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[RP] L'Impétueux Géant épouse enfin sa Précieuse Blonde

Ninoua
Un peu à la façon de certains habitants des alpages, elle avait choisit d'hiberner quelques temps, fatiguée et usée par tant d'années de services à sa ville ou à son Duché. Il ne fallait pas moins que les épousailles d'Axel et de Thiberian pour la sortir de son quotidien de mère au foyer. Un courrier de la future mariée l'avait alertée de la date de la cérémonie juste à temps pour faire confectionner, pour son époux et elle, une toilette appropriée pour l'occasion. C'est que la promise était la personne la plus pointilleuse sur la chose vestimentaire qu'elle connaissait, toujours à la pointe de la mode et apprêtée avec le faste du à son rang de baronne. Néanmoins, la brune tenait à conserver une certaine humilité dans sa tenue qu'elle avait voulue pour ce jour rouge grenat, bordée de chaude fourrure grise et savamment brodée de fil d'argent lui dessinant ça et là quelques edelweiss. La simplicité de la robe n'enlevait rien à la qualité du vêtement et à sa coupe irréprochable.

Une cape la préservait du froid pendant leur voyage vers la petite chapelle du Castel de Lyon, et ses hautes bottes fourrées faisaient un brut mat lorsque la Dame de Nanteuil d'Eusébius gravit les quelques marches menant au parvis du petit édifice au bras de son mari, tout aussi chaudement vêtu.

Une petite assemblée se trouvait déjà là, encore en train de saluer les futurs époux et pas encore rangée le long des bancs de la courte nef. La brune repéra quelques visages connus avant d'avoir l'oeil attiré par une silhouette appuyée au montant de la porte. La blondeur de la chevelure et l'inquiétude toute maternelle que Ninoua vit dans le regard d'Axel qui accourait déjà ne lui laissèrent aucun doute sur l'identité de la jeune femme qui lui tournait encore le dos.
La Briançonnaise pressa doucement le bras de son aimé, comme pour s'excuser de l'abandonner, et s'approcha du duo irissarrien.


Léane .. Axel.. dit-elle doucement.

Peut-être était-ce parce qu'elle s'était trop longtemps tenue éloignée du monde qu'elle ne trouva rien d'autre à ajouter. Et peut-être que ces deux mots étaient suffisants pour simplement les assurer de sa présence auprès d'elles deux et que, finalement, c'était cela le plus important en cet instant.


Vaast et moi allons veiller sur elle, Axel. Sois tranquille et vas donc épouser ton promis, ajouta-elle en passant une main dans le dos de Léane, un sourire qui se voulait rassurant aux lèvres.
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[En attente de mise à jour]
Temperance
La foule commençait à être trop compacte. Tempérance vit son parrain en grande conversation avec Ryoka... Après tout, le jeune homme devait avoir beaucoup de reconnaissance pour Thibérian, qui l'avait sauvé des infâmes savoyards. Elle aurait voulu laisser traîner son oreille, mais la foule était trop agitée, entre saluts, embrassades et pieds écrasés. Et l'âne. Et puis, il faisait frais, sur le parvis de la chapelle ! Alors dès que l'Oiselier invita les membres de la noce à entrer dans l'édifice, la jeune vicomtesse ne se fit pas prier. Elle serra la main de Jenifaël :

Venez, entrons, au moins y aura-t-y pas de brise à l'intérieur... Vous pouvez guère prendre de risques dans votre état !

Et il faudrait faire entrer le petit Breval, aussi ; Axel ne pouvait s'en occuper pendant toute la journée, elle avait ses devoirs de mariée à remplir. Elle venait de voler au chevet d'une invitée à pâle mine - l'Amilly ignorait son identité.
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À marier, étudie tous les partis - Mes RP itinérants – Parle un mélange de français malpropre, lyonnais et vivaro-alpin
Arwel
La Duchesse de Clérieux s'était laissé guider par son époux pour une fois... Et là, c'était décidé, ça ne serait pas une sortie en famille mais une sortie en amoureux... Ce qui permettrait au couple ducal de se câliner sur le chemin du retour... En attendant, Arwel avait sorti ses plus beaux atours pour éblouir son Ours armoricain et à voir comment il l'avait dévorée des yeux pendant tout le trajet, elle avait fait mouche... Elle adorait les tissus vaporeux et chamarrés venus d'Orient qu'elle faisait doubler de satin et de fourrure afin de n'avoir par froid...C es derniers temps, elle délaissait le bleu pour le lilas... Une nouvelle lubie... Elle trouvait que cette couleur s'accordait mieux au vert de ses prunelles... Une robe lilas vaporeuse donc, joliment décolletée, rehaussée de broderies au fil d'or... avec de longues manches qui traînaient jusqu'au sol... bordées de fine fourrure... Une lourde cape fourrée également enveloppait la jeune femme dans une douce chaleur... Sa magnifique chevelure brune avait été relevée en queue de cheval dont les boucles retombaient en cascade sur les épaules et dans le dos de la brunette... Ses bijoux étaient d'argent et d'améthystes... Elle portait sur un ruban mauve les breloques des fiefs du couple ducal, comme habituellement...

