[RP] Une cabane perdue dans les bois ... Chez Lastree

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Maïa dormait, bien heureuse dans son petit nid, elle dormait du sommeil du juste.

La sauvageonne elle, veillait. Son modeste bagage elle l'avait bouclé et elle restait là, assise sur sa couche, guettant l'aube qui tardait à venir.

Le visage fermé, les yeux rougis par les larmes de rage et de déception qu'elle avait versées, elle tentait de fermer son cœur, ce cœur qu'elle n'avait pas voulu ouvrir à un village et qui une fois de plus lui avait fait défaut!.

Vannes ... Longtemps ce nom sonnerait amèrement à ses oreilles, comme celui d'un amant trop idolâtré qui ne s'avérait en fin de compte n'être rien de plus qu'un homme.

Vannes, si belle dans son écrin de verdure, Vannes au parfum iodé de l'océan si proche ...

Elle serra les dents, le visage tourné vers la lune, comme pour y trouver la réponse à ses questions, dans l'attente d'un signe, d'une lueur d'espoir.
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[Commencement d'un voyage ...]


Il était temps ...

Lastree prit Maïa dans ses bras et l'embrassa sur le front. Elle avait longuement hésité à l'emmener avec elle, les routes n'étaient pas toujours sûres et puis elle ne savait pas quand elle rentrerai.

Seulement à qui la confier?

Elle avait bien sûr pensé à Chimera et Mumia, qui avaient déjà un enfant du même âge, Eoghann avait de plus la même nourrice que Maïa, mais ils avaient tant à faire ...
Elle avait pensé l'espace d'un moment à Benemir et Lallie, mais ces derniers étaient de jeunes mariés et elle ne voulait pas les déranger, et puis ...

... Et puis elle avait promis ... Promis à Eli de toujours prendre soin de la fillette, de la garder auprès d'elle.

Elle enroula donc la grande pièce de lin autour d'elle et bloqua Maïa contre sa hanche. Elles auraient ainsi toutes deux les mains libres et pourraient se surveiller mutuellement.

Elle enfila sa pelisse à l'intérieur de laquelle elle avait cousu discrètement la peau de loup. Cette dernière avait une valeur hautement symbolique pour elle et lui rappelait une période de sa vie à laquelle elle était attachée, et puis, il fallait le reconnaitre, la fourrure lui tiendrait chaud au plus fort de l'hiver. Elle s'empara de son bâton et referma la porte de sa cabane, se demandant si elle serait toujours là à son retour.

Elle descendit les marches pour récupérer Thunderblade, l'étalon d'Elinor et tomba nez à nez avec Benemir.
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[ Départ ... ]

Elle sourit à Benemir, émue bien malgré elle qu'il soit venu lui dire au revoir. Elle se hissa sur la pointe des pieds et déposa un baiser léger sur la joue de ce dernier.

"Je te remercie d'être venu me dire au revoir Ben, mais je reviendrai n'ai crainte, j'ai seulement besoin de prendre l'air un peu, et du recul beaucoup."

Elle lui sourit une fois encore


"Tu embrasseras Lallie et les autres pour moi, Carnadine doit m'attendre et Thunderblade piaffe d'impatience, il n'a pas l'habitude lui de la vie de sédentaire, et moi non plus d'ailleurs."

Elle jeta un dernier regard vers les frondaisons et ce qui avait été sa demeure pendant ces quelques semaines, et puis sauta en selle. Elle salua Benemir une dernière fois et s'éloigna, direction le village pour récupérer le jeune homme qui l'accompagnerai un temps, et puis la grand route qui s'ouvrait devant ses yeux comme autant de promesses de découverte et d'aventure ...
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Modano sortait de la mairie, l'adresse de dame Lastree en poche. Il compris qu'elle habitait un lieu magique.

"un lieu magique pour une femme magique...", murmura-t-il.

Il avançait d'un pas décidé dans l'épaisse neige du bois et trébucha sur une racine. Modano se releva, le visage enneigé et les cheveux maculés de flocons.

" S'il elle me voyait...", dit-il en esquivant un sourire.

Il repris sa route vers le repère de Lastree. Au bout de quelques pas il aperçut enfin sa demeure, recouverte par la neige.

" qu'est ce que tu fais Modano, tu ne la connais presque pas et tu veux lui donner les clés de tes secrets ?". dit-il.

Modano fit demi-tour, n'ayant pas trouvé, pour la 2ème fois dans la journée, le courage de s'ouvrir...

Il repris la direction de la ville en boitillant, maudissant la racine qui a provoqué sa chute.

[Un soir]

Entouré des tenebres de la nuit à peine percées par les rayons lunaires, Carnadine marchait péniblement dans la neige de la forêt, ses pieds s'enfonçant dans la neige vierge pour y laisser un trou en guise d'empreinte.

Les arbres ne réagissaient pas, comme à leur habitude, à ces jurons murmurés. Vraisemblablement, Lastree n'était pas passé par là et par conséquent, il était complètement perdu. Et pourtant, il la connaissait cette forêt qu'il maudissait à présent ! Ou bien était la nuit ? Il chercha des yeux la lune, seule guide qu'il avait dans ce bastion d'obscurité et de silence.

Il s'arrêta un instant pour écouter le sommeil de la nature. Fausse plénitude, à peine le bruit de ses pas éteints qu'un chouette se fit entendre avant de s'envoler projetant quelques plumes sur le duvet blanc de l'hiver. Il obliqua dans cette direction pour aller les ramasser, il pourrait toujours leur trouver un usage plus tard, quand il aura retrouvé son chemin.

Il poursuivit de coté puis de l'autre, suivant parfois un hululement perçant la nuit. Aucun végétal ne souffla mot pour le soulagement évident qui se lisait sur son visage alors qu'il déboucha sur un petit chemin creusé dans la neige il y a peu de temps.

Quelque mètre plus loin, il trouva une cabane, la cabane qu'il cherchait sans aucun doute possible. Il avait du faire une jolie spirale pour aboutir ici, le chemin qu'il avait suivit traçait droit entre les arbres.
Il prit une seconde pour jauger la hauteur à laquelle il allait grimper puis entreprit de gravir les marches le plus doucement possible.

