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[RP] Une cabane perdue dans les bois ... Chez Lastree

Modano
Modano sortait de la mairie, l'adresse de dame Lastree en poche. Il compris qu'elle habitait un lieu magique.

"un lieu magique pour une femme magique...", murmura-t-il.

Il avançait d'un pas décidé dans l'épaisse neige du bois et trébucha sur une racine. Modano se releva, le visage enneigé et les cheveux maculés de flocons.

" S'il elle me voyait...", dit-il en esquivant un sourire.

Il repris sa route vers le repère de Lastree. Au bout de quelques pas il aperçut enfin sa demeure, recouverte par la neige.

" qu'est ce que tu fais Modano, tu ne la connais presque pas et tu veux lui donner les clés de tes secrets ?". dit-il.

Modano fit demi-tour, n'ayant pas trouvé, pour la 2ème fois dans la journée, le courage de s'ouvrir...

Il repris la direction de la ville en boitillant, maudissant la racine qui a provoqué sa chute.
Lastree
Elle finissait de ranger le peu qui lui restait suite à ses mésaventures quand le crissement de la neige sous le pas lourd d'un homme qui approchait la fit se redresser.

Elle attrapa son arc et sorti de sa cabane, regardant en bas des marches, à plusieurs mètres en dessous. Le bruit d'une chute et un juron lancé lui firent froncer les sourcils ... Pas très discret le visiteur ...

Elle tendit l'oreille, les pas s'éloignaient .. haussant les épaules, elle rentra chez elle, rassurée et remis son arc à sa place, au-dessus de la porte.

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Carnadine
[Un soir]

Entouré des tenebres de la nuit à peine percées par les rayons lunaires, Carnadine marchait péniblement dans la neige de la forêt, ses pieds s'enfonçant dans la neige vierge pour y laisser un trou en guise d'empreinte.

Les arbres ne réagissaient pas, comme à leur habitude, à ces jurons murmurés. Vraisemblablement, Lastree n'était pas passé par là et par conséquent, il était complètement perdu. Et pourtant, il la connaissait cette forêt qu'il maudissait à présent ! Ou bien était la nuit ? Il chercha des yeux la lune, seule guide qu'il avait dans ce bastion d'obscurité et de silence.

Il s'arrêta un instant pour écouter le sommeil de la nature. Fausse plénitude, à peine le bruit de ses pas éteints qu'un chouette se fit entendre avant de s'envoler projetant quelques plumes sur le duvet blanc de l'hiver. Il obliqua dans cette direction pour aller les ramasser, il pourrait toujours leur trouver un usage plus tard, quand il aura retrouvé son chemin.

Il poursuivit de coté puis de l'autre, suivant parfois un hululement perçant la nuit. Aucun végétal ne souffla mot pour le soulagement évident qui se lisait sur son visage alors qu'il déboucha sur un petit chemin creusé dans la neige il y a peu de temps.

Quelque mètre plus loin, il trouva une cabane, la cabane qu'il cherchait sans aucun doute possible. Il avait du faire une jolie spirale pour aboutir ici, le chemin qu'il avait suivit traçait droit entre les arbres.
Il prit une seconde pour jauger la hauteur à laquelle il allait grimper puis entreprit de gravir les marches le plus doucement possible.

Lastree avait dit vrai: la porte n'était fermée d'aucune manière alors il entra, à pas de loup comme un renard dans un poulailler. Il arriva à trouver le lit de la sauvageonne après un temps et s'y faufila avec les précautions d'un reptile, ne sachant pas si la sauvageonne dormait finalement ou non. Il avait pris soin de retirer sa chemise avant de s'installer, ainsi il put donc profiter de la douce chaleur sous la couette.

Il se tourna de son coté et passa tendrement un bras autour d'elle...

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Lastree
Elle l'avait entendu arriver de loin et avait bien vite soufflé la chandelle qu'elle avait allumée pour écrire les notes qui dansaient sur le vélin.

Elle sourit dans l'obscurité en l'entendant gravir les marches puis, passant rapidement col et chemise par dessus sa tête, laissant glisser la jupe le long de ses jambes, elle se glissa dans le lit, encore tiède grâce à la bassinoire qu'elle avait promenée sur les draps quelques minutes auparavant. Il lui avait dit être frileux ...

Elle entendit la porte s'ouvrir lentement et hésita entre faire semblant de dormir et l'accueillir en lui ouvrant les bras. Mais lorsqu'il se glissa tout contre elle, posant son bras en travers de ses épaules, elle ne pu résister et se tourna vers lui, se serrant tout contre lui et respirant son odeur.