Arrivés sur le parvis de l'église, m'amour adressa quelques mots à son épouse...


Tout ça me fait penser à notre mariage, et je peux te certifier que je ne regrette pas ce moment, c'est probablement la plus belle chose qui me soit arrivée de t'épouser. Je souhaite que Thiberian puissent avoir la même joie en épousant Axel.

A ce moment-là, la joie que pourraient éprouver Axel et Thib lui importait peu... Tout ce qui comptait, c'étaient ces mots qu'elle venait d'entendre et qui firent monter à ses émeraudes des larmes de joie... Tout aussi doucement que son époux avait pu parler, elle lui répondit...

Je ne regrette pas un seul instant de t'avoir épousé aussi... Et c'est certainement la plus belle chose qui me soit arrivée... Et je doute que quiconque puisse éprouver la même joie que celle que nous avons pu éprouver et que nous ressentons chaque jour depuis que nous avons lié nos destinées... Un tel bonheur ne peut être donné à tout le monde...

Discrètement, elle effleura les lèvres de son amour d'un baiser aussi léger que la brise puis s'accrocha à son bras pour aller saluer tout ce beau monde, se concentrant essentiellement sur l'officiant et sur les futurs mariés...

Bonjour, Monseigneur...

Thib semblait vouloir jouer à cache-cache avec le couple ducal... Axel semblait être occupée avec sa fille... La Chanvigny laissa l'Impétueux faire son petit discours d'accueil mais il n'échapperait certainement pas au bisou de sa très chère amie, non mais oh ! La jeune femme adressa un sourire à sa moitié :

Il semblerait qu'il faille entrer m'amour ! Allons nous installer au chaud... Mais avant cela, j'aimerais bien coller une belle bise au grand blond... Même s'il fait celui qui ne nous a pas vus...

Radar arwelien enclenché... Cible visée... Droit au but ! La petite tornade brune fonça sur le blond et ne lui laissa pas le temps de réagir... Se hissant sur la pointe des pieds, elle déposa une grosse bise sur la joue du Géant et fila dans l'édifice en lui lançant :

Bonjour Thib ! Belle coiffure et belle tenue ! Toutes mes condoléances !

Elle se retourna pour lui adresser un clin d'oeil afin de lui faire comprendre qu'elle plaisantait... Puis elle laissa m'amour leur choisir une place sur les bancs, lui permettant de se blottir contre lui pour se réchauffer...

Au fait, tu as vu m'amour... Heureusement que je n'ai pas choisi une robe bleue aujourd'hui, sinon j'aurais fait concurrence à la future épouse...

La Précieuse en bleu... Wel se demanda ce qui avait bien pu lui passer par la tête...
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Liz.baccard.malemort
Un peu avant le début de la cérémonie

C'était le grand jour pour son cousin. Enfin il allait épouser celle qui hantait ses pensées depuis des lustres. Pour cette journée spéciale, la crapule allait vraiment se surpasser. Elle allait porter une tenue conçue spécialement pour le dit mariage. La dernière fois qu'elle avait portée une belle tenue, c'était au moment de la mise en terre de son père. Les souvenirs de cette journée venait noircir un peu la mine de la jeune femme. Mais elle les chassa rapidement en cessant d'y penser. Elle revêtit sa tenue et remonta ses cheveux qu'elle noua d'un ruban. Elle ajouta également quelques petites fleurs dans sa brune chevelure en souriant lorsqu'elle se regardait dans le reflet de la fenêtre. Une fois prête, elle alla rejoindre sa mère afin de l'aider dans la dure mission de préparer ses frères et soeurs qui n'allaient pas se laisser faire aussi facilement.

Maman, Kye je suis prête!

Elle se dirigeait en se pavanant dans les couloirs du château,t'elle une princesse à son premier bal. Fière d'avoir suivi les conseils de sa mère, après tout elle était une jeune femme maintenant et plus le petit garçon manqué qu'elle était étant plus jeune.

Peu de temps avant le départ

Elle fît avancer le carrosse en donnant les indications au coché. Pas trop vite pas trop de mouvements brusques pas trop de galop. Le pauvre il allait sans doute avoir hâte qu'elle se taise. Elle avait, appris qu'il fallait s'affirmer et se faire entendre. En général, elle se faisait assez accommodante, mais sans doute l'envie de voir la belle Axel avancée dans l'allée centrale afin de finir au bras de son cousin, pour rien au monde elle ne voulait manquer ça. Et son cousin, combien de temps avait-il attendu se moment, comment allait-il être, nerveux sans aucun doute. Au moins il ne serait pas seul, les siens allaient être la pour l'encourager, le soutenir et lui montrer combien ils étaient fier de lui.

