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[RP] Le Moulin Bleu

Mortemer
Un chemin creux bordé de haies, un bosquet d'ombres fraîches... et le moulin apparut.

Ils se tenaient accrochés l'un à l'autre suspendus dans une sorte de songe. Leurs yeux flottants sur une rivière d'eau bleue.
Immobiles, un peu ivres, seuls au monde, ne sachant plus où poser leurs regards, ils dérivaient sur les grandes vagues de leur amour, le cœur battant sous leur chemise, leurs mains nouées autour de ce bleu.
Ils respiraient l'air à plein poumons, ils buvaient d'un trait tout ce bleu, il n'y avait pas une parcelle de leur sang qui ne soit exempt de ce désir.
Ils y croyaient comme un beau rêve dont il appartenait à chacun de ne jamais se réveiller.



Le moulin pourtant n'apparaissait pas en bon état. Au creux d'un massif d'arbres, fait de pierres et rehaussé de briques, un toit de tuiles plates,
une rivière aux eaux calmes et bleues longeait l'un des murs. Plus haut, une petite retenue d'eau se déversait en cascades successives, dans un chant cristallin.
Mortemer comprit tout de suite pourquoi Nannou avait hésité en parlant de la roue à eau. Celle-ci était désaxée et a demi camouflée par les hautes herbes. Il dit en riant :


-Ma chérie, nous allons avoir pas mal de travail de restauration ! Nous aurons sans doute besoin de l'aide de tes amis et il faudra penser à amener ici quelques tonneaux de bière pour les stimuler, qu'en penses-tu ?

Sur ce, il sauta dans la rivière qui ne lui semblait pas très profonde. Peut-être arriverait-il à remettre la roue en place, le courant aidant... Bandant ses muscles, il se mit alors à soulever la pièce de bois qui était fort lourde, quand soudain...

PLOUF !
Nannou
A peine réveillée après leur courte nuit à la belle étoile, Nannou était impatiente de visiter leur nouveau moulin avec Mortemer.

Arrivée sur place, Nannou prit conscience de l'état du moulin qu'elle venait d'acquérir. Heureusement, Mortemer avait eu le temps de se rendre compte qu'il avait affaire à une grande faiseuse de bourdes. Ça ne le dérangeait pas, il parait même que cela faisait partie de son charme. Et bien là, elle en avait fait preuve, de "charme"! Elle se demandait comment ils allaient bien pouvoir produire un seul sac de farine dans cet endroit.


Alors qu’elle regardait interdite la bâtisse, Mortemer lui se montrait lui bien plus optimiste. Son engouement commençait à lui remonter le moral, il avait des idées, demander de l’aide à ses amis… Ses amis, elle essaya de masquer le voile de tristesse qui traversa son regard. Entre celles et ceux qui était partis, fâchés, trop occupés …

Sans la prévenir, le troubadour sauta dans la rivière. Il se dirigea vers l’arrière du moulin, derrière la roue à aube et de là où elle était, elle ne le voyait plus. Mais qu’est-ce qu’il fait ?


Quand soudain

PLOUF !

Quoi plouf ? Comment ça plouf ?


Affolée, elle se précipita à son tour dans l’eau pour aller voir ce qui se passait
Mortemer
PLOUF !

Quoi plouf ? Comment ça plouf ? dit Nannou

COIIIINC?!??!!

Ce que vit Nannou en entant dans l'eau était plutôt cocasse :
Une tête de Mortemer, mi-hilare, mi-penaude, nageant au milieu de deux canards outrés.
Marchant sur le fond gluant de la rivière, il s'approcha du bord, sortant peu à peu de la pâleur de l'eau, dégoulinant, quelques algues s’accrochant à ses épaules et tendit sa main à Nannou pour qu'elle l'aide à regagner la berge.


-Ha! Nannou ! Dit-il en s'ébrouant comme un jeune chiot, la roue... la roue est intacte, mais elle est sortie de son axe et nous aurons besoin d'aide pour la replacer ! Prépare la bière et on fera des grillades si certains viennent participer.

