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[RP] Une cabane perdue dans les bois ... Chez Lastree

Lastree
Peu coutumière de ces débordements de tendresse, elle se crispa lorsqu'il la serra contre lui, et lutta pour ne pas le jeter par terre, dans la neige qui saurait probablement rafraîchir ses ardeurs.

Elle se contrôla pourtant, sachant qu'il n'était poussé dans ce geste que par de bonnes intentions ...
Grandissait-elle un peu? Apprenait-elle doucement à contrôler ses pulsions d'agressivité ou mollissait-elle avec l'âge?

Il l'acheva alors en lui embrassant le front ... elle le repoussa sans ménagements:


"Je n'ai nul besoin d'être entourée et je sais me défendre ... humpf ... sans doutes aussi bien que vous!
Et si je ne sais me servir de ces lourdes épées que vous les hommes brandissez avec fierté comme s'il s'agissait du prolongement de votre virilité, je manie le couteau et l'arc bien mieux que nombre de personnes ici!"


Elle fronça le nez et s'inclina légèrement en signe de salut.

" Que la Déesse vous garde Modano, nous nous reverrons ..."


Elle tourna les talons et s'enfonça dans la forêt sans se retourner, mettant ainsi fin à la conversation.
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Modano
Modano observait Lastree séloigner peu à peu dans l'obscurité du bois. La fierté et l'arrogance qu'elle montrait aux gens le fascinait. Elle n'a peur de rien ni de personne. Son esprit sauvage la préserve de la méchanceté et de la violence qui règnent parmis les Hommes.

Malgré la fierté qu'elle dégageait, Modano sentit que quelque chose la tourmentait, mais impossible de savoir quoi. Il eut un dernier sourire en regardant dans sa direction.

"Oui....nous nous reverrons, dans cette vie ou dans l'autre..."

Il ramassa ses armes et son sac et rentrait avec Sweeny au village, l'esprit quelque peu habité par des doutes et des inquiétudes.
Lastree
[Juste avant le départ ...]

Le souffle mordant du vent qui s'était levé accueilli la sauvageonne lorsqu'elle quitta le refuge de la cabane qui les abritait elle et sa jeune protégée.
Pas question cette fois de partir avec elle, elle avait failli la perdre une fois, elle ne s'y risquerait pas à nouveau. Elle l'avait confiée à la nourrice qui l'avait nourrit lorsqu'elle n'était encore qu'un bébé.

Elle n'aurait jamais cru possible de s'attacher ainsi à ce petit être qui n'était même pas de son sang. Et pourtant, il lui fut extrêmement douloureux de la laisser. La fillette quand à elle souriait en babillant, ravie de retrouver les bras solides de sa "nounou", qui allait pouvoir la gâter outrageusement pendant son absence.
Elle s'était donc penchée pour embrasser ses boucles brunes et avait pour ainsi dire fuit pour ne pas se laisser envahir par l'émotion.

Maintenant, seule sur la plate forme qui servait de fondation à sa demeure, elle ressenti cruellement le poids de la solitude qui pesait sur ses épaules, mais c'était là le prix de sa liberté, elle l'avait choisi sciemment.

Respirant à pleins poumons l'air vivifiant de la forêt, elle s'imprégna de toutes ces odeurs qui faisaient son quotidien, pour ne pas les oublier au cours de son voyage vers la capitale.
Son regard gris se perdit dans les frondaisons pour chercher, au loin, les toits de Vannes et les lumières qui s'allumaient l'une après l'autre, à mesure que la nuit tombait.

Bientôt l'ancienne année du commun des mortels se terminerait et ils fêteraient cet évènement dans la joie et la fraternité, du moins l'espérait-elle pour eux.
Quand à elle, elle avait fait ses adieux à la vieille année quelques semaines plus tôt, partageant cet instant avec ses amis, elle n'aurait rien de plus à fêter ... Elle se réjouissait d'être au loin au moment où le clocher sonnerait les douze coups de minuit.

Elle se détourna de sa contemplation, la porte de la cabane comme d'habitude ne serait pas fermée, peut-être quelques créatures y trouveraient-elles refuge à leur tour, rien ici bas n'appartenait à quiconque face à l'éternité.