Devant l'église

Dès que le carrosse s'immobilisa, Liz fût la première à sauter au sol et d'aider les siens à descendre. Espérant être à temps afin de ne rien manquer. Une fois la troupe prête, elle se dirigea vers le lieu sacré. Elle se signa en montrant à ses frères et soeurs comment faire. Elle n'était plus la jeune fille impatiente qu'elle était jadis, elle devenait sage et beaucoup plus calme qu'elle ne l'était dans le temps. Elle se dirigea en tenant fièrement la mains de ses frères et soeurs à l'endroit qui leurs avait été attribuer. Regardant longuement son cousin avant de s'engouffrer avec la meute dans le banc. Elle lui offrir son plus joli sourire lui laissant savoir qu'elle était fière de lui. Une fois installer elle cherchait Axel du regard, impatiente de la voir arriver.
Leane
Léane reprenait peu à peu son souffle. Sa mère était à ses côtés. Sa marraine les avait rejointe. Ses forces lui revenaient. Elle chuchota:

Non mère, je ne pense pas souffrir du même mal que vous... mais d'un autre plus profond.

Elle sourit voulant rassurée sa mère.

A vrai dire c'est la première fois... peut-être bien la dernière... qui sait?

Elle avait envie de se faire câliner par sa maman comme quand elle était plus jeune.

La jeune Rouvray se redressait. Elle défroissa sa toilette, dernier présent de sa mère.




La toilette était coordonnée à celle de la mariée. Léane continua en se tapotant les joue pour les faire rosir à nouveau. Elle sourit à sa marraine.

Je suis ravie de vous revoir marraine. Mais je me dois de rester avec ma mère.

Léane se tourna vers la femme qui l'avait mise au monde.

Nous pouvons y aller mère.

En réalité, l'Irissarri était pressée de se sortir de tout ces invités et de s'isoler. Elle se sentait très mal à l'aise et pas à sa place. Sa pression à la poitrine n'avait pas diminué. Elle était toujours présente. Peut-être que le corsage en était la cause. Peut-être était-il trop serré. Peut-être était-ce tout simplement autre chose... Un mal plus profond comme elle l'avait dit à sa blonde de génitrice.

Elle attrapa la main de sa mère.


Je suis prête.
Oiselier
L'Oiselier rejoint alors son autel de Pierre et se positionna face a l'assistance, et pendant que le couple s'avançait, il commença a officier.


Bonjour mes enfants si nous sommes réunit ence jour c'est pour célébrer l'amour, l'Union de nos Amis Axel et Thiberian, avec le soutien de Leanne et de Deedlit.
Pour purifier nos âmes et nos coeurs chassons le Pêcher.



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Ryoka_lavorel


La mariée venait de lui retourner le compliment, chose à laquelle il ne s’attendait pas puisqu’il se mit à sourire bêtement. Il est vrai que depuis qu’il faisait attention à sa présentation il n’avait guère encore eu le temps d’en voir les effets. Tout cela étant bien entendu relatif, puisque tout l’est. Là en l’occurrence, c’était par rapport à lui. Il pouvait paraitre élégant par rapport à avant, ce qui était assurément le cas, il s’était donné assez de mal pour que cela se remarque le bougre. Surtout qu’il était propre, et ça, ce n’était pas toujours évident avec la vie qu’il menait. Heureux de pouvoir remercier Axel de cet étonnant compliment, il se tournait vers Thibérian qui venait de lui témoigner son affection en lui claquant le dos avec toute la tendresse qui lui était propre. Si Ryoka avait mangé dans la journée il aurait très bien pu vider son estomac à cet impact. Ce qu’il ne fit pas bien entendu, dans la mesure où cela aurait été mal vu, et puis il n’avait pas mangé, faute d’écus. Sa nouvelle condition sociale ne lui permettant plus de travailler, il devait apprendre à vivre dans argent. N’étant absolument pas fait pour gérer quoi que se soit, sa terre était vouée à une mort certaine, comme l’était son estomac s’il ne venait pas à réagir rapidement sur ce fâcheux sujet. Il prit quelques secondes à répondre au marié puisqu’il crut voir un sourire particulièrement important pour lui. Sauf qu’au moment ou son regard cherchait à voir s’il lui était destiné celui-ci avait disparu. C’est donc le regard distrait par la belle blonde qu’il commençait à répondre à Thibérian.

Appelle-moi encore mon p’tit Ryoka et Axel devra se trouver un autre mâle pour sa nuit de noce !

Il riait à mesure qu’il s’entendait parler, et son esprit quittait lentement Tempérance pour se figer sur le blond.

Je te remercie de t’occuper de ma tête c’est bien aimable de ta part. Surtout que j’ai appris que cette histoire t’avait obligé à couler de ta précieuse encre… Encore merci et mes félicitations en tout cas d’avoir trouvé une si jolie femme malgré ta trogne.

Il était sincèrement heureux pour son ami, vraiment. Et un peu jaloux aussi ! C’était là un exemple de personne qui avait tout réussi dans sa vie. Puissant Duc aux aptitudes multiples, il avait des beaux enfants (même si l’une d’entre elle était particulièrement fatigante, presque autant qu’elle était mignonne), et il allait avoir une femme avec qui il allait vivre une aventure particulièrement belle : l’amour. Même pas un mariage arrangé, un vrai mariage d’amour, et ça, pour le Ryoka fleur bleue comme son nouveau sang, c’était fou.

