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[RP] L'Impétueux Géant épouse enfin sa Précieuse Blonde

Ryoka_lavorel


De retour de Lorraine ou il avait voyagé avec sa cousine pour affaires, le jeune homme n’eut pas même le temps de profiter de ses nouvelles terres qu’il devait déjà repartir encore plus au sud. C’était le pays de son enfance qui l’appelait à nouveau, et encore pour une cérémonie. Une cérémonie des plus importantes, puisqu’il s’agissait d’un mariage. Ryoka aimait les mariages, tout le monde était content, tout le monde souriait, et les mariés n’arrivaient jamais en retard, normalement. Chose qui était loin d’être certaine dans son cas puisque même à dos d’âne, il en avait encore pour un moment à traverser les paysages morts du Dauphiné. En effet, à défaut de savoir monter à cheval, ou encore savoir monter les œufs en neige, il avait du choisir l’âne le plus rapide de son écurie, qu’il avait baptisé Thibéri-âne pour l’occasion. Déjà parce que c’est un prénom qui le faisait rire, et que le jeune châtain aimait bien rire, mais en plus parce que comme cela il ne risquait pas d’oublier pour quelle raison il était partit. Et puis une fois sur place, si l’animal arrive à se reconnaitre avec ce prénom, cela pourra toujours donner des confusions intéressantes. Rien que l’idée de voir débarquer le bestiau dans la cérémonie au moment ou le marié est appelé serait un moment qui n’aurait pas de prix. Pour le reste, il y a les écus.

Ainsi, encore et toujours sur des chemins déserts, Ryoka arpentait avec son compagnon au milieu de paysages froids, le regard perdu dans un ciel drapé de blanc. La candeur d’un esprit qui s’affinait avec l’âge – mieux vaut tard que jamais – le faisait rêver beaucoup. Et en ce jour, le rêve en était à ce fameux mariage. Il essayait de s’imaginer un marié arrivé en avance les cheveux en bataille, et une mariée cherchant par tous les moyens à développer chez son futur époux une érection spontanée au moindre regard. C’était ça, pour lui, l’évènement auquel il allait assister. Au mariage d’un couple atypique, de drôles de nobles, dont la demande avait été réalisée dans des conditions pour le moins étonnantes. Pour cela, il pouvait être fier le Lavorel, il avait plus ou moins participé à sa manière à cette demande, puisqu’elle avait eu lieue au cours d’un bal qu’il organisait, si tant est que l’on puisse encore appeler cela un bal après la tournure qu’il avait fini par prendre.

Les yeux noisette toujours dans la neige des cieux, tombèrent par inadvertance sur la ville de Lyon qui se dessinait droit devant lui. Pour une fois, son sens de l’orientation ne l’avait pas trahi, il l’avait mené droit à destination, et avant même qu’il n’eut le temps de dire ouf, au cas ou il aurait envie de dire ouf sait-on jamais, il avait le sensuel castel en visuel. Le moment était venu d’abandonner Thibéri-âne, afin de retrouver Thibérian. Ryoka ne savait pas vraiment qui était invité à ce mariage, si ce n’est qu’il était presque certain qu’Axel et Thibérian seraient de la partie. Dans tous les cas, il avait intérêt à planquer le bourrin s’il ne voulait pas se tourner en ridicule dès son arrivée. Déjà qu’il avait récupéré une terre qui sent la saucisse, s’il est accompagné d’un âne chaque fois qu’il se montre en société il finira par devenir complètement infréquentable.


Déjà il avait fait un effort sur le côté vestimentaire, histoire d’éviter d’attirer l’attention sur lui. Le pourpoint, les chausses, et le surcot étaient propres, nets, et si l’on y tentait une expérience olfactive nous pourrions même aller jusqu’à dire qu’ils sentaient bon. Le seul défaut s’il y en eut un, aurait été la couleur. Mais là, c’était une affaire de goûts. Ryoka aimait la nature, Ryoka aimait le vert. Il est donc plutôt logique qu’il se vêtît tout de vert pour aller à un mariage, au-delà de toute considération portant sur le bon goût. Mais laissons là les goûts et les couleurs, puisque l’honneur était sauf : le jeune homme était propre sur lui, aussi bien d’un point de vue vestimentaire que d’un point de vue cutané. Même les cheveux sentaient la fleur, malgré le fait qu’ils furent négligés par un vent qui lui souffla vilement dessus lors du trajet qui séparait son auberge du castel.