Lastree avait dit vrai: la porte n'était fermée d'aucune manière alors il entra, à pas de loup comme un renard dans un poulailler. Il arriva à trouver le lit de la sauvageonne après un temps et s'y faufila avec les précautions d'un reptile, ne sachant pas si la sauvageonne dormait finalement ou non. Il avait pris soin de retirer sa chemise avant de s'installer, ainsi il put donc profiter de la douce chaleur sous la couette.

Il se tourna de son coté et passa tendrement un bras autour d'elle...
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Ainsi elle ne dormait pas... Ou bien, il l'avait réveillé en entrant. Carnadine se mordit la langue à cette pensée, juste temps avant qu'elle l'embrasse.

Il lui semblait que la température avait brusquement grimpé quand il la sentit si près de lui et même que son souffle sur sa figure. Les actes valant mieux que les mots, il ponctua son entrée par un baiser langoureux qu'il fit durer ce qui lui sembla assez longtemps pour noyer un homme si Lastree était une mer et sa langue un marin.

Il lui dédia un sourire radieux qu'elle dut manquer avec l'obscurité ambiante avant de répondre à sa question si bien choisie.

" Je suis là n'est-ce-pas ?, lui dit-il simplement avec aisance.

Rien que de penser à combien de temps il avait errer dans le froid et la foret lui donnait envie de rire, inutile de se ridiculiser à cet instant magique.
Une main se faufila sous la couette comme une couleuvre pour lui effleurer la joue.

- Du moins, n'ai je pas réveille la petite... Ne deviez vous pas me montrer quelques manières de se réchauffer ? Il fait un froid de loup, mentit-il dans un sourire révélateur.

A vrai dire, il n'évaluait pas la température d'un volcan inférieure à cette qui régnait sous la couette mais tout cela paraissait si intéressant...
Le jeu en valait la chandelle, éteinte.
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L'ENTRAINEMENT DU DRAGON NOIR

Modano se dirigeait vers la forêt discrètement pour être à l'abri des regards. Il savait que, contrairement à la forêt vannetaise, ce bois était moins fréquenté. Celà dit il ne voulait surtout pas attirer l'attention de Lastree, de peur de la mettre en danger à son tour. Il se trouva un coin à bonne distance de sa cabanne, hors de vue, et posa ses armes. Modano savait qu'il n'avait pas exercé depuis longtemps, et craignait pour sa santé, mais il était impératif d'être prêt le moment venu.

Il commença par enlever sa chemise. Son travail lui demandant d'être très patient, le climat était un critère de marque. Modano ressentit quelques frissons lui parcourant le corps, mais il avait l'habitude des climats rudes de l'hiver. Il prit son épée et commença à trancher l'air. Il n'avait pas ressenti cette sensation depuis longtemps. Mais au fond de lui...il n'avait rien oublié. Il avait tué de nombreuses personnes avec cette épée... et allait en tuer bien plus encore...

Une fois son entraînement à la lame effectué, il prit sa griffe d'acier, l'accrocha à son poignet. Cette griffe avait un petit mécanisme qui, lorque son porteur le déclenchait, faisait jaillir 3 lames aiguisée de sa main. Il commença à effectuer des figures quelques peu acrobatiques pour tester son agilité et surtout sa vitesse. Les futurs assassins auquels il allait être confronté dans les jours à venir étaient "en activité" et Modano craignait plus que tout de ne pas être à la hauteur.

Puis viens l'entrainement des étoiles de fers. Il possédait des morceaux de fers possédant 3 petites lames en forme d'étoile qui étaient destinées à être lancées sur ses ennemis. Il positionna des pommes de pins sur un rocher et commença à propulser ses étoiles. Ces vieux réflexes commençaient à revenir. On n'oublie pas 5 ans de destruction et de mort comme ça...

Il finit par tester sa capacité à se camoufler, quelque soit la situation. Il se dévêtit totalement et se recouvrit le corps de neige fraîche. Modano était gelé, mais restait immobile sous sa cachette glacée. Il pensait à Avenir, qui devait reprendre la route aujourd'hui vers les siens. C'était le meilleur moyen, au moment présent, qu'il avait trouvé pour oublier sa souffrance lié au froid qui le poignardait.

Modano prit le temps de s'assoupir, toujours enseveli dans la neige des bois.

L'assoupissement de Modano dans sa cachette glacée fût interrompu par le bruit de pas dans la neige. Il prit sa griffe d'acier dissimulée près de lui et l'accrocha à son poignet. Il prit un peu de hauteur pour essayer de repérer l'invité surprise. C'est alors qu'il aperçut un homme portant une cape qui marchait seul dans le froid. Qui était-il ? Un chasseur peut être ? Modano ne pouvait pas se permettre de juger sa présence ici, lui même étant dans ce bois pour une raison disons spéciale. L'isolement de ce bois permettait aux gens recherchant la sollitude de trouver la quiétude pour répondre à leurs questions, et celà Modano l'avait compris.

Abaissant sa vigilance, Modano déscendit de son perchoir et décida d'allumer un feu. il se rhabilla puis sortit de son sac une belle pièce de viande achetée au marché ce matin même.

Allez Sweeny, on dîne et ensuite on rentre au chaud."

Les deux compagnons passèrent à table dans le calme paisible de la forêt, savourant ce moment de calme autour des braises.

Les deux compagnons avaient presque terminé leur repas bien mérité après l'effort. Modano redoutait le départ à Rohan qui approchait. Il savait que l'un des deux adversaires ne reviendrait pas ce soir là. Il commença à ranger le camp et rendre la nature comme il l'avait trouvé quand il sentit une lame glacée se poser sur sa gorge.

Une voix douce mais ferme, résonna à son oreille, lui demandant de justifier sa présence en ce lieu.

"Du calme l'ami, je ne vous veux aucun mal".

Modano était face à un dilemme. Devait-il laissait agir l'assassin qui était en lui et neutraliser le bras qui le menaçait, ou alors devait-il entâmer une discussion diplomate. C'est alors que les mots d'Avenir résonnaient encore dans son esprit : il faut évoluer disait-elle. Et si c'était un habitant de Vannes ? Modano ne pouvait prendre le risque de blesser quelqu'un.

"Par contre j'ai beaucoup de mal à m'exprimer sous la menace. Je vous suggère donc de retirer votre main si vous voulez que je vous le dise".

Modano avait au moins pu se rendre compte d'une chose : il n'avait pas senti le danger arriver dans son dos. Il n'était pas encore prêt. Peut être ne le saurait-il jamais...

