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[RP] Le Moulin Bleu

Mortemer
Comme chaque fois qu'il retrouvait Nannou, le cœur de Mortemer palpita plus vite. Il la retint un moment contre lui, faisant corps avec elle, mélangeant leurs cheveux. Il lui murmura:

-J'ai un cadeau pour toi!

Puis, il dit plus fort, en riant:

-Mais avant, un épreuve! Celle de la mise en route du moulin!
Tu connais les consignes, tu peux te mettre à l'ouvrage


Et avant que Nannou n'ait pu ouvrit la bouche, il prend sa main et l'entraîne vers le moulin.
Nannou
Un cadeau ? tant pis elle saurait plus tard ...

Nannou se retrouvait devant la manette. Bon il fallait la tirer, donc...

- GNNNNNN!!!

- heu je crois qu'elle est coincée!

Nannou tira de toutes ses forces. La manette s'abaissa d'un coup, la faisant basculer en arrière. Heureusement elle atterrit dans les bras de Mortemer qui se tenait près d'elle.

Et là... tout se mit en marche. Nannou regardait la meule tourner comme une gamine qui regarde un nouveau jouet. Elle prit une poignée de blé et la jeta dans la meule. Puis elle recueilli le peu de farine produite et tendit la main vers Mortemer.


- Tiens mon cœur, ma première production, je te l'offre...

Elle ouvrit sa main et souffla la farine sur le visage de Mortemer en riant.
Mortemer
Bien sûr Mortemer sourit. Il devait être drôle avec son visage de Pierrot lunaire. Et puis Nannou riait trouvant cela si amusant!
Mais il avait été surpris par le jet de farine en plein visage. Il se mit à éternuer, à tousser, puis à larmoyer car la farine lui piquait les yeux.
Était-ce une coutume Saintaise que d'asperger ses amis avec la farine, comme celle de les plonger dans un abreuvoir ou de les inonder avec un broc à eau? Il n'était pas encore bien au courant.
Il était quand même un peu déçu. Il s'était beaucoup donné de mal pour le moulin de Nanou. Bien sûr il n'attendait pas une récompense, il n'était pas ainsi, mais une certaine reconnaissance, enfin, autre que par ce désagréable jet de farine.
Tout en toussant et éternuant il articula:


-Je vais Kof...! Kof...! Kof..! Res... pirer..... dehors! Le ca Kof...! Kof...! Kof..! cadeau... il est sur la table.

Il sortit et alla prendre l'air en forêt.
Falco.
Falco, sur sa cheminée perché, tenait en son bec quelque succulent orvet.
Cette si coquette Isop aurait fait un merveilleux festin, à n'en point douter, mais il s'était engagé à n'en rien faire. Voire à la protéger de ses propres congénéres, une promesse reste une promesse. Pour sûr qu'elle ne devait pas en avoir conscience mais il en était ainsi.

Toujours un oeil aux aguêts, il aperçut son ami humain Mortemer qui ressortait du moulin, pâle, très pâle, blanc en fait et qui avait du mal à respirer. Que cela était étrange, mais bien des choses se passaient en ce moment sans qu'il ne comprenne bien tout. Il avait beau cotoyer ces drôles d'animaux qui se tenaient étrangement droits sur leurs pattes postérieures et qui faisaient de drôles de bruits entre eux, enfin surtout deux et trois maintenant, il admettrait sans honte, si ce sentiment lui était possible, que bien des choses dans leur comportement lui semblaient pour le moins fantaisistes.

L'ami de la Nature semblait se diriger vers la forêt. Aussitôt, d'un coup de pattes et les ailes déployées, il prit son envol et décida de l'y accompagner. Discrètement, cela va sans dire.
Mortemer
Au-dessus de lui le bleu du ciel, ce bleu d'en haut aveuglant en ce matin d'été.
Devant lui, le bleu sombre et mystérieux de la forêt.
En lui, ces pensées bleues, ces désirs, ces espoirs, ces craintes insolubles.

Un battement d'ailes dans le silence, puis un vol plané.
Mortemer leva les yeux et tendit le bras pour accueillir le faucon et Falco vint se percher sur son épaule.
De la main, il lui caressa le poitrail, comme Gezekell lui avait appris à le faire.


-Mon brave Falco! Que Gezekell me manque! Qu'il NOUS manque à tous les deux!