L’œil brillant, un rictus malicieux installé sur un visage joyeux, et c’était le savoyard qui débarquait légèrement en retard sans en avoir la moindre idée. Retard tout relatif, puisque le marié venait à peine de pointer le bout de sa chevelure chatoyante sur le parvis de la chapelle. Le pas était lent, mais il voulait s’assurer une arrivée la plus humble possible, en évitant toute viandade sur un pavé mal enfoncé ou une autre facétie de cet environnement si hostile. Axel était magnifique, comme il pouvait s’y attendre, même si sa robe n’était pas verte (on ne peut pas être parfait). Le marié semblait avoir fait l’effort du peigne, point de doute, on était bien à son mariage ; il fallait au moins cela pour le faire sortir une arme si extraordinaire. Demons et l’Oiselier, qu’il n’avait pas vu depuis au moins trois ans étaient là aussi sur le parvis, ce qui fit d’autant plus sourire Ryoka.

Deux jeunes femmes étaient arrivées aussi, et un jeune garçon se baladait non loin de sa maman. L’une des deux jeunes femmes était Tempérance, la femme de ses rêves, celle qui pouvait lui créer des tachycardies de sprinteur en plein sommeil, celle dont la vue lui rappelait toujours le loser qu’il était. Cette simple vision venait de troubler sa démarche pourtant paramétrée au poil de cul afin de se fondre dans le décor, et il devait maintenant surveiller ou il mettait les pieds s’il ne voulait pas choir bêtement dans un faux pas devant tout le monde. Il dû ainsi terminer les derniers mètres qui le séparait des convives la tête baissé, le sourire effacé. Le jeune homme tombait amoureux une fois tous les dix ans, il était donc normal que son cerveau n’ait pas pris de référence, ni de réflexe de défense. Cette maladie là, on ne choisit pas lorsqu’elle nous tombe dessus. Ce n’est pas une chtouille qui vient nous ronger après une nuit en maison de passes – que Ryoka n’avait pas eu la chance de connaître, de par l’interdiction d’une cousine qui veillait sur sa virginité, la bougresse – non, c’est quelque chose qui lui tombait dessus par erreur. Cupidon avait certainement dû rater le duc qu’il avait visé, et le châtain avait dû une fois de plus passer comme un gland au mauvais endroit, au mauvais moment. Il ne put toutefois empêcher à son visage de lui dévoiler un sourire timide lorsque son regard croisa le sien.


Puis, un coup d’œil à droite pour lancer un joyeux :

    Tu es ravissante Axel… Peut être même trop à côté du blondin qui te sert de futur époux !

Et au futur époux, toujours de sa voix cristalline émise par ce visage doucement relevé :

    Même si j’admets que je n’avais jamais vu un tel effort capillaire de la part de mon ancien cavalier de bal.

Il n’était pas tombé, jusque là tout allait bien.
Il n’avait pas trébuché, jusque là tout allait bien.
Sa langue n’avait pas fourché, jusque là tout allait bien.
Alix n’avait pas filé, jusque là… ah si tiens.


Il va de soi qu’après avoir donné un détail aussi anodin que la disparition d’Alix, la fille à son papa qui était allé le rejoindre, il nous faut revenir sur le départ de Savoie. Si Ryoka n’avait pas eu le temps de passer en revue son domaine, il avait quand même prit le temps de récupérer la jeune fille, et de la coller sur un poney. Le voyage en fut moins triste, et cela permettait à son duc de père de se rassurer une fois pour toutes !
Alix.du.vivier
[Sur la Route par la sainte journée ]

Oui! Non et puis oui, enfin le doute....Se déplacer tout ce long chemin quand même, fallait qu'elle l'apprécie cet ours .
Mais ils étaient devenus amis sans même s'en rendre compte. Finalement elle était contente de se rendre à son mariage, la connétable avait apprécié le peu qu'elle avait pu parler avec sa future épouse.
Devant les attaques incessante qu'elle subissait de part de certaines rivales, elle avait toujours su y répondre avec un certain humour qui av ait bien plu à Alix.

La route s'était passée sans encombre, elle alla à l'Auberge du coin se changer, passant une robe rouge.




Elle arriva sur le Parvis croisant des têtes connues et inconnues et se dirgerea vers l'attroupement.


Bonjour votre Altesse Royale, Thib vous êtes bien élégant.

Un sourire à la Mariée.


