[RP] L'Impétueux Géant épouse enfin sa Précieuse Blonde

Thiberian

Et voila, le moment fatidique était arrivé...Dans ces moments là y'a deux types de mecs, les mecs super organisé qui se sont préparés des vœux, les ont appris par cœur et ont des anti-sèches planqués dans la poche, et les mecs qui y ont vaguement réfléchis et qui se sont dit qu'ils improviseraient en décrivant ce qu'ils ressentent sur le moment...Ou en se contentant de poser bêtement la question.
Devinez duquel genre était le blond ? Réfléchissez bien...Gagné !

L'ennui c'est que là c'était compliqué, le mariage venait d'être interrompu par une bourde de l'officiant et par l'asticot qui gigotait toujours sous son bras gauche, pas encore résignée à abandonner le combat. Donc pour le coup à part le froid et la fatigue il ne ressentait pas grand chose.

Pourtant il se tourna vers Axel, la regarda dans les yeux et lui sourit :

Axel...Je t'aime parce que...C'est comme ça ! On ne m'a pas laissé le choix c'est tombé sur toi !

Une pointe d'amusement se fit remarquer sur l’éternel sourire en coin du blond et il ajouta :

Mais si ce choix m'avait été laissé, il n'aurait pas été différent. Avec toi, la vie qui ne laisse jamais le choix à personne, m'a apporté exactement ce que j'aurais choisis et c'est pour ça que chaque jour passé à tes côtés me semble être un privilège.
Je ne saurais pas décrire la façon dont je t'aime car elle est à ton image, un paradoxe...Sous ton apparence fragile et parfois superficielle se cache en réalité la seule femme en ce monde assez forte pour m'aimer et me comprendre, la seule personne en ce monde qui sache exactement ce que je ressens quand je le ressens sans que je n'ai jamais à le dire.
Certains trouvent la perle rare, moi j'ai trouvé un diamant car même s'il est la matière la résistante du monde jamais on ne lui fera de mal, sa splendeur toujours nous donne cette impression de fragilité et ce devoir d'en prendre le plus grand soin.

Je t'aime car tu comprends que mon besoin de protéger ma compagne ne signifie pas que je te crois fragile, je t'aime car tu comprends que ce besoin naît de ta splendeur et de l'amour que je te porte et non d'une quelconque faiblesse.

Axel d'Irissarri, veux tu demeurer mon privilège égoïste et pourtant délicieux ? Veux tu demeurer le magnifique diamant que je n'ai jamais mérité ?
Veux tu devenir ma femme jusqu'à ce que la mort nous sépare ?

Il avait prit sa main et la serrait tendrement à présent, attendant sa réponse en contemplant l'immensité azur de son regard.
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Ninoua

Elle qui ne voulait pas se mettre en avant ni se faire trop remarquer .. la voila propulsée au premier rang comme membre de la famille de la mariée. Évidemment, elle aurait du s'en douter. Mais c'était toujours comme ça chez la brune. Elle agissait par instinct, allant là où son coeur lui disait d'aller, et réfléchissait après. En volant aux côtés de Léane pour lui apporter son soutien, elle aurait du deviner qu'elle allait se retrouver aux premières loges pour toute la durée de la cérémonie voire davantage.
Et bien soit, elle irait puisque c'était le seul moyen de veiller sur sa filleule et le souhait de la mariée. La Briançonnaise laissa la mère et la fille avancer ensemble vers l'autel et retrouva son époux resté un peu en retrait.

Notre présence est requise à l'avant, lui dit-elle avec un air embarrassé. Ninoua ne savait que trop bien la réticence de son aimé à se retrouver au devant de toute une foule. Néanmoins, tout comme elle, il était capable de laisser sa réserve de côté pour accomplir ce qu'on attendait de lui.

Ainsi, le couple de Nanteuil d'Eusébius suivit les deux blondes et s'installa dans le premier banc alors que la cérémonie allait commencer.
Leur propre union était encore toute récente, bien que leur amour dure depuis quelques années déjà. En assistant aux premiers échanges, la brune serra doucement les doigts de Vaast entrelacés aux siens. Il ne l'avait jamais laissée indifférente, mais il n'avait pas été une évidence les premiers mois. L'Amour prend parfois de curieux chemins. Mais aujourd'hui, elle ne s'imaginait plus vivre sans lui. Leur foyer était devenu son havre de paix, leur paradis rien qu'à eux.

On arrivait à l'échange des consentements, et Léane semblait sérieusement manquer d'air, rappelant la brune à son devoir de marraine. Mais bien que pâle, la jeune Irissarri ne laissait rien paraître d'autre ce qui ne manqua pas impressionner Ninoua.
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[En attente de mise à jour]

Ryoka_lavorel

Ryoka avait pris la demande très au sérieux. C’est pourquoi il hocha la tête en regardant Axel d’un air déterminé, et qu’il recula afin de laisser la cérémonie continuer plus calmement. La honte ne l’avait pas tué, et même s’il reculait, c’était afin de mieux sauter. La demande fatidique venait d’être faite, et le châtain avait finalement trouvé ou se cachait la petite Baccard localisée par un rire plutôt reconnaissable. Un petit tour en arrière, alors que tout le monde était concentré sur les fameux vœux vers l’avant, il récupéra un drôle de gâteau qui ressemblait à une miche de pain dans un sac de toile. Une miche de pain qui aurait été préparé sans levain, étonnante coïncidence que de voir un sac de la sorte abandonnée, mais cela faisait son bonheur. Il termina le tour en longeant les murs, et finit par se retrouver à nouveau proche des mariés, mais cette fois d’un autre point de vue. Il venait de passer derrière l’Oiselier. Il s'assit un moment par terre, voyant que la petite Alix avait finalement été attrapée par le gros papa. Il ne lui restait plus qu'à regarder niaisement la scène féerique qui se jouait devant ses yeux ébahis.

Axel_baccard

Voilà on y était , le moment crucial que toute mariée attendait des jours , des semaines , des années durant même était arrivé. Mais rien je peux vous l'assurer n'aurait préparé Axel d'Irissarri à ce qu'elle entendit. Et pourtant rien n'invitait véritablement au romantisme en ce mariage... Les invités passaient leur temps à arriver en retard, faisant grincer la porte et s'engouffrer le froid à épisodes réguliers. Le marié se trouvait chargé d'une mini Baccard gigotante et gloussante sous le bras. L'archevêque ne semblait pas avoir la tête à ce qu'il faisait . Et pire que tout la cérémonie avait été un brin interrompue par le jeune châtain, chasseur de boulette.

Bref Axel attendait une phrase du genre : " Mon ange veux-tu toujours de moi ?"

En effet, Thibérian avait toujours été aimant , passionné, impétueux (et pour cause) , mais s'il y a bien une chose qu'il avait toujours été incapable de faire , à l'image de 80% de ses comparses du sexe masculin c'est bien d'exprimer ses sentiments. Alors il était certain, qu'il avait souvent lancé des Je t'aime, surtout en fin d'ébats tumultueux . Mais jamais au grand jamais, il n'avait été aussi tendre, aussi doux, aussi épris, aussi enflammé , aussi exalté.
Pourtant tout avait bien commencé, le Géant avait entamé son discours par une petite boutade baccardienne qui fit sourire et même tirer la langue à la blonde. Mais comme il se plaisait à le dire souvent, les plaisanteries les plus courtes étaient souvent les meilleures . Il ne fit donc pas exception à sa propre règle et il passa aux choses sérieuses très rapidement , dès la seconde phrase d'ailleurs...
Le regard rieur de la baronne se mua mots après mots en une sorte de petite moue. Elle n'était pas triste non , c'était de l'émotion pure. Chaque phrase prononcée par le Géant emplissait son coeur d'une bouffée d'amour. Certains mots résonnaient dans sa tête privilège, diamant,splendeur, amour. Et chaque fois que l'un d'eux sortaient des lèvres de Thib, un flot de salines jaillissaient de ses yeux. Son voile lui collait presque aux joues tant celles-ci étaient inondées de larmes.

Quel enfoiré , mais quel enfoiré ce Géant , comment avait -il pu enfreindre les règles de la convention de Genève et dire des trucs romantiques qui font pleurer les filles ? (*copyright JD PA je t'aime mon chou.).

Mais le meilleur était encore à venir , la demande ...

Axel d'Irissarri, veux tu demeurer mon privilège égoïste et pourtant délicieux ? Veux tu demeurer le magnifique diamant que je n'ai jamais mérité ?
Veux tu devenir ma femme jusqu'à ce que la mort nous sépare ?

Voici en quelque sorte ce qui se passa dans la tête blondesque :
*Jusqu'à ce que la mort nous sépare, vu tout ce que tu viens de me faire Thibérian Baccard je te promets qu'elle va arriver bien vite, la tienne en tout cas ! Comment as-tu pu être aussi adorable, aussi ardent, aussi éloquent je t'assure je vais te faire payer d'avoir été aussi fabuleux et de me rendre misérable, pleurnicheuse, humide et surtout .... muette.*
Combien de personnes avaient rêvé de laisser Axel pantoise durant toutes ses années, nul n'avait jamais réussi à la faire taire en quelque circonstance que ce soit mais là.... rien... pas un mot, pas un son ne sortait . Sa gorge était serrée. Elle était si ébranlée par les vœux de son amour, qu'Axel demeurait coite , presque hébétée . Alors dans un effort démesurée , elle prit le mouchoir qu'elle avait dissimulée dans son corsage et essuya la goutte qui perlait sur son nez, le plus discrètement possible, évitant de renifler bruyamment. Puis, elle prit une longue inspiration et bredouilla, quelques mots à peine audibles que seules les personnes aux toutes premières loges avaient pu entendre.

Oui , de tout mon coeur, oui...
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Béanours forever! Blason en reconstruction

Oiselier

l'Oiselier reprit :

Thiberian accepte tu de reçevoir Axel comme épouse et d'être son époux. Lui promets tu de l'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de votre vie.
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Axel_baccard

Axel leva la main, interrompant un instant de plus la cérémonie. Elle était reconnaissante à Oiselier d'avoir pris le relai au lieu de la laisser dans son mutisme béat, mais elle souhaitait également livrer ses voeux à Thib. Bon il est vrai qu' elle avait décidé de tricher un peu empruntant ses mots à LEUR chanson ( quelques 550 ans plus tard l'auteur aurait rajouté des cœurs

Géant qui tiens ma vie
Captive dans tes yeux,
Qui m'as l'ame ravie
D'un souris radieux,
Viens tôt me marier
Ou me faudra pleurer.

Tà puissance, ton audace
Et tes fameux bons mots
Ont échauffé la glace
Qui me gelait les os,
Et ont rempli mon coeur
D'une amoureuse ardeur.

Mon ame sauvage était
Ivre de passion,
Mais tu as su m'aimer
Jusqu'à la déraison
Et mon âme et mon cœur,
A toi pour le meilleur.

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Béanours forever! Blason en reconstruction

Camelise

Camélise avait été informé très tard, presque trop tard même, mais elle ne pouvait pas louper ça, la cérémonie était déjà bien entamée, elle en avait certainement loupé plus de la moitié, mais vu le nombre d'invités personne ne s'en apercevrait, elle entendit les derniers mots d'Axel et sourit

Mon ame sauvage était
Ivre de passion,
Mais tu as su m'aimer
Jusqu'à la déraison
Et mon âme et mon cœur,
A toi pour le meilleur.

Thiberian

Oiselier avait reprit la parole pour poser une ultime question à Thiberian mais il fut cependant couper par la belle blonde qui se tenait à côté de lui, il semblait évident que l'archevêque lui aurait posé les même questions ensuite mais elle semblait dans un tel état après les vœux du blond qu'elle n'avait pas l'air capable de se retenir plus longtemps.
L'Impétueux fut cependant surpris et décontenancé car ce ne fut pas des vœux classiques qu'elle lui formula puisqu'elle chanta...S'il avait eu envie de rire plus tôt, cette envie était complètement passée.
Pourquoi ? Axel ne chantait jamais en public, sous son apparence exubérante se cachait une timidité parfois bien mal déguisée, en tous cas à ses yeux à lui et il ne dévalorisa pas ce geste, il ne put qu'en comprendre le poids. Incapable de lui dire ce qu'elle ressentait pour lui, elle avait décidé de lui chanter, elle arrivait ainsi à faire ce dont il n'arrivait pas lui même, la raison pour laquelle les paroles qu'il avait prononcée pour elle lui semblait bien ordinaire.
La raison est simple, face à un tel amour aucun mot de fait le poids, aucun mot n'a de signification suffisante...En chantant ces mots si ordinaire, elle les chargeait de la douceur de l'air entonné et de la violence de ses sentiments, bon dieu qu'il aimait cette femme.

Il la regarda longuement dans les yeux même après que la chanson fut terminée, le silence qui régnait ne semblait pas saluer la performance mais glorifier la pureté de son amour. Quand il retrouva enfin ses mots il se tourna vivement vers Oiselier en s'écriant :

Oui, j'acceptes de recevoir Axel pour épouse et d'être son époux.
Oui, je lui promets de l'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.
Oisy je dois l'embrasser tout de suite, maries nous pour l'amour du Ciel !

Les flammes étaient visibles dans le regard du Baccard, la preuve enfouie que l'Impétueux était encore bien présent malgré une couche de patience plus étendue, il devait embrasser celle qui devenait sa femme et il devait l'embrasser immédiatement.
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Temperance

Tempérance vécut cette noce dans un état second. Elle était à la fois très attentive et très dissipée. Elle pensait à mille autres choses auxquelles le thème du « mariage » la ramenait. Se marierait-elle ? Par amour ? Savait-elle ce que c'était qu'aimer ? Elle n'arrivait pas bien à voir la différence entre l'amour et l'amitié. Ou peut-être était-ce qu'elle avait si peu d'amis qu'elle les chérissait comme ce qu'elle avait de plus précieux au monde, symptôme traditionnellement associé à l'amour. Alors, l'amour, qu'est-ce ? Et se marier... qu'est-ce ?

Son regard allait distraitement de Jenifaël à Breval, d'Alix à Ryoka qui interrompit la cérémonie au moment où l'officiant commit une bévue nymique sans conséquence. Pourquoi fallait-il toujours que Ryoka interrompe toute cérémonie, que ce fût de mariage ou d'anoblissement ? On fait vite d'un cas une généralité.
Lorsqu'Axel commença à chanter sa passion, Tempérance remua sur sa chaise. C'était si beau et émouvant... Mais l'amour toujours croît ou décroît, dit-on en finamor. Lorsque son amour aura cessé de croître, son mariage demeurera-t-il hôte d'harmonie ? C'est une chose qu'on ne souhaite à personne. Mais peut-être vaut-il mieux ne pas trop mêler de passion à la noce...
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À marier, étudie tous les partis - Mes RP itinérants – Parle un mélange de français malpropre, lyonnais et vivaro-alpin

Oiselier

L'Oiselier fit signe a Thibérian d'avoir un peu de patience, puis se tourna vers Axel :

Et toi Axel, acceptes tu de reçevoir Thibérian comme époux et d'être son épouse, de l'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de votre vie.
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Axel_baccard

La chapelle était devenue étrangement silencieuse, à croire que sa chansonnette avait perturbé les convives. Axel n'en avait pas véritablement conscience, d'autant que Thiberian soutenait son regard intensément. Celui-ci répondit à Oiselier sans la quitter des yeux. Il était particulièrement embrasé, et impatient et voulait que l’archevêque en finisse avec la cérémonie. Cela fit sourire , rire même la mariée qui gloussa comme une adolescente lorsque son ange annonça qu'il lui fallait l'embrasser tout de suite.
Le prêtre posa alors la question fatidique.
Bien sûr qu'elle voulait l'épouser après tout ce temps ! Alors, elle répondit tremblante..

Oui je le veux...
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Béanours forever! Blason en reconstruction

Oiselier

L'Oiselier bénit les alliances, puis les tendit aux amoureux, pour qu'ils puissent les échanger.

Puis quand l'échange eut lieu, reprit :

Par les pouvoirs qui me sont conférés par l’autorité du Tout Puissant et avec la bénédiction du ciel , je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage.
Vous pouvez embrasser la mariée.
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Thiberian

Le blond bouillait d'impatience durant les dernier instant de l'échange de serment, et quand Oiselier lui avait dit de patienter ce fut pire encore...Dites à un impatient de patienter et que fera t-il ? Il s'impatientera plus encore !
Si feu son cousin Rotule les regardait de là haut, il serait sans aucun doutes mort de rire à voir le blond lui voler exceptionnellement ce trait si particulier qui lui avait valu son épithète. Mais il était sur que son cousin ne s'en offusquerait pas.

Ca y est, Axel venait d'accepter d'être sa femme...Il prit sa main pour lui enfiler son alliance tandis qu'elle en faisait de même. Le moment approchait ! Et quand leur vieil ami d'archevêque prononça les dernières paroles rituelle, le signal était enfin donner ! Et pour tout dire il n'avait pas franchement attendue la fin de la phrase, à peine avait il entendu "Vous pouvez embr..." il avait glissé son bras derrière les hanches de sa belle pour l'attirer contre lui et lui rouler une pelle du feu de Dieu.
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Ryoka_lavorel

C’était le moment pour le jeune homme de crier sa joie, sans retenue, d’applaudir à se rompre les métacarpiens, de jeter sa chemise humide sur le couple pour leur porter chance. Cependant il n’en fit rien. Il venait de trouver une petite place au premier rang et décidait soudainement qu’il lui faudrait désormais rester discret. Il avait déjà interrompu les deux zouaves dans leur officialisation, il n’était pas question d’interrompre le baiser. Il posa son menton dans ses mains, ses coudes sur ses cuisses, et regardait toujours aussi attentivement la scène les yeux grands ouverts. Ses prunelles ne voulaient pas en rater une miette, c’était là le moment crucial, celui qui ouvrait la porte des rêves. Enfin des rêves… dans la mesure où Thibérian venait de précipiter contre lui sa dulcinée pour lui enfourner sa langue dans le gosier, on était là dans un drôle de rêve. Mais la romance demeurait quand même dans la jolie chapelle et Ryoka prenait des notes pour le jour ou l’occasion se présenterait. Sait-on jamais, la technique de Thib avait l’air de bien fonctionner.

L'Impétueux Géant épouse enfin sa Précieuse Blonde

Oiselier

Axel_baccard

Béanours forever! Blason en reconstruction

Oiselier

Thiberian

Temperance

Oiselier

Axel_baccard

Béanours forever! Blason en reconstruction

Camelise

Ryoka_lavorel

Axel_baccard

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Ninoua

Thiberian

Oiselier

Thibérian tu peux demander a Axel si elle veut t'épouser.
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Thiberian

Revenons à la fin de ma dernière intervention voulez vous.
Donc ils étaient là devait Oiselier qui tentaient de les marier et qui semblait avoir du mal à se concentrer avec le bruit d'une chapelle qui ne semblait vouloir cesser de se remplir, l'heure c'est pourtant l'heure, mais le temps lui même n'a pas le même effet sur les retardataires et les ponctuels c'était une malheureuse réalité.
Il sourit à la pique d'Axel mais ne répondit pas, il fallait se concentrer sur la cérémonie que diable c'est un mariage tout d'même !!

Les gens étaient tous installés sauf Ryoka qui cherchait sa fille, le Ryoka avait d'ailleurs mangé une tarte derrière le crâne juste avant que le blond ne rejoigne l'autel, comme ça, pour la route, "à emporter" comme on dirait quelques 500 ans plus tard en allant au Mcdo.

Bref les prières s’enchaînaient et n'en finissaient pas, l'Impétueux luttait d'ailleurs pour suivre mais il tenait bravement ! D'ailleurs ce fut bien plus facile de se concentrer quand un :

TCHOUM !!

Se fit entendre ! Et ce TCHOUM il le reconnaîtrait entre mille, sa fille était donc bien là, quelque part et bien cachée qui plus est cette chipie à en juger par Ryoka qui furetait à présent sous les bancs de la chapelle. Thiberian était sur que le nouvellement seigneur en profitait d'ailleurs pour se rincer l’œil sur quelques chevilles dénudées qu'il pourrait apercevoir.
Malgré tout le Baccard tenta à nouveau de se concentrer sur le sacrement, d'ailleurs cela semblait s'approcher du moment où il devrait répondre à une question...Et cela ne manqua pas, la question vint :

Citation:

Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Tenshikuroi et Aldraien, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

Alors qu'il s'apprêtait à répondre oui machinalement, ayant à peine écouté vu l'agitation de l’édifice il se raidit soudain et rattrapa la réponse du bout des lèvres avant qu'elle ne se fasse entendre, ouf ! Tenshikuroi et Aldraien...Ce mariage datait d'au moins 5 ans, et d'ailleurs Tenshi son parrain était mort depuis bien longtemps, à croire que l'archevêque avait eu quelques réminiscence de ce mariage durant celui ci...Delirium tremens quand tu nous tiens !
Bon bon...Le Monseigneur avait du boire un coup de trop dans le vin de messe, rien de dramatique puisqu'il s'en aperçu "presque" de lui même. Oui parce qu'il rectifia quand même après la plaisanterie de Ryoka.
Mais étais ce vraiment une plaisanterie d'ailleurs ? Il regarda le jeune châtain un moment et leva les yeux au ciel en se disant que personne n'était assez stupide pour croire à une erreur et que le seigneur de boudin avait forcement fait une plaisanterie...Puis son regard se posa une nouvelle fois sur le visage innocent et naïf et une pensée fusa soudain dans l'esprit de l'Impétueux.