Modano avait déjà entendu cette voix mélodieuse que seul les rèves les plus beaux pouvaient nous offrir. C'est en se retournant qu'il vit Lastree. Il ne fût point surpris, Lastree étant la reine de ses bois, la seule habitante recencée en ce lieu de paix.

"Excusez-moi Lastree je ne voulais pas vous troubler. Justement, Sweeny et moi venions juste de finir de dîner et comptions rentrer au village."

Modano sentait que sa belette était inquiète, non pas parce qu'elle venait de menacer son maître, mais plutôt parce que celle-ci n'avait pas l'air dans une forme optimale.

"Je vous prie de m'excuser, Lastree. Pour les armes, le bruit. J'ai pourtant essayé de faire preuve de discrétion, mais je voit que vos sens sont aussi affûtés que les miens, voir plus."

Il voyait que sa présence ici la pertubait. Il se sentit mal à l'aise. Ce n'était pas le but recherché. Lorqu'elle lui demanda si il s'entraînait pour entrer à la caserne, il lui affirma les mots suivants.

"Inutile que je vous mentir Lastree. Je me prépare pour me mesurer à un vieil ami. Je pars pour Rohan demain soir, il m'attend là-bas. Il se peut que je ne reviennes pas, alors j'essaye de faire en sorte que ça n'arrive pas."

Modano ne voulait surtout pas impliquer Lastree, de peur de la mettre en danger à son tour. La vie d'Avenir était déjà entre ses mains, il ne pouvait pas en plus devoir à protéger une personne supplémentaire.

La dernière fois que quelqu'un offrit un cadeau à Modano, c'était lors de son entrée dans la guilde. Il ne trouvait pas les mots pour exprimer le geste de Lastree.

"Lastree, je...je ne peux accepter ce présent".

Mais à peine eut il le temps de finir sa phrase que Lastree la lui accrocha sur sa cape noire.

"Si jamais je reviens Lastree, je vous le promets. Je viendrais vous la rapporter".

Le sourire angélique de Lastree déclencha en Modano une envie de l'enlacer, ce qu'il s'empressa de faire. Après tout il ne la croiserait peut être plus jamais. Il était préférable de s'endormir dans le rève plutôt que dans le cauchemar ce soir là.

"Prenez soin de vous Lastree, je crains que la sécurité de cette région diminue dans les jours prochains. Entourez vous Lastree, c'est la dernière faveur que je vous demanderai."

Modano relacha son agréable étreinte et bisa le front de la princesse des bois.

Modano observait Lastree séloigner peu à peu dans l'obscurité du bois. La fierté et l'arrogance qu'elle montrait aux gens le fascinait. Elle n'a peur de rien ni de personne. Son esprit sauvage la préserve de la méchanceté et de la violence qui règnent parmis les Hommes.

Malgré la fierté qu'elle dégageait, Modano sentit que quelque chose la tourmentait, mais impossible de savoir quoi. Il eut un dernier sourire en regardant dans sa direction.

"Oui....nous nous reverrons, dans cette vie ou dans l'autre..."

Il ramassa ses armes et son sac et rentrait avec Sweeny au village, l'esprit quelque peu habité par des doutes et des inquiétudes.

[ Aller et retour ...]

Cela faisait plusieurs minutes déjà qu'elle était plantée là, levant son regard brumeux vers les cimes, guettant les signes de la présence de la nourrice qui déjà devait être arrivée avec Maïa.
Elle était partagée entre l'envie de se précipiter en haut des marches pour prendre la fillette dans ses bras et la serrer contre elle à l'en étouffer et celle, plus raisonnable, de prendre le temps de redécouvrir son domaine.

Elle ferma les yeux un instant...
Pas un bruits, pas même un souffle ne venait déranger la quiétude des lieux. Même le chant de la terre semblait étouffé par la chape de neige qui recouvrait toute chose de son immaculée blancheur.
La lumière était différente, teintée de rose, et jetait sur chaque chose des reflets nouveaux qui ne cessaient de la surprendre.
Un craquement suivit d'un bruit sourd la firent se retourner.
Une branche, lourdement chargée de matière floconneuse avait ployé, se libérant ainsi de son fardeau qui, en tombant, dégagea les branches inférieures de l'arbre.

La sauvageonne sourit, elle était rentrée, et même si ce passage serait bref, elle se senti brusquement revigorée par la vision de ce qui l'entourait.

Alors, et alors seulement elle s'ébranla, montant deux à deux les marches qui menait sur la plate forme de sa cabane.

Elle fut accueilli par une bouille réjouie, auréolée de boucles brunes qui lui enserra les genoux en psalmodiant:

"Latee, Latee, Latee ..."

Elle se pencha vers la fillette et la saisit sous les aisselles pour l'embrasser, parsemant de petits baisers le visage poupon de Maïa, la faisant rire aux éclats.

"Mais tu parles demoiselle? Par la Déesse! Tu es presque une jeune fille maintenant!"

La fillette hocha la tête comme si elle avait compris les paroles de sa protectrice.
Elle aurait bientôt deux ans et la sauvageonne n'en revenait pas de la trouver si changée, combien de temps était-elle partie? Deux mois à peine ... Et pourtant tout semblait si différent.

Elle surpris le regard attendri de la nourrice qui observait la scène et se renfrogna:

"Humpf ... N'allez pas vous imaginer des choses vous! Je vous interdis de parler à quiconque de ce que vous venez de voir!"

La corpulente nourrice qui devait être dans les mêmes âges que Lastree sourit en coin, incapable de cacher ses sentiments pour la jeune femme et l'enfant:

"Oh! Mais j'avions rien vu moi, v'z'inquiétez pas! Tout y s'est passé à merveille pendant vot' absence et Maïa vous surprendra par tout les mots qu'elle connait d'jà vous verrez ... J'vous laisse, z' avez des choses à vous dire je pense et du temps à rattraper, vous m'trouverez chez moi si b'soin..."

Et elle dégringola les marches, riant presque de voir la tête que la sauvageonne faisait en cet instant.
Lastree aurait pu se mettre en colère, son tempérament soupe au lait la poussait à se genre de choses et tous à Vannes le savaient à présent, seulement elle se senti fondre en sentant Maïa lui tirer la joue pour attirer son attention.

Elles rentrèrent dans la petite cabane profitant de la joie simple des retrouvailles.
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Elle venait de terminer son ménage, corvée fastidieuse mais nécessaire, et s'était accoudée à la petite balustrade qui sécurisait la plate forme entourant sa cabane, pour observer le paysage et profiter de cet instant de calme.

