et pour la vénitienne qu'elle est, les mots ont finalement autant d'importance que les pièces. Elle s'écarte donc à ses côtés pour considérer l'oeuvre d'art, puisque c'en est une de plus loin.

« J'envie votre Iseult d'avoir si charmant soupirant, et le paysage qui abrite ces délices serait tout à fait propice à quelques promenades. En vérité, je suis charmée, et je pense qu'il suffirait d'une telle tapisserie pour se perdre dans de merveilleuses rêveries. »

La vénitienne soupire doucement, tandis que la main blanche vient se poser sur la manche du flamand, comme un geste de connivence. Le soupir est-il feint ? L'amour lui a-t-il réellement manqué ? A-t-elle aimé ? Bien sûr, à sa façon.

« Il faut être bien inspiré pour faire naître d'aussi jolies choses, elle ose un regard par en dessous, un regard interrogateur, l'êtes-vous ? Êtes-vous inspiré par l'amour ? »

Voilà bien toute la franchise vénitienne, où s'accommodent bien mal la politesse et les manières françaises. Cette franchise italienne où le vouvoiement n'a pas sa place, où l'on dit les choses avec de jolies tournures, mais où on les dit tout de même pour ce qu'ils sont tous égaux ou du moins le pensent-ils dans leurs jolies républiques de carton pâte.

« Oh !, la bouche teinte d'incarnat s'ouvre en un O parfait, je ne me suis pas présentée et puisqu'on ne le fera pas pour nous, permettez. Flaminia Marionno pour vous servir, signor. »

Ainsi, il pourra dire qui il est, et qui il est l'intéresse fortement.
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Karlheinz
Enchanté Signorina Marionno, c'est un plaisir de faire votre rencontre. Saisissant la main qui s'était posée sur ma manche, j'opérais un baisemain poli et tel que prescrit par les règles les plus élémentaires de la courtoisie. Après quoi; Je suis le Comte Karl-Heinz de Dampyerre, opérant à ce jour le négoce de draps, de vins et de monnaie ! Et je tire mon inspiration de ce que toute beauté se donne à voir... Ou à se découvrir, tenant pour plus grand plaisir, si ce n'est pour passion, de percer le mystère de ce qui s'y refuse.

Tout en enchaînant d'un sourire convaincant; Je demande à vous en faire un paquet ?

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Flaminia.m.
Ainsi donc il est comte ! Les lèvres qui soufflent l'haleine comtale sur sa main sont désirées avec vigueur, non pas parce qu'il a l'allure des preux chevaliers des romans de fol'amor, mais bel et bien parce que s'il est comte, il a des terres et de la réputation et que ce sont ces hommes-là qui font vivre les femmes comme elle. Et pourtant, ce ne peut-être si simple, n'est-ce pas ? Car si l'on donne, c'est trop facile à prendre. Il ne faut pas donner, il faut suggérer, alors on veut arracher, et c'est de la passion que tout naît même le commerce du corps.

Alors elle rit la vénitienne, aux mots du comte, elle s'esclaffe et tant pis si l'endroit ne s'y prête pas, et qu'ils sont au Louvre.


« Vous me le vendriez ? Alors même que le roy et la reyne n'ont pas encore vu ce que vous pouviez faire ? Aurais-je la prétention d'avoir la primeur sur la royauté ? »

Elle n'a pas retiré sa main, et elle sourit, de ce sourire engageant qui ne laisse aucune équivoque. Il l'amuse et lui plaît.
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© Elissa Ka - Tous droits réservés.
Elianor_de_vergy
La poupée sourit en retour à Feodor, l'air franchement amusé.

Je me porte à merveille, je vous remercie. D'ailleurs je l'avoue, il eût fallu que je sois à l'agonie pour manquer un tel évènement! Et puis, maintenant que je peux arguer de ma fonction pour donner libre cours à mon goût des toilettes, des tapisseries et autres objets précieux, pensez donc si je vais me gêner!

Elle laissa échapper un petit rire avant d'incliner doucement la tête en remerciement à ses félicitations.

Je vous remercie messire. La tâche sera rude pour être à la hauteur de mon prédécesseur, mais je ne désespère pas d'y arriver! D'ailleurs, à ce propos, il faudra que je vous entretienne de quelques idées qui me sont venues.... Mais je ne vais pas vous gâcher la présentation, nous pourrons parler de tout cela plus tard, à la maison royale. Pour l'heure, je crois que les choses sérieuses vont bientôt commencer, sa Majesté ne devrait plus tarder...
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Karlheinz
Tenant toujours sa main avec manière et politesse, Mon travail n'est fructueux que par la constante résolution de problèmes aussi épineux, et de faire qu'ils n'en soient pas si ce n'est qu'en prime apparence. Je n'oserais priver Sa Majesté d'un plaisir tel que celui de pouvoir observer ce que j'ai mis sous vos yeux, c'est ainsi qu'avant de vous la consacrer tout entièrement elle restera encore quelques heures en son état d'exposition avant d'être emballée par le soins de ces jeunes hommes pour votre plus grand confort.

Mais je serais d'une grande impolitesse de ne pas vous demander à mon tour de me présenter ce que vous avez amené ici...

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Eldrid
    Denis avait finalement laissé tomber Eldrid. En effet, il ne souhaitait en aucun cas se déguiser en femme et exaspéré de nouveau la jouvencelle qui, du coup, se voyait mal se présenter comme étant... Suzette. Enfin, elle y réfléchit un petit peu pendant que ses pas peu assurés se dirigèrent vers le Louvre. Elle avait hâte de voir sa tante. Mais... D'un autre côté, elle n'en avait pas trop trop hâte non plus. En effet, cette dernière était restée muette quand la môme souhaitait lui présenter celui qui deviendrait son futur époux. Mais passons, Eldrid n'était pas reconnue par sa tante et ne le serait sûrement jamais. Elle devait faire avec et chasser tout cela de son esprit. Au moins, elle était une Vandimion, et ça, ce n'était pas rien... Même pour une bâtarde... ! Ahem.
    Les portes s'ouvrent et la môme prend une graaaande inspiration.

    Bien évidemment, Eldrid n'était pas venue les mains vides mais chargée d'une sacoche qui semblait s’appesantir sur son épaule au cours du temps. A tel point qu'elle commençait à marcher légèrement bancale. Foutu Denis ! Puis ne sachant pas tellement à qui s'adresser, n'ayant pas encore vu sa tante, elle se tourne vers une rousse, Rosalinde. Inconnue aux yeux du Pinson.


      _ Bonjour Madame, je me suis inscrite pour cette catégorie mais... Mon valet semble s'être trompé... Il a inscrit le nom de Suzette, sa femme. Alors que je me nomme Eldrid. Eldrid de Vandimion.


    Est-ce que l'excuse allait passer ? Elle l'espérait fortement!

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    Cœur cœur.
    A la base, j'avais pas prévu d'être une bâtarde. Sympas les vieux.
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