"Et merde..."

Et alors qu'il se préparait à botter le cul du coupable, Axel se chargea de la chose avec une diplomatie étonnante pour une femme dont c'est le mariage. Lui aurait cru qu'elle le sacrifierait sur l'autel comme la pucelle qu'il était mais même pas !
Soit...Du coup Thib ne loupa pas les entrées des retardataires comme Elisa, Lizzie, Marcus, Coraly et Led...C'est super, presque uniquement des membres de la famille qui étaient copains avec l'heure. Payes ta réputation.

Et c'est là qu'un bruit se fit entendre à l'oreille Thiberienne, un rire...Ou plutôt un fou rire enfantin qui se faisait entendre depuis plusieurs secondes déjà, et de même que le TCHOUM, ce rire il aurait pu le reconnaître même au milieu d'une crèche.
Laissant Axel et Oiselier se replacer, il se baissa tout de même vers la sources du rire et souleva l'étoffe de l'autel pour y découvrir une Alix qui se bidonnait comme une malade.
Il attrapa et souleva la gamine d'une main et par une cheville en lui jetant un regard mi fâché, mi amusé.

Tiens donc...Qu'est ce que nous avons là ?

Il regarda la gamine qui gigotait comme un asticot et qui cherchait, sans la moindre chance de succès, à se faire la malle, toujours morte de rire puis Axel et Oiselier.
Il reprit en grimaçant un peu :

Désolé...Vous savez comment sont les gosses...
Continue Monseigneur, navré pour cette interruption ça ne se reproduira plus je vais la placer sous bonne garde, mais la réponse à ta question est oui bien sur !

Et comme sous bonne garde c'était sous SA garde et bien il passa son bras autour de la petite saucisse qui lui servait de fille et la porta sous son bras gauche, la laissant gigoter le temps de comprendre que toute lutte était perdue d'avance.
Quand il reporta son regard sur Axel, il vit qu'elle n'était pas plus concentrée que lui car elle tentait de racketter de la bouffe à Ryoka, et lui qui pensait qu'elle plaisantait quand elle le lui avait demandé à lui quelques minutes auparavant...Décidément même le jour de son mariage elle avait envie de s'empiffrer.
Il attira son attention et lui jetta une petite pique amusée :

Tu sais chérie...En général les femmes attendent que le mariage soit prononcé avant de devenir larges comme des barriques, tu pourrais au moins me laisser un peu d'espoir avant de me signifier tes intentions...

Fier de sa vanne, il lui dédia un sourire rayonnant et lui prit la main avec tendresse pour que la cérémonie puisse enfin reprendre...Mais tout de même, quel bordel ce mariage !
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Axel_baccard

Chacun sait que le jour de son mariage, la mariée est le point central de la cérémonie. C'est elle qu' on chouchoute, qu' on complimente, qu' on félicite. Ce sont ses sentiments qu' on essaie de ne pas froisser, ses désirs qu' on parvient tant bien que mal à exaucer et ses envies qu'on se plait à comprendre et à combler.
Oui mais ce jour- là, la précieuse blonde était supplantée dans son rôle de point d'orgue, par quelque chose de beaucoup plus petit et beaucoup plus précieux qu'elle. Un petit bout de rien du tout d'à peine dix centimètres de long et deux cents grammes environ qui venait de s'éveiller dans son giron maternel en exposant aux yeux de nul autre que de lui- même son vœux le plus cher. En un mot MANGER !
Le mariage de ses géniteurs le laissaient de marbre, notre petit haricot. Et à bien y penser, on pouvait aisément le comprendre, après tout il n'avait même pas été invité! Quel manque de savoir vivre n'est-ce pas de la part de ses propres parents ! En désespoir de cause, il s'était invité au banquet, ben oui tant qu'à faire. On est un pique- assiette ou on ne L'est pas. Sauf que ce fichu banquet tardait à venir... Ah s'il avait su notre petit bout de rien qu' on en était encore bien loin. Mais, il ne savait pas et pour tout dire il n'en avait rien à cirer (Veuillez excuser le digression qui suit, mais je me dois de prévenir le lecteur sur cet abus de langage du narrateur car je ne pense pas qu'un fœtus aussi développé qu'il soit, se promène avec des pompes en cuir et du cirage... Merci à tous de votre attention et pensez à célébrer le 1 er degré dans 4 jours...)
*Ahum, c'est bon? Fini la page de pub, je peux continuer? Euh oui oui...Merci! C'est pas dommage! *

Donc notre petite graine d'amour lança un SOS, à celle qui bien des années plus tard serait encore sa meilleure chance pour trouver à bouffer: j'ai nommé Axel.

Alors que tout le monde se recueillait, elle porta une main à son ventre qui gargouillait à nouveau comme cela lui arrivait par trop souvent dernièrement, Elle écarquilla les yeux, et se mordit doucement la lèvre, avant de souffler à son promis.

Thib, Thib.... J'ai faim, t'aurais rien à manger sur toi par hasard?

Oui, je sais pauvre d'elle... Notre blonde internationale pensait vraiment en cet instant précis que son preux chevalier servant de la mort qui tue sa mère de la race de sa grand- mère allait lui sortir son sucre d'orge là comme ça en plein mariage! Ben non que dalle... enfin j'imagine quoi...
De toute manière, l'attention du couple fut détourné un instant par un éternument et une petite voix venus dont ils ne savaient trop où ; c'est que la robe du padre manquait plutôt bien leur vision de la courtine. La propriétaire de la voix, par contre, avait été identifiée et Axel scrutait les alentours pour voir où pouvait bien se planquer sa belle- fille.
La porte grinça, elle se retourna pour vérifier que la petite ne s'échappait pas. Mais à son soulagement il s'agissait de retardataires, qu'elle ne put identifier de loin. Oiselier reprit alors son laïus, après tout the show must go on n'est ce pas?
Et là, alors que son ventre criait véritablement famine, l'impensable arriva l'archevêque se trompa de noms ! Axel sursauta Ah non hein, ils ont déjà eu leur tour tous les deux! Elle ouvrit de grands yeux interrogateurs à destination. .. (de personne car elle était voilée. .. ) du prêtre. Cette fois elle en était sûre il avait du vider le tonneau de vin de messe, ça expliquait son retard, ses absences, ses problèmes de mémoire et même ses fourchages de langue. Elle allait relever son voile pour lui demander de se reprendre quand Ryoka, Ryry pour les intimes se tua sur eux les enjoignant à le suivre pour trouver la bonne chapelle, Axel lui sourit, entendant d'ailleurs comme un écho à son propre gloussement, venu à nouveau de derrière l'Oiselier.

Merci, Ryoka, mais promis on est au bon endroit. Par contre vu que tu es la et que tu es seigneur du boudin, tu n'aurais pas un truc à grignoter sur toi, je meurs de faim !

Pleine d'espoir, elle posa ses azurs sur le jeune homme qu' elle avait jugé plein de ressources lors de leur première rencontre. Quand à l'archevêque la petite scène lui avait ouvert les yeux ou remis les idées en place c'est selon, et il avait repris sa phrase. La question posée ne demandait qu' une simple réponse, pas besoin de long discours et heureusement car la mariée avait été quelque peu dissipée et ne se souvenait pas ce qu''avait dit L'officiant. Alors d'une voix assurée, reserrant sa prise sur les doigts du Géant, elle répondit à l'unisson avec ce dernier.

Oui c'est ainsi que nous voulons vivre dans le mariage .
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Béanours forever! Blason en reconstruction

Oiselier

L'Oiselier se rendit compte de son erreur sa sénilité devait être plus avancée qu'il ne le pensait, il se reprit au plus vite même si le mal était fait

Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Thibérian et Axel, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?
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Ledzeppelin

Elle avait hésité cent fois avant de venir et même un peu plus. Elle s'était préparée puis au dernier moment avait renoncé à venir pour, tout soudain, se repréparer à nouveau et filer en vitesse et faisant chercher son cocher qui avait détellé les chevaux. Bien sûr elle s'était trompée d'endroit et lorsqu'elle arriva finalement au bon endroit, la cérémonie était déja bien entamée.

Citation:

Tenshikuroi et Aldraien, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

Mince ! je me suis retrompée de nouveau pensa-t-elle mais c'est bizarre car elle connaissait pourtant Aldraien et aurait su ........ puis l'aumônier de l'ost Oiselier se reprit et Led sut que c'était juste. Il faut dire qu'elle ne voyait les époux que de dos.

Elle regarda de tous côtés pour voir si elle voyait mini Baccard qui était la botte secrète de son équipe de soule lyonnaise mais elle n'était visiblement pas là et cela l'intrigua. Elle ne l'avait pas revue depuis des lustres. Un fin sourire sur les lèvres elle se rappela quand Phelim l'avait jetée sur le numéro 11 de Calais qui était une vieille octogénaire et bien, qu'on le croie ou non, la mini-Baccard en avait fait de la charpie. Ils avaient même subi les coups de cannes du pépé qui était le numéro 10. Enfin l'essentiel était sauf : ils avaient gagné !

Elle se glissa donc à une des place libre au fond et se recueilli, disant mentalement son crédo pour rappeler à Dieu qu'elle croyait en lui. Ensuite écouta attentivement la cérémonie qui allait unir son ami à la douce et blonde Axel. Led n'avait appris que très récemment qu'Axel était la fiancée de Thiberian. Celui-ci l'avait vraiment beaucoup aidée quand elle avait appris de la bouche de Plumedange que Phelim qui était pourtant un ami et qu'elle aimait en secret se moquait d'elle dans son dos. Cela l'avait vaccinée et ouvert les yeux. Elle avait toujours pu compter sur la gentillesse du Baccard et c'est la raison pour laquelle elle avait accepté de reprendre du service au Conseil. Elle connaissait mal celle qu'elle avait su être sa fiancée car depuis 2 ans qu'elle vivait dans le duché, la rectrice n'avait été que très peu là, elle lui semblait un peu trop intéressée par les colifichets mais ce n'était peut-être qu'une apparence. En tout cas ils formaient un couple bien assorti.
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Alix.b

Bon, grattons-nous le nez et reprenons nos réflexions.
Était-elle heureuse de ce qui se passait juste à côté d'elle, la mini louve cachée sous l'autel ? D'un côté, il y avait tata Axel qui avait toujours été là pour distribuer câlins et nougats quand il y en avait besoin. Et même des fois juste pour le plaisir. Et puis il y avait aussi papa, qui avait l'air heureux dès qu'il y avait Axel dans les parages, qui sortait plus souvent de ses appartements, qui riait beaucoup, bon qui hurlait beaucoup aussi mais ça c'est la façon Baccard d'être content.
Mais voilà "tata Axel", ça ne pouvait pas se transformer en "maman Axel" comme ça, tout simplement parce que sa maman à elle s'appelait Sabine, et non Axel... Ceux qui ont compris, expliquez à ceux du fond qui n'ont pas suivi, merci.
Sabine qui était et resterait toujours sa maman, qui les avait bercés tout bébés Landry et elle, qui lui manquait affreusement même si cela ne l'empêchait pas de rire souvent, Sabine qu'elle n'oublierait jamais tout simplement. Pouvait-on avoir deux mamans ?? Parce que là, choisir ce n'était pas possible !

Peut-être que le monsieur en robe de l'autre côté de la nappe en parlait justement, parce que c'était un homme de l'église et qu'elle savait que ces messieurs là savent beaucoup de choses, et de là à dire qu'ils savaient tout ce qu'il faut savoir il n'y avait qu'un pas pour Alix.
Décidée à écouter ce que l'Oiselier disait pour prendre sa propre décision, elle tendit une oreille.

Mes enfants, ah, voilà qui commençait bien puisqu'ils s'adressait aux enfants comme elle ! Ohlala mais par contre la suite... Alix grimaça bien vite en s'apercevant qu'elle ne comprenait plus trop ce qu'il disait. Ça parlait de difficultés, ah ça oui elle en avait pour déchiffrer le discours ! Et aussi de cultiver des trucs mais ça elle ne comprit pas du tout. Allez ressaisis-toi Aix, essaie de suivre un peu mieux !

Le mariage suppose que les deux époux s'engrangent l'un dans l'autre... Hein, quoi ? Alix redoubla de grimaces et recommença à s'agiter sous l'autel, ça avait l'air périlleux comme truc ! Et elle n'était pas sûre que son papa soit assez souple pour tout ça. (...) qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne... Une image d'une file entière de bambins faisant la queue devant le château familial se présenta à l'esprit de la petite qui roula-boula d'indignation. Nan, elle ne prêterait pas ses jouets à tous ces enfants-là, ils n'avaient qu'à se trouver d'autres parents !
Puis...
Tenshikuroi et Aldraien, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?
Qui ça ? Les remous de la courtine cessèrent instantanément. Alix toute perplexe se demanda un instant elle aussi si elle ne s'était pas trompée de mariage et commença à envisager très sérieusement de changer de cachette pour filer à l'anglaise, même si elle devait se planquer sous le jupon de la mariée pour cela. Et parce qu'il ne lui en fallait vraiment pas beaucoup pour l'amuser, un début de fou rire succédant à l'éternuement s'échappa mystérieusement de nulle part...
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Marcus.baccard

C'était une journée importante quand même, le mariage de son cousin ! Et pourtant Marcus dormait toujours à poings fermés et rien ne pu le réveiller si ce n'est les cloches de la chapelle qui résonnèrent de bon matin.
L'esprit légèrement ensuqué il ouvrit un oeil, puis l'autre en se demandant pour quelle raison elles pouvaient bien sonner et après quelques secondes de réflexion ses yeux furent exorbités...Le mariage ! Nom de dieu d'bon dieu...
Il se leva précipitamment et réveilla Cora qui dormait encore comme une souche, après leur activité de la veille il faut dire que les deux avaient grands besoins de dormir mais il suffit, ils dormiront bien assez quand ils seront morts.

Chérie...Chérie réveilles toi, on est en retard au mariage de Thib !

Il fonça jusqu'à la penderie et posa la robe de sa douce, heureusement fort simple pour les roturiers qu'ils étaient, sur le lit presque conjugal et s'habilla précipitamment.Il n'osait imaginer le temps qu'ils auraient mis à se préparer tous deux s'ils avaient des gardes robes aussi garnies que Thib et sa promise...Fort heureusement il était bien vu que la roture fasse un effort d'habillement sans pour autant se prendre pour ce qu'ils ne sont pas et les tenues qu'ils porteraient, bien qu’élégantes, restaient fort simples.

J'espère que nous ne serons pas trop en retard...Je vais me faire saigner comme un porc...

La panique aidant, les toilettes féminines et masculines furent rapidement enfilées et c'est le Marcus suivant qui se tenait devant sa chère et tendre un petit quart d'heure après le réveil.

Il regarda la magnifique tenue assortie de son amour et lui sourit en ajoutant simplement :

Tu es très belle mon ange.
Ca va ? Mon doublet n'est pas trop froissé ?

Heureusement malgré tout que le petit couple habitant Lyon à proximité immédiate du château, heureusement que la chapelle de celui ci fut très facile à trouver car quand ils poussèrent discrètement les portes de chêne massif...L'office avait déjà bien commencé.
Et aussi discrètement que possible ils rejoignirent leurs places...Mais quand les places réservées à la famille se trouve au premier rang, être discret devient alors une véritable épreuve de force.
Tant pis...Cette famille n'avait jamais beaucoup brillé par la ponctualité de toutes façons...Quelle tristesse.

Coraly_deluxe

Cora qui dormait à poing fermé sursauta violemment lorsqu'elle entendit Marcus lui dire

Chérie... Chérie réveilles-toi on est en retard au mariage de Thib !

que...que. quoi .... rhaaaahhh oui le mariage de ton cousin Thib c'est aujourd'hui le grand jour !

Mais pas n'importe lequel, un mariage de noble purée ! Mais oû avait elle encore foutu les pieds ? Elle, une simple roturière c'était la panique totale.

Elle se leva précipitamment et courut faire ses ablutions matinales. En un rien de temps elle fut de retour dans la chambre. Ayant pris particulièrement soin de bien relever ses cheveux couleur de blé en chignon bien serré elle enfila la robe assortie a sa tenue.

Cora posa ses azurs d'un air appréciateur sur son fiancé, il était merveilleusement beau son blond après avoir effleuré ses lèvres pour un tendre baiser, lui susurra à l'oreille

Tu sais bien qu'à mes yeux c'est toi le plus beau mon amour tu es parfait ainsi.

Enfin installés le plus discrètement possible à leurs places, elle fit un petit signe discret aux futurs mariés qui n'avaient pas été sans remarquer leur arrivée tardive et resta figée devant la beauté de la mariée. Elle était radieuse, tant par sa tenue que le bonheur qu'elle dégageait.

Oiselier

L'Oiselier reposât le livre des vertus et fit un court Laïus

Mes enfants, l'Amour est un objectif Divin, et l'homme ne peut qu'espérer en partager une partie sans la gâcher.
Partager l'Amour pour honorer le Trés-Haut.
pour le bien de la grande Amitié.
Mais aussi et surtout pour le bonheur, de deux coeurs qui s'unissent, malgrés les difficultés de la vie, et ce pour fonder un foyer, pour donner la vie.
L'Amour que vous avez en vous est un don, a vous de le faire prospérer et ce malgrés toute les difficultés du quotidien.
Plus l'amour est partagé plus il est fort, alors vivez le pleinement.
bon je ne tarde pas plus, je pense que des anneaux vous attendent.

Nous allons maintenant unir, nos amis, ils ont déjà vécu beaucoup de choses au nom d'un amour qu'ils ont cultivés et laissé grandir en toute Amitié.

Un amour de leur prochain aussi, comme le prouve leur engagement envers la communauté .

Puis repris a l'intention des fiancés

Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Tenshikuroi et Aldraien, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?
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Ryoka_lavorel

Le séant du jeune homme planté dans son siège macérait dans son coin tandis que la cérémonie suivait son cours. Il répétait docilement en rêvant, le regard perdu dans un horizon qu’il venait de s’inventer afin de laisser vagabonder son esprit toujours plus loin. Seulement un détail vint frapper cet esprit en perdition et le ramener dans son joyeux corps inerte, assis sur son banc. Que venait de dire l’Oiselier à l’instant ? Quel était le nom qu’il venait de donner aux futurs mariés ? Enfer et damnation, Ryoka s’était trompé de mariage ! Là, il se leva d’un bond, et s’apprêta à sortir de la salle, en slalomant nerveusement les dernières personnes qui venaient s’assoir. Quel couillon pouvait se pointer dans la mauvaise chapelle un jour si important ?

Puis soudain, alors qu’il allait franchir le seuil qui l’amenait vers le parvis, son cerveau fut touché par la grâce d’une connexion pleine de perspicacité. Il avait bien vu Thibérian et Axel, tous deux vêtus en mariés du jour… Il leur avait même parlé. Il n’avait quand même pas rêvé ! Un volte face toujours plus vif afin de vérifier l’information, et il comprit à cet instant que ce n’était pas lui qui avait fait erreur, mais bien son ami l’Oiselier. Ah, sacré lui, il devait avoir passé une mauvaise nuit pour fourcher ainsi. Ou alors, c’était tout le monde qui venait de se tromper. Un homme d’église ne se trompe jamais, puisque c’est le Très-Haut lui-même qui lui dicte ses paroles, c’est bien connu. Les mariés n’étaient pas dans la bonne chapelle ! Il leur fallait un sauveur, un homme de la situation, quelqu’un qui allait gérer la situation… il leur fallait super-Ryoka, le sauveur de mariage !

Si le courage c’est de ne pas avoir peur, alors nous pouvons aisément conclure pour la suite que Ryoka était quelqu’un de relativement courageux. N’ayant en effet jusque là jamais ressenti la peur du ridicule, il ne dérogea pas à la règle, et fonça tête baissée sur les mariés. Arrivé à leurs niveaux, devant l’autel, il les saisit par les bras et les tira vers lui. Son visage affolé leur fit alors part de sa révélation.

Thib ! Axel !
On s’est trompé de chapelle !
Vite, on se tire avant d’avoir l’air ridicule !