Resserrant les pans de sa cape sur ses épaules, elle descendit l'escalier aux innombrables marches qui la ramenaient sur le plancher des vaches, elle senti le poids du champ de pesanteur qui chaque fois lui paraissait plus écrasant lorsqu'elle quittait les arbres, et courba l'échine comme s'il fut agit d'un lourd fardeau.
Sans un regard en arrière, l'avenir étant toujours devant, elle quitta la forêt, en direction de la grand'route de Rennes.

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Lastree
[ Aller et retour ...]

Cela faisait plusieurs minutes déjà qu'elle était plantée là, levant son regard brumeux vers les cimes, guettant les signes de la présence de la nourrice qui déjà devait être arrivée avec Maïa.
Elle était partagée entre l'envie de se précipiter en haut des marches pour prendre la fillette dans ses bras et la serrer contre elle à l'en étouffer et celle, plus raisonnable, de prendre le temps de redécouvrir son domaine.

Elle ferma les yeux un instant...
Pas un bruits, pas même un souffle ne venait déranger la quiétude des lieux. Même le chant de la terre semblait étouffé par la chape de neige qui recouvrait toute chose de son immaculée blancheur.
La lumière était différente, teintée de rose, et jetait sur chaque chose des reflets nouveaux qui ne cessaient de la surprendre.
Un craquement suivit d'un bruit sourd la firent se retourner.
Une branche, lourdement chargée de matière floconneuse avait ployé, se libérant ainsi de son fardeau qui, en tombant, dégagea les branches inférieures de l'arbre.

La sauvageonne sourit, elle était rentrée, et même si ce passage serait bref, elle se senti brusquement revigorée par la vision de ce qui l'entourait.

Alors, et alors seulement elle s'ébranla, montant deux à deux les marches qui menait sur la plate forme de sa cabane.

Elle fut accueilli par une bouille réjouie, auréolée de boucles brunes qui lui enserra les genoux en psalmodiant:


"Latee, Latee, Latee ..."

Elle se pencha vers la fillette et la saisit sous les aisselles pour l'embrasser, parsemant de petits baisers le visage poupon de Maïa, la faisant rire aux éclats.

"Mais tu parles demoiselle? Par la Déesse! Tu es presque une jeune fille maintenant!"


La fillette hocha la tête comme si elle avait compris les paroles de sa protectrice.
Elle aurait bientôt deux ans et la sauvageonne n'en revenait pas de la trouver si changée, combien de temps était-elle partie? Deux mois à peine ... Et pourtant tout semblait si différent.

Elle surpris le regard attendri de la nourrice qui observait la scène et se renfrogna:


"Humpf ... N'allez pas vous imaginer des choses vous! Je vous interdis de parler à quiconque de ce que vous venez de voir!"


La corpulente nourrice qui devait être dans les mêmes âges que Lastree sourit en coin, incapable de cacher ses sentiments pour la jeune femme et l'enfant:


"Oh! Mais j'avions rien vu moi, v'z'inquiétez pas! Tout y s'est passé à merveille pendant vot' absence et Maïa vous surprendra par tout les mots qu'elle connait d'jà vous verrez ... J'vous laisse, z' avez des choses à vous dire je pense et du temps à rattraper, vous m'trouverez chez moi si b'soin..."

Et elle dégringola les marches, riant presque de voir la tête que la sauvageonne faisait en cet instant.
Lastree aurait pu se mettre en colère, son tempérament soupe au lait la poussait à se genre de choses et tous à Vannes le savaient à présent, seulement elle se senti fondre en sentant Maïa lui tirer la joue pour attirer son attention.

Elles rentrèrent dans la petite cabane profitant de la joie simple des retrouvailles.

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Lastree
[On est jamais mieux ailleurs que chez soi ...]


Vannes ...

Qu'il était doux de franchir ses portes fortifiées, de se fondre dans la foule bigarrée formée par ses habitants tant aimés.
Acheter chez Jo, une miche de pain frais à la croute dorée à souhait, profiter de l'instant pour s'emplir les narines de cette bonne odeur de pain chaud, et papoter avec une commère des ragots, des évènements passés depuis le dernier départ.
Prendre la température de la ville, écouter les incontournables râleurs ... Que serait Vannes sans eux?
Constater avec Satisfaction qu'elle se remet peu à peu et retrouve ses lettres de noblesse et sa fierté, bienheureux peuple épaulé avec sagesse par Amra de Pentiève et son équipe compétente.

