Charlyelle
Il est des jours comme ça que l'on dirait béni des Dieux. Assise, seule, au coin du feu, je profite du calme avant d'aller rejoindre les personnes avec lesquelles je me balade en ce moment.
Ma tête se lève soudain vers les faites des arbres qui m'entourent. Car je viens de reconnaitre le cri caractéristique de mon harfang. Comment se peut-il qu'il soit déjà de retour auprès de moi ? N'aurait-il pas trouvé les destinataires de mes missives ? Je reste stupéfaite lorsqu'il s'en vient se poser près de moi et que je découvres qu'il porte à sa serre une missive baguée.
Je m'empare du vélin et alors que je reconnais cette petite écriture fine, je me mets à trembler. Des nouvelles peut-être. Bonnes ou mauvaises, je ne sais mais elle m'a répondu la gamine ! Mes doigts sont loin d'être assurés lorsque je déplies cette missive.
Et alors que j'en découvre la teneur des premières lignes, les larmes se mettent silencieusement à glisser sur mes joues.
Je dois en relire chaque mots pour m'en imprégner et me persuader que je ne rêves pas.
Et je ne sais combien de temps je vais rester ainsi, au coin de ce feu à pleurer sans pouvoir endiguer cette émotion qui m'étreint.
C'est un sentiment bien étrange. Moi qui n'ait encore jamais été mère, je ressens pour cette enfant une émotion indescriptible depuis le premier jour où je l'avais vu à Montpelliers.
Cette petite sauvageonne qui avait même tenté de me redonner la foi quand le Danois l'avait faite disparaître.
Et ce n'est que lorsqu'un autre Danois vient me prévenir qu'il est l'heure du départ, que je reprends quelque peu mes esprits et range sans un mot, ma précieuse missive. Je vois bien le froncement de sourcil du Danois à la vue de mon visage ravagé mais je lui expliquerai plus tard.
Je dois d'abord me remettre de mes émotions et réfléchir posément à ce que j'envisages de répondre à Mae. Bien qu'au fond de moi, mon coeur et mes tripes, savent ce que j'ai à lui transmettre.
Ma tête se lève soudain vers les faites des arbres qui m'entourent. Car je viens de reconnaitre le cri caractéristique de mon harfang. Comment se peut-il qu'il soit déjà de retour auprès de moi ? N'aurait-il pas trouvé les destinataires de mes missives ? Je reste stupéfaite lorsqu'il s'en vient se poser près de moi et que je découvres qu'il porte à sa serre une missive baguée.
Je m'empare du vélin et alors que je reconnais cette petite écriture fine, je me mets à trembler. Des nouvelles peut-être. Bonnes ou mauvaises, je ne sais mais elle m'a répondu la gamine ! Mes doigts sont loin d'être assurés lorsque je déplies cette missive.
Et alors que j'en découvre la teneur des premières lignes, les larmes se mettent silencieusement à glisser sur mes joues.
Je dois en relire chaque mots pour m'en imprégner et me persuader que je ne rêves pas.
Et je ne sais combien de temps je vais rester ainsi, au coin de ce feu à pleurer sans pouvoir endiguer cette émotion qui m'étreint.
C'est un sentiment bien étrange. Moi qui n'ait encore jamais été mère, je ressens pour cette enfant une émotion indescriptible depuis le premier jour où je l'avais vu à Montpelliers.
Cette petite sauvageonne qui avait même tenté de me redonner la foi quand le Danois l'avait faite disparaître.
Et ce n'est que lorsqu'un autre Danois vient me prévenir qu'il est l'heure du départ, que je reprends quelque peu mes esprits et range sans un mot, ma précieuse missive. Je vois bien le froncement de sourcil du Danois à la vue de mon visage ravagé mais je lui expliquerai plus tard.
Je dois d'abord me remettre de mes émotions et réfléchir posément à ce que j'envisages de répondre à Mae. Bien qu'au fond de moi, mon coeur et mes tripes, savent ce que j'ai à lui transmettre.
Citation:
Ma charlyelle !!!