Il fit le tour, repérant les deux fenêtres qui annonçaient un étage supérieur, la cheminée qui pointait vers le ciel et quelques nids d'hirondelles. Il en vit quelque heureux présage.

-Les murs ont l'air solides, les fondations saines ! Il y aura juste un peu de ragréage à faire.
Le toit ! Le toit ? Il faudra que je grimpe pour voir les tuiles. Il faut qu'il soit étanche si on ne veut voir la farine pourrir et les grains pousser. Il y a un arbre solide tout près qui devrait pouvoir m'y aider. Allons voir l'intérieur.


Mortemer prit la main de Nannou dans la sienne et s'avança, transfiguré. Il cueillit au passage une anémone qui poussait là et la lui offrit. Les anémones sont des fleurs qui frissonnent, elle se reconnaîtra en elle !
Il regarda ses lèvres qui l’invitèrent à l'embrasser. S'arrêta un instant, instant qu'elle savait si bien ensorceler.
La porte sans verrou fut rapidement poussée et une poussière impalpable, qui scintillait en tourbillonnant dans les rayons de lumière venant des ouvertures, les accueillit.


-La poussière des fées ! Murmura Mortemer.

Quelques pas... Le dedans... Demeure d'êtres bien étranges. Il allait falloir reconquérir la place !
Mortemer s'écria, enthousiaste :


-Regarde Nannou, la meule est intacte et les engrenages me semblent indemnes ! Tout va vite être remis en état !

Puis, il attendit les réactions de sa bien-aimée.

Nannou
Nannou essayait de suivre les explications de Mortemer. Elle ne comprenait pas tout mais la situation n’avait pas l’air si terrible finalement. Heureusement, il avait de savoir de quoi il parlait et ce qu’il fallait faire. Et elle avait bien compris qu’il était inutile de discuter sur la question du toit, tant pis elle prendrait sur elle.

L’optimiste de Mortemer était contagieux, et il réussissait comme toujours à l’apaiser. Même la poussière semblait le mettre en joie.

-Regarde Nannou, la meule est intacte et les engrenages me semblent indemnes ! Tout va vite être remis en état

Nannou regardait fascinée la machine. Elle n’avait jamais rien vu de tel et se demandait comment ça marchait.

- J’ai tellement hâte de voir la meule en action! Rien que pour voir comment on arrive à tout faire tourner.


Elle tournait autour de la meule examinant la machinerie sous tous les angles.

- Mais bon tant que la roue n’est pas réparée… Et en attendant il y a de quoi faire.

Nannou commençait à ressentir un étrange vertige, comme cela lui arrivait parfois quand elle avait l’impression que les évènements s’accéléraient. Elle s’agrippa au bras de son troubadour comme pour éviter de tomber. Elle avait froid en plus, et se rappela qu’elle était trempée. elle regarda leurs vêtements mouillés et couverts de poussière.
Spartacus60
Spartacus arriva près du moulin et soupira.

Ah oui quand même pffffffffffffffffffffff , nan même qu’est que c’est cette ruine .

Spartacus se dirigea vers l’entrée, quand il entendit Nannou et Mortemer de l’autre côté près de la roue.
Il fit donc le tour espérant qu’il était dans une tenue descente.
Quand il arriva, il ne trouva personne et il attendit les voix des amoureux dans le moulin.

Il sourit et s’asseya sur un gros rocher tout en savourant une chopine de bière
Il dégaina ensuite son épée de manière très bruyante et cria.


Vous êtes faits comme des rats envoyez votre bourse ou vous êtes morts !!!!!
Meggie
Arrivée tot a Saintes ,Meg fais le tour des environs afin de trouver le moulin de ses amis.
Tout en marchant elle ramasse des fleurs de toutes les couleurs pour les offrir a Nannou.