Des nouvelles de la mairie ... Comment pas de candidat? Il était temps d'y penser pourtant, une poignée de jours avant l'ouverture des votes.
Où étaient les fidèles? Les éternels postulants? Vannes avait-elle besoin de sang neuf? La nouvelle garde allait-elle montrer le bout de son nez?
Ou étais-ce une manœuvre pour se présenter au dernier moment et remporter les suffrages, faute d'opposition?

Toute à ses réflexions elle ne s'était pas aperçu qu'elle était tout naturellement arrivée au pied de sa cabane. Instant de retrouvailles avec la forêt et son domaine.
Recueillement ...

Maïa chez sa nourrice, elle grimpa les marches deux par deux et contempla le paysage, magie de l'instant ... Elle était de retour dans ses foyers ... Toujours la même et pourtant différente ...
Elle eut une pensée de tendre reconnaissance pour Chimera, l'avenir enfin avait un sens et plus jamais elle ne se perdrait sur les chemins tortueux de ses hésitations.
Elle savait qui elle était, elle savait pourquoi elle était là, et le poids qui bien souvent avait pesé sur ses épaules semblait bien plus facile à porter.
Était-il plus léger ou était-elle plus forte?

Elle poussa la porte de son logis et, retroussant ses manches, entreprit de le nettoyer de fond en comble.

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Lastree

Elle venait de terminer son ménage, corvée fastidieuse mais nécessaire, et s'était accoudée à la petite balustrade qui sécurisait la plate forme entourant sa cabane, pour observer le paysage et profiter de cet instant de calme.

Calme qui précédait la tempête, le temps des luttes intestines pour l'accession au pouvoir allait débuter, quelle place y aurait-elle?
Elle n'avait pas encore fait son choix, garderait-elle son calme, ou son tempérament de feu la pousserait-il à la lutte une fois encore...

C'est alors qu'une longue plainte parvint à ses oreilles ...



Lalliiiiiiiie!!!

Une nuée d'oiseau s'envola, quittant le refuge des arbres qui les abritaient, affolés par ce cri de douleur.
La sauvageonne dégringola les marches de son refuge et se mit à courir en direction du bruit.

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Modano
Modano avait décidé de passer rapidement dans le bois où vivait Lastree. Il observa sa cabane à bonne distance, appuyé contre un arbre. Il regrettait un peu d'avoir été trop curieux hier soir. Il avait réveillé en elle des blessures qu'elle aurait peut être voulu garder. Mais Modano n'avait dans l'intention que de l'aider et non de lui faire avouer. Amy n'avait pas tord sur le fait d'affirmer que Lastree le touchait, c'était le cas. Il aimerait lui venir en aide, mais veut-elle vraiment que l'on lui en apporte ? Elle est une énigme pour lui, peut être...non...sûrement plus compliquée que Lili.

Il n'aimait pas la voir se replier sur elle même. Et puis il se disait que lui a bien réussi à changer, à évoluer, alors pourquoi elle ne ne pourrait pas.

Modano restait queqlues instants de plus contre son arbre à contempler la cabane dans un calme cryptique mais dont le décor n'y ressemble à aucun moment. En effet, la beauté du site lui rappelle celui du havre de paix, près de l'étang.

Lentement, Modano fit quelques pas en marche arrière avant de se retourner sans un mot, laissant ainsi Lastree se confronter à elle même dans le silence et la paix du bois.
Lastree
[Dernier adieu ...]

Elle était rentrée tôt ce soir là, laissant délibérément sa petite protégée aux bons soins de la nourrice. Maïa ne devait pas être témoin de ce qui allait suivre.
Elle avait rassemblé le peu quelles possédaient dans une malle, ses affaires, celles de Maïa, laissant la cabane vide de toute trace de leur passage.


"... Tu ne seras jamais ovate! Tu n'es pas faite pour cela ... tu n'es bonne qu'à ..."

Les mots résonnaient cinglants, dévastateurs ... Tout était dit, elle n'existait plus ...

La malle fut descendue aisément grâce à un ingénieux agencement fait de cordes et de poulies.
Si elle avait cédé à la rage sourde qui grondait en elle, elle aurait mis le feu à son refuge, mais c'était risquer de blesser la forêt alentour, et elle ne pouvait s'y résoudre. Elle ouvrit donc toutes les fenêtres et portes, elle la laisserait à la nature.
Cette dernière reprendrait ses droits sur la main de l'homme qui avait construit cet espace de vie .. de beaux souvenirs se rattachaient à cet endroit, de plus douloureux aussi.