"Noz vat vous ... vous avez trouvé le chemin facilement?"


Elle l'embrassa et lui sourit
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Carnadine
Ainsi elle ne dormait pas... Ou bien, il l'avait réveillé en entrant. Carnadine se mordit la langue à cette pensée, juste temps avant qu'elle l'embrasse.

Il lui semblait que la température avait brusquement grimpé quand il la sentit si près de lui et même que son souffle sur sa figure. Les actes valant mieux que les mots, il ponctua son entrée par un baiser langoureux qu'il fit durer ce qui lui sembla assez longtemps pour noyer un homme si Lastree était une mer et sa langue un marin.

Il lui dédia un sourire radieux qu'elle dut manquer avec l'obscurité ambiante avant de répondre à sa question si bien choisie.


" Je suis là n'est-ce-pas ?, lui dit-il simplement avec aisance.


Rien que de penser à combien de temps il avait errer dans le froid et la foret lui donnait envie de rire, inutile de se ridiculiser à cet instant magique.
Une main se faufila sous la couette comme une couleuvre pour lui effleurer la joue.


- Du moins, n'ai je pas réveille la petite... Ne deviez vous pas me montrer quelques manières de se réchauffer ? Il fait un froid de loup, mentit-il dans un sourire révélateur.


A vrai dire, il n'évaluait pas la température d'un volcan inférieure à cette qui régnait sous la couette mais tout cela paraissait si intéressant...
Le jeu en valait la chandelle, éteinte.

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Lastree
La nuit fut douce et complice, ils prirent grand soin de ne pas réveiller Maïa, malgré la difficulté que cela représentait parfois, mais rires, gémissements et cris de plaisir furent étouffés par les fourrures qui recouvraient la couche.

Au petit matin, elle se leva sans bruits et s'habilla à la hâte pour se rendre au marché et en rapporter de quoi les nourrir tous les trois.

Ce n'est que plusieurs heures plus tard qu'elle revint à sa cabane, la mine ombrageuse, et le sang bouillonnant dans ses veines. Elle ramassa les vêtements du jeune homme qui gisaient épars sur le sol et, les lui jetant à la figure en guise de réveil, elle gronda:


"Hors de ma vue! Je ne veux plus vous voir séant, je dois réfléchir aux raisons qui vous ont fait proférer de telles inepties, vous avez sans doutes vos raisons, mais il va me falloir du temps pour vous pardonner."


Le ton était sec et sans appels, eut-été Maïa elle aurait certainement hurlé de rage, mais ses mots n'en étaient que plus durs prononcés ainsi d'une voix où sourdait une colère difficilement contenue.
Maïa du le sentir d'ailleurs puisqu'elle s'éveilla en pleurant.
La sauvageonne la prit dans ses bras et la couvrit chaudement avant de se diriger vers la porte.
Alors qu'elle allait sortir, elle se tourna vers le lit et le jeune homme qui la regardait ébahit, il ne pouvait pas savoir que la nouvelle de ses agissements de la veille lui était déjà revenue aux oreilles, et ajouta, martelant ses mots avec raideur:


" Je vous laisse une heure pour évacuer les lieux, à mon retour, je ne veux plus que rien ici me rappelle cette nuit."


Sans doute était-elle dure ... sans doute trop vive à réagir puisqu'elle n'avait encore qu'une version des faits, mais il était préférable pour tous qu'elle passe ses nerfs avant d'entamer une discussion, à laquelle elle aurait été sourde de toutes façons.
Elle sorti, retenant à grand peine le geste qui lui aurait fait claquer la porte avec violence, et descendit les marches ... Elle avait besoin des conseils de Chimera pour y voir plus clair.

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Modano
L'ENTRAINEMENT DU DRAGON NOIR

Modano se dirigeait vers la forêt discrètement pour être à l'abri des regards. Il savait que, contrairement à la forêt vannetaise, ce bois était moins fréquenté. Celà dit il ne voulait surtout pas attirer l'attention de Lastree, de peur de la mettre en danger à son tour. Il se trouva un coin à bonne distance de sa cabanne, hors de vue, et posa ses armes. Modano savait qu'il n'avait pas exercé depuis longtemps, et craignait pour sa santé, mais il était impératif d'être prêt le moment venu.

Il commença par enlever sa chemise. Son travail lui demandant d'être très patient, le climat était un critère de marque. Modano ressentit quelques frissons lui parcourant le corps, mais il avait l'habitude des climats rudes de l'hiver. Il prit son épée et commença à trancher l'air. Il n'avait pas ressenti cette sensation depuis longtemps. Mais au fond de lui...il n'avait rien oublié. Il avait tué de nombreuses personnes avec cette épée... et allait en tuer bien plus encore...

