Brunehilde
Le grand jour était arrivé et Brunehilde ne tenait plus en place, se démenant pour que tout soit parfait pour l'occasion. Dans moins d'une heure, les portes du Manoir s'ouvriraient sur un bal particulièrement attendu par qui aime à se divertir, et elles étaient nombreuses.
Plus à droite les tables pour le banquet. Louison, fais quelque chose, ils ne comprennent rien à rien.
Je crois que vous les rendez nerveux, Madame...
Que m'importe leur nervosité! Est-ce que quelqu'un se soucie de la mienne? Ciel! Qui a accroché ces horribles tentures de chasse? j'avais dit du romanesque. RO-MA-NES-QUE! Fais changer cela et vite. Et fais dire, en cuisine, qu'ils commencent à garnir les tables. Où sont donc passer les ménestrels?
Euh... Il me semble qu'ils s'accordent dans la cour...
Il te semble!? Comment cela il te semble? J'exige des certitudes! Demande leur de s'installer dès à présent. Il est très important que la musique accueille les invités à leur arrivé puisque les valets ne pourront les annoncer.
Euh... Madame?
Quoi encore?
Vous êtes bien pâle, vous devriez aller vous allonger un peu si vous...
M'allonger? Impossible!, s'écria Brunehilde que la proposition consternait. Le duc sera présent. Le duc, tu entends! Sans parler de mes amies et des vaudemontoises et... Oh, non! Le soleil décline. Vite! Il me faut me changer! Préviens Adèle et Toinette. Qu'attends-tu? Vite, hâte-toi!
Et la baronne s'en fut dans un bruissement de jupes.
Une heure plus tard, les premiers invités arrivaient, montraient leur invitation au valet et entraient dans la salle de bal sans avoir été annoncé afin que demeure le mystère de leur anonymat. Une musique joyeuse les enveloppait, les incitant à se laisser aller à la bonne humeur et à l'amusement.
Déjà le bruit des conversations s'élevait, déjà quelques rires fusait. Et quand la baronne revint, le visage masqué, elle n'eut plus qu'à se mêler discrètement à ses invités...
Plus à droite les tables pour le banquet. Louison, fais quelque chose, ils ne comprennent rien à rien.
Je crois que vous les rendez nerveux, Madame...
Que m'importe leur nervosité! Est-ce que quelqu'un se soucie de la mienne? Ciel! Qui a accroché ces horribles tentures de chasse? j'avais dit du romanesque. RO-MA-NES-QUE! Fais changer cela et vite. Et fais dire, en cuisine, qu'ils commencent à garnir les tables. Où sont donc passer les ménestrels?
Euh... Il me semble qu'ils s'accordent dans la cour...
Il te semble!? Comment cela il te semble? J'exige des certitudes! Demande leur de s'installer dès à présent. Il est très important que la musique accueille les invités à leur arrivé puisque les valets ne pourront les annoncer.
Euh... Madame?
Quoi encore?
Vous êtes bien pâle, vous devriez aller vous allonger un peu si vous...
M'allonger? Impossible!, s'écria Brunehilde que la proposition consternait. Le duc sera présent. Le duc, tu entends! Sans parler de mes amies et des vaudemontoises et... Oh, non! Le soleil décline. Vite! Il me faut me changer! Préviens Adèle et Toinette. Qu'attends-tu? Vite, hâte-toi!
Et la baronne s'en fut dans un bruissement de jupes.
Une heure plus tard, les premiers invités arrivaient, montraient leur invitation au valet et entraient dans la salle de bal sans avoir été annoncé afin que demeure le mystère de leur anonymat. Une musique joyeuse les enveloppait, les incitant à se laisser aller à la bonne humeur et à l'amusement.
Déjà le bruit des conversations s'élevait, déjà quelques rires fusait. Et quand la baronne revint, le visage masqué, elle n'eut plus qu'à se mêler discrètement à ses invités...