Calme qui précédait la tempête, le temps des luttes intestines pour l'accession au pouvoir allait débuter, quelle place y aurait-elle?
Elle n'avait pas encore fait son choix, garderait-elle son calme, ou son tempérament de feu la pousserait-il à la lutte une fois encore...

C'est alors qu'une longue plainte parvint à ses oreilles ...


Lalliiiiiiiie!!!

Une nuée d'oiseau s'envola, quittant le refuge des arbres qui les abritaient, affolés par ce cri de douleur.
La sauvageonne dégringola les marches de son refuge et se mit à courir en direction du bruit.
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[Dernier adieu ...]

Elle était rentrée tôt ce soir là, laissant délibérément sa petite protégée aux bons soins de la nourrice. Maïa ne devait pas être témoin de ce qui allait suivre.
Elle avait rassemblé le peu quelles possédaient dans une malle, ses affaires, celles de Maïa, laissant la cabane vide de toute trace de leur passage.

"... Tu ne seras jamais ovate! Tu n'es pas faite pour cela ... tu n'es bonne qu'à ..."

Les mots résonnaient cinglants, dévastateurs ... Tout était dit, elle n'existait plus ...

La malle fut descendue aisément grâce à un ingénieux agencement fait de cordes et de poulies.
Si elle avait cédé à la rage sourde qui grondait en elle, elle aurait mis le feu à son refuge, mais c'était risquer de blesser la forêt alentour, et elle ne pouvait s'y résoudre. Elle ouvrit donc toutes les fenêtres et portes, elle la laisserait à la nature.
Cette dernière reprendrait ses droits sur la main de l'homme qui avait construit cet espace de vie .. de beaux souvenirs se rattachaient à cet endroit, de plus douloureux aussi.

Elle descendit pour la dernière fois les marches sans un regard en arrière, après tout, le passé était le passé et il lui fallait regarder son avenir droit dans les yeux, sans craintes ni compromission.
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Elle fut arrêtée dans sa course par Modano, pas vraiment surprise en fin de compte de le trouver là.
Elle avait senti sa présence rassurante à maintes reprises déjà, ne faisant aucun gestes ni pour le rejeter, ni pour l'encourager à venir la trouver.

Ils savaient qu'ils seraient là l'un pour l'autre si le besoin s'en faisait sentir, sans doute était-ce pour cette raison qu'il était là ce soir, à cet instant précis.
Elle planta son regard gris dans le sien et lui répondit sans détours:

"Je ne fuis pas non, mais je ne me sens plus de vivre ici, je crois qu'une part de moi est morte ce soir, je ne serais plus jamais celle que j'étais. Le petit peuple ne me parle plus, sa sagesse m'a abandonnée."

Elle lui sourit et glissa son bras sous le sien:

"Je vais devoir me trouver un logement en ville je crois."
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Modano n'avait pas trop le moral aujourd'hui. De nombreux évènements sont venus obscurcir sa joie de vivre, notamment sa rupture récente avec Amy.

Et puis il pensait à son amie, Lastree, partie depuis trop longtemps à son goût. Il avait hâte que celle-ci revienne, elle qui était si chère à ses yeux, il lui avait deja dit d'ailleurs.

Il se dirigea vers son ancienne cabanne, qui était complêtement laissée à l'abandon depuis son départ. Elle avait décidé de s'installer en ville.

Mais il ne pouvait s'empêcher de revenir ici, lui qui voyait toujours sa petite sauvageonne à travers ces bois, aussi joli et aussi indépendant qu'elle.

Modano gardait toujours un espace dans son coeur pour elle. Et de la voir si longtemps absente sans avoir de ses nouvelles l'inquétait. Et si elle avait eu des problèmes ? Même si elle ne voyageait jamais seule, cette idée lui parcourait l'esprit.

Il décida de lui envoyer une missive. Il voulait absolument savoir comment elle se portait.



Modano accrocha son message à l'un des pigeons disponibles, marqua un temps d'arrêt, soupira et regarda un moment dans le vague. Son inquiétude était toujours bien présente. Il fit partir la missive en espérant qu'elle arriva à destination et reprit la direction du village.
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Lastree allait enfin revenir ! Modano ne pouvait en être que plus content. Une si longue absence... Démoralisant.

Il avait plein de choses à lui raconter, car il faut dire qu'il s'en était passé des choses pendant qu'elle faisait du petit commerce pour notre belle communauté.

Il avait hâte.
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[Quelques heures plus tard ]

Ses muscles, ankylosés par une posture maintenue trop longtemps, eurent bien des difficultés à se détendre, mais il le fallait, elle devait agir et trouver dans l'action la force de continuer le chemin.
Elle ôta cape et jupe pour enfiler une paire de braies élimées. Enfin, couteau de chasse à la ceinture, carquois et arc solidement arrimés dans le dos, elle se précipita en bas des marches et se mit à courir dans la forêt, reprenant doucement ses marques avec cet environnement qui vivait en elle aussi surement que son cœur battait.

Combien de temps couru t-elle, elle n'aurait su le dire, elle croisa la biche avec son faon, le sanglier qui fourrageait la terre à la recherche de sa nourriture, ils la laissèrent passer sans même relever la tête. Elle était là la liberté et personne ne pourrait la lui enlever.

Seule elle avait vécu la plupart de sa vie, seule elle devrait se réhabituer à vivre, qu'aurait-elle fait d'une si jeune enfant d'ailleurs? Quel genre de mère aurait-elle été? Elle ne le saurait jamais.

Elle s'arrêta enfin à la lisière d'une petite clairière.
Là, les naseaux frémissant sous le vent, un cerf majestueux secouait son imposante ramure et releva la tête pour la regarder. Ses yeux bruns croisèrent le gris de ceux de la sauvageonne qui resta un instant interdite devant le spectacle.
L'animal était très âgé, sans nul doute un solitaire ... avec une infinie précaution, elle détacha son arc de son épaule et plaça une flèche dans l'encoche prévue à cet effet. Inspirant profondément, elle bandit son arme et visa la gorge palpitante du noble animal, elle récita une prière à la Déesse, la remerciant du don qu'elle lui faisait et demandant pardon au roi de la forêt qui lui offrait sa vie.