Elle descendit pour la dernière fois les marches sans un regard en arrière, après tout, le passé était le passé et il lui fallait regarder son avenir droit dans les yeux, sans craintes ni compromission.

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Modano
Modano, comme il avait l'habitude de le faire de temps en temps, pénétrait dans les bois où vivait son amie. Il l'apperçut à l'extérieur de sa cabane, une malle imposante avec elle. De plus il voyait son lieu de vie laissé volontairement ouvert par Lastree, ce qu'il ne comprenait pas.

"Alors comme ça on fuit sans dire au revoir ? Pourquoi laisses tu ta demeure ouverte comme ça ? Tu comptes déménager ?"

Modano resta un moment avec elle. Hier, après avoir dsicuté un peu avec elle durant l'après midi, il avait senti un peu déprimé et voulais lui porter un peu de réconfort. Comme à son habitude elle jouait avec les mots et il ne savait toujours pas quelle était la véritable raison de son départ. Il espérait en savoir plus en parlant de nouveau avec elle.
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Lastree
Elle fut arrêtée dans sa course par Modano, pas vraiment surprise en fin de compte de le trouver là.
Elle avait senti sa présence rassurante à maintes reprises déjà, ne faisant aucun gestes ni pour le rejeter, ni pour l'encourager à venir la trouver.

Ils savaient qu'ils seraient là l'un pour l'autre si le besoin s'en faisait sentir, sans doute était-ce pour cette raison qu'il était là ce soir, à cet instant précis.
Elle planta son regard gris dans le sien et lui répondit sans détours:


"Je ne fuis pas non, mais je ne me sens plus de vivre ici, je crois qu'une part de moi est morte ce soir, je ne serais plus jamais celle que j'étais. Le petit peuple ne me parle plus, sa sagesse m'a abandonnée."

Elle lui sourit et glissa son bras sous le sien:


"Je vais devoir me trouver un logement en ville je crois."

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Modano
Modano n'était pas surpris de sa réponse. En effet elle ne pouvait pas vivre reclus dans la forêt toute sa vie. Cette nouvelle lui faisait chaud au coeur d'une certaine manière. Elle avait décider de faire l'effort de se rapprocher de la civilisation.

"Et pourquoi tu ne t'installerais pas au havre de paix en attendant ? Tu auras tout ce dont tu as besoin et tu y seras comme chet toi. ET puis ne dis pas que les gens t'abandonnent. tu sais bien que je suis la moi, si tu veux me parler de quoi que ce soit tu sais que tu ne dois pas te sentir gêné."

Modano esquissa un sourire à Lastree. Il trouvait que la sauvageonne avait des mots durs envers elle même.

"Et tu sais, la sagesse, une fois acquise, ne se perd pas. Alors ne penses pas avoir perdu la tienne. Elle est encore en toi, il faut juste que tu la retrouves."

Modano espérait trouver les mots juste pour lui remonter le moral, ou même la rassurer.

"En tout cas tu sais que la havre est ouvert à tous. Si tu veux venir, il y aura toujours quelqu'un pour t'accueillir."

Modano accompagna Lastree vers la ville. Il était plus que ravi que son amie rejoigne l'activité de Vannes au détriment de la solitude de ses bois.
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Modano
Modano n'avait pas trop le moral aujourd'hui. De nombreux évènements sont venus obscurcir sa joie de vivre, notamment sa rupture récente avec Amy.

Et puis il pensait à son amie, Lastree, partie depuis trop longtemps à son goût. Il avait hâte que celle-ci revienne, elle qui était si chère à ses yeux, il lui avait deja dit d'ailleurs.

Il se dirigea vers son ancienne cabanne, qui était complêtement laissée à l'abandon depuis son départ. Elle avait décidé de s'installer en ville.

Mais il ne pouvait s'empêcher de revenir ici, lui qui voyait toujours sa petite sauvageonne à travers ces bois, aussi joli et aussi indépendant qu'elle.

Modano gardait toujours un espace dans son coeur pour elle. Et de la voir si longtemps absente sans avoir de ses nouvelles l'inquétait. Et si elle avait eu des problèmes ? Même si elle ne voyageait jamais seule, cette idée lui parcourait l'esprit.

