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[RP] Respire… Respire cette nouvelle ère

Caro
Suffoquer ou du moins en avoir l’impression, souffler dans le tourbillon qui s’empare de tout mon être. Là autour de moi, jonchent les corps, tous ces corps, qui depuis de nombreuses années ont passé le fil de ma lame.

Vent de souvenirs, rafales infernales qui m’emportent vers ce passé qui est le mien. Le renier non, le regretter certainement pas, mais pourquoi donc aujourd’hui refait-il volte face dans ma mémoire ? Pour l’heure je ne savais pas. Seul le sursaut de mon réveil me fait réaliser qu’il ne s’agissait là que d’un rêve, même pas d’un cauchemar.

Inspirer un grand coup. Assise dans mon lit de fortune, dans cette tente, comme un papillon de nuit attiré par la lumière, cette flamme qui scintille, je savais. Oui à présent je savais qu’il était temps, grand temps même que ce qui m’avait toujours attiré soit à nouveau à l’ordre du jour. Bien sûr je l’avais décidé depuis quelques temps déjà, mais je n’avais pas osé prendre les devants mais là…

Sans plus attendre, je me levais et me rendais à la table pour me saisir d’un vélin, de ma plume et de l’encrier.




Ma Louise,

Je sais, la surprise est grande d’avoir une missive de ma part depuis tout ce temps. Alors tout d’abord je te souhaite une très bonne année, en espérant qu’elle soit bien meilleure que celle qui vient de s’écouler.

Sinon, par cette courte lettre t'informer, et peut-être voire sans doute, es-tu déjà au courant, mais je vais escorter Lise et Sam et par conséquent, nous allons bientôt nous voir.

L’envie de bouger se fait de plus en plus grande et surtout il y a une raison qui fait qu’il me faut quitter la Champagne quelques jours. Je ne t’en dis pas plus, tu comprendras à mon arrivée.

Voilà, ma Louise, sur ce je t’embrasse bien fort et te dis à tout vite.

Caro


Poser la plume, souffler pour que l’encre sèche et ensuite rouler le vélin de manière à ce que le pigeon puisse facilement aller porter le message. Et hop le voilà parti le vélin à peine accroché à la patte…

A présent, prévenir les autres du départ imminent. Sourire aussi de penser à mes retrouvailles avec Joe. Jamais je n’aurai pensé le revoir et ce même si durant des mois nous avions régulièrement échangé par missive. Drôle de destin de le voir se joindre au groupe alors qu’il y a quelques mois en arrière il avait eu à se battre contre nous.

Mais la vie était ainsi faite de surprises et de changements. La vie d’hier n’était pas toujours celle d’aujourd’hui ou du lendemain et une fois encore j’en avais la preuve.

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Louise_
Petit pigeon vole... vole... jusqu'à un moulin.

Petit messager plumé qui se pose et quémande des graines que Louise apporte vite et pendant qu'il mange le libère du vélin qu'elle lit attentivement.

Sourire de la jeune femme qui va aussitôt s'attabler et prendre plume pour répondre.


Citation:
Ma Caro,

Je suis si heureuse de te revoir bientôt. Très heureuse aussi de revoir Lise et Sam. Vous me manquez tous. Je m'ennuie bien là ou je suis.

Je te comprend pour la Champagne. Rien de plus déprimant comme duché. Remarque là ou je suis c'est pas top non plus. Mais au moins ensemble on s'amusera.

A toute vite

Ta Louisette


Et vole pigeon vers ta maîtresse avec le petit vélin qui pend à la patte. Sourire de Louisette qui rentre vite et se remet ne chantonnant à sa farine. Après tout ce jour là n'était pas aussi sombre que le le ciel semblait le faire croire.
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Caro
Ca y est, tout était prêt. La charrette remplie.

Et qui allait devoir s’en charger ? Les hommes bien sûr. Ils étaient en majorité, nous n’allions donc pas leur laisser de choix. Nous ? Ben oui les filles !

Bien sûr comme à l’accoutumé, ils avaient râlé, juste et sans doute aussi pour le plaisir d’entendre la blonde et la brune ronchonner quelque peu. Mais depuis le temps que nous nous connaissions tous, nous savions l’un et l’autre que tout cela restait bon enfant et surtout que tout était toujours sur le ton de la taquinerie. Toujours ? Non, car il nous arrivait parfois d’échanger des mots, mais qui n’en avait pas quand depuis de nombreuses années nous vivions tous ensemble, formions cette grande famille qu’était la nôtre.