Elle ne sut jamais ce qui retint son geste au tout dernier moment, le vent déplaça le feuillage et elle fut un instant aveuglée par la lumière qui se faufila par la trouée. Lorsqu'elle reporta ses yeux vers la clairière, l'animal avait disparu sans qu'elle n'ai rien entendu, elle relâcha la tension sur la corde et remit la flèche dans le carquois. Elle n'avait plus envie de chasser pour aujourd'hui, elle reprit donc la direction de sa cabane afin de récupérer ses vêtements.
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Un dernier regard aux indications gribouillées sur son bout de papier? Ce devait être là. Forêt sombre sous le crachin local, aux lourdes senteurs mouillées.

La brunette chassa la mèche trempée qui lui dégouttait sur les yeux. Saleté de flotte... Elle grogna, un peu perdue dans cette verdure à saturation. Elle detestait voir si peu loin.

Lastree ??? Nom d'un gnôme, t'es là ? C'est pas un endroit pour vivre, ça !

Dépitée, elle entendit sa voix s'étouffer à quelques metres à peine, sous les frondaisons.
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Modano, comme souvent il le faisait, s'était donné lui même rendez vous en direction de la demeure de son amie. Il voulait lui transmettre ses amitiés et lui dire qu'il avait rencontré ses deux amies aujourd'hui.

Arrivé en vue de la cabane, qui décidément ne changeait en rien d'apparence, Modano voyait une jeune femme en armure s'y approcher. Il avait reconnu très vite cette dame, Aellia d'après ses souvenirs, qui venait la visiter.

Modano se contentait de regarder la scène des retrouvailles un sourire aux lèvres, surtout très heureux pour son amie Lastree, qui ne recevait presque jamais personne, préférant cette vie de sauvageonne dans ses bois forts agréables, on ne pouvait pas le leur enlever.

Son retour, comme à chaque fois qu'elle s'absentait, était une bouffée d'oxygène, la simplicité de vie de Lastree le touchant plus particulièrement. Pour le moment, il avait décidé de garder un œil sur la cabane car il ne voulait absolument pas que quiconque vienne perturber un des rares moment de compagnie que Lastree avait.

Il veillerait, tel un vigile de pierre dans un temple...
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Ah, enfin ! Surgie de nulle part, ou plus exactement d'en haut, une voix familière.
Elle leva la tête, prête pour un rinçage supplémentaire. Drôle de terre, où les gens vivent comme des écureuils.

Mais point de queue rousse, ni de dents tranchantes, c'est tout bonnement une Lastree souriante qui sauta au sol, devant elle.

Diantre ! Tu vis vraiment dans les arbres ???

Ebahie, elle considéra les marches qui montaient devant elle, et les gravit en riant.

Après tout pourquoi pas ! Et tu as raison pour les odeurs !

Pourtant, elle s'arreta sur le seuil, les sens en alerte.

Hum ! Relent de fauve ! Y a un homme caché là-dedans ? Ou bien il rode autour ?

Elle jeta un regard circulaire aux bois environnants, tandis que son amie gravissait les marches à son tour. Mais son attention fut vite detournée par une voix, au loin.

Tiens, voilà Céline, je crois !
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Comme il s'en était douté, Modano avait très vite été repéré, senti pour être plus exact, car l'odorat de son amie Lastree était très prononcé.

"Je vois que tu sais toujours quand je suis dans les coins Lastree. Entre nous je me demande qui de moi ou de tes amies sont les plus charmants. Tu vois tu me mets le doute la."

Grand sourire aux lèvres, Modano reprit la parole.

"Tu crois que je laisserai une occasion pareille me passer sous le nez ? Passer un moment avec trois créatures féminines ? Tu oublies que je suis un homme qui aime encore plaire Lastree ! Bien sur que je viens ! Je ne voudrais pas le regretter."

Il prit le bras de Lastree qui avait hésité la première fois et se laissa guider jusqu'à chez elle.
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Elle grimpa les marches qui menaient à son aire en compagnie de Modano, prenant tout son temps pour ne pas incommoder Céline qui montait péniblement devant elle. Peut-être devrait-elle réfléchir à un système de poulies qui pourraient monter certaines charges, et même certaines personnes en haut de son arbre sans trop d'efforts? Elle se promis d'y réfléchir plus tard, car l'idée lui semblait intéressante ... Combien de fois avait-elle pesté contre ces marches lorsqu'elle devait remonter de lourdes choses comme certains meubles, qui bien que rares lui avait donné du fils à retordre.

La pluie avait cessé et elle profitait de la lente ascension pour admirer le tableau merveilleux que la forêt dessinait sous ses yeux, Aellia qui était aux premières loges devait se repaitre du spectacle, qui ne manquerait pas de l'impressionner.

Arrivée au sommet, elle la consulta du regard, souriant de voir leur mine émerveillée à toutes les deux, devant le spectacle que leur offrait la forêt vannetaise illuminée par le soleil qui avait enfin percé la couche nuageuse, faisant miroiter les gouttelettes de pluies qui constellaient le feuillage.

"Alors?"
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Modano fermait la marche, ou plutôt la montée, des escaliers menant à la cabane de Lastree. Aellia lui tendit la main afin de l'aider.

"Trugarez Aellia !"

La jeune femme venait de quitter une armure assez impressionnante, surtout chez une femme, préférant habituellement les protections plus légères. Attisé par la curiosité, il ne pouvait pas échapper de lui demander.

"Quel attirail, je suis étonné, vous êtes dans l'armée ?"

C'était avec un regard admiratif qu'il attendait une réponse d'Aellia.
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La jeune fille arriva enfin en haut des marches... Elle était exténuhée... Sa grossesse l'épuisait... Céline avait hâte de mettre son enfant au monde... Non pas qu'elle pensait que ce serait moins fatigant après mais pour se déplacer sans s'epuiser serait déjà une excellente chose pour la jeune fille.

Elle posa enfin le pied sur la dernière marche, une main posé sur son ventre arrondi et l'autre tenant ses reins douloureux...
Mais Céline ne fit même pas attention a la douleur, tant le paysage qui se tenait sous ses yeux était enchanteur... elle se retourna vers Lastree, un large sourire éclaire son visage...

C'est magnifique! Une pure merveille! Cela vaut bien l'effort de monter ses marches!

La brunette laissa échapper un petit rire, lorsqu'elle vit Aellia aider un jeune homme à monter les dernières marches. D'un air faussement indigné, elle répliqua...