Une fois son entraînement à la lame effectué, il prit sa griffe d'acier, l'accrocha à son poignet. Cette griffe avait un petit mécanisme qui, lorque son porteur le déclenchait, faisait jaillir 3 lames aiguisée de sa main. Il commença à effectuer des figures quelques peu acrobatiques pour tester son agilité et surtout sa vitesse. Les futurs assassins auquels il allait être confronté dans les jours à venir étaient "en activité" et Modano craignait plus que tout de ne pas être à la hauteur.

Puis viens l'entrainement des étoiles de fers. Il possédait des morceaux de fers possédant 3 petites lames en forme d'étoile qui étaient destinées à être lancées sur ses ennemis. Il positionna des pommes de pins sur un rocher et commença à propulser ses étoiles. Ces vieux réflexes commençaient à revenir. On n'oublie pas 5 ans de destruction et de mort comme ça...

Il finit par tester sa capacité à se camoufler, quelque soit la situation. Il se dévêtit totalement et se recouvrit le corps de neige fraîche. Modano était gelé, mais restait immobile sous sa cachette glacée. Il pensait à Avenir, qui devait reprendre la route aujourd'hui vers les siens. C'était le meilleur moyen, au moment présent, qu'il avait trouvé pour oublier sa souffrance lié au froid qui le poignardait.

Modano prit le temps de s'assoupir, toujours enseveli dans la neige des bois.
Carnadine
Une autre fois, un autre jour, Carnadine se retrouva, lors d'une promenade qui tenait plutôt de l'errance, à observer de loin cette cabane dont Lastree l'avait chassé quelques jours plus tôt. Il n'avait pas compris sur le moment et, à présent, il n'en comprenait pas d'autres.

Une foule de chose embrumait son esprit si bien qu'il aurait été incapable de dire s'il était là par hasard ou dessein ou encore pourquoi. Le regard à moitié perdu dans la multitude d'arbres nus presque morts, il songea que cette fois-là, il ne s'était pas perdu en chemin. "Pas en chemin, mais tu es perdu quand même, regarde toi..." Il chassa cette voix sans savoir à qui elle appartenait. Surement vrai, il aurait peut-être noté un tas de neige différent des autres sinon, qui sais ?

Même à rester là, il ne s'inquiétait ni du vent ni de la blanche fraicheur délivrée par la neige qui tombait encore. Il se sentait bien plus froid que cette folie qui lui soufflait dessus flocons et glace et faisaient s'envoler ses cheveux , davantage que la poudreuse où s'étaient enfoncés légèrement ses pieds. A tel point qu'il s'étonnait de sa propre indifférence à tout
cela.
Au moins n'était-il pas indifférent à son indifférence, tout aurait été perdu. Une fraction de seconde, il se demanda qu'est ce qui aurait été perdu mais cette pensée s'envola aussi vite que les flocons fusaient avec ce vent et il l'oublia aussitôt.
Lallie devait avoir raison: il n'était qu'un bloc de glace. En tant que Volcan, elle devait connaitre son affaire, n'est ce pas ? Il faillit éclater de rire, cependant une bourrasque lui cingla l'oreille comme pour lui rappeler que le silence l'entourerait sans ce vent.
Tourbillon de pensées. Départ de Vannes, nouveau départ, non. Il parait que les glaciers bougeait doucement et tendaient des pièges... Il parait qu'il était fourbe. Alors il était un glacier ? Autre rire refoulé et quelle lassitude.

Les femmes le connaissaient incontestablement mieux que lui-même. A ces interrogations, elles avaient une telles quantités de mots que s'en était effrayant. Une seconde qui en parut mille, il se vit se noyer dans une eau glacée. Dans ses bulles d'asphyxie, des femmes minuscules et des mots.

Un tremblement miraculeux lui fit ouvrir une paire d'yeux douloureux. Avait-il dormi ? Il tenta de bouger un peu du tronc où il s'était appuyé. Sans doute était-il resté là longtemps, son corps entier était engourdi et lui brulait par endroit.


- Temps de bouger !, dit-il dans un défi au vent.


Celui-ci avala ses paroles en une vague de particules blanches, mais cela ne suffit pas à entamer sa résolution. Il ramena à lui sa cape d'hiver qui ne le protégeait guère en flottant dans cette tourmente comme un étendard de seigneur et continua sa marche pour rentrer chez lui.