Vous êtes faits comme des rats envoyez votre bourse ou vous êtes morts !!!!!

Soudain une voix forte et menaçante se fais entendre, Meg approche lentement l'épée à la main , devant un batiment se dresse mais elle cherche du regard la personne a la voix grave ....avançant a pas de loup elle découvre ce qui a tout l'air d'un moulin puis assis sur un rocher Spartacus,elle avait qu'une envie le faire sursauter.
Lentement elle s'en approcha sans faire le moindre bruit et toucha son dos avec la pointe de son arme en criant :


La bourse ou la vie !!! et passe la bière aussi hahahahahaha!!
Spartacus60
Spartacus qui savourait sa chopine attendant patiemment les réactions des occupants du moulin .D’un seul coup il sentit la pointe d’une épée tapoter son dos.

Citation:
La bourse ou la vie !!! et passe la bière aussi hahahahahaha!!


Spartacus sourit, prit une gorgée de bière et s’exprima enfin .

Ce n’est pas le courage qui vous étouffe vous !
En ce qui concerne vos exigences je suis disposé à vous accorder les deux premières mais la personne qui me réussira à me détrousser d’une choppe pleine n’est pas encore née.


Au même moment il fit volte-face donnant un grand coup d’épée sur celle de son adversaire qui fut projeté un peu plus loin.
Lorsque qu’il vit le visage de son agresseur il sourit .


Bonjour Meggie . Que vous arrive-t-il , avez-vous perdu la raison ?
Si vous voulez une choppe suffisait de me demander pas la peine de tenter de me détrousser voyons.


Il sourit et lui servit une bière, puis se rassit lui proposa un place à côté de lui .

Je vous en prie asseyez-vous à moins que vous vouliez me défier une fois de plus à l’épée

Dit-il d’air un air moqueur.
Mortemer
Couché dans le foin avec un rayon de soleil pour témoin...
Et oui ! Nannou et Mortemer avaient déjà trouvé un coin agréable où ils comptaient bien faire une petite sieste avant de commencer le grand nettoyage. Une sieste ?... enfin, passons, cela les regarde !
...
Après avoir contemplé la meule et les rouages proches d'une ouverture, leurs yeux se portèrent sur le reste de la pièce.
D'abord, ils ne virent rien...
Puis, peu à peu, leur vision s'adapta au contre-jour, à la poussière dansante et aux draperies tissées par des générations d'araignées.
La salle était grande, on pouvait bien y faire rentrer une table de banquet et même Mortemer imagina une scène de théâtre. Mais il ne dit rien.
Nannou était agrippée à son bras, un peu tremblante, troublée et craintive. Il lui tapota la main en disant :


-Regarde, là, une échelle de meunier, allons voir en haut!

Ils grimpèrent et découvrirent une pièce éclairée par deux fenêtres, remplie de bons foins odorants. C'est là qu'ils s'étendirent remettant à plus tard leurs travaux.


Soudain :


Vous êtes faits comme des rats envoyez votre bourse ou vous êtes morts !!!!!

Mortemer sursauta !

-J'ai entendu du bruit dehors, je vais voir !

Il enfila ses braies, bondit en bas de l'échelle, se saisit d'une fourche qui traînait au sol et se précipita dehors pour tomber nez à nez entre Spartacus et Meg, se toisant en riant, l'épée au point et Meg qui criait :

-La bourse ou la vie !!! et passe la bière aussi hahahahahaha!!

-C'est bon, Nannou, nous avons la visite d'amis ! Apporte le tonneau de bière, mais rhabilles-toi avant !

Puis il partit d'un énorme éclat de rire.
Meggie
Étonnée du réflexe de son adversaire Meggie éclata d'un rire sonore avant de prendre place a coté de Spart.

Non je ne veux pas te défié encore j'ai trop soif alors j'accepte avec plaisir et dis moi .....Est-ce le moulin de Nannou et Morty??