Le seul qui avait sans doute du se poser quelques questions était Joe, qui faisait partie du voyage. Il ne connaissait que moi et devait sans doute se demander si nos échanges étaient du lard ou du cochon. Mais il avait suffit ensuite qu’un rire tant bien que mal retenu, un sourire, un clin d’œil soit de mise pour qu’il comprenne que nous étions à nous houspiller gentiment.

D’ailleurs alors que nous étions tous près de nos montures, justement après ces échanges taquins, je lui adressais un sourire.


Bienvenu parmi nous Joe… je pense que tu as pu te faire une petite idée de l’ambiance qui règne entre nous.

Un clin d’œil à mes compères ainsi qu’à Joe, avant de lancer en souriant…

En avant mauvaise troupe !

Mais là le moment fatidique de monter en selle arrivait. Ces temps derniers cela me devenait de plus en plus compliqué mais, et là encore, malgré mon très cher Sam qui avait tenté par mille et une manières de me faire monter dans la charrette, je tenais bon. Surtout je lui tenais tête et ce même si dans un fou rire il m’avait menacé de m’attacher pour m’y faire aller et rester surtout.

Rire oui, car cela nous rappelait un soir de feu de camp il y a fort longtemps déjà, ce fameux soir où il m’avait menacé de m’attacher à un arbre et de m’y laisser alors que l’armée allait rejoindre à nouveau la Gascogne. Comble de l’ironie, cette même nuit ils étaient partis… sans moi. Pourtant je n’avais pas été attachée à un arbre, non non, tout juste mon Khépris qui avait fait des siennes et qui avait refusé en bloc de tirer cette fichue charrette lourdement chargée. Alors oui, il était certain que Sam et moi, ne manquions pas de nous remémorer de temps à autre cette nuit là et d’en rire.

Résignés, tous, ils n’avaient d’autre choix, malgré mon état, de me laisser monter à cheval... mais avec leur aide, il fallait l’admettre.

Emmitouflée dans mon manteau, mains gantées qui venaient de prendre les rennes. Coup de talons à ma monture et s’éloigner… s’éloigner non sans regarder en arrière. Un regard au camp, un soupir avant de regarder à nouveau devant moi.

Et voilà, en cette nuit du 8 au 9 janvier 1463, le temps de changer un peu d’air et de respirer était arrivé…

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Joe7bar
Il avait parcourut la France entière pour rejoindre la mystérieuse femme qu'il n'avait croisé qu'une fois en taverne, il y a déjà 6 mois de cela. La rencontre avait été brève, mais électrique et il n'avait jamais oublié son visage et ses cheveux ondulants. La guerre les avait séparé, puis une mission dans le sud, une brève amourette, d'autres missions, une déception...

Pendant ce temps là, ils s'étaient écrit assez souvent.... Il appréciait cette échange de correspondance, les mots doux dans ce monde de brute... Et le désir de la revoir était devenu intenable, presque à n'en plus dormir... File à cheval pendant de longues journées et une multitude de lieux, traversant monts et vallées sur son Blakwhisky pour atteindre finalement Langres blessé, fatigué et surtout curieux d'en savoir plus sur elle.

Finalement rencontre en taverne et .... Oh surprise... son ventre rond comme une baudruche, lui qui la croyait seule... il avait ravalé sa salive et il avait écouté son histoire, compatissant, mais perplexe, voir perdu à cause peut-être de ses illusions qui partaient en fumée devant ses yeux. Il ne savait plus quoi penser.... Il l'accompagnerait jusqu'à son accouchement et ensuite il aviserait....

L'aube ce matin là était brumeuse et la troupe c'était levée tôt pour préparer le départ, chargeant la charette de victuailles et de tonnelets de vin. Il affrétait son cheval quand elle arriva aussi belle que la veille mais un peu maladroite à cause du ventre bien rond, l'heure d'accoucher serait bientôt là..


Bienvenu parmi nous Joe… je pense que tu as pu te faire une petite idée de l’ambiance qui règne entre nous.

Il lui sourit et baisse la tête en guise de salutations et de remerciements : Merci Dame Caro... Je suis honoré de me joindre à vous pour cette expédition... j'ai vu l'ambiance qui me parait bien enjouée et je suis impatient de les connaitre tous...