Non mais je rêve la! On laisse une femme enceinte se debrouiller à grimper jusqu'ici mais on aide une solide jeune homme a franchir les dernières marches! C'est le monde a l'envers ma parole!

Le tout fut dit, un sourire malicieux sur les lèvres... Puis Céline se tourna vers le jeune homme...

Bonjorn Messer... Ravie de vous rencontrer, je me présente Céline, amie d'Aellia et de Lastree a présent.

La jeune fille lui offrit un timide sourire avant de s'effacer pour les laisser discuter tranquillement... Céline s'approcha de la balustrade, respirant l'air frais à pleins poumons et s'emerveillant devant ce paysage enchanteur...
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Elle éclata de rire aux paroles d'Aellia ... son casse croute non mais vraiment ... Elle observa le jeune homme ... pas qu'il soit désagréable à regarder Modano certes pas, mais bon, d'une il allait être père dans peu de temps et de deux, elle n'avait aucune envie de s'encombrer d'un homme. Elle avait bien assez à faire pour avoir un mâle dans les pattes et à demeure qui plus est, elle savait où trouver le réconfort quand l'envie devenait trop impérieuse, et cette situation lui convenait parfaitement.

Elle s'approcha de Céline et la pris sous le bras pour lui montrer le petit banc qu'elle avait installé sur son promontoire afin d'observer son domaine lorsqu'elle avait besoin de se ressourcer:

"Tu seras mieux ici je crois"

Elle lui sourit puis se tourna vers les deux autres et leur lança d'une voix enjouée:

"Je vous laisse faire connaissance et j'apporte de quoi nous désaltérer. Quand au casse croute je ferais bien de lui faire faire un tour de broche si je ne veux pas qu'il bronze à l'unilatéral!"

Elle les laissa en plan et disparu à l'intérieur de sa demeure à la recherche de sa bouteille de Chouchen et de quatre bols. Elle tourna le lapin qui commençait en effet à griller d'un seul et même coté et en profita pour mettre de l'eau à bouillir afin de préparer une tisane pour la future mère.
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Céline suivit Lastree jusqu'au petit banc qu'elle accueillit avec un soulagement non dissimulé... Elle se laissa choir sur le banc, un long soupir accompagnant son geste... La brunette remercia Lastree d'un sourire de gratitude...
Le jeune homme s'adressa à elle...

"Que croyez vous Céline, les hommes charmants plaisent plus aux femmes que les femmes elles mêmes la plupart du temps."
"Par contre je n'ai pas du vous laisser un souvenir cuisant la première fois, nous nous sommes déjà rencontré. Mais rassurez vous, je compte bien remédier à cela."

L'homme prétendait qu'ils s'étaient déjà rencontrés... La jeune fille farfouilla dans sa mémoire défaillante... Il fallait dire que la chute dans un ravin, la laissant pour morte six années auparavant avait quelque peu affecté sa mémoire, lui faisant souvent oublier les gens et les choses... Mais pour le coup, elle finit par se rappeler de lui...

Ah oui je me souviens! Vous êtes cet homme qui était perché sur un toit de taverne! Voyant que vous ne répondiez pas, sans doute absorbé dans je ne sais trop quoi, je suis repartie...
Mais vous savez je préfère votre acceuil euh... disons raté a la folle dingue que j'ai rencontré! Une rouquine qui m'a accueilli en me menaçant de me sauter à la gorge...
Hum... Y a pas a dire... L'accueil a Vannes est pour le moins... euh comment pourrais je le définir... original et explosif!

La jeune fille dit ses mots, un léger sourire aux lèvres... Elle se tourna vers Aellia qui la regardait amusée...

Tu vas accoucher ici, toi, pas question de monter et descendre plusieurs fois. On en fera un homme des bois. On les dit un peu poilus, mais bon...

Céline la défia du regard...

Je serai curieuse de voir comment tu vas m'empecher de descendre de ce joli perchoir à ma guise tiens!
Et pour mon bébé... Qui te dit que ce sera pas une femme des bois d'abord?

La brunette offrit un sourire malicieux a son amie...
un délicieux fumet se fit sentir... Ce qui mit l'eau a la bouche de la jeune fille... Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas eu une faim de loup comme a ce moment là...
Elle contempla un instant le paysage avant de reporter son attention sur Aellia qui avait l'air de faire de jolies minaudes qui fit pouffer de rire Céline... Voir la guerrière jouer aux grandes Dames était d'un comique a regarder qui reussit à sortir la jeune fille de sa tristesse, lui faisant oublier un instant le pourquoi de ce voyage pour elle...
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Pas eu le temps de s'enfermer pour cette fois hélas, notre loup garou s'était invité à l'improviste. Qu'allait il encore pondre comme méfait ?

Ses pattes l'avaient conduits en forêt, comme souvent. Toujours en recherche de gibier frais. Gibier qui devait trainer dans les coins, à en croire les reniflements répétitifs de notre individu.

Un lapin ? Hum la chasse promettait d'être délicate, ils sont agiles ces mammifères, ils se faufilent partout et sont assez rapides.

Le lycanthrope commença sa course vers le lièvre qui grignotait des glands au milieu des feuilles. L'animal l'avait repéré et commença à courir à travers les arbres. Une course qui ne dura pas longtemps car notre loup fut attiré par une odeur bien plus attrayante. Il s'arrêta devant une cabane en bois, sentant une présence humaine toute proche.

Silencieusement, il tournait autour de l'arbre afin de tâter le terrain de chasse.

La proie l'avait repéré, notre individu bestial la fixait avec ses grands yeux noirs, laissant couler de longs filets de baves sur ses crocs bien visibles. Elle s'était perchée bien haut, hors d'atteinte, mais il en fallait plus pour décourager le chasseur.

D'un bond il sauta sur l'arbre support de la cabane et y planta ses griffes afin de monter. Doucement il grimpait sous la cabane, à l'abri des regards du gibier dont il ressentait une certaine crainte en lui.

L'effet de surprise étant à son avantage il se positionna de l'autre coté de l'endroit où elle se trouvait afin de lui faire maintenant front sur la terrasse qui commençait à se craqueler sous le poids du lycanthrope.

Ses grands yeux de terreur suivaient ses moindres mouvements brusques ou hostiles afin de prendre le dessus si elle venait à se défendre. La faim le tiraillait et ce mammifère bipède tombait comme un cheveu sur la soupe.