Vous êtes sublime!
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Jenifael..luna
    Dans son appartement Lyonnais, la nièce de l'Irissarri agonisait depuis un mois, suite à un empoisonnement, la voilà qui ressortais, mais elle était faible, pâle, digne d'un fantôme, avec sa peau blanche et sa folle crinière sombre aux délicats reflets roux et ses yeux où se battaient la noisette et l'émeraude. Elle porterait du bleu. Un bleu cousu par sa sœur, pour le mariage de l'Irissarri, d'un temps lointain, mais qui allait toujours à sa jeune silhouette. La chemise en premier, le corsage ensuite, les jupons enfin, elle se sentit gorge découverte et prit la belle cape de zibeline offerte par Axel pour la nouvelle année. Cape qui avait dû coûter surement un œil au Duc du Lyonnais-Dauphiné. Elle aurait aimé une tenue pour stricte, plus chaude, plus ... tout ! Mais elle avait celle-ci, reposant dans ses malles, crée uniquement pour le mariage, alors tant pis. Elle laissa ses boucles et ondulations couler dans son dos jusqu'aux hanches. Le seul signe d'indécence qu'elle s'autoriserait, au vu de sa pâleur, cela lui donnait l'air plus vivant. Jenifaël ajouta également une chaîne, une chaîne d'or long pendait à son cou, au bout de celle-ci, en dessous de sa poitrine, pendait des médailles de baptême, ainsi qu'un blason. Un soupiré s'échappa néanmoins d'elle, voyant dans le miroir son reflet.

    Fine, petite, les os saillants, l'on pouvait voir, le grain de beauté perdu sur sa clavicule, on pouvait également voir, là, la naissance timide d'une poitrine, la robe avait était taillé pour une enfant de onze ou douze ans, pas une de quatorze, presque quinze ans. Elle rejoignit ensuite en ville, l'Amilly. Les deux vêtus de bleu, s’accompagnèrent au lieu du mariage, à la différence, que la jeune brune était moins grande que la blonde et qu'elle se retrouvait accompagnée d'une servante, qui semblait prête à bondir pour soutenir la brunette à la moindre chute.

    Puis elles arrivèrent devant Axel, si belles dans une robe bleue, une robe sur laquelle on reconnaissait sans mal la patte de la défunte et terrible couturière qui c'était improvisée vassale de l'Irissarri et sa tutrice à la mort d'Angèle également. Axel alors que Tempérence saluait la blonde ne semblait pas remarquer sa présence à elle, fantôme
    brun, mais qu'importe, elle lui dit quelques mots :

    "- Ma tante, vous êtes magnifique. J'espère que Thibérian saura être à la hauteur de ce mariage ... "

    Elle ajouta un sourire plein de fossettes à sa tante. La gamine avait supplié, pleurnicher, font les yeux doux et essayer de convaincre, pour que sa tante et le duc indomptable du lyonnais dauphiné fassent les choses dans les règles de l'art, elle avait même menacer de ne pas venir au mariage, quitte à briser le cœur et fendre l'âme d'Axel, mais elle était là, au final. Bien présente. Ne saluant personne d'autre que sa tante, puis s'adressant à Breval, l'oeil mauvais :

    "- Breval, tu as bien grandi. "

    Où était le temps où le neveu et elle-même se disputaient lors d'une sortie à Paris, chez La durée? Elle posa une main sur la tête du petit, qu'elle ébouriffa, Elizabelle était plus jeune qu'elle, à l'époque où elle était tombée enceinte du petit bonhomme, une grossesse qui avait fait bien trop dégâts. Plus tard, elle traînerais le petit et Tempérence sur les premiers bancs, ceux pour la famille. Tempérence en était un peu, non? Même si c'était par l'adoption d'une ancêtre par l'ancêtre de leurs chef de famille commun? Et pis mince ! C'était sa copine à elle après tout. Donc elle avait droit aux honneurs pour Jenifaël.

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Axel_baccard
[Mini flash back de quelques minutes XD ]

En effet , Axel n'avait pas vu ou plutôt pas reconnu Jénifael... Elle l'avait laissé à Briançon en pleine forme, pétillante, agaçante souvent, piquante toujours et la retrouvait à Lyon blafarde, livide même et surtout plus maigre que jamais. Bon son ton était toujours acide , ce qui soulagea quelque peu la baronne . Mais cette vision d'une Jenifael décharnée retourna les tripes de celle qui était un peu comme une mère pour la jeune fille, puisqu'elle l'avait un temps élevée et éduquée. Elle soupira avec douleur et prit sur elle pour ne pas l'enlacer avec vigueur. Bon il est vrai que vêtu et fardée comme elle l'était il valait mieux qu'elle s'abstienne de grandes effusions alors elle fut plus délicate dans ses gestes .
Elle sourit à sa nièce et l'étreignit .


Je vous remercie ma douce d'avoir répondu à mon invitation. Je suis si heureuse de vous voir. Cette robe est véritablement sublime, votre soeur a fait un travail fabuleux .
Puis elle ajouta un ton plus bas pour que nul n'entende, passant au tutoiement trahissant ainsi son inquiétude qui ne paraissait guère démesurée:
Ma chérie que t'est-il arrivé? tu es malade ? Tu paraît si frêle... il faut que tu me dise ce qu'il t'arrive... as-tu vu un médecin?
Elle attendit sa réponse avant de passer à autre chose ou plutôt à quelqu'un d'autre puisque que c'est sur ces entrefaites que le blond retardataire fit enfin son apparition . La moue boudeuse remplaça alors la mine contrite et angoissée sur le visage de la mariée.