Meggie pointais du doigt le bâtiment face a eux en s'asseyant sur le même rocher que Spart

Ohhhh tu as entendu ....une voix familière hé héééé ce doit etre Morty non?....les coquins se cachent a l'intérieur hihihihihi

Un large sourire aux lèvres Meggie bu une bonne rasade de bière attendant de voir ses amis sortir enfin
Mortemer
-Bienvenue à notre moulin bleu, les amis ! Vous arrivez juste à l'heure de la collation !
J'ai un petit lièvre qui ne demande qu'à être rôti et dégusté. Juste le temps de faire un petit feu de joie.
Installez-vous ! Hum ! Hum ! Pour le moment il n'y a guère de chaises, alors ces rochers feront l'affaire.


En sifflotant joyeusement, il se mit à ramasser quelques branchages et rapidement le feu crépita.
Le lièvre, dépouillé et embroché sur une tige bien verte, commença bientôt à répandre des odeurs alléchantes.
Spartacus60
Spartacus sourit à Meggie tout en savourant sa chopine .Il vit ensuite arrivé Mortemer une fourche à la main et se mit à rire .

Citation:
Bienvenue à notre moulin bleu, les amis ! Vous arrivez juste à l'heure de la collation !
J'ai un petit lièvre qui ne demande qu'à être rôti et dégusté. Juste le temps de faire un petit feu de joie.
Installez-vous ! Hum ! Hum ! Pour le moment il n'y a guère de chaises, alors ces rochers feront l'affaire.


Il sourit et il prit sa besace .Il en sorti des miches croustillante , quelques brioches et autres viennoiserie pour le dessert .


J'ai apporté le dessert , moi !

C'est un jolie moulin que vous avez là , bon il y a quelques travaux à faire mais cet un bel endroit
Nannou
En voyant Mortemer se précipiter dehors, Nannou enfila à la hâte ses vêtements qu'elle avait enlevés pour... les faire sécher.

puis voyant Meg et Spart une épée à la main :
- Dites donc posez ça hein, vous allez vous blesser !
Se tournant vers Mortemer
- Je crois qu'on va interdire le port des armes ici, qu'est-ce que tu en penses?

Nannou sourit à ses amis
- Nos premiers invités. Bienvenue ! Ho il y a à manger! Et.... à boire !!! Spart, tu es le meilleur!

Nannou s’installa à son tour.

C'est un jolie moulin que vous avez là , bon il y a quelques travaux à faire mais cet un bel endroit

- Oui il nous faudrait un charpentier pour réparer la roue qui est désaxée

Elle regarde autour d'elle et poursuit en riant
Et je crois qu'elle n'est pas la seule ici!
Et aussi il faut faire du ragarassage et on va mettre des torchons sur le mur... Enfin je crois
Mortemer
Spartacus et Meg s'étaient installés et Saprtacus qui disait:

J'ai apporté le dessert , moi !

Le cœur de Mortemer craquait un peu de gourmandise en voyant se déployer miches croustillantes et viennoiserie,
cette nourriture issue du blé et qui était le plus grand bien des hommes.


-Quelle bonne idée, Spart ! Voici le lièvre rôti, Nannou qui arrive avec son tonneau.
Nous somme prêts pour le festin et je vois que déjà chacun à sa choppe en main !


Intervient Nannou face aux deux combattants d'opérette.

-Je crois qu'on va interdire le port des armes ici, qu'est-ce que tu en penses?
-Oui, répondit-il, sauf les marteaux et les truelles et des engins comme ça !