Tout en avançant lentement vers elle, la bête grognait telle une meute de loup réunie. Restait à savoir si la terrasse allait résister au poids...

La bête n'avait pas eu le temps d'attaquer qu'elle reçut une flèche dans l'épaule. La douleur n'étant presque pas ressentie, elle se jeta sur la proie avant d'en recevoir une seconde dans le corps. Peu importe, l'animal mutant projeta la proie au dessus de la rambarde en bois tombant avec elle. Par chance pour les deux protagonistes, ils tombèrent sur des tas de feuilles, donc pas de gros bobos. Sauf peut être pour la proie qui semblait plus fragile. Le loup garou grimpa sur le corps du bipède et le fixa d'un air sévère. La proie allait pouvoir être dégusté.

Il la fixa un moment du regard. Il avait très faim, et pourtant quelque chose dans la proie l'empêchait de croquer dedans. De ses crocs il brisa les deux flèches plantées dans son corps et jeta à nouveau un coup d'oeil sur elle. Une lueur entre ses yeux et les siens passait, tel un message. Le lycanthrope descendit de la proie allongée au sol en marche arrière, puis se retourna ensuite rapidement pour s'enfuir dans la forêt.

Attitude étonnante pour un monstre tel que lui, la faim était présente et pourtant il avait laissé le gibier lui offrir un regard, peut être un regard que le résidu d'humain présent encore dans ce corps devait connaitre. C'était surement cela qui avait permis à la chassée du soir de survivre.

Après quelques jours passer dans le village après l'accouchement, Céline se sentait prête a rentrer chez Lastree... Un peu de calme au milieu de nulle part, dans la forêt lui ferait le plus grand bien...
La jeune mère savait que Lastree et Aellia étaient parties commercer hors de la ville... Elle n'aurait pas du retourné à la cabane mais elle avait besoin de calme et de sérénité avec son fils...

Elle décida de retourner à la cabane avec son enfant... Prendre du repos, loin de tout et de tout le monde... Dans ces lieux enchanteurs qui avaient vu naître l'ange qu'elle tenait dans ses bras...
La jeune femme gravit les marche menant à la cabane et s'installa sur le petit banc avec son fils, un soupir d'aise lui échappant, contemplant la beauté du paysage offert à ses yeux...
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Le marché n'ayant rien donné de fructueux niveau nourriture, Le lycanthrope décidait finalement de rejoindre la forêt qu'il avait déjà visité lors de sa première expérience de loup garou. D'ailleurs à chaque fois il avait pu mettre la main sur du gibier, cette parcelle devait être abondante. Il serait judicieux à l'avenir d'en faire son terrain de chasse prioritaire si le gibier ne manquait pas.

Encore cette nuit il avait senti une présence alléchante. D'ailleurs il semblerait que cette odeur provenait du même endroit que la dernière fois, mais il ne s'agissait pas de la même odeur. Une autre personne surement. Notre individu arrivait à vue de la vieille bicoque en bois qui dominait l'arbre. Il y avait encore les traces de la chute qu'il avait eu avec la proie précédente, celle qu'il avait épargné pour une raison encore inconnue.

Mais la faim était trop forte sur le moment. Il ne calcula pas et fonça vers la cabane en grognant férocement.

Le lycanthrope grimpa rapidement le tronc à l'aide de ses griffes afin de se retrouver rapidement au niveau de son déjeuner. Il se trouvait à deux pas de celui-ci, le regard noir à son égard et les crocs bien sortis de la mâchoire.

La proie semblait reculer peu à peu, c'était le moment de la surprendre. Le lycanthrope se mit à courir vers elle très rapidement.

Le loup garou avait du tout d'abord subir l'attaque de l'animal qui accompagnait sa proie principale. Il le projeta d'un coup de patte au pied de la cabane assez aisément, étant bien plus imposant que lui.

Il se jeta par la suite sur la proie initiale, lui plantant une griffe dans l'épaule et la renversant sur le sol du balcon. Cette fois il n'y avait pas eu de chute de la cabane.

Le loup garou était maintenant sur le point de dévorer sa proie, quand une douleur le lança au niveau du torse. Il se redressa un moment sur ses pattes arrière, poussant un hurlement de douleur qui se fit entendre dans tout le bois.

Elle essayait d'oublier la douleur qui la lançait dans l'épaule... Épaule qui s'engourdissait doucement, l'essence vitale de la jeune femme coulant lentement de la blessure... Elle ne sentait plus son bras où la griffe du monstre semblait être bien ficher...
Céline enfonçait le couteau le plus profondément dans les chairs de la bête... Cette dernière, sous la douleur se redressa sous la douleur, retirant le couteau de son torse... Céline hurla mêlant sa souffrance a celle de la bête, quand elle retira sa griffe de l'épaule de la brunette... Un flot plus important de sang s'écoula de la blessure... La Ponote appuya sur la plaie pour endiguer l'hémorragie, le liquide chaud passant a travers ses doigts...

Des pleurs se firent entendre... Les hurlements de la bête avait réveillé son petit ange... Il fallait le protèger... A tout prix... Au péril de sa vie...
Céline se retourna et rampa sur le sol, l'épaule en sang.... Mais elle ne lachait pas sa seule arme qu'elle avait contre lui...
Il lui fallait l'eloigner des pleurs... L'attirer vers elle... Elle ne doutait pas qu'il la suive.. Par vengeance ou par faim... Céline qui se remettait a peine de son accouchement était encore faible... Et la blessure qui saignait abondament, l'affaiblissant un peu plus a chaque instant...

Des bruits au bas de l'arbre... Une voix... Céline hurla a la personne...

AIDEZ MOI!!!! JE VOUS EN SUPPLIE... VENEZ PRENDRE MON BEBE ET FUYEZ!!!!

Elle demandait de l'aide alors qu'elle aurait du crier de fuir sans autre forme de procès... Mais elle ne pensait qu'a son fils... A son petit ange... Et a son Typhon qui venait d'etre jeter de l'arbre...

Céline se sentait impuissante face à la bête... Mais elle ferait tout ce qu'elle pouvait pour l'empecher de s'intéresser au bébé et à la personne en bas...
La jeune femme attrapa un pot en terre de son bras valide et le lança sur la bête, visant la tête du monstre...
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Un cavalier rodait dans les bois.........
Un énorme cheval de trait Shire trotait lentement dans les bois.
Son cavalier était habillé de d'un gilet de cuir noir , de braie noir et de bottes noirs , surmonté d'une longue toge de guerrier irlandais pourpre.
L'homme portait aussi un capuchon noir lui aussi.
Apperament l'homme voulait passé inaperçu malgré la pleine lune !