[Accélération temporelle activée!!]

Ryoka se présentait à son tour, Axel n'avait pas idée que le jeune homme était invité , mais après tout il était un ami de Thib et de Tempérance, donc il avait toute légitimité à être parmi les convives, d'autant que la blonde avait grandement apprécié leur rencontre. Elle ne le connaissait guère avant la soirée du jour de l'An, mais avait pleinement goûté son humour, et sa vivacité d'esprit. Esprit dont il n'hésita pas à faire usage d'ailleurs en présentant ses hommages aux mariés !
Il fut donc lui aussi remercié pour le compliment que la Irissarri lui retourna d'ailleurs car il était fort propret. Puis elle lui sourit et l'invita à entrer dans la Chapelle avec les autres. a moins qu'il ne préféra se noyer dans le regard de la jeune Amilly...

Le ballet se poursuivit avec l'arrivée de la Connétable de France majestueuse dans son robe rouge et or . Axel rougit presque du sublime qu'elle avança, enfin elle rougit , mais vu la quantité de trucs et de machins qu'avait apposée Flaminia sur sa peau il aurait fallu qu'elle devint phosphorescente pour que cela put se voir.


C'est un honneur que de vous avoir pour nos noces, madame. Merci d'avoir fait le déplacement

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Béanours forever! Blason en reconstruction
Temperance
Merci, cousine, mais votre robe al est la plus belle ! Enfin, j'a choisi le bleu pour moi parce que j'a cru que vous porterez du rouge et j'a voulais point faire concurrence, ma au final, même en bleu aussi, y'a point de comparaison possible !

Tempérance réalisa, au moment de l'échange avec Axel, puis Jenifael, que la brune Castelnau de Montmiral, à son côté, avait dû passer pour une suivante. Elle en eut un pincement au coeur. Pauvre Jenifaël ! Sa maladie l'avait tellement affaiblie, et avait creusé son visage et aminci le corps de femme qu'elle commençait à avoir...
Mais Axel se rattrapa. Les deux jeunes filles embrassèrent alors Breval et laissèrent Axel accueillir ses autres invités.
Alors, Thibérian arriva. Lorsqu'il la pressa contre son coeur avant de l'embrasser sur le front, l'Amilly sembla fondre de joie. Elle l'aimait, oh oui, elle l'aimait ! Depuis la disparition de son père, c'était son modèle, son idéal. Il était si digne, si blond, si... Elle baissa les yeux et répondit :


Dauphin al va ben ! Al est gros maintenant, ma toujours une terreur pour les souris. Et toi, t'y es beau pareil que quand que tu m'y a offert, t'as rien vieilli !

Les invités affluaient désormais. Concurrence de belles robes et d'hommes élégants... Tous ou presque. Elle aperçu Ryoka. Ryoka, qu'elle n'avait pas revu depuis... Depuis qu'elle lui avait fait visiter ses terres de Montauban, en fait. Ryoka, qu'elle n'avait pas revu depuis son affaire savoyarde. Savait-il qu'elle était cause du courrier ducal que Thibérian avait expédié ? Lui avait-on dit comment elle s'était mise deux genoux en terre pour supplier son parrain de porter secours au jeune homme ?
Le garçon lui sourit rapidement, et détourna les yeux... Elle rajusta sur ses épaules sa cape en loup. Avait-il eu le temps de voir qu'elle avait souri en retour ?

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À marier, étudie tous les partis - Mes RP itinérants – Parle un mélange de français malpropre, lyonnais et vivaro-alpin
Leandra.c.
[Une Cassel peut en cacher une autre.]


Les émeraudes glissent sur le miroir qui reflète mon image, un léger sourire satisfait s’esquisse alors que je détaille l’ovale de mon visage fin et poudré d’albâtre dont les traits délicats sont rehaussés de mes prunelles étincelantes d’espièglerie d’imaginer la tête de Thibérian d’avoir la surprise de ma présence à son mariage. Le doigt fin applique d’un geste doux le baume coloré nacrant mes lèvres ourlées, quelques gouttes d’essences de myrrhe et jasmin et un geste à ma fidèle Lynette afin de m’aider à vêtir ma robe aux soieries drapées merveilleusement taillée par les Doigts d’Or et de fées dont la notoriété n’est plus à faire à Paris. Je grimace sous les coups de brosse de Lynette qui s’acharne à rendre mes cheveux en plus soyeux afin de les dompter en un chignon tressé ceint d’un diadème orné d’une émeraude. Enfin parée, Lynette recouvre mes épaules d’une cape de velours bordeaux, je lui adresse un sourire satisfaite de son travail et me dirige vers le carrosse qui m’attend devant l’auberge.