Bien sûr, ce qui s'était passé au moulin s'oubliera vite et la vie reprendra comme avant, si belle!
Nanou était heureuse au milieu de ses amies. Amies qu'il ne rencontrait guère d'ailleurs.
Il ne se sentait pas encore vraiment inséré dans le village, il était toujours l'étranger,
l'inconnu aux idées bizarres, qu'on regardait avec un peu de suspicion. Il est vrai qu'il avait fait fort avec sa momie dernièrement!
Il fallait du temps, beaucoup de temps pour qu'un nouveau se sente bien.

La forêt l'attendait. La forêt avait toujours un peu d'avance sur lui. Elle savait ce qu'il cherchait.
Elle entrouvrait dans sa pensée de minuscules boîtes à musique qui chantaient l'eau.
Des racines à la cime des arbres, un monde d'oiseaux s'éveillait. Un hautbois se fit entendre, une gorge rouge s'anima.
Des bêtes aux rires limpides, des papillons dispersant leurs poussières,
de fines épaules de libellules, tout cela s'affaire pour lui plaire, et il distinguait, à travers les feuillages, les innombrables formes de la vie.

A ses pieds, un glissement de soie, un éclat de moire. Isop, la serpente, était là ayant vaincu enfin ses appréhensions.
Nannou
Nannou regardait Mortemer, surprise de sa réaction. Après tout il l'avait bien enduite de boue avant de la jeter dans la rivière et elle n'en avait pas fait tout un plat.

Elle essaya de le retenir


- Attend, je suis désolée, je voulais pas...

Mais il ne semblait pas l'entendre.
Prise au dépourvu elle le regardait s'éloigner à grands pas


- T'en va pas, me laisse pas... seule


Elle rentra dans le moulin et de rage donna un grand coup de pied dans la manette pour arrêter la meule.
Puis se mis en route pour rentrer.

Nannou parti le cœur lourd ce jour là...
Mortemer
Mortemer rentra au moulin peu après, rasséréné.
Cependant, il était triste de sa réaction et s'en voulait, mais il s'était imaginé tout autre chose pour ce moment si important pour eux, pour cette première fois.
Ha! décidément, il était bien trop romantique, mais il était ainsi, fait de rêves et de chimères! Il vivait sur un mode sensible et vibrait ainsi que les cordes de sa viole.

Il remarqua la manette cassée et eut un demi-sourire. Il viendrait la réparer plus tard.
Il remarqua la flûte déposée sur la table. Il la prit délicatement, l'enveloppa dans un morceau de cuir fin et la mit dans sa besace. ''Penser à lui faire un étui pour la protéger!''

Puis, il partit à la recherche de Nannou.
Nannou
Nannou était venue se rafraichir auprès de son moulin.
Elle trempait ses jambes dans l'eau fraiche, ça lui faisait toujours du bien et la détendait pendant une journée à bûcheronner.

La veille Mortemer l'avait retrouvée dans une taverne. Ils s'étaient racontés leurs fragilités respectives. Elle avait prit conscience que jamais elle ne s'était autant dévoilée à quelqu'un. Elle avait pris conscience qu'elle se révélait à elle même.
Elle se demandait si c'était cela le chemin de l'amour.

Le bergère sorti sa flute et commença à souffler doucement. C'était étrange comme un bout de roseau et un peu d'air pouvait faire une chose aussi jolie. C'était un tour de magie dont Mortemer avait le secret : fabriquer du bonheur à partir de presque rien.
Margauth
Margauth avait passé un petit moment en taverne à discuter avec quelques personnes qu'elle connaissait depuis peu de temps, elle se dirigeait vers son champ de blé voir si celui-ci ne manquait pas d'eau, elle attendait sa première récolte avec impatience et ne voulait surtout qu'il y ai de problème.

Elle marchait tranquillement sous le soleil couchant quand elle aperçut une pancarte:


Citation:
Le Moulin Bleu
Bienvenue
aux amis,
aux canards
et aux biches
Chez Nannou et Mortemer


Cela la fit sourire.

L'endroit était vraiment charmant et très reposant un endroit comme elle aimait, des oiseaux chantaient, elle ressentait la fraicheur du cours d'eau, un vent léger lui caressait les cheveux.

Son pas était de plus en plus lent, Margauth profitait au maximum de l'instant présent, en passant devant une bergerie, elle vit des petits agneaux qui tétaient leurs mères, très certainement la bergerie de Nannou pensât-elle.