Vraiment... c'est vraiment toi ?
Ma plume tremble et donc tout le reste aussi !!!
Je crois que c'est le plus beau cadeau que l'on pouvait me faire en ce jour qui est habituellement banal pour moi, je te pensais disparue, je pense à toi tous les jours, tu es l'une de ces rares personnes qui ont laissé une empreinte en moi et tu m'as offert à l'époque un rêve d'enfant, Eclair. Chaque jour, je lui parle de toi et il m'écoute, de toute façon il n' a pas le choix...
Le temps n' a pas d'importance quand une personne compte vraiment, tu me manques, tu m'as manquée toutes ces années, j'ai traversé des moments douloureux, pris des décisions contestables et contestées et j'ai emmerdé les contestataires qui n'étaient ni à ma place ni dans ma tête, souvent je me suis trompée et j'ai accepté le prix à payer, la douleur, la solitude, le manque, le dénigrement, mais j'avais toujours cette petite voix derrière moi qui me disait, sois libre, fais ce que ton cur te dicte.
Tu te souviens ?
Quelque part et même si tu n'étais pas là, tu m'as guidé, aidé et parfois même encouragé, oui, tout ça à la fois. Je savais qu'il existait quelque part quelqu'un qui ne m'aurait pas jugé.
Merci, vraiment merci pour cette précieuse missive et de faire que ce jour soit si particulier.
Si tu veux me dire où tu te trouves et si tu veux que l'on se voit ce serait une grande joie, si tu ne le souhaites pas pour le moment, ou jamais, je comprendrais, je sais que parfois les choses sont compliquées, que la vie est compliquée, j'ai appris, mais l'on apprend toujours, quoi qu'il en soit ma Charlyelle tu es dans mon cur et rien ne pourra changer ça, jamais.
Je vais bien, relativement bien, j'espère que toi aussi, je crois que je vais boire pour nous deux ce soir, trinquer à nous et à nos souvenirs.
C'est un beau jour que tu m'offres.
Merci.
Mae.
Vraiment... c'est vraiment toi ?
Ma plume tremble et donc tout le reste aussi !!!
Je crois que c'est le plus beau cadeau que l'on pouvait me faire en ce jour qui est habituellement banal pour moi, je te pensais disparue, je pense à toi tous les jours, tu es l'une de ces rares personnes qui ont laissé une empreinte en moi et tu m'as offert à l'époque un rêve d'enfant, Eclair. Chaque jour, je lui parle de toi et il m'écoute, de toute façon il n' a pas le choix...
Le temps n' a pas d'importance quand une personne compte vraiment, tu me manques, tu m'as manquée toutes ces années, j'ai traversé des moments douloureux, pris des décisions contestables et contestées et j'ai emmerdé les contestataires qui n'étaient ni à ma place ni dans ma tête, souvent je me suis trompée et j'ai accepté le prix à payer, la douleur, la solitude, le manque, le dénigrement, mais j'avais toujours cette petite voix derrière moi qui me disait, sois libre, fais ce que ton cur te dicte.
Tu te souviens ?
Quelque part et même si tu n'étais pas là, tu m'as guidé, aidé et parfois même encouragé, oui, tout ça à la fois. Je savais qu'il existait quelque part quelqu'un qui ne m'aurait pas jugé.
Merci, vraiment merci pour cette précieuse missive et de faire que ce jour soit si particulier.
Si tu veux me dire où tu te trouves et si tu veux que l'on se voit ce serait une grande joie, si tu ne le souhaites pas pour le moment, ou jamais, je comprendrais, je sais que parfois les choses sont compliquées, que la vie est compliquée, j'ai appris, mais l'on apprend toujours, quoi qu'il en soit ma Charlyelle tu es dans mon cur et rien ne pourra changer ça, jamais.
Je vais bien, relativement bien, j'espère que toi aussi, je crois que je vais boire pour nous deux ce soir, trinquer à nous et à nos souvenirs.
C'est un beau jour que tu m'offres.
Merci.
Mae.
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