Les cloches sonnent au loin l’appel à se rassembler afin d’assister à cette cérémonie, qui à mon humble avis, est une des plus importante dans une vie. Mon regard se perd sur les rues qui défilent, pensive et anxieuse de la réaction de Thibérian face à ma présence alors que cela fait des semaines qu’il n’a reçues de nouvelles de ma part. Je plisse légèrement le nez, les nacres impriment une légère pression sur mes lèvres puis je secoue légèrement la tête afin de chasser l’angoisse de l’imaginer m’en vouloir. J’ose espérer qu’il saura comprendre mon éloignement, qui ne fut pas que pour sa personne, du à mes fonctions Ducales et Royales, ainsi qu’à ma santé qui n’avait pas été des meilleures ces derniers temps. Enfin le carrosse stoppe devant le parvis de l’Eglise, la main est tendue à Gaston, le cocher tout aussi fidèle que Lynette, quant enfin descendue je lui glisse mes derniers ordres.

Va chercher les présents, je désire qu’ils soient sur le parvis à la sortie des époux.

Mes émeraudes glissent sur l’attroupement déjà dense sur le parvis, pour une fois je ne suis pas en retard au point d’entrer honteusement sur la pointe des pieds dans l’Eglise. J’avance donc, un fin sourire se dessinant sur mes lèvres à mon approche, espérant la surprise heureuse du fait qu’aucune invitation n’avait été envoyée, juste quelques propos rapportés. Le sourire s’éclaire en reconnaissant ma chère Cousine Deedlitt, puis Alix.

Que ce jour soit bon.



Vous êtes étonnement bien coiffé Thibérian !
Et hop la petite pique taquine, non mais ! Alix, Deedlitt, vous voici ravissantes. Et là, c’est la fashionista qui parle, surnommée par son parrain Sancte « The Cassel Touch ». Mais la plus sublime est là mariée, c’est incontestable.

Une légère inclinaison de la tête.

Léandra de Cassel, ravie de pouvoir mettre un visage sur un nom.



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Demons
La peur du retard s’éteignit bien vite lorsque Axel lui adressa la parole, visiblement il n'était pas coutume pour ce mariage que le marié découvre la mariée vêtue de blanc au dernier moment. Les quelques mots de la plus belle du jour lui firent retrouver le sourire,

Monsieur le Baron , le bonjour ! Je suis ravie que tu sois venu, merci d'être là !
Tu noteras que le marié a décidé de rendre hommage à ton célèbre catogan !


Souriant, Demons lui fit sa plus belle révérence d'un air malicieux avant de lui faire un clin d’œil et lui répondre :


Si j'avais su, je n'aurai pas tiré mon catogan. C'est que je ne suis pas là pour lui faire de l'ombre. Puis après un petit rire, il termina: En tout cas tu es superbe, ce jour ne peut-être que formidable.

Ne voulant pas retenir plus la marié, Demons rentra dans la chapelle à la recherche d'un banc vide. Lorsqu'il traversa la porte il fut pris d'un frisson, décidément tout avait changé mais tout semblait comme avant.
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"Aut Toga, Aut Ense"
Dedelagratte
Le Duc et sa Duchesse d'amour étaient de retour pour jouer un mauvais tour ... enfin non pas vraiment, ils se pointaient surtout parce qu'il y avait un mariage et qu'ils connaissaient les deux protagonistes.

Pour l'occasion ils avaient décidé de venir "seuls à deux" ou plutôt sans les enfants. C'est qu'une tribut comme celle des chanvigny-Dagincourt ça donnait du travail, et dire qu'elle s'agrandir encore une fois, pauvre Nanou.

Probablement que ça jaserait dans le Duché ... Pourtant le Duc ne voyait pas en quoi on pouvait lui reprocher d'honorer son épouse, l'activité n'était pas interdite par l'Église mais visiblement certains s'offusquaient de voir des familles nombreuses, probablement des vieilles rabougris avec un balais bien coincé dans le fondement. Où plutôt ailleurs puisque même avec un balais dans l'arrière train il était possible de tomber enceinte.

Bref, revenons en à nos balais euh nos moutons, c'était donc sans les enfants que le couple ducal fît son apparition. Lui était comme d'habitude bien habillé, chic et élégant et elle ... était tout simplement sublime, toujours aussi belle, et elegamment vêtue, comme d'habitude, encore une fois le Duc bavait de désir pour son épouse, si seulement le chemin pour le mariage avait été plus long ...

Quoiqu'il en soit c'est donc, bien accompagnés qu'ils arrivèrent sur le parvis. D'un œil nostalgique, le chancelier regarda son épouse avant de lui parler doucement.