Et en effet, me voilà le Seigneur de Boudin ! Je te donne le droit de poser un genou à terre lorsque la cérémonie sera finie. Tu as devant toi le Seigneur le plus puissant de tout le Royaume !

Bon, d’accord Boudin n’était même pas dans le même royaume.
Bon, et encore d’accord, le lopin de terre qui lui avait été octroyé n’était en réalité qu’un hameau paumé dans les hauteurs des montagnes savoyardes.
Bon, toujours d’accord il était certainement la personne la plus pauvre des convives présents.
Bon, éternellement d'accord Boudin c'est franchement pas le nom de fief qui fait rêver.
Bon… raisons de plus pour faire illusion. Faire preuve d’éloquence, et continuer de profiter de ce jour de fête. Ce n’était pas tous les jours qu’un couple qui se tourne autour depuis dix longues années finit par enfin se marier ! De plus, il y aurait certainement un buffet planqué quelque part après la cérémonie. Et ça, pour l’estomac du jeune clodo en devenir qu’il était, ça valait toutes les richesses du monde. Enfin pratiquement toutes, puisque la plus grande il ne la quittait pas des yeux depuis qu’ils venaient d’entrer dans la grande salle. Elle s’était éloignée avec son amie, mais Ryoka priait ce lieu de culte pour que le Très-Haut lui donne une raison de revenir vers lui, ne serait-ce que pour qu’il puisse la voir mieux. L'Oiselier venait de débuter la cérémonie, ce qui obligea le jeune homme de terminer rapidement sa petite requête céleste.
Axel_baccard
Ninoua...

Vous savez ce que c'est d'avoir un ange gardien vous? Moi je sais pas trop mais Axel oui. Depuis des années, elle a un ange gardien bien à elle, une petite brune au tempérament bien trempé. Une montagnarde dans la plus pure tradition. Un coeur gros comme un nuage d'hiver, un aplomb à toute épreuve et surtout le sens du timing.
Et oui , Axel a beau être une mère prévenante, elle a surtout été une mère absente durant de longues années, lorsque les Léas eurent atteint leur huitième anniversaire et qu'elle perdit son troisième né, elle se réfugia au loin, perdant ainsi toute véritable prérogative sur le bien etre de ses enfants qui furent confiés à leur père puis , au couvent où elle avait elle-même grandit. Elle avait eu beau élever les enfants des autres, elle n'avait jamais été très douée en ce qui concernait les siens propres. ELle était à présent qu'elle avait retrouvé sa douce, en formation accélérée, tentant de rattraper toutes ces années de perdues... Or si quelqu'un avait toujours été là pour elle et pour lui montrer le chemin d'une véritable maternité, c'était bien NInoua. Déjà, elle avait été probablement ce qui ressemblait le plus à une mère pour elle. Puisqu'elle l'avait soignée, veillée, baignée même et s'était occupée de la blonde comme l'on s'occupe d'un bambin (ou d'un vieillard c'est selon...) .
Sa tendre amie avait toujours été là pour elle, et Axel espérait qu'elle serait encore là longuement. Son apparition avait rasséréné la blonde. Si elle-même ne se doutait pas de ce qu'il se passait dans la poitrine de sa fille, assurément la brune le saurait. Etait-ce de l'angoisse, de la jalousie, un savant mélange des deux peut-etre. Se voir voler sa mère à nouveau, alors qu'on vient à peine de la retrouver. La réponse de Léane à la question de sa mère brisa le coeur de celle-ci.
*Quelque chose de plus profond*
Axel ne comprit guère, elle qui vivait avec le Mal blotti au fond de ses entrailles , ce Mal qui s'éveillait sans jamais trop prévenir, ce Mal qui lui avait arraché un enfant... Quelle chose pouvait être plus profonde encore ? Elle soupira douloureusement .
Sa prunelle lui sourit . Elle lui répondit de même , elle était si belle même toute palote. Cette robe qu'elle lui avait faite confectionner comme présent pour la Noël, était pour sa première allégeance en tant que baronne au départ. Mais, quelle plus belle allégeance que de venir confier sa mère aux bons soins de son beau -père. Axel la serra dans ses bras, là caressant sur la joue de ses mains gantées. Puis elle lui murmura en embrassant son front.

Ma chérie vous êtes et vous resterez mon bien le plus précieux, ma prunelle , ma fille unique. Je vous aime tant.
Si vous ne vous sentez guère bien , restez auprès de Ninoua, elle saura s'occuper de vous.

Elle se tourna alors vers son amie et lui saisit la main pour y déposer un baiser.

Je suis si heureuse que tu sois là, sans ta présence comment me marier ? Je veux bien que tu veilles sur ma douce, viens au premier rang, c'est là que doivent-être ceux qui sont ma famille, et tu es ma soeur. Léane a accepté d'être mon témoin aujourd'hui, sans quoi tu serais à sa place !