Continuant son chemin, elle entendit une douce mélodie venant d'une flute, cette musique était aussi douce et agréable que l'endroit.

Ne voulant pas déranger les maîtres de ce lieu enchanteur, Margauth prit la direction de son champ.
Nannou
Levant la tête de sa flute, Nannou aperçu Margauth qui passait par là et s'éloignait déjà, certainement pour ne pas déranger.

Elle l'interpella de loin

- Hey Margauth, venez, arrêtez-vous un instant, venez vous rafraichir, si vous avez le temps!

Elle attendit, voir si elle l'avait entendue.
Margauth
La mélodie s’était arrêtée et Margauth entendit:

Citation:
- Hey Margauth, venez, arrêtez-vous un instant, venez vous rafraichir, si vous avez le temps!


Elle se retourna et vit Nannou lui faisant des grands signes, une envie de rester encore un peu en ce lieu lui plaisait beaucoup et un peu d'eau fraiche lui ferait le plus grand bien, Margauth espérait que Nannou lui ferait visiter cet havre de paix.

Margauth cria.


Avec grand plaisir, je fais le tour de la bergerie et j'arrive
Mortemer
Mortemer se baignait en amont de la rivière, dans la petite retenue d'eau que formait le barrage, juste avant la roue à aubes.
Il tentait vainement d'apprendre à nager, mais encore une fois, son corps retomba sur le fond et il but la tasse.
Il sortit de l'eau et s'éboua comme un chiot, puis récupérant ses habits, il s'en vêtit derrière les ajoncs.
Le chant de la flûte de Nannou lui parvint. Les progrès étaient rapides.
Elle jouait comme elle chantait, avec délicatesse et sensibilité et sa mélodie bouleversa le coeur de Mortemer.
Bientôt, elle pourrait faire concurrence aux chants des oiseaux!

Le chant de la flûte s'était interrompu, remplacé par un bavardage féminin. Il s'approcha et vit une personne qu'il ne connaissait pas.
Il embrassa tendrement Nannou, mouillant son visage au passage, Puis se tournant vers la jeune femme, lui sourit en disant:


-Bienvenue chez nous, je suis Mortemer!
Margauth
Margauth venait tout juste de rejoindre Nannou lorsqu’elle vit arriver un homme qu'elle ne connaissait pas, il avait le visage et les cheveux mouillés, il lui fit un sourire.

Citation:
Bienvenue chez nous, je suis Mortemer!


Enchantée, moi c'est Margauth, il y a très peu de temps que je suis arrivée à Saintes, très jolie petite ville, nous ne nous sommes pas encore rencontrés.

Nannou et vous avez là un très joli moulin, j'imagine que cela doit vous prendre énormément de temps pour l'entretien, c'est peut-être la raison pour laquelle nous ne nous sommes jamais vus, ce lieu est vraiment charmant et reposant.


Margauth sourit à son tour.
Mortemer
Si Margauth est observatrice, elle aura pu remarquer un grand faucon perché sur le toit du moulin et une recrudescence d'oiseaux plus nombreux que dans un autre lieu.
Deux canards sortant de la rivière suivaient Mortemer, caquetant, se dandinant, picorant çà et là dans l'herbe et semblant faire bien des manières.


-L'entretien! Hum! Tout marche bien à présent et la rivière fait le travail à la place de Nannou, dit-il en montrant la roue à aubes

Il jeta un coup d’œil aux canards et rit:

-Ha je vous présente mes maîtres nageurs, mais l'élève est peu doué et ils sont désespérés!
Mais, je vois Nannou qui apporte des rafraichissements, venez, venez vous assoir à l'ombre et boire avec nous!
Nannou
-L'entretien! Hum! Tout marche bien à présent et la rivière fait le travail à la place de Nannou, dit-il en montrant la roue à aubes

Nannou regarda Mortemer en souriant

- Le travail à ma place! Non mais dis donc! il faut porter les sacs, les verser, c'est pas rien non plus. Bon c'est vrai que ça va bien plus vite qu'a la main mais tout de même...

Elle tendit les boissons à chacun.

- Vous êtes notre première visite depuis que le moulin est restauré, ça fait plaisir!
Bon je crois qu'il va falloir songer à faire faire une table et des bancs...

- oui ça serait bien que tu saches nager pour aller pêcher sur le lac...
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