Tout ça me fait penser à notre mariage, et je peux te certifier que je ne regrette pas ce moment, c'est probablement la plus belle chose qui me soit arrivée de t'épouser. Je souhaite que Thiberian puissent avoir la même joie en épousant Axel.
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Oiselier
L'Oiselier s'appretait autour de l'autel, organisant son nécessaire, calices encensoir, il attendait que les convives prennent place. Mais ne voulait en rien presser les fiancés qui savouraient ces instants.
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Breval
Le Sire Chevalier Chasseur de Dragon se laissa mettre du baume à l'âme par les paroles d'amour de sa tantine préférée. C'est que pour un dinosaure, c'était la plus belle et la plus gentille, de loin. Et que s'il ne 'était pas juré d'épouser Maman, ben il l'aurait épousé elle, sauf que maintenant, c'était trop tard dans les deux cas. Il 'était fait voler la place, et par deux blonds encore ! Aussi le gamin afficha-t-il une mine revêche au futur, bombant le torse malgré lui à l'idée qu'un grand puisse le considérer comme un vrai rival.

Je suis Breval d'Irirasariri...

Et non, pour le nom, il n'y arrivait toujours pas malgré ses six ans...

Je suis Chevalier et je chasse les Dragons !

Autant annoncer la couleur tout de suite aux potentiels flagorneurs, même s'il ne savait pas bien ce que ça voulait dire. S'en suivit l'arrivée de nombre d'invité, et profitant d'une accalmie, il glissa un....

Maman, elle doit être en train de finir de descendre du carrosse parce qu'avec sa robe, ben c'et pas facile d'en descendre... Surtout avec le Blond qui regarde trop et qui touche alors qu'il a pas le droit parce qu'elle est à moi Maman !

Et oui, pour Breval, les baisers maternels ne se partageaient pas et il ne comprenait pas bien qu'il pouvait exister différents types de baisers. Sont fou ses adultes aussi à compliquer les choses... Et voilà qu'une main vient ébouriffer sa tignasse de boucles noirs déjà bien en pagaille. Levant la tête vers sa deuxième tantine, qu'il aimait beaucoup même si des fois il avait envie de lui mettre des choses poisseuses ou visqueuses dans les poches, il lui adressa un sourire édenté. Pour le coup, elle serait peut-être une alliée dans son combat contre le Blond.

Bonjour Tata Jeni. Dis, pourquoi tu as l'air d'être comme Maman dans ses mauvais jours ?

Parce que rappelons que Maman était anorexique et vivait en Hermite pendant de nombreuses années, sans même dormir si bien qu'elle ressemblait par moment à un cadavre déterré... Sauf qu'elle était bien plus jolie et qu'il avait jamais vu de cadavre en vrai... Enfin sauf celui d'un rat une fois. Que Sacapus avait ramené.
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Leane
Ira... Ira pas. Ira... Ira pas... Ira... Ira pas... Ira... Ira pas...

Léane Rouvray avait reçu l'invitation pour se rendre au mariage de sa blonde de mère. Elle aimait sa mère. Elle s'inquiètait pour elle. Toujours et encore. Est-ce que Thiberian prendrait suffisamment soin d'elle? Sa crainte... Est-ce que ce mariage durera ou ne durera pas comme celui avec son père? SES craintes... Sa mère avait pris du poids. Elle s’inquiétait. Et cette missive?

Léane décida finalement de se rendre à ce mariage. Il était tard et arriva donc en retard à Lyon. Et comme c'était pas son jour, beaucoup de monde dans le rue obstruant les ruelles.

Mais la jeune Rouvray, la fille unique de la mariée arriva à l'église. Elle se trouva sur le perron de l'édifice religieux. Elle vit sa mère de loin saluant les invités. La jeune Irissarri par sa mère se retrouva prise d'une crise d'angoisse. A peine avait elle franchit l'imposante porte de l'édifice que la jeune Rouvray se sentit oppressée au niveau du torse entraînant une sensation d'étouffement, un étourdissement commença à arriver. Elle s'appuya contre le montant de la porte en portant une main sur son torse. Sa vision se floutta. Elle prit le temps de retrouver une respiration normale mais elle était plus blanche que d'habitude.
Thiberian
La question qu'il avait posée à Axel resta en suspens alors que celle ci lui colla un vent magistral, fort heureusement le mini mec prit à parti de se présenter tout seul comme un grand.
Bon il galéra un peu à prononcer son nom de famille mais lui même avait parfois du mal à l'écrire ce maudit nom...Tous ces "s" et ces "r" et ces "i", on s'y perd. Dans le jargon c'était typiquement ce qu'on appelle de nos jours un nom à "coucher dehors avec un billet de logement".
Breval donc...était ce le petit garçon qui avait habité chez lui alors qu'il était lui même en retrait au monastère ? Il semblait bien que oui.