Il tourna donc le dos à cette cabane et son esprit rivé sur le froid n'envisagea ,pas même arrivé au chaud, ce qui serait advenu s'il n'avait pas rouvert les yeux plus tôt...

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Modano
L'assoupissement de Modano dans sa cachette glacée fût interrompu par le bruit de pas dans la neige. Il prit sa griffe d'acier dissimulée près de lui et l'accrocha à son poignet. Il prit un peu de hauteur pour essayer de repérer l'invité surprise. C'est alors qu'il aperçut un homme portant une cape qui marchait seul dans le froid. Qui était-il ? Un chasseur peut être ? Modano ne pouvait pas se permettre de juger sa présence ici, lui même étant dans ce bois pour une raison disons spéciale. L'isolement de ce bois permettait aux gens recherchant la sollitude de trouver la quiétude pour répondre à leurs questions, et celà Modano l'avait compris.

Abaissant sa vigilance, Modano déscendit de son perchoir et décida d'allumer un feu. il se rhabilla puis sortit de son sac une belle pièce de viande achetée au marché ce matin même.

Allez Sweeny, on dîne et ensuite on rentre au chaud."

Les deux compagnons passèrent à table dans le calme paisible de la forêt, savourant ce moment de calme autour des braises.
Lastree
Elle fulminait, elle qui pensait s'être choisit un coin paisible dans la forêt, suffisamment loin de tout, elle ne cessait d'entendre des bruits. Dans un premier temps, des pas lourds et fort peu discrets lui semblait-il et puis, les sifflements d'une lame pourfendant le vide et enfin des coups sourds comme lorsque l'acier frappe le bois, extrêmement légers mais que son oreille fine et habituée aux bruits de la forêts, associait sans doutes possibles à la présence d'êtres humains.

Et puis ces odeurs!
Deux hommes à n'en point douter, l'un transpirant abondamment, ce qui était assez étrange pour la saison, l'autre au parfum plus subtil, un parfum qu'elle connaissait bien.
Elle hésita à sortir de sa cabane pour le rejoindre et discuter avec lui mais l'odeur s'estompa, il ne devait pas avoir envie de parler encore, en avait elle seulement envie elle? Rien n'était moins sûr ...

Quelques minutes s'écoulèrent et elle se détendit, plus un bruit ne venait déranger sa quiétude.
Et puis, alors qu'elle pensait pouvoir faire ses exercices de concentration, l'odeur âcre d'un feu de bois la fit bondir sur ses pieds.


"Par la mère! Cette fois-ci, c'en est trop!"

Laissant Maïa qui dormait paisiblement dans son berceau, elle enfila sa cape doublée de loup gris et dévala la volée de marches, le regard sombre, et la main posée sur son couteau de chasse.
Elle s'arrêta à bonne distance de l'intrus, le contournant par réflexe pour qu'il ne sente pas son odeur et, s'approchant sans bruit par derrière, lui posa le couteau sous la gorge.


"Peut-on savoir ce que vous fichez ici?"

Elle ne savait pas qui il était mais son odeur ne lui était pas étrangère non plus, elle attendit qu'il se fasse connaitre.
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Modano
Les deux compagnons avaient presque terminé leur repas bien mérité après l'effort. Modano redoutait le départ à Rohan qui approchait. Il savait que l'un des deux adversaires ne reviendrait pas ce soir là. Il commença à ranger le camp et rendre la nature comme il l'avait trouvé quand il sentit une lame glacée se poser sur sa gorge.

Une voix douce mais ferme, résonna à son oreille, lui demandant de justifier sa présence en ce lieu.

"Du calme l'ami, je ne vous veux aucun mal".

Modano était face à un dilemme. Devait-il laissait agir l'assassin qui était en lui et neutraliser le bras qui le menaçait, ou alors devait-il entâmer une discussion diplomate. C'est alors que les mots d'Avenir résonnaient encore dans son esprit : il faut évoluer disait-elle. Et si c'était un habitant de Vannes ? Modano ne pouvait prendre le risque de blesser quelqu'un.

"Par contre j'ai beaucoup de mal à m'exprimer sous la menace. Je vous suggère donc de retirer votre main si vous voulez que je vous le dise".

Modano avait au moins pu se rendre compte d'une chose : il n'avait pas senti le danger arriver dans son dos. Il n'était pas encore prêt. Peut être ne le saurait-il jamais...
Lastree
Elle reconnu la voix immédiatement et remarqua le petit animal qui courrait en tous sens paniqué par la situation. Elle relâcha la pression sur la gorge de l'homme et se recula un peu, lui jetant un ...