Et heureusement qu’il ne tue pas, le ridicule. Parce que sur ce coup, le châtain venait de prendre des risques. Mais d’un autre côté, les amis sont là pour prendre des risques quand le moment est venu. Et c’était pour cela qu’il était là, précisément. Peut être même qu’il était né pour cet instant, qu’il n’avait vécu que pour sauver Thibérian de cette atroce destinée, qui aurait voulu qu’il ne se trompe de lieu, le jour sacré. Il était là, le héro, pour prendre vaillamment ce joli couple dans les bras et les emmener là ou ils pourraient se marier pour de vrai !

Elisademalemort.

Ils passaient leur temps sur les routes dernièrement. Leur action au sein de l’Ordre Royal les avait menés jusqu’en Normandie puis en Orléans. Ils avaient découvert des capitales et des villages tout aussi vide les uns que les autres. Des rues abandonnées par des villageois soit trop fatigués, soit absents. Même les marchés étaient vides. On y avait du mal à trouver de quoi manger. Dernièrement, les enfants voyageaient même avec eux. La Veuve Baccard avait mal vécu la dernière séparation, elle s’était donc promise de profiter d’eux tant que le danger n’était pas à leur porte. Ce qui n’était pas réellement pour déplaire aux quatre enfants qui pouvaient ainsi profiter de leur mère et de Kye à longueur de journée. Le couple, parfois, s’octroyait quelques sorties en duo pour visiter un peu plus la ville, les alentours ou simplement être à deux.

Jusqu’à l’annonce du mariage de son cousin par alliance. Ils étaient bien évidemment tous conviés à l’évènement. Ce qui leur donna donc l’occasion de reprendre la route pour rejoindre le Lyonnais Dauphiné. Terre qu’ils avaient quitté il y a maintenant plusieurs mois pour tenter de trouver un ailleurs. Cette nouvelle terre, tout à fait inattendue qui finalement ne les avait fait se poser nul part. Quelques mois à Montpellier, pour finalement repartir sur les routes et ne jamais vraiment s’arrêter.
Ils avaient donc fait route vers Lyon après avoir récupéré Lizzie à Tours où elle vivait désormais. La jeune demoiselle s’était installée dans la capitale tourangelle et c’était même déjà investi pour la ville. Ce qui avait fait sourire la Malemort. Après tout, elle était par moitié Limousine et pour l’autre moitié Tourangelle. Sa fille marchait donc simplement sur ses origines.
Ils avaient donc fait routes, Lizzie, Emelyne, Emery, Ehmée, Eyvin, Kye et elle vers Lyon, accompagnés de leurs gens. La route ne fut pas des plus longues, bien heureusement et se passa sans encombre. La petite famille avait fait différentes haltes pour se reposer dans quelques auberges agréables qu’ils croisaient sur leur chemin. Avant de continuer jusqu’à leur destination.
Une fois dans la grande ville de Lyon, la famille Baccard de Malemort agrémenté Noircastel prit possession de l’appartement d’Elisa en plein centre de Lyon. Bien heureusement, celui-ci était spacieux et avait la capacité d’accueillir l’ensemble de la famille et plus encore. La Malemort voyait toujours grand dans ses investissements immobiliers. Mais jamais trop grand… Cela n’est jamais trop de toute manière. Et puis, la famille s’agrandirait bientôt. Et les enfants auront à leur tour des enfants un jour. Il faudra bien les loger… Non vraiment, cela n’était jamais trop.

Ils étaient donc arrivés deux jours avant le jour de la cérémonie. Le temps de prendre un peu de repos pour se remettre du voyage et puis la Malemort avait voulu rendre visite à ses terres pour s’assurer que ses deux intendants faisaient le nécessaire. Elle n’en fut pas déçue. Tout ce qu’elle avait demandé avait été fait. Les deux domaines resplendissaient. La Duchesse avait donc laissé une bourse un peu plus remplie pour chacun d’eux afin de les remercier et les encourager à poursuivre ainsi. Elle ne voulait pas les voir partir, il fallait donc les payer gracieusement.

Le matin de la cérémonie, la Malemort s’était levée tôt. Préparer quatre enfants, cela n’était sûrement pas de tout repos. Elle avait donc commencé par sa propre tenue. Remettant une robe couleur or, qui lui permettrait de mettre un peu de soleil dans ces longues journées d’hiver qui lui glaçait le sang et les os. Des boucles d’oreilles, sa couronne, un bracelet de perles, son collier. Elle noua ses cheveux, rabattant la mèche sur son épaule. Elle était prête.
Juste à temps pour commencer à préparer ses minis-elle, quand sa plus grande fille arriva pour l’aider. Pour sur, les quatre mains n’étaient pas de trop.
Après avoir perdu la tête pour tenter de contrôler Emery qui se disputait avec Emelyne, la famille était fin prête. Lizzie s’était chargé de faire préparer la voiture qui les mènerait jusqu’à la chapelle du Château de Lyon. Une bonne chose de faite. Sa fille savait prendre les devant. Elle avait changé depuis quelques mois, grandit. La petite demoiselle n’était plus. La jeune femme était née. Ce qui pinçait un peu le cœur de la mère qu’elle était toute en le ravissant en voyant sa fille si belle et épanouit devant elle. Voilà à quoi pensait la Malemort durant le voyage jusqu’à la chapelle. Laissant frères et sœurs marcher ensemble. La jeune femme attrapa le bras de Kye et c’est ainsi qu’ils allèrent s’installer dans la Chapelle, pour assister au mariage de son cousin avec sa fiancée.

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Pierre_augustin

Disons-le clairement : La messe, c'est chiant.

Tout le monde s'ennuie pendant la messe, même le curé doit s'ennuyer. Heureusement, on a trouvé des occasions particulières aux messes pour ajouter un côté intéressant. En l'occurence, un mariage.
C'est bien les mariages. Les mariés sont ravis, ils se regardent dans le blanc des yeux avec tendresse, les témoins sont là pour dire qu'ils ont assisté aux prémices de cette union et se félicitent du bon déroulement de la chose, l'officiant est là pour dire la messe et certifier sur l'honneur que tout a été fait selon les règles de l'art, et les cloches sont là pour assurer à tout le monde que ça y est, on y est pour de bon.

Enfin.. On y est.
Lui, il y est mais sans qu'on lui ait vraiment demandé son avis, d'ailleurs, il n'est même pas en âge de donner un réel avis construit et constructif sur l'utilité d'une messe pour un mariage. Lui, il se contente de faire des bulles et des vagues, de se laisser agiter par elles, de prendre avec une ferveur gourmande tout ce que sa mère veut bien lui offrir, pêle-mêle de l'énergie, du sommeil, du sucre, du sel et bien d'autres douceurs. Et là, juste là en ce moment merveilleux où l'impétueux Thiberian Baccard s'apprête à prendre pour épouse la précieuse Axel d'Irrissari, le parasite de ladite précieuse s'apprête à prendre les dernières réserves de nourriture qu'il peut absorber, et fidèle à ce précepte qui est le sien depuis le début de la grossesse et dont il ne compte pas se départir pour les mois à venir, le Foetusoraptorosaure ne va certainement pas se gêner pour réclamer un peu plus que sa part du lion.

En un mot comme en cent : JAYLADALLE !

Faites péter les churros, fissa.
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Alix.b

Mais où était-il justement, le centre d'intérêt momentané du futur marié et du potos Ryoka ?

A vrai dire pas bien loin. Voyez-vous la foule dense qui se tasse du fessier sur les bancs de la chapelle ? Oui ? Bah pas là.
Dehors alors, partie jouer les explorateurs à ce moment super opportun ? Non, vous refroidissez.
Dans l'église, donc, mais pas parmi les invités... Au plus près des futurs mariés en fait. Non, pas sous la soutane de l'Oiselier, quelle idée tordue !? Cachée oui, ne bougez pas, baissez un petit peu les yeux... Stop ! Vous y êtes.

Elle s'y était faufilée pendant que le flot dense s'éparpillait de chaque côté de l'allée principale et que personne ne prêtait attention à une gamine de plus, désireuse de trouver un endroit au calme pour réfléchir. A quoi pouvait réfléchir une miochette de même pas huit ans le jour du remariage de son papa adoré ?
A tout un tas de choses compliquées pour son âge, tellement que depuis qu'elle s'était installée dans sa cachette elle n'avait pas encore réussi à déterminer si elle était heureuse ou pas... Et elle en était toujours à ce stade de ses réflexions quand des jeux d'ombres sur le tissu qui la masquait aux yeux de l'assemblée l'avertirent que là au-dehors la cérémonie était commencée.

Cornebidouille, que faire ??
La petite se mit à s'agiter, et pour des yeux extérieurs se fut la courtine immaculée de l'autel qui se mit à bouger toute seule, de bien étrange façon...

'TCHOUM !! surenchérit la mini Baccard pendant le silence recueilli qui suivit les paroles de l'Oiselier. C'est que ça n'était pas très souvent aéré, là-dessous.

Consciente de ne pas forcément se trouver au bon endroit au bon moment, la fillette crut bon d'ajouter un "C'est pas moi ! " qui se voulut convaincant.
Tout en discrétion Baccard quoi...
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Axel_baccard

Asel sourit sous son voile, Thib n'avait pas pu s'empecher de plaisanter. A son tour elle ne put réprimer une pique.

Ah, ils t'ont retenu...Je saurai alors à qui me plaindre si mon époux faillit un jour...

La cérémonie était bel et bien lancée, la blonde avait demandé pardon au Très- Haut pour tous ses manquements. A présent, Oiselier s'adressait directement à Dieu, la Irissarri serra la main de son amour, entremêlant discrètement ses doigts aux siens. L'archevêque lut ensuite un extrait du Livre des Vertus, il s'agissait l'un des passages préférés de la mariée , du livre Saint. L'histoire de Natchiachia et de Yhonny était le symbole absolu de l'amour. Chaque mot du texte résonnait dans la tête d'Axel, son premier mariage avait échoué, elle avait pêché, avait trahi ses vœux, et avait laissé son union se déliter jusqu'à demander sa dissolution au consistoire. Seuls ses enfants demeuraient le symbole d'un amour qu' elle avait cru pur et infini.
Natchiachia était mise en garde contre l'inconstance et l'erreur. Cette fois Blondie savait qu' elle ne se trompait pas et pour cause, cela faisait des années qu'elle et son Géant étaient amants et amoureux. Et s'ils avaient trébuché peu de temps auparavant, ils avaient su se relever plus forts encore. Ils avaient su se pardonner l'un l'autre, et se faire confiance à nouveau. Son pouce vint alors caresser la paume de son presqu' époux, pour l'assurer de ses sentiments.
Désormais, plus rien ne se mettrait en travers de leur chemin, et cela elle le savait.
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Béanours forever! Blason en reconstruction

Ryoka_lavorel

[Retour sur la discussion avec Thibérian sur le parvis]

Il avait récidivé, il l’avait à nouveau appelé son petit Ryoka ! Un bref regard sur le service trois pièces du Duc avant de se raviser en pensant qu’il y aurait certainement d’autres occasions pour jouer avec le marié. Ce n’était certainement ni le lieu ni le moment pour le faire accepter la demande sacrée avec une voix de castra. Encore que cela aurait pu être bien amusant.

Je pense que ta sale trogne n’y est pour rien, en revanche, ta chevelure me laisse pantois. C’est surement ça le secret. Oui, certainement même !

Et pour ce qui est de moi sache que j’économise depuis longtemps maintenant afin de m’acheter une des filles de ta jolie famille ! Ca tombe bien que tu m’en parles d’ailleurs, tu penses pouvoir me faire un prix ?

Il venait d’éclater de rire en disant ses âneries, mais il préférait sérieusement éviter le problème. Il avait tenu seul jusque là sans trop se poser de questions, en arrivant à se convaincre qu’il n’était pas fait pour cela, donc ce n’était pas le moment de se justifier devant une chapelle le jour d’un mariage. C’était pour les autres le mariage, pour ceux qui avaient des choses à partager. Pour que quelqu’un veuille se marier, il faut qu’il ait quelque chose à y gagner, il l’avait apprit de son frère ; que se soit spirituellement, pécuniairement, ou encore nobiliairement. Lui n’avait pas grand-chose en réserve à ce sujet, donc ce n’était pas le moment d’y penser tout simplement. Et même si Thibérian avait raison dans sa dernière remarque, il savait qu’il n’y n’avait pas encore les arguments nécessaires pour persuader quelqu’un qu’il en valait la peine.

Tiens, mais plus sérieusement c’est vrai que je ne vois plus ta fille. Elle est pourtant venue avec moi jusqu’ici, j’en suis certain… Je vais te la retrouver, promis !

Et je ne suis obnubilé par rien du tout, non mais !
Arrête donc de fabuler, c’est le mariage qui doit te monter à la tête.
Allez, fonce épouser la belle, avant qu’elle ne se rende compte de son erreur !
Ah oui et puis dernier détail, au moment venu il faut dire « oui ». Ne te goure pas hein !

[Dans la chapelle]

Ryoka venait de terminer sa prière votive calmement dans son coin, et pouvait désormais passer à la réalité de la cérémonie. Un petit signe de la main à Plume qui venait d’arriver avec sa mesnie, et il observait la salle en long, en large, et en travers afin de voir s’il n’apercevait pas la petite tête toute mignonne d’Alix Baccard. C’est qu’il lui faudrait sauter dessus lorsqu’il la verrait, c’était sa mission. Dans le même temps il baragouinait un yaourt incompréhensible afin de faire semblant de suivre les prières, en bon aristotélicien qu’il était.

Oiselier

L'oiselier prit alors l'encensoir, et le l'agita pour que l’encens libère les esprits, comme pour purifier le cœur et l'âme de tous.
Se dirigeant vers le livre des vertus il pria :

Seigneur notre Dieu,
tu as sanctifié le mariage
par un mystère si beau
que tu en as fait le sacrement
de l'alliance du Christ et de l'Église;
Accorde à Axel et Thiberian
qui vont recevoir ce sacrement dans la foi,
de réaliser par toute leur vie ce qu'il exprime.
Par Jésus Christos.

Puis leva haut le livre des vertus, l'embrassa et lut les écrits.

Citation:

la Vita de Christos chapitre XIII

Or, la fille de nos hôtes vint avec une cruche pour nous servir du pain et du vin, et Christos reconnut celle qui se nommait Natchiachia, et qui lui avait adressé la parole précédemment, lorsqu’elle était dans la foule.

Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblée, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :

" Mais, Maître, serons-nous assez forts pour respecter ce choix et vivre sans pécher ? "

Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "

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Thiberian

L'Impétueux blond faisait entrer les gens et les guidait pour qu'ils s'installent, les bancs de devant étant réservés à la famille et visiblement une partie des Baccards comme des Irissarri n'avait pas l'intention de venir...Mais concrètement il se fichait pas mal de qui ne serait pas témoin de son union avec Axel, la seule importance du jour était qu'elle ait bien lieu.
Il vit Axel près de sa fille vraiment palote et Ninoua qui les avait rejoint pour aider mais Leane se redressa bravement pour accompagner sa mère, il aurait bien aidé la jeune fille mais c'était sans compter sur Arwel qui l'intercepta et il l'accueillit d'un sempiternel grognement au mot "condoléance", mais il savait qu'elle voulait juste le provoquer assez pour le faire grogner donc il lui fit ce plaisir :

Grmbl !
Bonjour Arwel, merci du compliment...Je me sens un peu engoncé là dedans mais bon ça lui fait plaisir.
Et merci pour tes "voeux"...

Il lui fit quand même une énorme bise et Ryoka qui était toujours là le prévint de ne plus l'appeler "mon p'tit Ryoka" sous peine, visiblement, d'émasculation...Thib portant un regard pénétrant au petit et avec un rictus il répondit :

Ben j'espère que tu as amené une armée avec toi...Mon p'tit Ryoka !
Et oui en effet ma sale trogne à suffit à attirer une si belle femme, il serait peut être temps de t'y mettre toi même d'ailleurs non ? T'es tout mignon, ça m'étonne qu'une vieille bourgeoise ne t'ai pas encore déniaisé.

Il ne put s'empêcher de rire doucement puis il regarda autour de lui, visiblement à la recherche de quelque chose...Il regarda une nouvelle fois le jeune mâle et ajouté :

Dis moi...T'étais pas censé ramener ma fille ? Je la vois nulle part...
C'est moi où tu es tellement obnubilé par ma filleule que tu as paumé ma gamine ?? Tu crois que je ne te vois pas la reluquer depuis tout à l'heure ?

Il leva les yeux au ciel, désespéré de se trouver devant un mâle si peu entreprenant...Ralala où était donc cette époque où les hommes étaient de vrais hommes, ou la noblesse acquise par le service ne les changeait point en misérable fiottes ? Il est vrai qu'il maudissait parfois son propre statut malgré sa réussite, il était perpétuellement jugé comme un mauvais noble car il préférait boire une bière dans un tripot qu'entretenir l'hypocrisie d'une cours où tout le monde se hait. Il le regarda avec insistance et lui dis plus bas :

Sois un homme ! Ton titre ne te mènera jamais plus loin que tes couilles !

Décidément il l'aimait bien ce Ryoka mais il le trouvait bien trop contaminé par la noblesse impériale, il en perdait son solide bon sens et son pragmatisme dauphinois.
Mais il n'était plus l'heure de lui donner des conseils, pour l'heure c'est plutôt le blond qui en aurait besoin car il allait se faire passer la corde au cou !

Je dois y aller...On se revoit de l'autre côté mon gars !
Si tu vois ma fille, dis lui que je l'aime.

En ricanant il se détourna de son ami et s'avança vers l'autel ou il rejoint la femme de sa vie, celle aux côtés de qui il vieillirait et mourrait un jour il en était convaincu. Il répondit à son sourire et à sa petite remarque d'un sourire rayonnant :

J'ai bien essayé de m'enfuir mais Ryoka et Arwel bloquaient la sortie, tu penseras à les remercier.

Elle savait qu'il aimait la taquiner, qu'en ce jour de joie et de bonheur il n'avait pas envie d'être sérieux, elle savait ce qui se cachait derrière ces mots, il n'avait pas besoin de verbaliser la vérité car la vérité...Elle la connaissait par cœur depuis plus de dix années.
Elle savait tout, elle lisait en chacun de ses mots, de ses gestes, de ses actes ou de ses regards pour y déceler toujours la seule et unique vérité et il adorait ça car cette faculté d'être la seule à pouvoir l'entendre rendait cette magnifique vérité plus intime que tous les verbiages idiots à l'eau de rose que sa bouche pourrait prononcer.
Il aimait cette femme et il aimait qu'elle en soit consciente à chaque instant sans qu'il n'ait jamais besoin de le lui répéter mille fois sur tous les tons possibles dans des circonstances idiotes et pseudo romantiques...Là est tout l'intérêt d'une femme qui sait.

Sur de lui comme jamais, il fit face à Oiselier et répéta avec l'assemblée les premières paroles sacrées de la cérémonie qui commençait enfin :

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai pêché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui j'ai vraiment pêché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les Archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur,
Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos pêchés,
Et nous conduire à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire,
Amen !

Mais durant tout ce temps, une question subsistait quand même dans son esprit : où était donc passée Alix ? Il ne se faisait pas particulièrement de soucis pour la gamine très débrouillarde pour son âge mais quand même...On est papa poule où on l'est pas.
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Plumedange

[Maison]

*Ce matin là c'était l’effervescence chez Plume, il faut dire que malgré l'arrivée tardive la veille, dans leur appartement situé à Lyon, ils trouvaient le moyen d'être en retard.
En même temps, Axel lui avait écrit lui demandant de venir avec "toute sa petite famille" et c'est qu'elle en avait quelques uns des enfants, qui avaient tous un paquet d'énergie.

La blonde voulait aider ses domestiques à préparer tout ce beau monde, mais c'était sans compter sur le malaise qui la prit.
Elle se retrouva donc allongée à regarder tout le monde s'activer sans pouvoir rien y faire, se sentant de plus totalement impuissante et pitoyable, un médicastre à ses côtés.*

-Vous avez encore oublié de prendre votre traitement, vous êtes insupportable quand vous vous y mettez.

-Ne m'en voulez pas Albert, il y a ma belle Axel qui se marie, cela m'a fait perdre toute notion du temps, promis je ferais plus attention.

*Le médecin leva à nouveau les yeux au plafond, comme il était souvent amené à le faire et lui accorda quelques minutes plus tard le droit de se relever.
Une fois celui-ci sortit de la pièce, tout le monde s'activa pour l'apprêter, les enfants trépignant de l'autre côté de la porte.*

-Maman t'es prête?

-Maman on va pas voir le mariage, dépêche toi!