Ah donc c'est toi mon garçon le fameux Breval !
Et bien enchanté sire chevalier tueur de dragons, je suis Thiberian Baccard.


Durant cet échange une fine main légèrement décharnée vint ébouriffer le p'tit bonhomme et au bout de cette main il vit Jeni...Dans un état lamentable.
Elle était si blanche qu'on voyait à travers, raison pour laquelle il ne l'avait même pas remarquée alors qu'elle était entrée avec Temperance.
Cette gamine effrontée et lui n'avait pas fait grand chose d'autre que se fritter depuis le départ, un cessé le feu avait été instauré par un pot de tapenade offert mais aussitôt rompu lorsqu'il avait refusé au premier abord de demander sa permission au cousin et chef de famille de sa promise...Bref les circonstances faisaient qu'elle n'attendait certainement pas de compassion de sa part et s'il en faisait preuve, elle le prendrait pour de la pitié.


Bonjour Jenifaël.
Toujours à jauger ma capacité à prendre soin de votre tante...Que devrais je dire de votre propre capacité de prendre soin de vous !
Vous avez une mine affreuse...J'espère quand même que vous tiendrez le coup jusqu'à la fin de l'office. Enfin soyez quand même la bienvenue.


Aucune pitié en effet, mais la gamine acide n'en voudrait jamais de sa part, il ajouta tout de même par simple humanité :

Si ça ne va pas ou si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à le dire...

Mais les effusions ne semblaient pas terminées car c'est une arrivée blonde et brune qui se fit alors remarquer, les deux cousines Cassel rien que ça ! Ah ça, il les aimait ses cousines.
Avec un sourire d'une oreille à l'autre il se rua sur elles pour leur faire profiter de la technique ancestrale montagnarde : l'étreinte mortelle de l'ours !
Ni d'une, ni de deux elles furent dans ses bras et décollées du sol comme des fétus de pailles et quand il les reposa ce fut pour remettre sa tenue d’aplomb et se reprendre :


Hmmm bonjour mes cousines, soyez les bienvenues !
Je suis très très heureux que tu sois mon témoin Deedlitt, quant à toi Leandra...N'ayant plus de nouvelles ta venue est une surprise inespérée, je suis très heureux.


Il se recula d'un pas pour les détailler de bas en haut et ajouta :

Et vous êtes splendides toutes les deux, la lignée de Cassel n'a rien perdu de sa classe !
Vous avez des places pour la famille aux premiers et seconds rangs si vous voulez entrer tout de suite...Nous n'allons pas tarder à commencer.


Alors qu'il repartait il examina sa tenue pour voir si avec ces étreintes diverses il ne l'aurait pas froissée mais ça semblait aller. Et puis d'ailleurs depuis le temps que j'en parle de cette tenue et de ses cheveux coiffés, il serait peut être temps de les montrer !
Voila donc le rare et presque unique Thib habillé de bleu et coiffé :




Bref qui restait il d'autres...Ah Demons était là ! Mais vu qu'Axel s'en occupait il se contenta pour l'instant de le saluer de loin. Ce vieil ancêtre là, ça faisait vraiment plaisir de le revoir parmi les vivants et à son mariage en prime.
Ce fut donc au tour de Ryoka de se pointer ! C'était pas dommage ! Mais à la limite vu qu'il venait de Savoie il avait une excuse...La perpétuelle influence helvète avait un effet qui avait tendance à ralentir les cerveaux.
Ce dernier discutait aussi avec Axel mais l'Impétueux s'en approcha pour lui coller une grande claque "amicale" dans le dos et en s'écriant :


Hey mon p'tit Ryoka ! Content de te voir ici, et avec ta tête sur tes épaules qui plus est !!
Alors les savoyards n'ont pas encore réussi à te l'enlever et en plus de ça il parait que tu as été anobli ? Félicitations messire !
Je te prierais donc d'entrer poser tes fesses seigneuriales sur un banc avant que je ne te les bottes pour me critiquer devant ma promise le jour de mon mariage...


Il s'en écarta à son tour avec un petit rire sadique qui laissait présager à Ryoka un bizutage d'entrée en noblesse qui ne lui plairait pas forcement...Et ce fut pour tomber nez à nez avec Alix du Vivier.
Encore une fois très heureux il sourit et dit :


Bonjour Alix !
J'espère que vous avez fait bon voyage ! Vous arrivez juste à temps, nous commençons à faire entrer les gens pour que Monseigneur Oiselier puisse débuter son office.
Votre présence et votre vue sont un ravissement ma chère amie.