Alors que Léane se remettait, du moins visiblement , Axel se voila le visage , histoire de masquer ses larmes pour un temps du moins. Elle saisit la main que lui tendait sa fille chérie et s'assura que le couple Briançonnais les suive.
Elle inspirait et expirait le plus calmement que ses mains tremblantes le lui permettait. Son corset la serrait et elle se demandait si elle ne finirait pas par défaillir avant d'avoir remonter l'allée complètement. Là elle repéra quelques têtes qu'elle n'avait pas aperçut jusque là ; Yrh à qui elle aurait sourit si la voilette n'avait pas dissimulé ses traits, elle n'avait pas noté non plus qu'Arwel était en mauve ou parme enfin une couleur autre que le bleu pâle habituel. Elle se demandait si Thibérian avait lâché le morceau sur la couleur de sa robe pour que la bleusaille se soit muée en layette fifille pour l'occasion. Cette pensée la fit sourire, aaah Arwel à une époque elle aussi aurait pu être son témoin , mais désormais leur relation n'était plus ce qu'elle fut , ni dans un sens ni dans l'autre. On n'était plus dans la guerre ouverte, ce qui arrangeait pas mal la blonde qui n'avait jamais aimé cet état de fait, à présent on était dans le redoux ; sans être amicales, elles pouvaient se parler sans se jeter des insanités ou des objets au visage, elles étaient cordiales et ça c'était carrément inédit !
Axel se demanda où était Plumette et surtout Bali... Elle chercha des yeux le plus discrètement possible tout en gardant la tête droite rivée vers l'autel et vers celui qui l'attendait depuis tant d'années. Elle resserra la main de sa fille à mesure qu'elles avançaient toutes deux et lorsqu'elle parvint au premier rang elle l'y abandonna non sans avoir déposer un baiser sur la main de la jeune femme la confiant à sa marraine pour le début de la cérémonie.

La mariée fit alors les quelques pas qui l'éloignait de son promis et vint se mettre à son côté. Lui glissant :
Cette fois on y est Monsieur Baccard plus possible de te défiler.
Puis elle salua à nouveau l'archevèque et s'en remit à lui pour le reste de la cérémonie qui commença comme de tradition par l'acte de contrition traditionnel. Et pour les blonds on était loin d'une simple formalité... C'est qu'ils en avaient des choses à confesser tous les deux... Enfin surtout lui hein!

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Béanours forever! Blason en reconstruction
Leane
Léane se tenait droite, aussi droite qui lui était possible de l'être. Ce qui n'était pas trop dur grâce au corset qu'elle portait.

Léane avançait tout en tenant la main de sa mère, dans cette allée qui les menait au futur époux et au futur beau-père. Léane qui avait su profiter de ce court instant d'intimité avec sa mère quand il fallu se rendre à Aubusson pour l'ouverture anticipée de la succession. Ce moment resterait gravé à jamais dans ses souvenirs.

Mais Léane bien qu'elle put respirer librement car le corset était serré juste comme il fallait éprouvait toujours cette oppression dans sa poitrine. Léane ne pouvait tressaillir aujourd'hui. C'était le jour de sa mère. Un de ces jours qu'on ne vit qu'une fois dans sa vie. Ou du moins, nous sommes censés le vivre qu'une fois. Léane sourit tendrement à cette mère qui était à nouveau présente pour elle. Léane savait que ce n'était pas le même mal dont souffrait sa mère. Elle en connaissait suffisamment les symptômes pour pouvoir faire la différence.

Léane remontait donc l'allée centrale de l'édifice religieux. Il y avait tous ces gens. Toute cette noblesse qu'elle ne connaissait pas. Toute cette foule... Cette foule... cette... foule. Il y avait trop de monde. Léane suffoquait. Mais il fallait qu'elle tienne pour sa mère. Il le fallait. Exercice très compliqué pour la jeune Irissarri. Elle se sentit partir. Elle ferma les yeux. Cherchant la force nécessaire pour tenir le plus longtemps possible. Il ne fallait pas interrompre la cérémonie. Sa mère l'attendait depuis tellement longtemps.

Léane arriva encore plus pâle qu'au départ au premier rang. Elle s'assit. Elle était épuisée de lutter contre ce mal. Nausée. Un nouveau baiser sur son front vint la calmer un court moment.


Ma chérie vous êtes et vous resterez mon bien le plus précieux, ma prunelle , ma fille unique. Je vous aime tant.
Si vous ne vous sentez guère bien , restez auprès de Ninoua, elle saura s'occuper de vous.


Léane tenta un sourire qui se voulait rassurant. Elle n'était pas seule. Sa tendre marraine était à ses côtés. Ninoua. Elle avait toujours été comme une mère pour elle, jouant les relais avec sa propre mère dans les premiers moments de retrouvailles mère-fille, au moment du divorce de Kernos et Axel. Ninoua était un soutien... un soutien. Léane laissa sa mère s'éloigner. Elle ferma les yeux. Un vertige la reprit. La foule... Un début de nausée. Ce monde... Trop de monde...

Sa mère était belle. Son beau-père...

