Brunehilde
La fin d'après-midi approchait à grand pas et la jeune Von Frayner ne tenait plus en place. Ses longs cheveux châtains se balançaient librement sur sa robe d'un rose pâle qui faisait ressortir tout à la fois sa candeur et la fraîcheur de son jeune âge. Ses boucles, plus lâches que d'ordinaire étaient rehaussées par un collier de perles qui lui ceignait le front. Bientôt un mantel d'un blanc virginal vint parfaire sa tenue et la préserver du froid hivernal.
Cendre? Viens-là, mon beau. Mais oui, tu es mignon.
La baronne attrapa son chiot, cadeau de son ami à l'âme de velours, et lui prodigua quelques caresses avant de le confier à sa jeune suivante, Louison.
Tenez-le délicatement, Louison. Il est si petit, disait Brunehilde en attachant un ruban blanc au cou du pomsky blanc et gris. N'est-il pas absolument charmant ainsi?
Si, Madame. Il est parfait.
La baronne acquiesça ravie, complètement sous le charme de son minuscule protéger.
Bien, maintenant, allons-y, dit-elle en reprenant son chien et en sortant de sa chambre.
Louison lui emboîta le pas sans trop savoir si elle servirait davantage de chaperon à sa jeune maîtresse ou de nourrice au chiot de cette dernière.
Le coche alla tout droit jusqu'à l'auberge où Dacien de Chenot avait trouvé à se loger temporairement. La jeune femme n'eut pas à attendre longtemps. L'homme parut en même temps qu'un coche portant les armes de Vigy. Brunehilde sourit. Elle confia son chiot à Louison et se fit ouvrir la porte de sa voiture. Elle mit pied à terre en même temps que son amie Abeline Cardofer, à laquelle elle fit un grand signe de la main en guise de salut, loin du protocole enseigné par sa multitude de précepteurs. Elle réitéra son geste une seconde fois, à l'attention de Dacien.
Salutations à tous les deux, dit-elle quand ils se furent rejoints. Vous êtes prêts à réaliser votre gage?
Un grand sourire éclairait son visage tandis que l'amusement se lisait dans son regard noisette. Elle était bien décidée à rire et à s'amuser allègrement.
Cendre? Viens-là, mon beau. Mais oui, tu es mignon.
La baronne attrapa son chiot, cadeau de son ami à l'âme de velours, et lui prodigua quelques caresses avant de le confier à sa jeune suivante, Louison.
Tenez-le délicatement, Louison. Il est si petit, disait Brunehilde en attachant un ruban blanc au cou du pomsky blanc et gris. N'est-il pas absolument charmant ainsi?
Si, Madame. Il est parfait.
La baronne acquiesça ravie, complètement sous le charme de son minuscule protéger.
Bien, maintenant, allons-y, dit-elle en reprenant son chien et en sortant de sa chambre.
Louison lui emboîta le pas sans trop savoir si elle servirait davantage de chaperon à sa jeune maîtresse ou de nourrice au chiot de cette dernière.
Le coche alla tout droit jusqu'à l'auberge où Dacien de Chenot avait trouvé à se loger temporairement. La jeune femme n'eut pas à attendre longtemps. L'homme parut en même temps qu'un coche portant les armes de Vigy. Brunehilde sourit. Elle confia son chiot à Louison et se fit ouvrir la porte de sa voiture. Elle mit pied à terre en même temps que son amie Abeline Cardofer, à laquelle elle fit un grand signe de la main en guise de salut, loin du protocole enseigné par sa multitude de précepteurs. Elle réitéra son geste une seconde fois, à l'attention de Dacien.
Salutations à tous les deux, dit-elle quand ils se furent rejoints. Vous êtes prêts à réaliser votre gage?
Un grand sourire éclairait son visage tandis que l'amusement se lisait dans son regard noisette. Elle était bien décidée à rire et à s'amuser allègrement.