Il la laissa entrer dans l'édifice à son tour avant de porter son regard sur Diboan qui semblait arriver mais il ne s'en approcha pas immédiatement, sur que le reste de son troupeau allait débarquer dans les prochaines secondes...Le temps pressait et il devait optimiser ses déplacements et bavardages sous peine de se faire égorger par la mariée qui avait été particulièrement clair sur un point : c'était SA journée.
Et puisque c'était sa journée, il s'approcha d'Axel quand il vit Leane entrer pour la prévenir :


Chérie, ta fille est arrivée tu devrais aller l'accueillir elle a l'air intimidée...Elle est là bas.

Et alors qu'il l'a montrait, c'est une Leane presque aussi blanche que Jeni qui était désignée contre le montant de la porte. Était elle en train de faire un malaise ?
Il dit tout bas à son épouse :


Va la voir, je vais inviter tout le monde à entrer...

Puis d'une voix claire et forte il attira l'attention de la foule et s'écria :

Bonjour à toutes et à tous...Je ne sais pas encore si tout le monde est arrivé mais quoi qu'il en soit sachez qu'Axel et moi sommes heureux et touchés de votre présence à tous aujourd'hui.
Je vous invites à tous rentrer vous installer pour que l'office puisse commencer, encore une fois mercis à tous.


Puis il aider Oiselier à faire entrer les gens...Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer. Mais qu'en était il de Leane ?
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Axel_baccard
Axel fut ravie de voir que les Chanvigny-Dagincourt étaient là, son aimé serait ravi. Après qu''il eut accueilli tous les présents, il indiqua à la blonde la présence de son témoin. Elle acquiesça en souriant lorsqu'elle distingua leane de loin, mais son sourire se figea et son cœur eut un raté quand elle vit sa fille chanceler.
Elle agrippa par réflexe le bras de Thib qui lhi murmura qu''il allait s'occuper des invités. Elle s'élança alors vers sa douce, dont elle prit la main.


Ma chérie, vous êtes si pâle. .. J'étais si heureuse de vous voir enfin arriver. Jamais je n'aurais pu me marier sans votre assentiment et votre présence aimante auprès de moi, ma prunelle.
Mais me voilà morte d'inquiétude, qu''avez-vous? Je vous ai vue manquer de tomber? Souffririez- vous du même mal que moi ?


Elle enserra sa fille, lui caressa le visage avec la plus grande douceur, et lui déposa un baiser sur le front afin de vérifier qu' elle n'était pas fiévreuse.

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Béanours forever! Blason en reconstruction
Yrh
Le juge montagnard quitta un temps ses occupations à la Maison de Roanne pour se rendre en la Chapelle du Castel de Lyon. Il faut dire que la distance n'était pas bien longue...

Il jeta un rapide coup d'œil à la salle, que des gens aimables, magnifiques et aristotéliciens jusqu'au bout des ongles - ou presque - m'enfin ses pensées n'avaient rien à faire icilieu, il venait d'abord pour ce qui devait être à n'en pas douter la plus belle journée pour les deux heureux élus. Croisant Thiberian à l'entrée, qui faisait rentrer les gens il lui dit à voie basse :


Bonjour toi. Alors, ça y'est ? C'est le grand jour ?

Aucune étiquette. C'était comme ça entre Montagnards.

Léger sourire qui voulait tout dire - ou rien dire, c'est selon... après tout, Yrh venait de poser une question idiote et un tantinet niaise... bien évidemment qu'ils étaient prêts. Et déterminés. L'impétueux lui avait conté les péripéties et les obstacles qu'il avait du affronter pour arriver enfin devant l'Autel ce jour.

Son petit doigt lui souffla cependant que cette union allait faire des malheureuses... et oui, quand on avance en âge on se range. Sur le chemin de la Vertu, évidemment. Un temps perdu dans ses pensées - aussi inutiles et incongrues que l'article IV.1.b.vii du Coutumier - il reprit ses esprits et traversa la nef puis s'adressa à l'Oiselier qu'il ne quittait plus d'une semelle depuis presque deux mois


Monseigneur, bonjour. Si je peux aider, n'hésitez pas à me solliciter.

Tout semblait prêt sur l'Autel. Il vit Axel au loin et lui fit un petit signe discret de la tête.
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Alix.du.vivier
Elle sourit à Axel et se tourne presque aussitôt vers Leandra.

Merci Axel c'est un plaisir d'être ici. Bonjour Léandra, ravie de te voir ici. Permets moi de te retourner le compliment aussi.

Et se retourne vers Thib, rougissant légèrement au compliment.


Tout le plaisir est pour moi voyons, je n'aurai manqué cet évènement pour rien au monde.

Voila ça allait commencer, décidément les gens se mariaient tous à la même époque, elle pensa qu'il faudrait une bonne grosse guerre et hop le tour est joué, plus de mariage que des enterrements.
ça changerait un peu, elle se retint de rire de cette pensée complétement loufoque, mais franchement les mariages...Elle devait en être à son 4 ou 5 ème .

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