-Man'

*Oui, elle était demandé, mais elle n'enfilait pas une paire de braies, disons qu'une robe était plus délicate à mettre en place et puis il fallait la coiffer, la maquiller, la parfumer, en un mot : la chouchouter.
Mais, tout ceci finit par arriver.
Plume sortit de sa chambre habillée d'une belle robe en soie rouge, et en soie damasquinée de la même teinte et brodée d'or pour le tissu du dessous, le tout était bordé de galons d'or.
A cela, elle avait ajouté un joli attifet qui épousait la forme de sa tête et reprenait les teintes de la robe et y avait fait ajouter un voile qui retombait sur sa chevelure attachée ce jour là en chignon.
Après tout, on allait dans une église, ce qui, il fallait l'avouer, était bien plus important pour Plume que de se présenter devant un Roy, mais là n'était pas le sujet du moment.
Un magnifique pendentif, simple, tout récemment confectionné par un artisan doué, vint compléter la tenue et un manteau en fourrure de létice achevait celle-ci.
Il était sur qu'elle n'aurait pas froid, car il fallait avouer que les édifices religieux n'étaient pas réputé pour leur chaleur physique, à défaut d'en apporter une spirituelle.
Avant de sortir, elle jeta un regard à la nouvelle bague ornée d'un magnifique topaze qui ornait son doigt et remit une mèche de cheveux en place avant de sourire.
Elle était fin prête.

Lorsque la chair de sa chair, la vit, ils firent silence un instant avant de se jeter dans ses jupons et de lui dire qu'elle était "trop belle".
Ce dont elle ne douta pas un instant, après tout, la vérité ne sort t-elle pas de la bouche des enfants?*

[Chapelle = Mariage]

*Ils montèrent tous dans la voiture qui les attendaient et se dirigèrent avec un bruit monstre vers le lieu de la cérémonie, quelle idée avait t-elle eut de prendre leur cadeau de mariage maintenant sérieux?

C'est donc avec un bruit digne d'une voiture se trainant des centaines de boites de conserves qu'ils arrivèrent, en retard, au mariage de celle qui avait été sa témoin, des années plus tôt.

Sauf qu'en passant les portes de la cathédrale de Lyon, personne n'était là.
Un instant de panique prit la blonde family, alors que le visage de Plume se décomposait et qu'elle manquait de rechuter.
La baronne s'assit, reprit son souffle, sortit le ban mémo qu'elle avait gardé et le relu avec attention.*

-Mais quelle blonde!

*Il s'avérait que la cérémonie n'avait pas lieu à la cathédrale, mais dans un endroit plus intime et fort heureusement pas trop trop loin.
Disons que tout Lyon entendit ce jour là, la familia parcourir les rues, car pour le coup, ils firent un tapage monstre et c'est avec soulagement qu'ils garèrent la 4 chevaux devant le castel Lyonnais avant d'en descendre pour rejoindre le véritable mariage.

Heureusement, ils purent enfin laisser le cadeau dehors et n'eurent plus qu'à se faufiler à l'intérieur, bien trop petit pour passer inaperçu du coup, aussi silencieusement que possible.
La jeune mère tenait la main des plus grands et la nourrice, qui avait été réquisitionnée pour plus de sécurité, tenait son petit dernier.
Ils s'installèrent ou ils purent, s'excusant discrètement à chaque fois qu'ils passaient devant quelqu'un et ce ne fut qu'une fois assise, que Plume put pousser un soupir de soulagement et enfin admirer ce qu'il se passait et analyser ce qu'ils avaient pu rater.
A première vu, ils n'arrivaient pas trop en retard.*

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Esquisse temporaire en attente de l'originale. Peinture fraiche ne pas toucher.

Temperance

Quand l'office commença, Tempérance murmura, plus pour elle que pour autrui, le confiteor, tel qu'elle l'avait appris, tel qu'il résonnait en son coeur pieux et lourd de superstitions.

J'a confesse à Dieu tout-puisasnt,
J'a reconnais devant mes frères,
Que j'a péché, en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui j'a vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanches et tous les Saints,
Et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Créateur.
Que l'Tout Puissant nous fait miséricorde,
Qu'y nous pardonne nos péchés,
Et nous conduit à la vie éternelle,
Dans l'paradis solaire. Amen.
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À marier, étudie tous les partis - Mes RP itinérants – Parle un mélange de français malpropre, lyonnais et vivaro-alpin

Dedelagratte

C'est qu'elle était tellement dynamique son épouse ! Elle rayonnait et virevoltait de partout comme à son habitude. L'emportant dans son tourbillon vers les autres protagonistes, le nounours salut l'officiant avant de foncer vers le futur marié qui venait de se faire coller un bisou par sa petite épouse.

C'est qu'en plus elle savait s'y prendre la bienveillante. Une fois chose faite, le bougre de breton alla choisir un endroit où s'asseoir, pas trop prêt, ni trop loin, pile celui où l'on voyait tout sans être trop vu. Son épouse en profita pour se blottir contre lui afin de combattre le froid environnant. Diboan ne disait rien, il adorait avoir sa feme collé contre lui ...

Bref, attendant que la cérémonie commence, son épouse lui parla de la couleur bleue de la mariée, il sourit avant de poursuivre.

En effet, tu as vu jste pour le coup, je la soupçonne de vouloir copier sur toi, elle a surement remarqué que tu es magnifique en bleu. Si au prochain événement ell est en lilas tu pourras t'interroger franchement.

riant doucement, il lui colla un enorme baiser amoureux avant de se mettre à suivre la messe qui allait débuter.
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Elizabelle_irissarri

En retard ? Non du tout, l'Ange avait été une des première à arriver, la preuve, son fils s'était jeté très tôt dans les bras de sa tante adorée qui se mariait donc ce jour. Seulement, il n'est pas évident de faire un long voyage en compagnie de deux mâles en conflits... Conflit ouvert par le plus jeune, cela va s'en dire, Thybault ayant été d'une patience angélique pour le coup avec le gamin turbulent. Seulement Breval, en sortant précipitamment du carrosse avait accroché le jupon de la robe de sa mère, allez savoir comment. Manquant finir le nez le premier sur le sol pavé, Elizabelle avait lâché un juron fort peu courtois. Heureusement que son chevalier servant avait de meilleur réflexe qu'elle, car la main ferme de son fiancé eut tôt fait de la remettre sur pieds. Puis il avait fallu lutter contre le pan de tissus pour le libérer de son accroc, et ce sans le déchirer... Imaginez l'horreur de déchirer le jupon d'une robe qui attendait depuis presque deux ans dans l’espoir d'être portée à cet événement.

Le corset enserrait sa taille fine avec fermeté, mettant en valeur une poitrine légèrement plus avantageuse qu'il y a quelques mois. Les différentes couches de jupon dans divers nuance de bleu rehaussaient son teint pâle et ses grands yeux gris, alors que ses lourdes boucles brunes cascadaient depuis sa couronne de tresse jusque sur ses épaules. La robe eut été bien plus adaptée en été qu'en hivers, mais une cape doublée en fourrure de lapin blanche et aussi douce que le satin était posée sur ses épaules pour la couper du froid. Une fois libre enfin, Elizabelle esquissa un sourire de remerciement à son sauveur.

Merci Très Cher, même si je crains que nous ne soyons en retard maintenant...

Posant légèrement ses doigts sur le bras de Thybault pour affirmer son affection et sa confiance aux yeux des siens, Elizabelle avança jusqu'à entrer dans l'église où la cérémonie avait effectivement commencé. Restant au fond pour ne pas se faire remarquer mais tâchant de repérer sa canaille de fils, l'Ange admira sa tante, ravissante dans sa robe, et se prit à espérer être aussi belle qu'elle à son âge.

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Leane

Léane se tenait droite, aussi droite qui lui était possible de l'être. Ce qui n'était pas trop dur grâce au corset qu'elle portait.

Léane avançait tout en tenant la main de sa mère, dans cette allée qui les menait au futur époux et au futur beau-père. Léane qui avait su profiter de ce court instant d'intimité avec sa mère quand il fallu se rendre à Aubusson pour l'ouverture anticipée de la succession. Ce moment resterait gravé à jamais dans ses souvenirs.

Mais Léane bien qu'elle put respirer librement car le corset était serré juste comme il fallait éprouvait toujours cette oppression dans sa poitrine. Léane ne pouvait tressaillir aujourd'hui. C'était le jour de sa mère. Un de ces jours qu'on ne vit qu'une fois dans sa vie. Ou du moins, nous sommes censés le vivre qu'une fois. Léane sourit tendrement à cette mère qui était à nouveau présente pour elle. Léane savait que ce n'était pas le même mal dont souffrait sa mère. Elle en connaissait suffisamment les symptômes pour pouvoir faire la différence.

Léane remontait donc l'allée centrale de l'édifice religieux. Il y avait tous ces gens. Toute cette noblesse qu'elle ne connaissait pas. Toute cette foule... Cette foule... cette... foule. Il y avait trop de monde. Léane suffoquait. Mais il fallait qu'elle tienne pour sa mère. Il le fallait. Exercice très compliqué pour la jeune Irissarri. Elle se sentit partir. Elle ferma les yeux. Cherchant la force nécessaire pour tenir le plus longtemps possible. Il ne fallait pas interrompre la cérémonie. Sa mère l'attendait depuis tellement longtemps.

Léane arriva encore plus pâle qu'au départ au premier rang. Elle s'assit. Elle était épuisée de lutter contre ce mal. Nausée. Un nouveau baiser sur son front vint la calmer un court moment.

Ma chérie vous êtes et vous resterez mon bien le plus précieux, ma prunelle , ma fille unique. Je vous aime tant.
Si vous ne vous sentez guère bien , restez auprès de Ninoua, elle saura s'occuper de vous.

Léane tenta un sourire qui se voulait rassurant. Elle n'était pas seule. Sa tendre marraine était à ses côtés. Ninoua. Elle avait toujours été comme une mère pour elle, jouant les relais avec sa propre mère dans les premiers moments de retrouvailles mère-fille, au moment du divorce de Kernos et Axel. Ninoua était un soutien... un soutien. Léane laissa sa mère s'éloigner. Elle ferma les yeux. Un vertige la reprit. La foule... Un début de nausée. Ce monde... Trop de monde...

Sa mère était belle. Son beau-père...

L'oppression pulmonaire... Difficulté à respirer de plus en plus forte...

Axel_baccard

Ninoua...

Vous savez ce que c'est d'avoir un ange gardien vous? Moi je sais pas trop mais Axel oui. Depuis des années, elle a un ange gardien bien à elle, une petite brune au tempérament bien trempé. Une montagnarde dans la plus pure tradition. Un coeur gros comme un nuage d'hiver, un aplomb à toute épreuve et surtout le sens du timing.
Et oui , Axel a beau être une mère prévenante, elle a surtout été une mère absente durant de longues années, lorsque les Léas eurent atteint leur huitième anniversaire et qu'elle perdit son troisième né, elle se réfugia au loin, perdant ainsi toute véritable prérogative sur le bien etre de ses enfants qui furent confiés à leur père puis , au couvent où elle avait elle-même grandit. Elle avait eu beau élever les enfants des autres, elle n'avait jamais été très douée en ce qui concernait les siens propres. ELle était à présent qu'elle avait retrouvé sa douce, en formation accélérée, tentant de rattraper toutes ces années de perdues... Or si quelqu'un avait toujours été là pour elle et pour lui montrer le chemin d'une véritable maternité, c'était bien NInoua. Déjà, elle avait été probablement ce qui ressemblait le plus à une mère pour elle. Puisqu'elle l'avait soignée, veillée, baignée même et s'était occupée de la blonde comme l'on s'occupe d'un bambin (ou d'un vieillard c'est selon...) .
Sa tendre amie avait toujours été là pour elle, et Axel espérait qu'elle serait encore là longuement. Son apparition avait rasséréné la blonde. Si elle-même ne se doutait pas de ce qu'il se passait dans la poitrine de sa fille, assurément la brune le saurait. Etait-ce de l'angoisse, de la jalousie, un savant mélange des deux peut-etre. Se voir voler sa mère à nouveau, alors qu'on vient à peine de la retrouver. La réponse de Léane à la question de sa mère brisa le coeur de celle-ci.
*Quelque chose de plus profond*
Axel ne comprit guère, elle qui vivait avec le Mal blotti au fond de ses entrailles , ce Mal qui s'éveillait sans jamais trop prévenir, ce Mal qui lui avait arraché un enfant... Quelle chose pouvait être plus profonde encore ? Elle soupira douloureusement .
Sa prunelle lui sourit . Elle lui répondit de même , elle était si belle même toute palote. Cette robe qu'elle lui avait faite confectionner comme présent pour la Noël, était pour sa première allégeance en tant que baronne au départ. Mais, quelle plus belle allégeance que de venir confier sa mère aux bons soins de son beau -père. Axel la serra dans ses bras, là caressant sur la joue de ses mains gantées. Puis elle lui murmura en embrassant son front.

Ma chérie vous êtes et vous resterez mon bien le plus précieux, ma prunelle , ma fille unique. Je vous aime tant.
Si vous ne vous sentez guère bien , restez auprès de Ninoua, elle saura s'occuper de vous.
Elle se tourna alors vers son amie et lui saisit la main pour y déposer un baiser.

Je suis si heureuse que tu sois là, sans ta présence comment me marier ? Je veux bien que tu veilles sur ma douce, viens au premier rang, c'est là que doivent-être ceux qui sont ma famille, et tu es ma soeur. Léane a accepté d'être mon témoin aujourd'hui, sans quoi tu serais à sa place !

Alors que Léane se remettait, du moins visiblement , Axel se voila le visage , histoire de masquer ses larmes pour un temps du moins. Elle saisit la main que lui tendait sa fille chérie et s'assura que le couple Briançonnais les suive.
Elle inspirait et expirait le plus calmement que ses mains tremblantes le lui permettait. Son corset la serrait et elle se demandait si elle ne finirait pas par défaillir avant d'avoir remonter l'allée complètement. Là elle repéra quelques têtes qu'elle n'avait pas aperçut jusque là ; Yrh à qui elle aurait sourit si la voilette n'avait pas dissimulé ses traits, elle n'avait pas noté non plus qu'Arwel était en mauve ou parme enfin une couleur autre que le bleu pâle habituel. Elle se demandait si Thibérian avait lâché le morceau sur la couleur de sa robe pour que la bleusaille se soit muée en layette fifille pour l'occasion. Cette pensée la fit sourire, aaah Arwel à une époque elle aussi aurait pu être son témoin , mais désormais leur relation n'était plus ce qu'elle fut , ni dans un sens ni dans l'autre. On n'était plus dans la guerre ouverte, ce qui arrangeait pas mal la blonde qui n'avait jamais aimé cet état de fait, à présent on était dans le redoux ; sans être amicales, elles pouvaient se parler sans se jeter des insanités ou des objets au visage, elles étaient cordiales et ça c'était carrément inédit !
Axel se demanda où était Plumette et surtout Bali... Elle chercha des yeux le plus discrètement possible tout en gardant la tête droite rivée vers l'autel et vers celui qui l'attendait depuis tant d'années. Elle resserra la main de sa fille à mesure qu'elles avançaient toutes deux et lorsqu'elle parvint au premier rang elle l'y abandonna non sans avoir déposer un baiser sur la main de la jeune femme la confiant à sa marraine pour le début de la cérémonie.

La mariée fit alors les quelques pas qui l'éloignait de son promis et vint se mettre à son côté. Lui glissant : Cette fois on y est Monsieur Baccard plus possible de te défiler.
Puis elle salua à nouveau l'archevèque et s'en remit à lui pour le reste de la cérémonie qui commença comme de tradition par l'acte de contrition traditionnel. Et pour les blonds on était loin d'une simple formalité... C'est qu'ils en avaient des choses à confesser tous les deux... Enfin surtout lui hein!
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Béanours forever! Blason en reconstruction

Oiselier

L'Oiselier rejoint alors son autel de Pierre et se positionna face a l'assistance, et pendant que le couple s'avançait, il commença a officier.

Bonjour mes enfants si nous sommes réunit ence jour c'est pour célébrer l'amour, l'Union de nos Amis Axel et Thiberian, avec le soutien de Leanne et de Deedlit.
Pour purifier nos âmes et nos coeurs chassons le Pêcher.

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Ryoka_lavorel

La mariée venait de lui retourner le compliment, chose à laquelle il ne s’attendait pas puisqu’il se mit à sourire bêtement. Il est vrai que depuis qu’il faisait attention à sa présentation il n’avait guère encore eu le temps d’en voir les effets. Tout cela étant bien entendu relatif, puisque tout l’est. Là en l’occurrence, c’était par rapport à lui. Il pouvait paraitre élégant par rapport à avant, ce qui était assurément le cas, il s’était donné assez de mal pour que cela se remarque le bougre. Surtout qu’il était propre, et ça, ce n’était pas toujours évident avec la vie qu’il menait. Heureux de pouvoir remercier Axel de cet étonnant compliment, il se tournait vers Thibérian qui venait de lui témoigner son affection en lui claquant le dos avec toute la tendresse qui lui était propre. Si Ryoka avait mangé dans la journée il aurait très bien pu vider son estomac à cet impact. Ce qu’il ne fit pas bien entendu, dans la mesure où cela aurait été mal vu, et puis il n’avait pas mangé, faute d’écus. Sa nouvelle condition sociale ne lui permettant plus de travailler, il devait apprendre à vivre dans argent. N’étant absolument pas fait pour gérer quoi que se soit, sa terre était vouée à une mort certaine, comme l’était son estomac s’il ne venait pas à réagir rapidement sur ce fâcheux sujet. Il prit quelques secondes à répondre au marié puisqu’il crut voir un sourire particulièrement important pour lui. Sauf qu’au moment ou son regard cherchait à voir s’il lui était destiné celui-ci avait disparu. C’est donc le regard distrait par la belle blonde qu’il commençait à répondre à Thibérian.

Appelle-moi encore mon p’tit Ryoka et Axel devra se trouver un autre mâle pour sa nuit de noce !

Il riait à mesure qu’il s’entendait parler, et son esprit quittait lentement Tempérance pour se figer sur le blond.

Je te remercie de t’occuper de ma tête c’est bien aimable de ta part. Surtout que j’ai appris que cette histoire t’avait obligé à couler de ta précieuse encre… Encore merci et mes félicitations en tout cas d’avoir trouvé une si jolie femme malgré ta trogne.

Il était sincèrement heureux pour son ami, vraiment. Et un peu jaloux aussi ! C’était là un exemple de personne qui avait tout réussi dans sa vie. Puissant Duc aux aptitudes multiples, il avait des beaux enfants (même si l’une d’entre elle était particulièrement fatigante, presque autant qu’elle était mignonne), et il allait avoir une femme avec qui il allait vivre une aventure particulièrement belle : l’amour. Même pas un mariage arrangé, un vrai mariage d’amour, et ça, pour le Ryoka fleur bleue comme son nouveau sang, c’était fou.

Et en effet, me voilà le Seigneur de Boudin ! Je te donne le droit de poser un genou à terre lorsque la cérémonie sera finie. Tu as devant toi le Seigneur le plus puissant de tout le Royaume !

Bon, d’accord Boudin n’était même pas dans le même royaume.
Bon, et encore d’accord, le lopin de terre qui lui avait été octroyé n’était en réalité qu’un hameau paumé dans les hauteurs des montagnes savoyardes.
Bon, toujours d’accord il était certainement la personne la plus pauvre des convives présents.
Bon, éternellement d'accord Boudin c'est franchement pas le nom de fief qui fait rêver.
Bon… raisons de plus pour faire illusion. Faire preuve d’éloquence, et continuer de profiter de ce jour de fête. Ce n’était pas tous les jours qu’un couple qui se tourne autour depuis dix longues années finit par enfin se marier ! De plus, il y aurait certainement un buffet planqué quelque part après la cérémonie. Et ça, pour l’estomac du jeune clodo en devenir qu’il était, ça valait toutes les richesses du monde. Enfin pratiquement toutes, puisque la plus grande il ne la quittait pas des yeux depuis qu’ils venaient d’entrer dans la grande salle. Elle s’était éloignée avec son amie, mais Ryoka priait ce lieu de culte pour que le Très-Haut lui donne une raison de revenir vers lui, ne serait-ce que pour qu’il puisse la voir mieux. L'Oiselier venait de débuter la cérémonie, ce qui obligea le jeune homme de terminer rapidement sa petite requête céleste.

Liz.baccard.malemort

Un peu avant le début de la cérémonie

C'était le grand jour pour son cousin. Enfin il allait épouser celle qui hantait ses pensées depuis des lustres. Pour cette journée spéciale, la crapule allait vraiment se surpasser. Elle allait porter une tenue conçue spécialement pour le dit mariage. La dernière fois qu'elle avait portée une belle tenue, c'était au moment de la mise en terre de son père. Les souvenirs de cette journée venait noircir un peu la mine de la jeune femme. Mais elle les chassa rapidement en cessant d'y penser. Elle revêtit sa tenue et remonta ses cheveux qu'elle noua d'un ruban. Elle ajouta également quelques petites fleurs dans sa brune chevelure en souriant lorsqu'elle se regardait dans le reflet de la fenêtre. Une fois prête, elle alla rejoindre sa mère afin de l'aider dans la dure mission de préparer ses frères et soeurs qui n'allaient pas se laisser faire aussi facilement.