Il décida de lui envoyer une missive. Il voulait absolument savoir comment elle se portait.



Lastree,

C'est moi, Modano. je t' envoie ce message pour avoir de tes nouvelles. Tu me manques beaucoup. Ton absence de Vannes m'affecte énormément, je me demandes si tu vas bien et si tu as le moral. Pour ma part je ne vais pas trop bien en ce moment et j'espérais avoir un peu de réconfort auprès de toi. Tu me manques beaucoup et j'espère te revoir un jour.

Les évènements futurs seront d'une importance cruciale pour moi,et...il se peut que nous ne revoyons plus. Le passé que je ne t'ai jamais confié touche à sa fin, et il se peut que je ne m'en sorte pas.

Si telle est le cas Lastree, je tiens à te dire que tu comptes beaucoup pour moi, et je veux que tu prennes soin de toi, mais bon si tout se passe bien je te le dirais à ton retour.

Sur ces mots je vais te laisser, en espérant pouvoir t'apporter un peu de réconfort et de courage pour la suite de ton voyage.

Je penses fort à toi...

Modano


Modano accrocha son message à l'un des pigeons disponibles, marqua un temps d'arrêt, soupira et regarda un moment dans le vague. Son inquiétude était toujours bien présente. Il fit partir la missive en espérant qu'elle arriva à destination et reprit la direction du village.
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Modano
Presque un mois s'était écoulé déjà après la missive que Modano lui avait écrit. Lastree n'était toujours pas rentrée. Il avait eu de ses nouvelles entre temps, elle se frayait constamment un chemin dans les méandres de la guerre. Son inquiétude ne faiblissait pas, malgré les mots qu'elle avait pu lui faire parvenir.

Machinalement, il avait marché jusqu'à sa cabane, une habitude qu'il avait prise et qu'il avait surtout appris à apprécier. La vieille bicoque était de plus en plus méconnaissable, et la nature avait depuis longtemps repris ses droits, pour preuve lorsqu'il aperçut un lapin en sortir.

S'attarder dans le bois ne la ferait pas revenir plus vite, il décidait donc de prendre la direction de sa demeure afin de s'y endormir.
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Modano
Lastree allait enfin revenir ! Modano ne pouvait en être que plus content. Une si longue absence... Démoralisant.

Il avait plein de choses à lui raconter, car il faut dire qu'il s'en était passé des choses pendant qu'elle faisait du petit commerce pour notre belle communauté.

Il avait hâte.
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Lastree
Revenir ...

Revenir et se sentir étrangère dans son propre village ... amis partis au loin pour la plupart, amants disparus, fillette introuvable ... Retrouver une place? Pour quoi faire?
La lettre de son amie Elinor était toujours dans sa main qui se crispait de temps à autre sur la boule qu'elle avait formée sans même sans rendre compte ...
S'en séparer? Alors qu'elle avait réussit à l'apprivoiser peu à peu, qu'elle cruelle nouvelle! Retourner à Rieux pour la confier au Druide muet qui devait l'escorter jusqu'à l'île ... et elle ... que deviendrait-elle sans elle?
En attendant la fillette était introuvable, au moins ses amis Mumia et Chimera, sans le savoir, lui ménageaient un peu de temps pour se faire à l'idée ... S'y ferait-elle jamais?

La sauvageonne avait besoin d'air et de grands espaces, elle étouffait en ville, entre les murs serrés des maisons trop étroites et sales pour la plupart. Les odeurs lui étaient irrespirables, les marchés, les tanneries, la criée, les déjections de tout ordre jetées à même la rue ...
Pourquoi avoir laissé sa cabane à l'abandon déjà? Était-ce si loin ?
Bien sur qu'elle savait pourquoi, jamais elle n'oublierait ce soir là ...

Quelqu'un était passé pendant son absence, la forêt n'avait pas totalement repris ses droits sur la petite construction et Lastree grimpa les marches rongées par les plantes parasites qui déjà commençaient leur lent ouvrage de destruction.

Arrivée en haut de la plate forme qui courait tout autour de la maison, elle laissa son regard se perdre dans les frondaisons de la forêt vannetaise, elle avait besoin de temps, il guérissait tout soit disant.

Elle finit par se laisser glisser sur le sol du petit promontoire et, les genoux serrés entre ses bras, elle ferma les yeux pour s'imprégner de l'essence même de la forêt ... Qui était-elle déjà?
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