L'oppression pulmonaire... Difficulté à respirer de plus en plus forte...
Elizabelle_irissarri
En retard ? Non du tout, l'Ange avait été une des première à arriver, la preuve, son fils s'était jeté très tôt dans les bras de sa tante adorée qui se mariait donc ce jour. Seulement, il n'est pas évident de faire un long voyage en compagnie de deux mâles en conflits... Conflit ouvert par le plus jeune, cela va s'en dire, Thybault ayant été d'une patience angélique pour le coup avec le gamin turbulent. Seulement Breval, en sortant précipitamment du carrosse avait accroché le jupon de la robe de sa mère, allez savoir comment. Manquant finir le nez le premier sur le sol pavé, Elizabelle avait lâché un juron fort peu courtois. Heureusement que son chevalier servant avait de meilleur réflexe qu'elle, car la main ferme de son fiancé eut tôt fait de la remettre sur pieds. Puis il avait fallu lutter contre le pan de tissus pour le libérer de son accroc, et ce sans le déchirer... Imaginez l'horreur de déchirer le jupon d'une robe qui attendait depuis presque deux ans dans l’espoir d'être portée à cet événement.

Le corset enserrait sa taille fine avec fermeté, mettant en valeur une poitrine légèrement plus avantageuse qu'il y a quelques mois. Les différentes couches de jupon dans divers nuance de bleu rehaussaient son teint pâle et ses grands yeux gris, alors que ses lourdes boucles brunes cascadaient depuis sa couronne de tresse jusque sur ses épaules. La robe eut été bien plus adaptée en été qu'en hivers, mais une cape doublée en fourrure de lapin blanche et aussi douce que le satin était posée sur ses épaules pour la couper du froid. Une fois libre enfin, Elizabelle esquissa un sourire de remerciement à son sauveur.


Merci Très Cher, même si je crains que nous ne soyons en retard maintenant...

Posant légèrement ses doigts sur le bras de Thybault pour affirmer son affection et sa confiance aux yeux des siens, Elizabelle avança jusqu'à entrer dans l'église où la cérémonie avait effectivement commencé. Restant au fond pour ne pas se faire remarquer mais tâchant de repérer sa canaille de fils, l'Ange admira sa tante, ravissante dans sa robe, et se prit à espérer être aussi belle qu'elle à son âge.


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Dedelagratte
C'est qu'elle était tellement dynamique son épouse ! Elle rayonnait et virevoltait de partout comme à son habitude. L'emportant dans son tourbillon vers les autres protagonistes, le nounours salut l'officiant avant de foncer vers le futur marié qui venait de se faire coller un bisou par sa petite épouse.

C'est qu'en plus elle savait s'y prendre la bienveillante. Une fois chose faite, le bougre de breton alla choisir un endroit où s'asseoir, pas trop prêt, ni trop loin, pile celui où l'on voyait tout sans être trop vu. Son épouse en profita pour se blottir contre lui afin de combattre le froid environnant. Diboan ne disait rien, il adorait avoir sa feme collé contre lui ...

Bref, attendant que la cérémonie comm
ence, son épouse lui parla de la couleur bleue de la mariée, il sourit avant de poursuivre.

En effet, tu as vu jste pour le coup, je la soupçonne de vouloir copier sur toi, elle a surement remarqué que tu es magnifique en bleu. Si au prochain événement ell est en lilas tu pourras t'interroger franchement.

riant doucement, il lui colla un enorme baiser amoureux avant de se mettre à suivre la messe qui allait débuter.
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Plumedange
[Maison]

*Ce matin là c'était l’effervescence chez Plume, il faut dire que malgré l'arrivée tardive la veille, dans leur appartement situé à Lyon, ils trouvaient le moyen d'être en retard.
En même temps, Axel lui avait écrit lui demandant de venir avec "toute sa petite famille" et c'est qu'elle en avait quelques uns des enfants, qui avaient tous un paquet d'énergie.

La blonde voulait aider ses domestiques à préparer tout ce beau monde, mais c'était sans compter sur le malaise qui la prit.
Elle se retrouva donc allongée à regarder tout le monde s'activer sans pouvoir rien y faire, se sentant de plus totalement impuissante et pitoyable, un médicastre à ses côtés.*


-Vous avez encore oublié de prendre votre traitement, vous êtes insupportable quand vous vous y mettez.

-Ne m'en voulez pas Albert, il y a ma belle Axel qui se marie, cela m'a fait perdre toute notion du temps, promis je ferais plus attention.

*Le médecin leva à nouveau les yeux au plafond, comme il était souvent amené à le faire et lui accorda quelques minutes plus tard le droit de se relever.
Une fois celui-ci sortit de la pièce, tout le monde s'activa pour l'apprêter, les enfants trépignant de l'autre côté de la porte.*


-Maman t'es prête?

-Maman on va pas voir le mariage, dépêche toi!