Maman, Kye je suis prête!

Elle se dirigeait en se pavanant dans les couloirs du château,t'elle une princesse à son premier bal. Fière d'avoir suivi les conseils de sa mère, après tout elle était une jeune femme maintenant et plus le petit garçon manqué qu'elle était étant plus jeune.

Peu de temps avant le départ

Elle fît avancer le carrosse en donnant les indications au coché. Pas trop vite pas trop de mouvements brusques pas trop de galop. Le pauvre il allait sans doute avoir hâte qu'elle se taise. Elle avait, appris qu'il fallait s'affirmer et se faire entendre. En général, elle se faisait assez accommodante, mais sans doute l'envie de voir la belle Axel avancée dans l'allée centrale afin de finir au bras de son cousin, pour rien au monde elle ne voulait manquer ça. Et son cousin, combien de temps avait-il attendu se moment, comment allait-il être, nerveux sans aucun doute. Au moins il ne serait pas seul, les siens allaient être la pour l'encourager, le soutenir et lui montrer combien ils étaient fier de lui.

Devant l'église

Dès que le carrosse s'immobilisa, Liz fût la première à sauter au sol et d'aider les siens à descendre. Espérant être à temps afin de ne rien manquer. Une fois la troupe prête, elle se dirigea vers le lieu sacré. Elle se signa en montrant à ses frères et soeurs comment faire. Elle n'était plus la jeune fille impatiente qu'elle était jadis, elle devenait sage et beaucoup plus calme qu'elle ne l'était dans le temps. Elle se dirigea en tenant fièrement la mains de ses frères et soeurs à l'endroit qui leurs avait été attribuer. Regardant longuement son cousin avant de s'engouffrer avec la meute dans le banc. Elle lui offrir son plus joli sourire lui laissant savoir qu'elle était fière de lui. Une fois installer elle cherchait Axel du regard, impatiente de la voir arriver.

Leane

Léane reprenait peu à peu son souffle. Sa mère était à ses côtés. Sa marraine les avait rejointe. Ses forces lui revenaient. Elle chuchota:

Non mère, je ne pense pas souffrir du même mal que vous... mais d'un autre plus profond.

Elle sourit voulant rassurée sa mère.

A vrai dire c'est la première fois... peut-être bien la dernière... qui sait?

Elle avait envie de se faire câliner par sa maman comme quand elle était plus jeune.

La jeune Rouvray se redressait. Elle défroissa sa toilette, dernier présent de sa mère.

La toilette était coordonnée à celle de la mariée. Léane continua en se tapotant les joue pour les faire rosir à nouveau. Elle sourit à sa marraine.

Je suis ravie de vous revoir marraine. Mais je me dois de rester avec ma mère.

Léane se tourna vers la femme qui l'avait mise au monde.

Nous pouvons y aller mère.

En réalité, l'Irissarri était pressée de se sortir de tout ces invités et de s'isoler. Elle se sentait très mal à l'aise et pas à sa place. Sa pression à la poitrine n'avait pas diminué. Elle était toujours présente. Peut-être que le corsage en était la cause. Peut-être était-il trop serré. Peut-être était-ce tout simplement autre chose... Un mal plus profond comme elle l'avait dit à sa blonde de génitrice.

Elle attrapa la main de sa mère.

Je suis prête.

Temperance

La foule commençait à être trop compacte. Tempérance vit son parrain en grande conversation avec Ryoka... Après tout, le jeune homme devait avoir beaucoup de reconnaissance pour Thibérian, qui l'avait sauvé des infâmes savoyards. Elle aurait voulu laisser traîner son oreille, mais la foule était trop agitée, entre saluts, embrassades et pieds écrasés. Et l'âne. Et puis, il faisait frais, sur le parvis de la chapelle ! Alors dès que l'Oiselier invita les membres de la noce à entrer dans l'édifice, la jeune vicomtesse ne se fit pas prier. Elle serra la main de Jenifaël :

Venez, entrons, au moins y aura-t-y pas de brise à l'intérieur... Vous pouvez guère prendre de risques dans votre état !

Et il faudrait faire entrer le petit Breval, aussi ; Axel ne pouvait s'en occuper pendant toute la journée, elle avait ses devoirs de mariée à remplir. Elle venait de voler au chevet d'une invitée à pâle mine - l'Amilly ignorait son identité.
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À marier, étudie tous les partis - Mes RP itinérants – Parle un mélange de français malpropre, lyonnais et vivaro-alpin

Arwel

La Duchesse de Clérieux s'était laissé guider par son époux pour une fois... Et là, c'était décidé, ça ne serait pas une sortie en famille mais une sortie en amoureux... Ce qui permettrait au couple ducal de se câliner sur le chemin du retour... En attendant, Arwel avait sorti ses plus beaux atours pour éblouir son Ours armoricain et à voir comment il l'avait dévorée des yeux pendant tout le trajet, elle avait fait mouche... Elle adorait les tissus vaporeux et chamarrés venus d'Orient qu'elle faisait doubler de satin et de fourrure afin de n'avoir par froid...C es derniers temps, elle délaissait le bleu pour le lilas... Une nouvelle lubie... Elle trouvait que cette couleur s'accordait mieux au vert de ses prunelles... Une robe lilas vaporeuse donc, joliment décolletée, rehaussée de broderies au fil d'or... avec de longues manches qui traînaient jusqu'au sol... bordées de fine fourrure... Une lourde cape fourrée également enveloppait la jeune femme dans une douce chaleur... Sa magnifique chevelure brune avait été relevée en queue de cheval dont les boucles retombaient en cascade sur les épaules et dans le dos de la brunette... Ses bijoux étaient d'argent et d'améthystes... Elle portait sur un ruban mauve les breloques des fiefs du couple ducal, comme habituellement...

Arrivés sur le parvis de l'église, m'amour adressa quelques mots à son épouse...

Tout ça me fait penser à notre mariage, et je peux te certifier que je ne regrette pas ce moment, c'est probablement la plus belle chose qui me soit arrivée de t'épouser. Je souhaite que Thiberian puissent avoir la même joie en épousant Axel.

A ce moment-là, la joie que pourraient éprouver Axel et Thib lui importait peu... Tout ce qui comptait, c'étaient ces mots qu'elle venait d'entendre et qui firent monter à ses émeraudes des larmes de joie... Tout aussi doucement que son époux avait pu parler, elle lui répondit...

Je ne regrette pas un seul instant de t'avoir épousé aussi... Et c'est certainement la plus belle chose qui me soit arrivée... Et je doute que quiconque puisse éprouver la même joie que celle que nous avons pu éprouver et que nous ressentons chaque jour depuis que nous avons lié nos destinées... Un tel bonheur ne peut être donné à tout le monde...

Discrètement, elle effleura les lèvres de son amour d'un baiser aussi léger que la brise puis s'accrocha à son bras pour aller saluer tout ce beau monde, se concentrant essentiellement sur l'officiant et sur les futurs mariés...

Bonjour, Monseigneur...

Thib semblait vouloir jouer à cache-cache avec le couple ducal... Axel semblait être occupée avec sa fille... La Chanvigny laissa l'Impétueux faire son petit discours d'accueil mais il n'échapperait certainement pas au bisou de sa très chère amie, non mais oh ! La jeune femme adressa un sourire à sa moitié :

Il semblerait qu'il faille entrer m'amour ! Allons nous installer au chaud... Mais avant cela, j'aimerais bien coller une belle bise au grand blond... Même s'il fait celui qui ne nous a pas vus...

Radar arwelien enclenché... Cible visée... Droit au but ! La petite tornade brune fonça sur le blond et ne lui laissa pas le temps de réagir... Se hissant sur la pointe des pieds, elle déposa une grosse bise sur la joue du Géant et fila dans l'édifice en lui lançant :

Bonjour Thib ! Belle coiffure et belle tenue ! Toutes mes condoléances !

Elle se retourna pour lui adresser un clin d'oeil afin de lui faire comprendre qu'elle plaisantait... Puis elle laissa m'amour leur choisir une place sur les bancs, lui permettant de se blottir contre lui pour se réchauffer...

Au fait, tu as vu m'amour... Heureusement que je n'ai pas choisi une robe bleue aujourd'hui, sinon j'aurais fait concurrence à la future épouse...

La Précieuse en bleu... Wel se demanda ce qui avait bien pu lui passer par la tête...
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Alix.du.vivier

Elle sourit à Axel et se tourne presque aussitôt vers Leandra.

Merci Axel c'est un plaisir d'être ici. Bonjour Léandra, ravie de te voir ici. Permets moi de te retourner le compliment aussi.

Et se retourne vers Thib, rougissant légèrement au compliment.

Tout le plaisir est pour moi voyons, je n'aurai manqué cet évènement pour rien au monde.

Voila ça allait commencer, décidément les gens se mariaient tous à la même époque, elle pensa qu'il faudrait une bonne grosse guerre et hop le tour est joué, plus de mariage que des enterrements.
ça changerait un peu, elle se retint de rire de cette pensée complétement loufoque, mais franchement les mariages...Elle devait en être à son 4 ou 5 ème .
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Ninoua

Un peu à la façon de certains habitants des alpages, elle avait choisit d'hiberner quelques temps, fatiguée et usée par tant d'années de services à sa ville ou à son Duché. Il ne fallait pas moins que les épousailles d'Axel et de Thiberian pour la sortir de son quotidien de mère au foyer. Un courrier de la future mariée l'avait alertée de la date de la cérémonie juste à temps pour faire confectionner, pour son époux et elle, une toilette appropriée pour l'occasion. C'est que la promise était la personne la plus pointilleuse sur la chose vestimentaire qu'elle connaissait, toujours à la pointe de la mode et apprêtée avec le faste du à son rang de baronne. Néanmoins, la brune tenait à conserver une certaine humilité dans sa tenue qu'elle avait voulue pour ce jour rouge grenat, bordée de chaude fourrure grise et savamment brodée de fil d'argent lui dessinant ça et là quelques edelweiss. La simplicité de la robe n'enlevait rien à la qualité du vêtement et à sa coupe irréprochable.

Une cape la préservait du froid pendant leur voyage vers la petite chapelle du Castel de Lyon, et ses hautes bottes fourrées faisaient un brut mat lorsque la Dame de Nanteuil d'Eusébius gravit les quelques marches menant au parvis du petit édifice au bras de son mari, tout aussi chaudement vêtu.

Une petite assemblée se trouvait déjà là, encore en train de saluer les futurs époux et pas encore rangée le long des bancs de la courte nef. La brune repéra quelques visages connus avant d'avoir l'oeil attiré par une silhouette appuyée au montant de la porte. La blondeur de la chevelure et l'inquiétude toute maternelle que Ninoua vit dans le regard d'Axel qui accourait déjà ne lui laissèrent aucun doute sur l'identité de la jeune femme qui lui tournait encore le dos.
La Briançonnaise pressa doucement le bras de son aimé, comme pour s'excuser de l'abandonner, et s'approcha du duo irissarrien.

Léane .. Axel.. dit-elle doucement.

Peut-être était-ce parce qu'elle s'était trop longtemps tenue éloignée du monde qu'elle ne trouva rien d'autre à ajouter. Et peut-être que ces deux mots étaient suffisants pour simplement les assurer de sa présence auprès d'elles deux et que, finalement, c'était cela le plus important en cet instant.

Vaast et moi allons veiller sur elle, Axel. Sois tranquille et vas donc épouser ton promis, ajouta-elle en passant une main dans le dos de Léane, un sourire qui se voulait rassurant aux lèvres.
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[En attente de mise à jour]

Yrh

Le juge montagnard quitta un temps ses occupations à la Maison de Roanne pour se rendre en la Chapelle du Castel de Lyon. Il faut dire que la distance n'était pas bien longue...

Il jeta un rapide coup d'œil à la salle, que des gens aimables, magnifiques et aristotéliciens jusqu'au bout des ongles - ou presque - m'enfin ses pensées n'avaient rien à faire icilieu, il venait d'abord pour ce qui devait être à n'en pas douter la plus belle journée pour les deux heureux élus. Croisant Thiberian à l'entrée, qui faisait rentrer les gens il lui dit à voie basse :

Bonjour toi. Alors, ça y'est ? C'est le grand jour ?

Aucune étiquette. C'était comme ça entre Montagnards.

Léger sourire qui voulait tout dire - ou rien dire, c'est selon... après tout, Yrh venait de poser une question idiote et un tantinet niaise... bien évidemment qu'ils étaient prêts. Et déterminés. L'impétueux lui avait conté les péripéties et les obstacles qu'il avait du affronter pour arriver enfin devant l'Autel ce jour.

Son petit doigt lui souffla cependant que cette union allait faire des malheureuses... et oui, quand on avance en âge on se range. Sur le chemin de la Vertu, évidemment. Un temps perdu dans ses pensées - aussi inutiles et incongrues que l'article IV.1.b.vii du Coutumier - il reprit ses esprits et traversa la nef puis s'adressa à l'Oiselier qu'il ne quittait plus d'une semelle depuis presque deux mois

Monseigneur, bonjour. Si je peux aider, n'hésitez pas à me solliciter.

Tout semblait prêt sur l'Autel. Il vit Axel au loin et lui fit un petit signe discret de la tête.
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Axel_baccard

Axel fut ravie de voir que les Chanvigny-Dagincourt étaient là, son aimé serait ravi. Après qu''il eut accueilli tous les présents, il indiqua à la blonde la présence de son témoin. Elle acquiesça en souriant lorsqu'elle distingua leane de loin, mais son sourire se figea et son cœur eut un raté quand elle vit sa fille chanceler.
Elle agrippa par réflexe le bras de Thib qui lhi murmura qu''il allait s'occuper des invités. Elle s'élança alors vers sa douce, dont elle prit la main.

Ma chérie, vous êtes si pâle. .. J'étais si heureuse de vous voir enfin arriver. Jamais je n'aurais pu me marier sans votre assentiment et votre présence aimante auprès de moi, ma prunelle.
Mais me voilà morte d'inquiétude, qu''avez-vous? Je vous ai vue manquer de tomber? Souffririez- vous du même mal que moi ?

Elle enserra sa fille, lui caressa le visage avec la plus grande douceur, et lui déposa un baiser sur le front afin de vérifier qu' elle n'était pas fiévreuse.
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Béanours forever! Blason en reconstruction

Thiberian

La question qu'il avait posée à Axel resta en suspens alors que celle ci lui colla un vent magistral, fort heureusement le mini mec prit à parti de se présenter tout seul comme un grand.
Bon il galéra un peu à prononcer son nom de famille mais lui même avait parfois du mal à l'écrire ce maudit nom...Tous ces "s" et ces "r" et ces "i", on s'y perd. Dans le jargon c'était typiquement ce qu'on appelle de nos jours un nom à "coucher dehors avec un billet de logement".
Breval donc...était ce le petit garçon qui avait habité chez lui alors qu'il était lui même en retrait au monastère ? Il semblait bien que oui.

Ah donc c'est toi mon garçon le fameux Breval !
Et bien enchanté sire chevalier tueur de dragons, je suis Thiberian Baccard.

Durant cet échange une fine main légèrement décharnée vint ébouriffer le p'tit bonhomme et au bout de cette main il vit Jeni...Dans un état lamentable.
Elle était si blanche qu'on voyait à travers, raison pour laquelle il ne l'avait même pas remarquée alors qu'elle était entrée avec Temperance.
Cette gamine effrontée et lui n'avait pas fait grand chose d'autre que se fritter depuis le départ, un cessé le feu avait été instauré par un pot de tapenade offert mais aussitôt rompu lorsqu'il avait refusé au premier abord de demander sa permission au cousin et chef de famille de sa promise...Bref les circonstances faisaient qu'elle n'attendait certainement pas de compassion de sa part et s'il en faisait preuve, elle le prendrait pour de la pitié.

Bonjour Jenifaël.
Toujours à jauger ma capacité à prendre soin de votre tante...Que devrais je dire de votre propre capacité de prendre soin de vous !
Vous avez une mine affreuse...J'espère quand même que vous tiendrez le coup jusqu'à la fin de l'office. Enfin soyez quand même la bienvenue.

Aucune pitié en effet, mais la gamine acide n'en voudrait jamais de sa part, il ajouta tout de même par simple humanité :

Si ça ne va pas ou si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à le dire...

Mais les effusions ne semblaient pas terminées car c'est une arrivée blonde et brune qui se fit alors remarquer, les deux cousines Cassel rien que ça ! Ah ça, il les aimait ses cousines.
Avec un sourire d'une oreille à l'autre il se rua sur elles pour leur faire profiter de la technique ancestrale montagnarde : l'étreinte mortelle de l'ours !
Ni d'une, ni de deux elles furent dans ses bras et décollées du sol comme des fétus de pailles et quand il les reposa ce fut pour remettre sa tenue d’aplomb et se reprendre :

Hmmm bonjour mes cousines, soyez les bienvenues !
Je suis très très heureux que tu sois mon témoin Deedlitt, quant à toi Leandra...N'ayant plus de nouvelles ta venue est une surprise inespérée, je suis très heureux.

Il se recula d'un pas pour les détailler de bas en haut et ajouta :

Et vous êtes splendides toutes les deux, la lignée de Cassel n'a rien perdu de sa classe !
Vous avez des places pour la famille aux premiers et seconds rangs si vous voulez entrer tout de suite...Nous n'allons pas tarder à commencer.

Alors qu'il repartait il examina sa tenue pour voir si avec ces étreintes diverses il ne l'aurait pas froissée mais ça semblait aller. Et puis d'ailleurs depuis le temps que j'en parle de cette tenue et de ses cheveux coiffés, il serait peut être temps de les montrer !
Voila donc le rare et presque unique Thib habillé de bleu et coiffé :

Bref qui restait il d'autres...Ah Demons était là ! Mais vu qu'Axel s'en occupait il se contenta pour l'instant de le saluer de loin. Ce vieil ancêtre là, ça faisait vraiment plaisir de le revoir parmi les vivants et à son mariage en prime.
Ce fut donc au tour de Ryoka de se pointer ! C'était pas dommage ! Mais à la limite vu qu'il venait de Savoie il avait une excuse...La perpétuelle influence helvète avait un effet qui avait tendance à ralentir les cerveaux.
Ce dernier discutait aussi avec Axel mais l'Impétueux s'en approcha pour lui coller une grande claque "amicale" dans le dos et en s'écriant :

Hey mon p'tit Ryoka ! Content de te voir ici, et avec ta tête sur tes épaules qui plus est !!
Alors les savoyards n'ont pas encore réussi à te l'enlever et en plus de ça il parait que tu as été anobli ? Félicitations messire !
Je te prierais donc d'entrer poser tes fesses seigneuriales sur un banc avant que je ne te les bottes pour me critiquer devant ma promise le jour de mon mariage...

Il s'en écarta à son tour avec un petit rire sadique qui laissait présager à Ryoka un bizutage d'entrée en noblesse qui ne lui plairait pas forcement...Et ce fut pour tomber nez à nez avec Alix du Vivier.
Encore une fois très heureux il sourit et dit :

Bonjour Alix !
J'espère que vous avez fait bon voyage ! Vous arrivez juste à temps, nous commençons à faire entrer les gens pour que Monseigneur Oiselier puisse débuter son office.
Votre présence et votre vue sont un ravissement ma chère amie.

Il la laissa entrer dans l'édifice à son tour avant de porter son regard sur Diboan qui semblait arriver mais il ne s'en approcha pas immédiatement, sur que le reste de son troupeau allait débarquer dans les prochaines secondes...Le temps pressait et il devait optimiser ses déplacements et bavardages sous peine de se faire égorger par la mariée qui avait été particulièrement clair sur un point : c'était SA journée.
Et puisque c'était sa journée, il s'approcha d'Axel quand il vit Leane entrer pour la prévenir :

Chérie, ta fille est arrivée tu devrais aller l'accueillir elle a l'air intimidée...Elle est là bas.

Et alors qu'il l'a montrait, c'est une Leane presque aussi blanche que Jeni qui était désignée contre le montant de la porte. Était elle en train de faire un malaise ?
Il dit tout bas à son épouse :

Va la voir, je vais inviter tout le monde à entrer...

Puis d'une voix claire et forte il attira l'attention de la foule et s'écria :

Bonjour à toutes et à tous...Je ne sais pas encore si tout le monde est arrivé mais quoi qu'il en soit sachez qu'Axel et moi sommes heureux et touchés de votre présence à tous aujourd'hui.
Je vous invites à tous rentrer vous installer pour que l'office puisse commencer, encore une fois mercis à tous.