Nannou heureuse, Nannou pleine de répartis et d'allants, le cœur de Mortemer battait plus vite.
Il saisit le rôti et du bout des doigts en détacha une cuisse qu'il offrit à Meg, puis l'autre à Nannou.
Il sépara ensuite le râble en deux et en tendit la moitié à Spartacus qui qui disait:


C'est un jolie moulin que vous avez là , bon il y a quelques travaux à faire mais cet un bel endroit

Mortemer, la bouche pleine, fit oui de la tête. Il aimait déjà ces vieux murs délabrés, étoilés de lézardes.
Il aurait le temps, le temps de réparer, de faire renaître cette ruine.
Il regardait ce doux avenir, légers nuages dans le ciel azur, le silence des arbres qui se souviendront, de cette rivière bleue et sage qui s'étale, s’allonge, se déplie
et entraînera bientôt le rythme de leur vie. Le temps d'attendre et d'aimer.
Son regard suivit la crête du toit et il vit, perché sur la cheminée, Falco, son ami le faucon, l'oiseau de son frère lointain, qui les observait avec bienveillance.
Alors, Mortemer fit un geste qu'il avait tant de fois vu faire à Gezekell. Il détacha un morceau de lièvre et le jeta dans l'air.
Le rapace battit des ailes et plongea vers le met qu'il saisit à plein bec pour l'emmener vers la cheminée, désormais son repaire.
Il le dévora, participant ainsi au festin.

C'est alors que Mortimer eut sa première idée.

Il bondit sur ses pieds, saisit une vieille bassine qui se trouvait dans le tas d'ordures près du moulin, et la remplit de la terre argileuse de la rivière,
y rajoutant de l'eau et de la paille qui ne manquait pas dans le coin.
Puis il en saisit une poignée, la pétrit et prenant son élan, la lança violemment contre le mur, essayant de viser les plus grandes lézardes.


Spalch ! Splach ! Splach ! Splach !

Puis avec un bout de ferraille, il faisait rentrer cet amalgame dans les fissures, et entre les pierres disjointes. Puis, recommençait à lancer la boue à poignée.

Spalch ! Splach ! Splach ! Splach !

Il faut avouer que Mortemer recevait en échange de la part du mur maintes éclaboussures et se retrouva vite piqueté, puis transformé en véritable statue de terre
Falco.
Quelques battements d'ailes, un long vol plané et silencieux, l'air du large qui arrivait de temps à autre et qui le ravissait et voilà le faucon qui quittait le jeune bouleau blanc pour suivre Mortemer et son amie jusqu'à un merveilleux endroit avec ce qui pourrait être un bâtiment construit par les humains à côté d'un cours d'eau. Cela lui convenait parfaitement, et avec un peu de chance, il pourrait saisir un ou deux poissons. Une vieille habitude qu'il avait prise lorsqu'il habitait encore avec sa famille. Famille qui lui manquait mais l'endroit le séduisait et il espérait de pas devoir faire demi-tour avant un bon moment.

Quelques tours aériens, histoire d'inspecter les lieux, c'est qu'il a une mission après tout, et il repère ce qui pourrait bien être une cheminée, en tous les cas un quelque chose qui a l'air dur, en hauteur et qui lui permettrait de jeter son œil perçant sur les alentours.

Les humains en bas ont l'air content et poussent leurs drôles de bruits, quelle étrange façon de communiquer, il ne s'y ferait jamais.

Son ami Mortemer semblait découper un lièvre. Cela aussi lui rappelait de bons souvenirs. Lorsque sa famille était complète, son autre ami humain souvent lui lançait un bout en l'air pour qu'il le rattrap...

Mais oui, Mortemer lance un bout de viande, lui aussi. Ni une ni deux, ailes étendues au maximum, rémiges et rectrices correctement orientées, il saute dans le vide et attrape le morceau avant de venir se poser sur l'épaule du généreux donateur pour le gratifier de quelques coups de bec sur la joue et de reprendre sa place sur la cheminée.
Nannou
Nannou éclata de rire en voyant l'aspect boueux de Mortemer.

Elle pris une couverture, lui mis sur la tête puis pris l'épée et le bouclier de Meg et les lui colla dans les mains.


- Regarde, on a une deuxième statue du protecteur maintenant ! On pourra laisser celle-ci ici pour protéger le moulin!

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