-Man'


*Oui, elle était demandé, mais elle n'enfilait pas une paire de braies, disons qu'une robe était plus délicate à mettre en place et puis il fallait la coiffer, la maquiller, la parfumer, en un mot : la chouchouter.
Mais, tout ceci finit par arriver.
Plume sortit de sa chambre habillée d'une belle robe en soie rouge, et en soie damasquinée de la même teinte et brodée d'or pour le tissu du dessous, le tout était bordé de galons d'or.
A cela, elle avait ajouté un joli attifet qui épousait la forme de sa tête et reprenait les teintes de la robe et y avait fait ajouter un voile qui retombait sur sa chevelure attachée ce jour là en chignon.
Après tout, on allait dans une église, ce qui, il fallait l'avouer, était bien plus important pour Plume que de se présenter devant un Roy, mais là n'était pas le sujet du moment.
Un magnifique pendentif, simple, tout récemment confectionné par un artisan doué, vint compléter la tenue et un manteau en fourrure de létice achevait celle-ci.
Il était sur qu'elle n'aurait pas froid, car il fallait avouer que les édifices religieux n'étaient pas réputé pour leur chaleur physique, à défaut d'en apporter une spirituelle.
Avant de sortir, elle jeta un regard à la nouvelle bague ornée d'un magnifique topaze qui ornait son doigt et remit une mèche de cheveux en place avant de sourire.
Elle était fin prête.

Lorsque la chair de sa chair, la vit, ils firent silence un instant avant de se jeter dans ses jupons et de lui dire qu'elle était "trop belle".
Ce dont elle ne douta pas un instant, après tout, la vérité ne sort t-elle pas de la bouche des enfants?*


[Chapelle = Mariage]

*Ils montèrent tous dans la voiture qui les attendaient et se dirigèrent avec un bruit monstre vers le lieu de la cérémonie, quelle idée avait t-elle eut de prendre leur cadeau de mariage maintenant sérieux?

C'est donc avec un bruit digne d'une voiture se trainant des centaines de boites de conserves qu'ils arrivèrent, en retard, au mariage de celle qui avait été sa témoin, des années plus tôt.

Sauf qu'en passant les portes de la cathédrale de Lyon, personne n'était là.
Un instant de panique prit la blonde family, alors que le visage de Plume se décomposait et qu'elle manquait de rechuter.
La baronne s'assit, reprit son souffle, sortit le ban mémo qu'elle avait gardé et le relu avec attention.*


-Mais quelle blonde!

*Il s'avérait que la cérémonie n'avait pas lieu à la cathédrale, mais dans un endroit plus intime et fort heureusement pas trop trop loin.
Disons que tout Lyon entendit ce jour là, la familia parcourir les rues, car pour le coup, ils firent un tapage monstre et c'est avec soulagement qu'ils garèrent la 4 chevaux devant le castel Lyonnais avant d'en descendre pour rejoindre le véritable mariage.

Heureusement, ils purent enfin laisser le cadeau dehors et n'eurent plus qu'à se faufiler à l'intérieur, bien trop petit pour passer inaperçu du coup, aussi silencieusement que possible.
La jeune mère tenait la main des plus grands et la nourrice, qui avait été réquisitionnée pour plus de sécurité, tenait son petit dernier.
Ils s'installèrent ou ils purent, s'excusant discrètement à chaque fois qu'ils passaient devant quelqu'un et ce ne fut qu'une fois assise, que Plume put pousser un soupir de soulagement et enfin admirer ce qu'il se passait et analyser ce qu'ils avaient pu rater.
A première vu, ils n'arrivaient pas trop en retard.*



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Esquisse temporaire en attente de l'originale. Peinture fraiche ne pas toucher.
Temperance
Quand l'office commença, Tempérance murmura, plus pour elle que pour autrui, le confiteor, tel qu'elle l'avait appris, tel qu'il résonnait en son coeur pieux et lourd de superstitions.

J'a confesse à Dieu tout-puisasnt,
J'a reconnais devant mes frères,
Que j'a péché, en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui j'a vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanches et tous les Saints,
Et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Créateur.
Que l'Tout Puissant nous fait miséricorde,
Qu'y nous pardonne nos péchés,
Et nous conduit à la vie éternelle,
Dans l'paradis solaire. Amen.

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À marier, étudie tous les partis - Mes RP itinérants – Parle un mélange de français malpropre, lyonnais et vivaro-alpin
Thiberian
L'Impétueux blond faisait entrer les gens et les guidait pour qu'ils s'installent, les bancs de devant étant réservés à la famille et visiblement une partie des Baccards comme des Irissarri n'avait pas l'intention de venir...Mais concrètement il se fichait pas mal de qui ne serait pas témoin de son union avec Axel, la seule importance du jour était qu'elle ait bien lieu.
Il vit Axel près de sa fille vraiment palote et Ninoua qui les avait rejoint pour aider mais Leane se redressa bravement pour accompagner sa mère, il aurait bien aidé la jeune fille mais c'était sans compter sur Arwel qui l'intercepta et il l'accueillit d'un sempiternel grognement au mot "condoléance", mais il savait qu'elle voulait juste le provoquer assez pour le faire grogner donc il lui fit ce plaisir :


Grmbl !
Bonjour Arwel, merci du compliment...Je me sens un peu engoncé là dedans mais bon ça lui fait plaisir.
Et merci pour tes "voeux"...