" ... Ah! C'est donc vous?"

... un peu agacé. Elle était sur les nerfs depuis quelques jours et bien qu'elle savait ne rien avoir à craindre de Modano, elle n'aimait pas le savoir fureter aux alentours de son refuge.

"Je ne savais pas que vous étiez ici ...."


Remarquant les armes qui gisaient au sol, elle se souvint des bruits qui l'avait attirée hors de chez elle, et lui demanda:

" Vous vous entraînez au maniement des armes? Vous préparez-vous pour entrer à la caserne?"

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Modano
Modano avait déjà entendu cette voix mélodieuse que seul les rèves les plus beaux pouvaient nous offrir. C'est en se retournant qu'il vit Lastree. Il ne fût point surpris, Lastree étant la reine de ses bois, la seule habitante recencée en ce lieu de paix.

"Excusez-moi Lastree je ne voulais pas vous troubler. Justement, Sweeny et moi venions juste de finir de dîner et comptions rentrer au village."

Modano sentait que sa belette était inquiète, non pas parce qu'elle venait de menacer son maître, mais plutôt parce que celle-ci n'avait pas l'air dans une forme optimale.

"Je vous prie de m'excuser, Lastree. Pour les armes, le bruit. J'ai pourtant essayé de faire preuve de discrétion, mais je voit que vos sens sont aussi affûtés que les miens, voir plus."

Il voyait que sa présence ici la pertubait. Il se sentit mal à l'aise. Ce n'était pas le but recherché. Lorqu'elle lui demanda si il s'entraînait pour entrer à la caserne, il lui affirma les mots suivants.

"Inutile que je vous mentir Lastree. Je me prépare pour me mesurer à un vieil ami. Je pars pour Rohan demain soir, il m'attend là-bas. Il se peut que je ne reviennes pas, alors j'essaye de faire en sorte que ça n'arrive pas."

Modano ne voulait surtout pas impliquer Lastree, de peur de la mettre en danger à son tour. La vie d'Avenir était déjà entre ses mains, il ne pouvait pas en plus devoir à protéger une personne supplémentaire.
Lastree
Quittant la belette des yeux, elle s'en serait bien fait un col pourtant, sa fourrure semblait si douce ... Humpf ... On se reprend, on respire, la chasse n'est pas ouverte, pas encore ..., elle reporta son regard sur Modano, et lui sourit, soudain consciente que son caractère de chien lui avait fait s'adresser à lui sur un ton fort désagréable.

"Nous serons deux à quitter vannes le même soir alors Modano, même si nos chemins ne prennent pas la même direction"

Elle montra les armes d'un geste amples et continua:

"Vous avez raison de vous entraîner, mais sommes nous jamais prêt lorsque le moment vient d'ôter une vie humaine? Si vile soit-elle ... J'en doute."


Elle eut un geste qu'elle ne pu s'expliquer, tant il était étonnant venant d'elle, mais elle sentait que cet homme aurait besoin de protection, dans les jours à venir. Elle détacha la broche qui maintenait sa cape et l'épingla au revers du mantel de Modano.





"Ceci est un Triskèle, il vous apportera protection mais aussi et surtout énergie, force et vitalité. Vous en aurez plus besoin que moi là où vous allez. Mais n'oubliez pas d'en orienter les branches vers la droite, il n'en aura que plus de force. Vous me le rendrez à votre retour, je compte sur vous."


Elle lui sourit, espérant que cette simple phrase le ferait revenir saint et sauf.
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Modano
La dernière fois que quelqu'un offrit un cadeau à Modano, c'était lors de son entrée dans la guilde. Il ne trouvait pas les mots pour exprimer le geste de Lastree.

"Lastree, je...je ne peux accepter ce présent".

Mais à peine eut il le temps de finir sa phrase que Lastree la lui accrocha sur sa cape noire.

"Si jamais je reviens Lastree, je vous le promets. Je viendrais vous la rapporter".

Le sourire angélique de Lastree déclencha en Modano une envie de l'enlacer, ce qu'il s'empressa de faire. Après tout il ne la croiserait peut être plus jamais. Il était préférable de s'endormir dans le rève plutôt que dans le cauchemar ce soir là.

"Prenez soin de vous Lastree, je crains que la sécurité de cette région diminue dans les jours prochains. Entourez vous Lastree, c'est la dernière faveur que je vous demanderai."

Modano relacha son agréable étreinte et bisa le front de la princesse des bois.
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