Puis il aider Oiselier à faire entrer les gens...Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer. Mais qu'en était il de Leane ?
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Oiselier

L'Oiselier s'appretait autour de l'autel, organisant son nécessaire, calices encensoir, il attendait que les convives prennent place. Mais ne voulait en rien presser les fiancés qui savouraient ces instants.
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Breval

Le Sire Chevalier Chasseur de Dragon se laissa mettre du baume à l'âme par les paroles d'amour de sa tantine préférée. C'est que pour un dinosaure, c'était la plus belle et la plus gentille, de loin. Et que s'il ne 'était pas juré d'épouser Maman, ben il l'aurait épousé elle, sauf que maintenant, c'était trop tard dans les deux cas. Il 'était fait voler la place, et par deux blonds encore ! Aussi le gamin afficha-t-il une mine revêche au futur, bombant le torse malgré lui à l'idée qu'un grand puisse le considérer comme un vrai rival.

Je suis Breval d'Irirasariri...

Et non, pour le nom, il n'y arrivait toujours pas malgré ses six ans...

Je suis Chevalier et je chasse les Dragons !

Autant annoncer la couleur tout de suite aux potentiels flagorneurs, même s'il ne savait pas bien ce que ça voulait dire. S'en suivit l'arrivée de nombre d'invité, et profitant d'une accalmie, il glissa un....

Maman, elle doit être en train de finir de descendre du carrosse parce qu'avec sa robe, ben c'et pas facile d'en descendre... Surtout avec le Blond qui regarde trop et qui touche alors qu'il a pas le droit parce qu'elle est à moi Maman !

Et oui, pour Breval, les baisers maternels ne se partageaient pas et il ne comprenait pas bien qu'il pouvait exister différents types de baisers. Sont fou ses adultes aussi à compliquer les choses... Et voilà qu'une main vient ébouriffer sa tignasse de boucles noirs déjà bien en pagaille. Levant la tête vers sa deuxième tantine, qu'il aimait beaucoup même si des fois il avait envie de lui mettre des choses poisseuses ou visqueuses dans les poches, il lui adressa un sourire édenté. Pour le coup, elle serait peut-être une alliée dans son combat contre le Blond.

Bonjour Tata Jeni. Dis, pourquoi tu as l'air d'être comme Maman dans ses mauvais jours ?

Parce que rappelons que Maman était anorexique et vivait en Hermite pendant de nombreuses années, sans même dormir si bien qu'elle ressemblait par moment à un cadavre déterré... Sauf qu'elle était bien plus jolie et qu'il avait jamais vu de cadavre en vrai... Enfin sauf celui d'un rat une fois. Que Sacapus avait ramené.
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Leane

Ira... Ira pas. Ira... Ira pas... Ira... Ira pas... Ira... Ira pas...

Léane Rouvray avait reçu l'invitation pour se rendre au mariage de sa blonde de mère. Elle aimait sa mère. Elle s'inquiètait pour elle. Toujours et encore. Est-ce que Thiberian prendrait suffisamment soin d'elle? Sa crainte... Est-ce que ce mariage durera ou ne durera pas comme celui avec son père? SES craintes... Sa mère avait pris du poids. Elle s’inquiétait. Et cette missive?

Léane décida finalement de se rendre à ce mariage. Il était tard et arriva donc en retard à Lyon. Et comme c'était pas son jour, beaucoup de monde dans le rue obstruant les ruelles.

Mais la jeune Rouvray, la fille unique de la mariée arriva à l'église. Elle se trouva sur le perron de l'édifice religieux. Elle vit sa mère de loin saluant les invités. La jeune Irissarri par sa mère se retrouva prise d'une crise d'angoisse. A peine avait elle franchit l'imposante porte de l'édifice que la jeune Rouvray se sentit oppressée au niveau du torse entraînant une sensation d'étouffement, un étourdissement commença à arriver. Elle s'appuya contre le montant de la porte en portant une main sur son torse. Sa vision se floutta. Elle prit le temps de retrouver une respiration normale mais elle était plus blanche que d'habitude.

Demons

La peur du retard s’éteignit bien vite lorsque Axel lui adressa la parole, visiblement il n'était pas coutume pour ce mariage que le marié découvre la mariée vêtue de blanc au dernier moment. Les quelques mots de la plus belle du jour lui firent retrouver le sourire,

Monsieur le Baron , le bonjour ! Je suis ravie que tu sois venu, merci d'être là !
Tu noteras que le marié a décidé de rendre hommage à ton célèbre catogan !

Souriant, Demons lui fit sa plus belle révérence d'un air malicieux avant de lui faire un clin d’œil et lui répondre :

Si j'avais su, je n'aurai pas tiré mon catogan. C'est que je ne suis pas là pour lui faire de l'ombre. Puis après un petit rire, il termina: En tout cas tu es superbe, ce jour ne peut-être que formidable.

Ne voulant pas retenir plus la marié, Demons rentra dans la chapelle à la recherche d'un banc vide. Lorsqu'il traversa la porte il fut pris d'un frisson, décidément tout avait changé mais tout semblait comme avant.
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"Aut Toga, Aut Ense"

Dedelagratte

Le Duc et sa Duchesse d'amour étaient de retour pour jouer un mauvais tour ... enfin non pas vraiment, ils se pointaient surtout parce qu'il y avait un mariage et qu'ils connaissaient les deux protagonistes.

Pour l'occasion ils avaient décidé de venir "seuls à deux" ou plutôt sans les enfants. C'est qu'une tribut comme celle des chanvigny-Dagincourt ça donnait du travail, et dire qu'elle s'agrandir encore une fois, pauvre Nanou.

Probablement que ça jaserait dans le Duché ... Pourtant le Duc ne voyait pas en quoi on pouvait lui reprocher d'honorer son épouse, l'activité n'était pas interdite par l'Église mais visiblement certains s'offusquaient de voir des familles nombreuses, probablement des vieilles rabougris avec un balais bien coincé dans le fondement. Où plutôt ailleurs puisque même avec un balais dans l'arrière train il était possible de tomber enceinte.

Bref, revenons en à nos balais euh nos moutons, c'était donc sans les enfants que le couple ducal fît son apparition. Lui était comme d'habitude bien habillé, chic et élégant et elle ... était tout simplement sublime, toujours aussi belle, et elegamment vêtue, comme d'habitude, encore une fois le Duc bavait de désir pour son épouse, si seulement le chemin pour le mariage avait été plus long ...

Quoiqu'il en soit c'est donc, bien accompagnés qu'ils arrivèrent sur le parvis. D'un œil nostalgique, le chancelier regarda son épouse avant de lui parler doucement.

Tout ça me fait penser à notre mariage, et je peux te certifier que je ne regrette pas ce moment, c'est probablement la plus belle chose qui me soit arrivée de t'épouser. Je souhaite que Thiberian puissent avoir la même joie en épousant Axel.
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Leandra.c.

[Une Cassel peut en cacher une autre.]

Les émeraudes glissent sur le miroir qui reflète mon image, un léger sourire satisfait s’esquisse alors que je détaille l’ovale de mon visage fin et poudré d’albâtre dont les traits délicats sont rehaussés de mes prunelles étincelantes d’espièglerie d’imaginer la tête de Thibérian d’avoir la surprise de ma présence à son mariage. Le doigt fin applique d’un geste doux le baume coloré nacrant mes lèvres ourlées, quelques gouttes d’essences de myrrhe et jasmin et un geste à ma fidèle Lynette afin de m’aider à vêtir ma robe aux soieries drapées merveilleusement taillée par les Doigts d’Or et de fées dont la notoriété n’est plus à faire à Paris. Je grimace sous les coups de brosse de Lynette qui s’acharne à rendre mes cheveux en plus soyeux afin de les dompter en un chignon tressé ceint d’un diadème orné d’une émeraude. Enfin parée, Lynette recouvre mes épaules d’une cape de velours bordeaux, je lui adresse un sourire satisfaite de son travail et me dirige vers le carrosse qui m’attend devant l’auberge.

Les cloches sonnent au loin l’appel à se rassembler afin d’assister à cette cérémonie, qui à mon humble avis, est une des plus importante dans une vie. Mon regard se perd sur les rues qui défilent, pensive et anxieuse de la réaction de Thibérian face à ma présence alors que cela fait des semaines qu’il n’a reçues de nouvelles de ma part. Je plisse légèrement le nez, les nacres impriment une légère pression sur mes lèvres puis je secoue légèrement la tête afin de chasser l’angoisse de l’imaginer m’en vouloir. J’ose espérer qu’il saura comprendre mon éloignement, qui ne fut pas que pour sa personne, du à mes fonctions Ducales et Royales, ainsi qu’à ma santé qui n’avait pas été des meilleures ces derniers temps. Enfin le carrosse stoppe devant le parvis de l’Eglise, la main est tendue à Gaston, le cocher tout aussi fidèle que Lynette, quant enfin descendue je lui glisse mes derniers ordres.

Va chercher les présents, je désire qu’ils soient sur le parvis à la sortie des époux.

Mes émeraudes glissent sur l’attroupement déjà dense sur le parvis, pour une fois je ne suis pas en retard au point d’entrer honteusement sur la pointe des pieds dans l’Eglise. J’avance donc, un fin sourire se dessinant sur mes lèvres à mon approche, espérant la surprise heureuse du fait qu’aucune invitation n’avait été envoyée, juste quelques propos rapportés. Le sourire s’éclaire en reconnaissant ma chère Cousine Deedlitt, puis Alix.

Que ce jour soit bon.

Vous êtes étonnement bien coiffé Thibérian ! Et hop la petite pique taquine, non mais ! Alix, Deedlitt, vous voici ravissantes. Et là, c’est la fashionista qui parle, surnommée par son parrain Sancte « The Cassel Touch ». Mais la plus sublime est là mariée, c’est incontestable.

Une légère inclinaison de la tête.

Léandra de Cassel, ravie de pouvoir mettre un visage sur un nom.

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Temperance

Merci, cousine, mais votre robe al est la plus belle ! Enfin, j'a choisi le bleu pour moi parce que j'a cru que vous porterez du rouge et j'a voulais point faire concurrence, ma au final, même en bleu aussi, y'a point de comparaison possible !

Tempérance réalisa, au moment de l'échange avec Axel, puis Jenifael, que la brune Castelnau de Montmiral, à son côté, avait dû passer pour une suivante. Elle en eut un pincement au coeur. Pauvre Jenifaël ! Sa maladie l'avait tellement affaiblie, et avait creusé son visage et aminci le corps de femme qu'elle commençait à avoir...
Mais Axel se rattrapa. Les deux jeunes filles embrassèrent alors Breval et laissèrent Axel accueillir ses autres invités.
Alors, Thibérian arriva. Lorsqu'il la pressa contre son coeur avant de l'embrasser sur le front, l'Amilly sembla fondre de joie. Elle l'aimait, oh oui, elle l'aimait ! Depuis la disparition de son père, c'était son modèle, son idéal. Il était si digne, si blond, si... Elle baissa les yeux et répondit :

Dauphin al va ben ! Al est gros maintenant, ma toujours une terreur pour les souris. Et toi, t'y es beau pareil que quand que tu m'y a offert, t'as rien vieilli !

Les invités affluaient désormais. Concurrence de belles robes et d'hommes élégants... Tous ou presque. Elle aperçu Ryoka. Ryoka, qu'elle n'avait pas revu depuis... Depuis qu'elle lui avait fait visiter ses terres de Montauban, en fait. Ryoka, qu'elle n'avait pas revu depuis son affaire savoyarde. Savait-il qu'elle était cause du courrier ducal que Thibérian avait expédié ? Lui avait-on dit comment elle s'était mise deux genoux en terre pour supplier son parrain de porter secours au jeune homme ?
Le garçon lui sourit rapidement, et détourna les yeux... Elle rajusta sur ses épaules sa cape en loup. Avait-il eu le temps de voir qu'elle avait souri en retour ?
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À marier, étudie tous les partis - Mes RP itinérants – Parle un mélange de français malpropre, lyonnais et vivaro-alpin

Axel_baccard

[Mini flash back de quelques minutes XD ]

En effet , Axel n'avait pas vu ou plutôt pas reconnu Jénifael... Elle l'avait laissé à Briançon en pleine forme, pétillante, agaçante souvent, piquante toujours et la retrouvait à Lyon blafarde, livide même et surtout plus maigre que jamais. Bon son ton était toujours acide , ce qui soulagea quelque peu la baronne . Mais cette vision d'une Jenifael décharnée retourna les tripes de celle qui était un peu comme une mère pour la jeune fille, puisqu'elle l'avait un temps élevée et éduquée. Elle soupira avec douleur et prit sur elle pour ne pas l'enlacer avec vigueur. Bon il est vrai que vêtu et fardée comme elle l'était il valait mieux qu'elle s'abstienne de grandes effusions alors elle fut plus délicate dans ses gestes .
Elle sourit à sa nièce et l'étreignit .

Je vous remercie ma douce d'avoir répondu à mon invitation. Je suis si heureuse de vous voir. Cette robe est véritablement sublime, votre soeur a fait un travail fabuleux .
Puis elle ajouta un ton plus bas pour que nul n'entende, passant au tutoiement trahissant ainsi son inquiétude qui ne paraissait guère démesurée:
Ma chérie que t'est-il arrivé? tu es malade ? Tu paraît si frêle... il faut que tu me dise ce qu'il t'arrive... as-tu vu un médecin?
Elle attendit sa réponse avant de passer à autre chose ou plutôt à quelqu'un d'autre puisque que c'est sur ces entrefaites que le blond retardataire fit enfin son apparition . La moue boudeuse remplaça alors la mine contrite et angoissée sur le visage de la mariée.

[Accélération temporelle activée!!]

Ryoka se présentait à son tour, Axel n'avait pas idée que le jeune homme était invité , mais après tout il était un ami de Thib et de Tempérance, donc il avait toute légitimité à être parmi les convives, d'autant que la blonde avait grandement apprécié leur rencontre. Elle ne le connaissait guère avant la soirée du jour de l'An, mais avait pleinement goûté son humour, et sa vivacité d'esprit. Esprit dont il n'hésita pas à faire usage d'ailleurs en présentant ses hommages aux mariés !
Il fut donc lui aussi remercié pour le compliment que la Irissarri lui retourna d'ailleurs car il était fort propret. Puis elle lui sourit et l'invita à entrer dans la Chapelle avec les autres. a moins qu'il ne préféra se noyer dans le regard de la jeune Amilly...

Le ballet se poursuivit avec l'arrivée de la Connétable de France majestueuse dans son robe rouge et or . Axel rougit presque du sublime qu'elle avança, enfin elle rougit , mais vu la quantité de trucs et de machins qu'avait apposée Flaminia sur sa peau il aurait fallu qu'elle devint phosphorescente pour que cela put se voir.

C'est un honneur que de vous avoir pour nos noces, madame. Merci d'avoir fait le déplacement

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Béanours forever! Blason en reconstruction

Alix.du.vivier

[Sur la Route par la sainte journée ]

Oui! Non et puis oui, enfin le doute....Se déplacer tout ce long chemin quand même, fallait qu'elle l'apprécie cet ours .
Mais ils étaient devenus amis sans même s'en rendre compte. Finalement elle était contente de se rendre à son mariage, la connétable avait apprécié le peu qu'elle avait pu parler avec sa future épouse.
Devant les attaques incessante qu'elle subissait de part de certaines rivales, elle avait toujours su y répondre avec un certain humour qui av ait bien plu à Alix.

La route s'était passée sans encombre, elle alla à l'Auberge du coin se changer, passant une robe rouge.

Elle arriva sur le Parvis croisant des têtes connues et inconnues et se dirgerea vers l'attroupement.

Bonjour votre Altesse Royale, Thib vous êtes bien élégant.

Un sourire à la Mariée.

Vous êtes sublime!
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Jenifael..luna

Dans son appartement Lyonnais, la nièce de l'Irissarri agonisait depuis un mois, suite à un empoisonnement, la voilà qui ressortais, mais elle était faible, pâle, digne d'un fantôme, avec sa peau blanche et sa folle crinière sombre aux délicats reflets roux et ses yeux où se battaient la noisette et l'émeraude. Elle porterait du bleu. Un bleu cousu par sa sœur, pour le mariage de l'Irissarri, d'un temps lointain, mais qui allait toujours à sa jeune silhouette. La chemise en premier, le corsage ensuite, les jupons enfin, elle se sentit gorge découverte et prit la belle cape de zibeline offerte par Axel pour la nouvelle année. Cape qui avait dû coûter surement un œil au Duc du Lyonnais-Dauphiné. Elle aurait aimé une tenue pour stricte, plus chaude, plus ... tout ! Mais elle avait celle-ci, reposant dans ses malles, crée uniquement pour le mariage, alors tant pis. Elle laissa ses boucles et ondulations couler dans son dos jusqu'aux hanches. Le seul signe d'indécence qu'elle s'autoriserait, au vu de sa pâleur, cela lui donnait l'air plus vivant. Jenifaël ajouta également une chaîne, une chaîne d'or long pendait à son cou, au bout de celle-ci, en dessous de sa poitrine, pendait des médailles de baptême, ainsi qu'un blason. Un soupiré s'échappa néanmoins d'elle, voyant dans le miroir son reflet.

Fine, petite, les os saillants, l'on pouvait voir, le grain de beauté perdu sur sa clavicule, on pouvait également voir, là, la naissance timide d'une poitrine, la robe avait était taillé pour une enfant de onze ou douze ans, pas une de quatorze, presque quinze ans. Elle rejoignit ensuite en ville, l'Amilly. Les deux vêtus de bleu, s’accompagnèrent au lieu du mariage, à la différence, que la jeune brune était moins grande que la blonde et qu'elle se retrouvait accompagnée d'une servante, qui semblait prête à bondir pour soutenir la brunette à la moindre chute.

Puis elles arrivèrent devant Axel, si belles dans une robe bleue, une robe sur laquelle on reconnaissait sans mal la patte de la défunte et terrible couturière qui c'était improvisée vassale de l'Irissarri et sa tutrice à la mort d'Angèle également. Axel alors que Tempérence saluait la blonde ne semblait pas remarquer sa présence à elle, fantôme

"- Ma tante, vous êtes magnifique. J'espère que Thibérian saura être à la hauteur de ce mariage ... "

Elle ajouta un sourire plein de fossettes à sa tante. La gamine avait supplié, pleurnicher, font les yeux doux et essayer de convaincre, pour que sa tante et le duc indomptable du lyonnais dauphiné fassent les choses dans les règles de l'art, elle avait même menacer de ne pas venir au mariage, quitte à briser le cœur et fendre l'âme d'Axel, mais elle était là, au final. Bien présente. Ne saluant personne d'autre que sa tante, puis s'adressant à Breval, l'oeil mauvais :

"- Breval, tu as bien grandi. "

Où était le temps où le neveu et elle-même se disputaient lors d'une sortie à Paris, chez La durée? Elle posa une main sur la tête du petit, qu'elle ébouriffa, Elizabelle était plus jeune qu'elle, à l'époque où elle était tombée enceinte du petit bonhomme, une grossesse qui avait fait bien trop dégâts. Plus tard, elle traînerais le petit et Tempérence sur les premiers bancs, ceux pour la famille. Tempérence en était un peu, non? Même si c'était par l'adoption d'une ancêtre par l'ancêtre de leurs chef de famille commun? Et pis mince ! C'était sa copine à elle après tout. Donc elle avait droit aux honneurs pour Jenifaël.

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Ryoka_lavorel

De retour de Lorraine ou il avait voyagé avec sa cousine pour affaires, le jeune homme n’eut pas même le temps de profiter de ses nouvelles terres qu’il devait déjà repartir encore plus au sud. C’était le pays de son enfance qui l’appelait à nouveau, et encore pour une cérémonie. Une cérémonie des plus importantes, puisqu’il s’agissait d’un mariage. Ryoka aimait les mariages, tout le monde était content, tout le monde souriait, et les mariés n’arrivaient jamais en retard, normalement. Chose qui était loin d’être certaine dans son cas puisque même à dos d’âne, il en avait encore pour un moment à traverser les paysages morts du Dauphiné. En effet, à défaut de savoir monter à cheval, ou encore savoir monter les œufs en neige, il avait du choisir l’âne le plus rapide de son écurie, qu’il avait baptisé Thibéri-âne pour l’occasion. Déjà parce que c’est un prénom qui le faisait rire, et que le jeune châtain aimait bien rire, mais en plus parce que comme cela il ne risquait pas d’oublier pour quelle raison il était partit. Et puis une fois sur place, si l’animal arrive à se reconnaitre avec ce prénom, cela pourra toujours donner des confusions intéressantes. Rien que l’idée de voir débarquer le bestiau dans la cérémonie au moment ou le marié est appelé serait un moment qui n’aurait pas de prix. Pour le reste, il y a les écus.