Des hommes courait et le cavalier sur son énorme cheval de trait les poursuivais en leur assénant de violent coup de masse.
Le cavalier descendit et rassemblât les trois bandit assommé et les mis près d'un arbre. Mais il fût coupé par un cri strident.............
Un cri indescriptible : Assez fort pour ne pas être un homme et assez strident pour ne pas être un loup.................

Le cavalier enlevât son capuchon et ébouriffât sa tignasse de roux.
En effet le guerrier de la nuit chasseur de bandit était Rhynowyth.

Il regardât quelques temps en l'air en voyant les oiseau réveillait par ce cri s'enfuir.
Sans trop sans préoccupé il finassât de ligoter les brigands mais il fut coupé par un cri de femme appelant au secours pour son bébé et d'un danger. Sans réfléchir il lâchât les prisonniers et montât sur son Shire en galopant vers les cris. Peut a peut , une clairière ce dessiner éclairé par la pleine lune.

Rhyno vit un chien a terre et le regardât puis entendit un autre cri venant du haut de la cabane.
Il dessanglât sa masse et montât le plus vite les marche menant a la cabane.

Là haut il vit , une femme , pumae devant les escalier observant une énorme bête menaçant céline.

Il poussât délicatement pumae pour prendre sa place et jeté le premier truc qu'il trouvât sur la tête du lycantrope : un bout de bois..............

Rhyno courât vers la balustrade et décochât une flèches a l'égard du lycan !
On ne savait pas si elle avait toucher ou pas.
Il lâchât son arc et sa masse et déchirât sa toge et pressât la blessure de céline.

Après avoir fui les lieux de l'attaque, Notre loup garou se posait un moment dans un tas de feuilles. Il s'allongeait de tout son long afin de s'endormir au clair de lune.

Cependant il avait entendu des bruits non loin de lui. Il se redressa rapidement afin de renifler les alentours pour identifier son visiteur. Il semblerait que cette odeur lui avait été familière juste avant à la cabane.

Voulait elle un second round ? Le loup était prêt, sa blessure, bien que laissant des traces, ne lui faisait aucunement mal et il serait d'attaque pour se battre.

Dans les bois

Les sens en éveil, Pumae se figea. Le bruissement de feuille qu'elle avait entendu était tout proche désormais. Quelques pas et la bête s'était figée elle aussi.
Une mèche de cheveux s'envola en avant de son visage et elle râla intérieurement sur elle même de ne pas avoir fait attention au sens du vent. Elle devait déjà être repérée.
Elle posa une main sur l'arbre à côté d'elle et se concentra, tout en reprenant son souffle.
Fallait-il tuer ? Faire fuir ? Emprisonner ? A elle seule cette dernière option n'était pas envisageable.
Un doute l'envahit, se demandant si se mettre seule à la poursuite de la bête avait été ou non une bonne idée. Il était trop tard pour se poser la question.
La pointe de son épée à terre, elle se tint prête.

Lentement, le plus silencieusement possible, elle glissa entre les arbres, pour se poster dans le sens contraire du vent. Allait-il l'entendre ? Quelle serait sa réaction ?
Fort heureusement, la lune éclairait de sa lumière argentée, le sol. La cime des arbres retenait une partie de la lumière, mais des halos éclairaient le sol et elle parvint à éviter les branches secs et cassantes.

Elle remercia Aristote de porter ses braies et non une longue houppelande qui l'aurait encombrer dans ses déplacements.
Une pensées s'invita dans son esprit, parasite. Quand est-ce qu'elle allait ramasser ses herbes à la noix ?
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Un grand cri ce faisait entendre tendis que Céline tombait dans les vapes...................... Rhyno tiraillé par le doute de sauvé pumae et de veiller sur céline tranchât rapidement et sans panique.
Il allât chercher le couffin ou dormait encore le petit bébé même pas réveillé par le lycan. Il prit le corps inerte de céline dans ces grand bras brutes et posât le couffin sur le ventre de céline véyant a ce qu'il ne glisse pas.
Il descendit lentement les marches tout enserrant fort céline pour appuyer sur la blessure. Il la déposât sur son énorme shire en faisait attention a alexandre qu'il prit dans ces bras. Avec agilité et a une main il montât sur le cheval de trait et trottât pour ne pas brusqué les deux être fragile vers vannes. En moins 5 minute il était a vannes car il pressât son cheval !
Il laissât céline sur le shire et courût vers une petite maison avec le signe du triskell rouge. Il tockât violament et une vieille femme.

Madame , c'est urgent , pardonner moi de cette iruption mais une femme la bas a était attaquée par une bête féroce. Elle es blessé a l'épaule ! mais il y a aussi son bébé.

La vieille femme acquiesçât d'un hochement de tête et prit le couffin.
Rhyno prit céline dans ces bras et courût vers l'intérieur.
Il l'as déposât sur un grand étalage de paille et s'en allât laissant céline au main experte de la vieille femme.

Dont apperament , Rhyno avait la confiance sans faille qu'il pouvait laisser une femme qui lui est cher.

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L'irlandais reprît son Shire et galopât vers la forêt en cherchant le prochain cri.
Il était déterminée a tué cette bête !

Un bruissement de feuille la figea l'espace d'un instant. Elle était derrière elle.
Elle n'eut que le temps de raffermir sa prise sur son épée, et la bête hurla avant de courir dans sa direction.

D'un mouvement rapide, elle se retourna et s'écarta d'un pas de l'arbre puis lui fit face, concentrée. C'était bien la première fois qu'elle se battait contre autre chose qu'un homme. Et elle espérait que ce serait sa dernière bataille contre une chose aussi bizarre, mais pas sa dernière tout court.

Elle plongea son regard dans le sien et tiqua. Des yeux admirables se cachaient sous l'apparence féroce de la chose qui lui faisait face. Ses crocs brillaient sous la lune. Sa patte gauche était tachée de sang, probablement celui de Céline. Une plaie, qui ne semblait pas la faire souffrir, était à son torse. Le sang luisait encore.

Elle retint son souffle, porta son appui pour ne pas décoller lors du choc qui allaient se produire. Qui tiendrait ?
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