Il lui fit quand même une énorme bise et Ryoka qui était toujours là le prévint de ne plus l'appeler "mon p'tit Ryoka" sous peine, visiblement, d'émasculation...Thib portant un regard pénétrant au petit et avec un rictus il répondit :

Ben j'espère que tu as amené une armée avec toi...Mon p'tit Ryoka !
Et oui en effet ma sale trogne à suffit à attirer une si belle femme, il serait peut être temps de t'y mettre toi même d'ailleurs non ? T'es tout mignon, ça m'étonne qu'une vieille bourgeoise ne t'ai pas encore déniaisé.


Il ne put s'empêcher de rire doucement puis il regarda autour de lui, visiblement à la recherche de quelque chose...Il regarda une nouvelle fois le jeune mâle et ajouté :

Dis moi...T'étais pas censé ramener ma fille ? Je la vois nulle part...
C'est moi où tu es tellement obnubilé par ma filleule que tu as paumé ma gamine ?? Tu crois que je ne te vois pas la reluquer depuis tout à l'heure ?


Il leva les yeux au ciel, désespéré de se trouver devant un mâle si peu entreprenant...Ralala où était donc cette époque où les hommes étaient de vrais hommes, ou la noblesse acquise par le service ne les changeait point en misérable fiottes ? Il est vrai qu'il maudissait parfois son propre statut malgré sa réussite, il était perpétuellement jugé comme un mauvais noble car il préférait boire une bière dans un tripot qu'entretenir l'hypocrisie d'une cours où tout le monde se hait. Il le regarda avec insistance et lui dis plus bas :

Sois un homme ! Ton titre ne te mènera jamais plus loin que tes couilles !

Décidément il l'aimait bien ce Ryoka mais il le trouvait bien trop contaminé par la noblesse impériale, il en perdait son solide bon sens et son pragmatisme dauphinois.
Mais il n'était plus l'heure de lui donner des conseils, pour l'heure c'est plutôt le blond qui en aurait besoin car il allait se faire passer la corde au cou !


Je dois y aller...On se revoit de l'autre côté mon gars !
Si tu vois ma fille, dis lui que je l'aime.


En ricanant il se détourna de son ami et s'avança vers l'autel ou il rejoint la femme de sa vie, celle aux côtés de qui il vieillirait et mourrait un jour il en était convaincu. Il répondit à son sourire et à sa petite remarque d'un sourire rayonnant :

J'ai bien essayé de m'enfuir mais Ryoka et Arwel bloquaient la sortie, tu penseras à les remercier.

Elle savait qu'il aimait la taquiner, qu'en ce jour de joie et de bonheur il n'avait pas envie d'être sérieux, elle savait ce qui se cachait derrière ces mots, il n'avait pas besoin de verbaliser la vérité car la vérité...Elle la connaissait par cœur depuis plus de dix années.
Elle savait tout, elle lisait en chacun de ses mots, de ses gestes, de ses actes ou de ses regards pour y déceler toujours la seule et unique vérité et il adorait ça car cette faculté d'être la seule à pouvoir l'entendre rendait cette magnifique vérité plus intime que tous les verbiages idiots à l'eau de rose que sa bouche pourrait prononcer.
Il aimait cette femme et il aimait qu'elle en soit consciente à chaque instant sans qu'il n'ait jamais besoin de le lui répéter mille fois sur tous les tons possibles dans des circonstances idiotes et pseudo romantiques...Là est tout l'intérêt d'une femme qui sait.

Sur de lui comme jamais, il fit face à Oiselier et répéta avec l'assemblée les premières paroles sacrées de la cérémonie qui commençait enfin :


Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai pêché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui j'ai vraiment pêché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les Archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur,
Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos pêchés,
Et nous conduire à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire,
Amen !


Mais durant tout ce temps, une question subsistait quand même dans son esprit : où était donc passée Alix ? Il ne se faisait pas particulièrement de soucis pour la gamine très débrouillarde pour son âge mais quand même...On est papa poule où on l'est pas.
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Oiselier
L'oiselier prit alors l'encensoir, et le l'agita pour que l’encens libère les esprits, comme pour purifier le cœur et l'âme de tous.
Se dirigeant vers le livre des vertus il pria :


Seigneur notre Dieu,
tu as sanctifié le mariage
par un mystère si beau
que tu en as fait le sacrement
de l'alliance du Christ et de l'Église;
Accorde à Axel et Thiberian
qui vont recevoir ce sacrement dans la foi,
de réaliser par toute leur vie ce qu'il exprime.
Par Jésus Christos.


Puis leva haut le livre des vertus, l'embrassa et lut les écrits.

Citation:


la Vita de Christos chapitre XIII



Or, la fille de nos hôtes vint avec une cruche pour nous servir du pain et du vin, et Christos reconnut celle qui se nommait Natchiachia, et qui lui avait adressé la parole précédemment, lorsqu’elle était dans la foule.

Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblée, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :

" Mais, Maître, serons-nous assez forts pour respecter ce choix et vivre sans pécher ? "

Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "



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