Ainsi, encore et toujours sur des chemins déserts, Ryoka arpentait avec son compagnon au milieu de paysages froids, le regard perdu dans un ciel drapé de blanc. La candeur d’un esprit qui s’affinait avec l’âge – mieux vaut tard que jamais – le faisait rêver beaucoup. Et en ce jour, le rêve en était à ce fameux mariage. Il essayait de s’imaginer un marié arrivé en avance les cheveux en bataille, et une mariée cherchant par tous les moyens à développer chez son futur époux une érection spontanée au moindre regard. C’était ça, pour lui, l’évènement auquel il allait assister. Au mariage d’un couple atypique, de drôles de nobles, dont la demande avait été réalisée dans des conditions pour le moins étonnantes. Pour cela, il pouvait être fier le Lavorel, il avait plus ou moins participé à sa manière à cette demande, puisqu’elle avait eu lieue au cours d’un bal qu’il organisait, si tant est que l’on puisse encore appeler cela un bal après la tournure qu’il avait fini par prendre.

Les yeux noisette toujours dans la neige des cieux, tombèrent par inadvertance sur la ville de Lyon qui se dessinait droit devant lui. Pour une fois, son sens de l’orientation ne l’avait pas trahi, il l’avait mené droit à destination, et avant même qu’il n’eut le temps de dire ouf, au cas ou il aurait envie de dire ouf sait-on jamais, il avait le sensuel castel en visuel. Le moment était venu d’abandonner Thibéri-âne, afin de retrouver Thibérian. Ryoka ne savait pas vraiment qui était invité à ce mariage, si ce n’est qu’il était presque certain qu’Axel et Thibérian seraient de la partie. Dans tous les cas, il avait intérêt à planquer le bourrin s’il ne voulait pas se tourner en ridicule dès son arrivée. Déjà qu’il avait récupéré une terre qui sent la saucisse, s’il est accompagné d’un âne chaque fois qu’il se montre en société il finira par devenir complètement infréquentable.

Déjà il avait fait un effort sur le côté vestimentaire, histoire d’éviter d’attirer l’attention sur lui. Le pourpoint, les chausses, et le surcot étaient propres, nets, et si l’on y tentait une expérience olfactive nous pourrions même aller jusqu’à dire qu’ils sentaient bon. Le seul défaut s’il y en eut un, aurait été la couleur. Mais là, c’était une affaire de goûts. Ryoka aimait la nature, Ryoka aimait le vert. Il est donc plutôt logique qu’il se vêtît tout de vert pour aller à un mariage, au-delà de toute considération portant sur le bon goût. Mais laissons là les goûts et les couleurs, puisque l’honneur était sauf : le jeune homme était propre sur lui, aussi bien d’un point de vue vestimentaire que d’un point de vue cutané. Même les cheveux sentaient la fleur, malgré le fait qu’ils furent négligés par un vent qui lui souffla vilement dessus lors du trajet qui séparait son auberge du castel.

L’œil brillant, un rictus malicieux installé sur un visage joyeux, et c’était le savoyard qui débarquait légèrement en retard sans en avoir la moindre idée. Retard tout relatif, puisque le marié venait à peine de pointer le bout de sa chevelure chatoyante sur le parvis de la chapelle. Le pas était lent, mais il voulait s’assurer une arrivée la plus humble possible, en évitant toute viandade sur un pavé mal enfoncé ou une autre facétie de cet environnement si hostile. Axel était magnifique, comme il pouvait s’y attendre, même si sa robe n’était pas verte (on ne peut pas être parfait). Le marié semblait avoir fait l’effort du peigne, point de doute, on était bien à son mariage ; il fallait au moins cela pour le faire sortir une arme si extraordinaire. Demons et l’Oiselier, qu’il n’avait pas vu depuis au moins trois ans étaient là aussi sur le parvis, ce qui fit d’autant plus sourire Ryoka.

Deux jeunes femmes étaient arrivées aussi, et un jeune garçon se baladait non loin de sa maman. L’une des deux jeunes femmes était Tempérance, la femme de ses rêves, celle qui pouvait lui créer des tachycardies de sprinteur en plein sommeil, celle dont la vue lui rappelait toujours le loser qu’il était. Cette simple vision venait de troubler sa démarche pourtant paramétrée au poil de cul afin de se fondre dans le décor, et il devait maintenant surveiller ou il mettait les pieds s’il ne voulait pas choir bêtement dans un faux pas devant tout le monde. Il dû ainsi terminer les derniers mètres qui le séparait des convives la tête baissé, le sourire effacé. Le jeune homme tombait amoureux une fois tous les dix ans, il était donc normal que son cerveau n’ait pas pris de référence, ni de réflexe de défense. Cette maladie là, on ne choisit pas lorsqu’elle nous tombe dessus. Ce n’est pas une chtouille qui vient nous ronger après une nuit en maison de passes – que Ryoka n’avait pas eu la chance de connaître, de par l’interdiction d’une cousine qui veillait sur sa virginité, la bougresse – non, c’est quelque chose qui lui tombait dessus par erreur. Cupidon avait certainement dû rater le duc qu’il avait visé, et le châtain avait dû une fois de plus passer comme un gland au mauvais endroit, au mauvais moment. Il ne put toutefois empêcher à son visage de lui dévoiler un sourire timide lorsque son regard croisa le sien.

Puis, un coup d’œil à droite pour lancer un joyeux :

Tu es ravissante Axel… Peut être même trop à côté du blondin qui te sert de futur époux !

Et au futur époux, toujours de sa voix cristalline émise par ce visage doucement relevé :

Même si j’admets que je n’avais jamais vu un tel effort capillaire de la part de mon ancien cavalier de bal.

Il n’était pas tombé, jusque là tout allait bien.
Il n’avait pas trébuché, jusque là tout allait bien.
Sa langue n’avait pas fourché, jusque là tout allait bien.
Alix n’avait pas filé, jusque là… ah si tiens.

Il va de soi qu’après avoir donné un détail aussi anodin que la disparition d’Alix, la fille à son papa qui était allé le rejoindre, il nous faut revenir sur le départ de Savoie. Si Ryoka n’avait pas eu le temps de passer en revue son domaine, il avait quand même prit le temps de récupérer la jeune fille, et de la coller sur un poney. Le voyage en fut moins triste, et cela permettait à son duc de père de se rassurer une fois pour toutes !

Axel_baccard

Alors qu'Axel attendait la réponse de son neveu et l'arrivée de sa nièce qui devait prendre son temps à descendre du coche ou profiter de sa tranquillité avec son promis quelques instants... Tempérance fit son entrée . La blonde sursauta sur le "cousine" et passa rapidement son arbre généalogique en revue. Elle sourit et l'accueillit chaleureusement , lui présentant Bréval.

Le bonjour, Tempérance je suis vraiment ravie de te voir ! Je te remercie d'avoir fait le déplacement pour ton parrain qui sera fou de joie de te voir... enfin s'il parait... *toussote*Cette robe te va à merveille !Tu es tellement ... épanouie ! Je me rappelle de toi toute jeune fille à la Hérauderie, tu es véritablement ravissante! Mais dis-moi , connais-tu Bréval le neveu de Jenifael et mon neveu aussi...

Après encore quelques minutes d'attente le coche aux couleurs des Baccard, s'immobilisa devant le parvis. Axel tenta de se contenir et de garder son calme, pour se faire elle évita carrément de croiser le regard du Blond qui tentait vainement de se pavaner ... oui il avait coiffé ses cheveux, oui elle l'avait remarqué au premier coup d'oeil, mais non elle ne lui ferait pas l'honneur de lui en parler enfin pas tant qu'il ne se serait pas excusé d'etre en retard à son propre mariage ! Il avait eu dix ans pour se préparer et voilà qu'il était tout de même à la bourre, le bourrin! La baronne bouillait intérieurement. Mais, il sut le fourbe l'apaiser d'une flatterie et d'une regard enamouré non feint. Et c'est vrai qu'elle était magnifique malgré la moue boudeuse que l'arrivée de Thibérian avec une demi-heure dauphinoise , lui avait figé sur le visage.
Voilà le spectacle qui avait rendu l'Impétueux presque coit. A son compliment , elle ne répondit que par un petit : "Merci , toi aussi", et un léger sourire.

Le témoin du marié arriva à sa suite, Axel fut heureuse de la voir reposée et rayonnante. Loin de la mine défraichie que la pauvre Minerve affichait parfais après des jours et des nuits de labeurs sans pause. La jeune femme salua son cousin avec entrain et nota que les futurs époux avaient fait un effort pour être assorti. Effort était bien le mot car lorsqu'Axel avait annoncé qu'elle porterait ses couleurs pour la cérémonie à l'Eglise le Blond avait cru s'étrangler. Il allait lui falloir porter du bleu! Il avait réussi à négocier un bleu nuit, à défaut d'un roi ou d'un lauragais. Mais pour lui c'était déjà un concession formidable que de délaisser son pourpre chéri. Laissant Deedlit pénétrer et aller s'installer dans la chapelle, Axel reporta son attention sur l'une de ses plus vieilles connaissances .
Monsieur le Baron , le bonjour ! Je suis ravie que tu sois venu, merci d'être là !
Tu noteras que le marié a décidé de rendre hommage à ton célèbre catogan !

Disant cela, elle désigna la coiffure de Thibérian , à qui cette fois elle adressa un véritable sourire plein de complicité et lui répondit en retournant Breval vers son presque époux qu' elle aurait cru qu'il reconnaîtrait un chevalier chasseur de dragon!
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Béanours forever! Blason en reconstruction

Demons

Un mariage, un mariage, cela changeait bien son habituel. Depuis qu'il était rentré en Dauphiné, les seules cérémonies auquel Demons avait assisté étaient pour se rappeler la disparition des eux et la mort des autres. Il était le moment de s'amuser un peu! La fête s'annonçait belle mais malheureusement elle allait se dérouler à Lyon. Il était donc impossible pour lui de séjourner à Salerans et de s'y rendre directement faute de se retrouver en sueur, plein de boue et de crottin de cheval en pleine cérémonie. Quoique l'idée lui était venu presque à l'esprit quelques instants. Profitant donc de l'occasion, Demons se rendit à Lyon la veille pour boucler certaines affaires qu'il avait laissé en suspend à la capitale. La nuit fut sinistre, il la passa seul dans son hôtel particulier, vide et peu chauffé.

Levé de bonne heure comme à son habitude, le brun se regarda dans la glace après ses ablutions matinales à l'eau fraiche. Il n'avait que peu changé depuis ses dernières années, les joues quelque peu creusées par ses voyages augmentaient encore plus la sensation de vivacité dans son regard. Il enfila son pourpoint bleu des grands jours et noua son catogan.

Lorsque les cloches de la chapelle sonnèrent, Demons revint à la réalité. Murf, laissa-t-il échapper, il est temps d'y aller si je ne veux pas me faire remarquer par mon retard. Heureusement la chapelle était proche et il se trouva devant en quelques instants. A sa surprise, il aperçut les futurs époux tous deux devant l'église, était il en retard finalement? Resserrant son catogan d'un geste mécanique, Demons se rapprocha du parvis.
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"Aut Toga, Aut Ense"

Deedlitt_de_cassel

[En Chemin]

Décidément tous les chemins mènent au Dauphiné, honorée que son cousin lui ai demandé d'être son témoin. Elle était souriante et heureuse, même si elle n'avait fût que simplement convié, elle aurait été satisfaite. Deedlitt avait toujours attachée beaucoup d'importance à la famille. Cela la touchait particulièrement.
C'est donc parée de ses plus beaux bijoux, d'une robe pourpre, elle portait des tresses sur le haut de la tête et le reste de sa chevelure rousse lui tombait dans le dos.
Elle était couverte de sa cape brodée d'or aux couleurs des Cassel, celle que son père lui avait transmis.
Puis, car elle était invitée et qu'il fallait faire honneur aux futurs époux, elle avait prit avec elle quelques présents.

[Sur le Parvis]

Elle posa pied à terre, et prit la direction de l'édifice religieux, les cloches sonnaient déjà, pas question, hors de question d'arriver en retard. Une fois les portes passées et le contraste de la clarté extérieure absorbé par l'intérieur de l'Eglise, elle vit que déjà, les mariés étaient présents.
Purée, mais c'était vraiment un coup à faire pendre son coche. Un poil de plus et elle serait arrivée en retard. Elle réajusta sa robe et s'avança afin de saluer l'assemblée.

Nobles gens, le bonjour. Mon cousin vous êtes magnifique ! A l'image de votre future épouse. Le moins que l'on puisse dire c'est que vous êtes fort bien assortis.

Puis un poli signe de la tête à tous, elle ne connaissait que les futurs mariés, ainsi elle ne s'attarda pas en conversation. Elle espérait rencontrer de nouvelles têtes pendant la fête qui suivra le mariage. Grégoire n'ayant pas pu se libérer de ses obligations parisiennes, il faudra trouver gavagne pour festoyer comme il se doit.

Thiberian

[Le n'importe quoi ayant déjà commencé, pas tellement de raison qu'il s'arrête]

Il était à la bourre mais concrètement pas de quoi se faire des cheveux blancs non plus, le quart d'heure dauphinois deviendrait légendaire quelques siècles seulement après cette époque et si vous voulez l'avis du narrateur...Thib y est probablement pour quelque chose, le gars n'ayant probablement jamais été à l'heure de sa vie, sauf à l'armée parce qu'il prenait des coups s'il était en retard.

Non et puis là quand même il avait des excuses...Il s'était coiffé !!! Quand elle verrait ça, Axel comprendrait ce qui lui a prit autant de temps c'est sur et certain.
Mais le stress commençait peu à peu à se faire ressentir jusqu'à en devenir insupportable...Bon dieu qu'il détestait voyager en coche mais s'il avait prit le cheval il aurait pourri ses fringues et sa blonde l'aurait pourri lui. Il tambourina à la paroi intérieure en grognant :

Allez Gilles ! Plus vite, me forcez pas à monter sur le siège pour vous montrer comment on fait !

Ca pour grogner, il savait faire le vieux loup, pas de soucis et s'il existait un titre de docteur es grognage il serait sans aucun doutes doyen de faculté.
Il du prendre son mal en patience et ronger son frein en même temps mais ils finirent par arriver et comble du bordel déjà bien amorcé, il vit que la mariée était déjà arrivée !
Et même déjà des invités par dessus le marché, enfin vu qu'il n'avait invité personne personnellement il se dit qu'au moyen la publication des bans avait suffit à en faire venir certains.

Il s'approcha de l'attroupement, évitant scrupuleusement le regard noir de sa douce, tout en penchant ostensiblement la tête pour qu'elle voit la raison parfaitement capilogique -oui ça existe !- de son retard.
Mais finalement il la regarda dans les yeux et lui sourit, des étoiles emplissaient d'ailleurs les siens sous la vision paradisiaque qui lui était offerte :

Tu...Tu es magnifique.
Tu vois ma chérie...Nous allons enfin y arriver, après toutes ces années nous nous marions.

La laissant se remettre de ses émotions déjà bien trop fortes avant même le début de la cérémonie, le Baccard profita de ces quelques instants pour saluer les autres.
Il regarda donc sa filleule avec un grand sourire jusqu'aux oreilles et même si les convenances ne s'y prêtaient guerre...Thib était un noble de merde ! Donc il attira sa jeune fille dans ses bras pour lui donner la légendaire étreinte de l'ours et un baiser paternel sur le front :

Bonjour ma filleule, je suis très très heureux que tu sois là aujourd'hui !
Comment vas ton chat ?

Il sourit à sa filleule et se rappela de leur dernière rencontre, quand elle avait demandé à ce qu'il utilise son influence de Duc pour venir en aide à Ryoka condamné à mort en Savoie par le tyran rital. A ce souvenir il se dit que le jeune homme avait d'ailleurs intérêt à se pointer au mariage de son sauveur sinon il se ferait un devoir de lui botter l'cul !
Mais il restait une personne à saluer, minuscule mais une personne quand même, le bonhomme étant littéralement soudé à Axel ce fut à elle qu'il s'adressa :

Tu me présentes ton jeune ami mon ange ? Dois je le considérer comme un rival potentiel ?

Petit sourire indulgent envers le petit bonhomme, ba ouai il n'y pouvait rien...Il aimait pas forcement les gens, mais il adorait les gosses ! Le côté papa poule, ça ne se discute pas.

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Breval_d_irisarri

L'enfant lança un regard mauvais à la silhouette maigrichonne de sa mère. Regard pour le moins surprenant quand on connaissait la passion que Breval portait à celle qui lui avait donné le jour. Seulement le gamin de maintenant six printemps n'avait pas eu la vie facile. Il faut dire qu'entre le fiançailles de cette mère qu'il comptait toujours épouser une fois adulte, avec un blond en plus, et ce costume tout neuf et tout propre qu'elle lui avait fait passé, il n'était pas à la fête. Le regard gris si semblable à celui de sa génitrice lançait des épées imaginaires sur l’intrus qui les avaient accompagné jusqu'au mariage de sa grand-tata préférée. Ce qui n'était pas difficile vu que c'était la seule qu'il avait. Mais il l'appelait Tata tout cours parce qu'elle n'aurait pas apprécié se voir rappeler qu'elle n'était plus de la première fraîcheur. Enfin elle restait la plus belle des blondes finalement vu qu'elle allait quand même se marier malgré son âge canonique.

Il n'avait pas eu le droit de garder son épée de bois pour la cérémonie. Soit disant que ce n'était pas adapté à un mariage. Mais Breval avait quand même caché un petit couteau sous son pourpoint. On ne savait jamais, surtout avec un blond fiancé à sa mère. Il valait mieux prévenir que guérir. Un Dragon serait bien capable de se ramener pour l'occasion, surtout qu'il savait que celui vivant à Briançon aurait bien aimé enlever sa Tata chérie si jolie même si elle était vieille... Enfin plus vieille que Maman quoi...

Finalement le carrosse se stoppa devant l'église, avec un peu de retard... Juste un poil. Breval, ses cheveux noirs en pagaille au dessus de son front, sauta à peine l'attelage arrêté. Il n'attendit pas le couple d'adulte qui allait de toute façon au même endroit que lui. Il entra comme une bombe dans la maison du Très Haut, une petite maison d'ailleurs... Mais qu'importe, il ralentit juste légèrement l'allure par respect pour ce Grand Bonhomme qui régnait sur le monde. Mais pas même une armée n'aurait pu ralentir son allure et tel un boulet de canon percuta sa Tata chérie, l'enserrant de ses petits bras bien moins petits que la dernière fois qu'il l'avait vu même s'il n'était pas encore assez grand pour manger sur la tête de sa mère. Planquant son visage dans le deuxième giron qui l'avait vu grandir, il la serra fort pour lui témoigner sa joie de la voir et dissimuler ses larmes de tristesse et de joie et de frustration aussi, parce qu'un chevalier, ça pleure pas ! Enfin il espérait qu'il n'avait pas le nez qui mouchait, parce que ce serait dommage pour la jolie robe. Finalement il redressa son visage à la bouille d'ange et adressa un sourire un peu édenté, ayant égaré deux de ses quenottes aux petites souries.

Tata ! Je suis venu pour te marier !

Oui, le langage laisse encore à désirer.

Axel_baccard

Une tornade vint se blottir contre la blonde qui n'avait pas même fini de remonter l'allée, et quelle tornade !!! Un mini chevalier chasseur de dragon! Axel ne l'avait pas revu depuis don départ pour la Savoie. Qu'il avait grandi! Qu'il était beau le petit ange a sa tata chérie.
Elle l'enserra en retour, sentant déjà l'émotion la submerger... On était pas rendu... Espérons que les secrets de Flam furent waterproof avant que le mot ne fut inventé.

Oh mon trésor que je suis heureuse de te voir!! Quel bonheur de te serrer dans mes bras! Mais dis moi souris encore! Oh mais la petite souris est passée !
Félicitations mon ange.

Ta maman est par là ?
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Béanours forever! Blason en reconstruction

Temperance

La filleule du Duc ne pouvait manquer l'événement. La donzelle ne pouvait rater une occasion de se réjouir du bonheur des autres, à défaut d'avoir sa propre part de bonheur. Et pour conjurer le sort du jour où elle avait cru pouvoir prendre son destin en main, elle portait la robe bleue de ce jour-là. Oh, à peine bleue. Presque un bleu qu'elle supportait.
Elle portait par dessus une cape fourrée de loup, parce que bon sang, il ne devait pas faire chaud, dans une église, en février. Ce n'est pas le genre de bâtiments dans lesquels les architectes ont pensé à mettre une cheminée... Dans une église, seul Dieu vous réchauffe.
Et votre cape en peau de loup.

Mais en fin de compte, une chapelle castrale, c'est un peu différent. Coincée entre d'autres bâtiments, l'air y est parfois supportable. Assez en tout cas pour dégager votre capuche et votre cou.
Cheminant depuis l'hôtel lyonnais de sa famille, elle se demanda soudain si elle était invitée. Bien sûr qu'elle était invitée, Thibérian n'avait-il pas déposé une invitation à l'assemblée nobiliaire ? Mais, et si c'était juste une information ?
Oh et puis cornegidouille. Si son parrain la mettait dehors ce jour-là, alors ce serait un parrain bien indigne. Tonton Thib ne ferait pas ça, hein ?

Sur le parvis de la chapelle, la mariée était déjà là. Tempérance sourit largement. Elle avait croisé Axel à plusieurs reprises, une cousine de cousine de cousine... Toutes deux en tout cas, sans avoir de sang en commun, devaient dans leur vie en référer à Charlemagne de Castelmaure comme chef de famille. C'était un lien suffisant.

Bonjour, cousine Axel !

C'est le moment d'en faire des tonnes, au cas où elle n'aurait pas été invitée. Pour bien faire sentir qu'il n'y avait aucun doute sur sa légitimité ici. Et puis les mariages, c'est son kiff, sa came, son délire. Faute d'y avoir droit pour elle.
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À marier, étudie tous les partis - Mes RP itinérants – Parle un mélange de français malpropre, lyonnais et vivaro-alpin

Axel_baccard

Axel avait le souffle coupé, et se sentant tremblotante, elle se saisit de sa fiole et prit 5 gouttes de belladone pour calmer les tressautements de ses mains. Elle n'eut pas le temps d'en apprécier le goût qu'une voix rassurante , l'apaisa bien mieux que n'importe quelle drogue. en effet, l'officiant parut , venant probablement de la sacristie où il goûtait le vin de messe , en attendant les mariés.

T'inquiète mon enfant ,on va te marier.

La blonde n'entendit pas même la suite de la phrase . L'archevêque était bel et bien là et prêt a célébrer la noce aux fiançailles les plus longues du monde.

Merci d'être là, Monseigneur... J'ai eu comme une frayeur un instant...

La Irissarri traversa alors a nouveau l'allée dans sa sublime robe bleue afin d'accueillir ses invités a l'entrée de la chapelle.
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Béanours forever! Blason en reconstruction

Axel_baccard

[Arriver en avance a son mariage ou comment se taper le flip du siècle]

Axel trepignait d'impatience dans son coche. Elle tapotait nerveusement sur le rebord molletonné de la porte. De son autre main, elle triturait un pauvre mouchoir de lin qui n'avait rien demandé a personne. Les yeux rivés sur le paysage hivernal qui defilait devant ses yeux au rythme du trot allongé de l'attelage.
Pour déjouer son angoisse, la blonde tentait de se remémorer les mots de Oiselier, il lui avait fait lecture des textes lithurgiques.
Arrivée devant le castel elle s'enfonça dans la banquette. Le cocher savait quoi dire et quoi faire. Elle ferma les yeux pour prier un instant. Puis, lorsque la voiture s'immobilisa, elle rouvrit ses azurs . Le parvis était joliment décoré , elle sourit . Elle descendit avec l'aide du voiturier et le laissa pousser la porte. La elle s'avança en tremblant. La chapelle était vide !! Personne , ni thib, ni sa fille ni même l'archevêque n'étaient la !!
Son pire cauchemar se déroulait sous ses yeux ! Elle ne pût reprimer un hurlement a faire se réveiller un mort.
NOoooooOooN!
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Béanours forever! Blason en reconstruction

Oiselier

En ce jour, du 1er février l'Oiselier avait fait ouvrir le lieu de culte du castel de Lyon en l'Honneur d'un mariage.
Pour l'occasion, tout avait été fleuri, les bannières blanches étaient de sorti.
L'autel de pierre, recouvert d'un linge blanc attendait impassible que l'Union soit scellé, les cierges scintillaient comme des coeurs.
bref tout était prêt,
L'Oiselier arriva sur le tard alors que retentissait un cri.
L'Oiselier se hata donc, il vit la mariée en stress,

t'inquiete mon enfant, on va te marier , désolé pour le retard, je n'avais pas vu le temps passé a relire les dossiers, mais tout va aller, tient je vais sonner les cloches pour faire venir les autres

Dong Dong Dong
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Thiberian

[Ces moments où tout se passe comme prévu...Ben c'est pas un de ces moments la !]

Ce jour là le Baccard s'était levé...De la même façon que d'habitude en fait, en grognant !
Il avait prit un petit déjeuner copieux en se demandant pourquoi il s'était réveillé seul et pourquoi Axel n'était pas là...Il devait en être à la dixième tartine -ben oui vous avez vu le morceau ?- et à la troisième tasse de lait quand il fut prit d'un doute.
Il se leva donc précipitamment pour aller jusqu'à son bureau et jeter un oeil sur le calendrier, 1er février ! Il se mariait aujourd'hui !! C'était donc pour ça qu'elle n'était pas là, elle était chez elle car il n'avait pas le droit de la voir avant l'entrée dans l'église.

A ces matins où tu te lèves en retard et que tu paniques complètement parce que t'es en retard au boulot...Ben là c'était ça, mais en pire, parce que le boulot de mari c'était un CDI direct et sans période d'essai, enfin en dehors de la période d'essai de 10 ans qui se terminait bien sur.
Il fonça à travers les couloirs en beuglant à la recherche du larbin qui était chargé de concevoir et préparer sa tenue d'époux et quand il l'eut enfin trouvé le travail commença, enfin...la torture !

Et voila le Thib qui se sentait ni plus, ni moins ficelé comme un gigot...Les bras écartés, engoncé dans un pourpoint cintré, s'enfonçant cruellement dans la chaire les aiguilles présentes dans le tissu au moindre mouvement...Y'a pas à chier, de bon matin, un dimanche, ça réveille !! D'ailleurs il se fit un plaisir de réveiller le tailleur par une solide droite dans l'épaule une fois que les épingles furent retirées afin de le punir comme il se doit d'avoir rit à ses plaintes.
Cela prit au moins deux heures mais ils s'en sortirent à peu près, c'était déjà ça il aurait des fringues à peu près convenables pour se marier.

Après ça il avait foncé en direction de la salle d'eau où il avait entreprit une révision complète, se savonnant et se frottant bien à la brosse, se taillant la barbe pour qu'elle soit symétrique et soyeuse, se lavant les cheveux au moins trois fois en se préparant douloureusement à son pire ennemi : le peigne !
Car voyez vous malgré sa belle crinière dorée, le Baccard n'avait jamais vraiment utilisé un autre peigne que celui formé par ses doigts écartés...Donc pour le coup il n'arriva à rien et du faire venir une servante pour qu'elle lui arrache la moitié du cuir chevelu en tirant sur les nœuds trentenaires. Elle finit par les lui tirer vers l'arrière pour les lui attacher par un ruban bleu nuit en un élégant catogan et en se regardant dans la glace il en vint à se dire qu'il gagnerait peut être à se peigner plus souvent...Puis il chassa cette idée presque aussitôt d'un grognement d'indigné.

Une fois qu'il fut prêt et qu'il s'en était assuré, il fit préparer le coche et vu l'heure et ben c'était pas dommage et il était grand temps de partir...Heureusement qu'il avait logé au Bois d'Oingt qui était tout proche de la capitale.
Il paya grassement le cocher pour qu'il mette les gaz et la route fut prise aussitôt...Une escorte ? Pas l'temps et si quelqu'un l'emmerdait et bien c'était clairement pas la journée pour s'y risquer.
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Axel_baccard

S'entendre dire qu'on ressemble à rien à une poignée d'heure de son propre mariage ... Check
Avoir du coup le trouillomètre à zéro. Check
S'en remettre aveuglément à une étrangère pour qu'on ressemble finalement à quelque chose . Check

Axel était donc installée très confortablement , impatiente de savoir s'il allait être possible à Flaminia de réparer les dégats causés par son insomnie. Le miroir avait été masqué afin sur rien ne puisse troubler son immobilité. La jeune femme s'affaira longuement, déposant de petits sachets humides, les retirant , massant les mains et le tour des yeux pour faire pénétrer tel ou tel onguent , tamponnant le visage de diverses potions et autres pâtes aux compositions secrêtes. Après de longues minutes, la conversation va bon train entre les deux femmes. La nuit de noces étant le sujet de prédilection . C'est ainsi que de fil en aiguilles , la Vénitienne se retrouva à retrousser le jupon de la baronne pour venir parfaire son oeuvre d'esthéticienne . La coupe faite quelques jours avant fut donc sublimée grâce à une touche d'incarnat et à une goutte d'huile au parfum affriolant . La blonde promit d'ailleurs de raconter à Flaminia la réaction de Thibérian lors de sa première dégustation d'homme marié.

Ce fut ensuite la chevelure qui fut soignée, enfin maltraitée pluttôt , car la blonde avait le cuir chevelu sensible et que l'Italienne avait un peu la main rude au démélage. La séance de torture terminée , le coiffage à proprement parler commença . Les longues mèches blondes furent tressées, relevées , ornées de perles et autres épingles dorées our se fondre dans la masse, puis attachées en un magnifique entrelacs sur lequel allait venir reposer le voile virginal. Oui parce qu'Axel n'avait plus droit qu'au voile... disons à une ombre de virginité !

Enfin elle était prête , Flaminia l'invita à ouvrir enfin les yeux et à s'admirer face à la psychée . Axel se mira longuement, se jaugeant, s'estimant. Et lorsqu'enfin elle se fut repus de sa propre image elle lâcha assez trivialement :

Merci Flaminia, je suis exactement comme je me l'imaginais , vous avez fait un travail fantastique , je suis ... je suis... parfaitement bandante.

La blonde alla chercher la bourse promise et y ajouta un collier , il s'agissait de deux rangées d'or et de perles , qu'elle glissa directement dans la main de la Vénitienne, lui glissant qu'il s'agissait d'un présent pour la remercier de son amitié. Axel lui sourit franchement et demanda à Suzanne de faire préparer sa seconde tenue ainsi que le coche car l'heure de la cérémonie approchait.
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Béanours forever! Blason en reconstruction

Flaminia.marionno

Allez.

Peut-être qu'elle aime bien l'Irrissari, ou peut-être qu'elle est sa cliente la plus fidèle, peut-être que les deux raisons y sont pour quelque chose. Peut-être que l'avoir vue nue pour l'épilation a joué pour beaucoup de sa nouvelle intimité avec la blonde des montagnes, elles se disent « tu », elles osent un peu plus. Peut-être que des années plus tard les femmes auront leur mot à dire sans devoir passer pas des subterfuges fallacieux.. Oui, non. Flaminia secoue la tête devant l'impossibilité de la chose. Comme si la chose était faisable, autant mettre Paris en bouteille. Elle a été introduite, et c'est tant mieux. Il semble même qu'elle soit attendue, fait assez agréable pour lui donner envie de se surpasser. Une pointe d'excitation, reliquat de sa vie d'avant, car on l'attend avec impatience pour jouer de son talent, pas le même qu'à l'ordinaire, pas celui que connaissent les dauphinois en tout cas.

La Marionno, la meilleure donc, entre.

« Ma chérie tu es magnifaïque !, s'exclame l'Italienne avec un accent pas piqué des vers. Cette robe est souperbe !Tu es tout à fait dans le thème ! Mais cette mine, ça va pas du tout ma chérie ! Ah non mais là faut tout changer ! »

Ca tomber merveilleusement bien puisqu'on l'a appelée pour cela, hein. Certainement pas pour enfiler des perles ou compter des coquillages.

« Ca va être un beau mariage, si la mariée est belle ! Alors ma chérie, on pose ses fesses là, et on me laisse faire de la magie, un coup d'oeil aux éventuelles servantes, qu'on aille pas l'accuser de sorcellerie, avant de poser de force l'Irrissari sur un coussin pour s'occuper du chantier. Tu crois vraiment qu'un homme veut d'une femme qui a un visage aussi fatigué ? Madonna.. On va faire quelque chose.. Il faut du moderne, que ce ne soit pas mémérisant, et surtout pas vulgaire, mais de toute beauté. »

Si vous comprenez quoique ce soit aux propos de la Marionno, prévenez-nous, ça peut toujours être utile. Toujours est-il qu'elle s'affaire d'une main sûre à cacher les ravages du manque de sommeil. Une grande bande de tissu est utilisée pour plaquer les cheveux en arrière, tandis qu'elle tapote sur le visage avec une lotion d'eau de rose et de lait, la servante quant à elle, revient avec l'infusion de camomille et de menthe qu'elle a demandé. Des petites poches de lin rempli de grains de blé et de lavande sont imbibés avant d'être posés sur les yeux de la baronne. Et pendant ce temps-là, les mains sont baignées d'huile, massées aussi, parce que c'est un plaisir qu'on ne s'accorde pas assez souvent et que si l'on en profite pas à ses noces, on n'en profitera jamais assez. Quelques minutes plus tard, le visage est tamponné pour mieux être recouvert de fard à base de farine de froment, de blanc d'oeuf et de graisse, qu'elle saupoudre de poudre de riz pour la fixer.

Et pendant ce temps-là ? Elles parlent, elles se racontent leurs vies, ou plutôt l'Irrissari raconte et la Marionno écoute, lâchant de temps à autre une information vague la concernant. Non pas qu'elle ne fasse pas confiance à la voironnaise, mais certains évènements sont encore douloureux à évoquer. Pourtant, un sujet sur laquelle, elle n'est pas avare, c'est bien la sexualité, et pour sûr, le couple qui va se marier n'est pas en reste, aussi, est-ce sans souci que la vénitienne sort son arme secrète et la pose devant sa cliente.

« Tu ne veux pas savoir ce qu'il y a dedans, mais je peux t'assurer qu'une goutte entre tes seins et une plus bas, et ton duc sera pis qu'une bête en rut tant ça l'affolera. »

Quoi ? QUOI ?! Vous croyez que c'est facile de faire réagir certains hommes ? Trop vieux, trop angoissés, trop fatigués.. Ou tout simplement d'enflammer les sens pour le plaisir de le faire et d'en profiter à satiété. Et ce n'est pas tout de parler bagatelle, attaquons-nous au reste. La pommade d'incarnat est déposée sur les points stratégiques – pour la pudeur d'une partie du lectorat, on taira quelques uns des points stratégiques – et c'est à la chevelure qu'on s'attaque.

Masse blonde attrapée à pleines mains, brossées avec vigueur pour en faire une soie brillante qui sera séparée en plusieurs mèches tressées et maintenues par quantités d'épingles. Une coiffure comme elle les aime, comme chez elle, qui perd le spectateur dans le réseau complexe sur la tête de la porteuse. Un regard en arrière pour considérer son travail et elle retire le carré de tissu qu'elle avait jeté sur le psyché pour que la baronne voit le résultat.

« E magnifico... »

En vérité, Flaminia met quiconque au défi de ne pas trouver Axel belle à damner toute la sainteté.
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Axel_baccard

[Appartement d'Axel à Alix... très très très tôt le matin du jour J... ]

Suzaaaaanne !! Est-elle enfin arrivée ?
- Oui madame à l'instant, elle se débarrasse de ses effets et Léonie la conduira ici directement.
- Parfait !

Axel était surexcitée et le mot était peut-être même faible tant la blonde était dans un état proche de la crise de nerf. D'aussi loin qu'elle se souvenait , elle n'avait pas été aussi impatience et inquiète en même temps de l'arrivée d'un événement. Depuis la veille son estomac se tordait d'angoisse. Une pléiade de questions l'assaillaient et l'avaient d'ailleurs empêchée de dormir ce qui n'était pas une bonne nouvelle pour sa maquilleuse. Son esprit torturé ne cessait d'imaginer différents scenarii, et de multiples interrogations se succédaient : L'archevèque arriverait-il à l'heure malgré le trajet depuis les montagnes ? Les invités seraient-ils là et apprécieraient-ils les festivités ? Son cousin reviendrait-il sur sa bénédiction? Thibérian se présenterait-il et dirait-il le oui fatidique ? Aura-t-il songé à prendre les alliances comme prévu? Et plus que tout autre chose serait-elle, elle, à la hauteur de ce qu'elle avait imaginé maintes et maintes fois ; c'est à dire juste sublime !
Elle avait choisi sa robe deux années auparavant, dans un tissu d'un bleu profond brodé de fil d'or , symbole de ses couleurs familiales. A l'époque Sélenna avait passé des heures à travailler sur le modèle et le résultat avait été au-delà des espérances de la Irissarri. Symboliquement , elle avait prévu de porter une robe différente pour le banquet. Mais lorsqu'elle avait émis l'idée auprès de Thibérian et qu'elle lui avait dit qu'elle porterait du pourpre pour le bal pour marquer son appartenance à sa nouvelle famille , il lui avait presque ri au nez en lui demandant de quelles couleurs était le blason familial des Baccard. Sans ciller , elle avait donné une réponse adéquate , et dès lors avait compris son erreur. Le rouge avait beau être la couleur favorite du Géant , elle n'était en rien représentative de sa maison. Une couturière fut appelée en hâte à la rescousse pour corriger l'erreur d'Axel et si le résultat était loin d'être équivalent au talent de feu la Vikilord, la robe avait au moins le mérite d'exister et d'avoir ôté une épine du pied de la future mariée.
Mais en ce dimanche matin, c'était son visage et sa chevelure qui étaient le point d'inquiétude de la Blonde. Celle-ci avait donc fait appel à la meilleure d'entre toutes ! Moyennant une véritable petite fortune, elle avait débauché pour la journée Flaminia Marionno ! La Vénitienne avait accepté de venir à domicile afin de préparer la promise et de la rendre la plus belle que possible . La Irissarri avait eu cette idée, lorsqu'elle avait rendu visite à la jeune femme pour une séance d'épilation prénuptiale . Par compassion , amitié ou simplement appât du gain, l'Italienne s'était empressée d'accepter, et avait visiblement tenu promesse puisqu'elle était à présent dans le vestibule qui jouxtait la chambre de la baronne, prête à œuvrer et à magnifier la mariée.
Axel avait une idée assez précise de ce qu'elle voulait . ses cheveux devaient être relevés et coiffés de façon assez travaillés, elle ne voulait pas d'un chignon trop simple. Quand à son maquillage , elle devait paraître le plus jeune possible tout en étant séduisante en diable, histoire que Thib ait juste une envie irrépressible d'abréger la cérémonie et la ramener illico presto à la maison. Après quoi , Flaminia aurait carte blanche.

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Axel_baccard

[Chapelle du Castel de Lyon ]

Lorsqu'un presque duc et une baronne apparentée à une maison royale se disent oui généralement, nous avons droit à une cérémonie grandiose dans une cathédrale pleine à craquer , décorée comme une taverne un soir de Noël , avec des fleurs et des rubans de partout, des musiciens endimanchés et un cardinal pour officier à la noce. Et c'est à ce spectacle que les dauphinois auraient assisté, si en 1461 les épousailles n'avaient pas été remises pour la seconde fois...
Notre Axel étant particulièrement superstitieuse comme la plupart de ses contemporains, lorsque Thiberian lui demanda sa main à nouveau, elle décida de déjouer le sort et de ne rien faire comme cela avait prévu la fois précédente. Elle réserva donc la petite chapelle de Pierre Scise, et n'invita que quelques dizaines de personnes. Le célébrant quant à lui fut tout trouvé ; leur vieil ami Oiselier venant d'être nommé archevêque d'Embrun, elle y vit un signe que les cieux leur souriaient. Seule sa robe, sa somptueuse robe ne fut pas remplacée, ainsi que les alliances qui n'avaient jamais quitté leur écrin et qui étaient juste parfaites.
L'avant veille du jour J, elle demanda à son intendant d'orchestrer la décoration du lieu cérémonial. La salle du banquet fut elle aussi mise en beauté afin que les invités des promis puissent passer une agréable soirée. Tout avait été prévu et organisé dans les moindres détails, et bien que le délai donné à Augustin ait été plus que bref , puisque les blonds ne l'avaient averti qu'au milieu du mois de janvier de leur noce... l'intendant avait géré magistralement sa mission.
Lorsque sa maîtresse vint inspecter son travail et celui des petites mains qui s'étaient agitées pour la satisfaire , la Irissarri fut ébahie. Les lieux semblaient complètement nouveaux tant les fleurs et les compositions végétales en ornaient les moindres recoins . De riches tapis jonchaient le sol menant jusqu'à l'autel, qui lui même était recouvert d'une nappe brodée d'or. La chapelle avait beau être simple comparée à une cathédrale , elle était tout simplement parfaite pour l'occasion. Axel souriait tentant de ne point laisser perler la moindre larme, après tout elle allait bien assez se répandre le lendemain...
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Thiberian

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[RP] L'Impétueux Géant épouse enfin sa Précieuse Blonde