Il l'aida à monter sur son cheval qui rouspéta en hennissant un peu. Il rejoignit sa monture pendant que la troupe s'ébranlait en direction du Bourbonnais. Il se mit à cheval et laissa passer tout le monde devant, étant le dernier arrivé. Claquement d langue et son cheval suivit l'avant dernier, Joe sombra dans ses pensées alors que le trot le berçait nonchalamment ....
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Caro
La petite troupe avançait vers sa destination. Traverser la Bourgogne et ce même en étant en bonne compagnie, je n’aimais pas du tout. Depuis tout temps ce Duché me rappelait de mauvais souvenirs et en tant qu’ancienne champenoise, à l’époque la Bourgogne…

Il me tardait donc qu’on traverse ce duché aussi vite que possible, ce qui malgré deux arrêts en rase campagne, nous avait tout de même pris trois jours. Vu mon état aussi, tous avaient été aux petits soins. C’est tout juste si j’avais eu le droit de lever un petit doigt ou de ramasser un peu de bois pour faire un feu. Cela me faisait sourire parfois de les voir ainsi avec moi.

Il n’y avait pas que dans les moments difficiles et douloureux que nous étions là pour l’autre. Non, quand on faisait partie de Memento, c’était…Un pour tous ! Tous pour un ! eh oui car Nous Sommes !

D’ailleurs j’espérais que Joe se plaise entre notre compagnie. Son arrivée sur Langres, la joie des retrouvailles mais aussi le choc de se rendre compte de la situation. Que lui dire si ce n’est la vérité ? Je n’étais pas du genre à mentir. Bien au contraire, toujours à dire ce que je pense que cela plaise ou non. Après peu m’importait, mais au moins je pouvais dormir la conscience tranquille et me regarder tous les jours dans un miroir. Bon nombre ne pouvaient pas en dire autant. Bref, je savais que la situation n’était pas simple pour Joe et s’il m’avait promis d’être là jusqu’à la naissance, je ne savais pas du tout ce qu’il ferait ensuite, bien qu’il m’ait glissé l’envie de rester parmi nous. A lui de voir, mais s’il décidait de le faire, j’en serai sincèrement ravie.

Et nous voilà, après un voyage où nous ne croisions personne ou presque, le 11 janvier au petit matin avec sous nos yeux, les remparts de Moulins.

Décision avait été prise de rester sur place et de prendre un peu de repos. D’ailleurs durant mon voyage, mon pigeon me retrouvait avec un message de ma Louise. Le soir même en pleine campagne je lui répondais pour l’avertir de notre venue imminente. Aurais-je la possibilité de la voir ? je l’espérais, mais en attendant alors que le jour ne venait que de se lever, nous nous rendions en une petite auberge.

Ahhh un lit, un bon lit. Qu’est ce que cela faisait du bien et changeait aussi. Des mois, tant de mois que je ne me souvenais même plus quand j’avais dormi la dernière fois dans un lit. En plus fallait dire que j’avais le dos en compote, des douleurs dans les reins aussi. Se laver se serait pour plus tard. D’abord le repos et surtout faire en sorte que ce petit être arrête de me filer des coups de pieds à me faire grimacer. A croire que le cheval l’avait bercé au point de dormir dès que nous progressions, et d’ensuite, s’en donner à cœur joie lorsque tout était calme… Mais pour moi… au dodo….

Quelques heures plus tard, j’ouvrais les yeux. J’avais dormi comme bébé et comme un bébé. S’étirer, se lever, se laver et surtout se changer. Passer la brosse dans les cheveux et me voilà fin prête pour rejoindre les autres et ensuite aller chez Louise, selon les indications qu’elle m’avait données.

Du monde était attablé pour le repas de midi et c’est en compagnie des miens que nous déjeunions dans une bonne ambiance. J’annonçais mon intention d’aller voir Louise ensuite et que ceux qui souhaitaient se joindre à moi, seraient les bienvenus. Je ne doutais pas que Ernesto, Sam et Lise allaient venir, mais Joe le souhaiterait-il ? Après tout c’était le moment pour lui de faire sa connaissance autre que part mes dires. Je l'embarquais donc d'office.

Nous avions bien mangé, nous avions bien bu et c’est la peau du ventre un peu plus tendue encore, que nous sortions de l’auberge, direction le moulin Louisette.

Alors là je ne pouvais pas me tromper. Un moulin, un sapin de Noël, un renne. Nous étions arrivés. Après l'effet surprise de Louise en voyant mon état. Tant de temps que nous ne nous étions plus vues et par missive je ne lui avais rien dit non plus, quelle joie de nous revoir tous. Le temps avait filé à vive allure et notre Louise nous invitait tous à passer la nuit en sa petite demeure. Il nous avait juste fallu récupérer nos affaires à l’auberge, payer le dû et le reste de journée et soirée se passaient merveilleusement bien.

A l’aube du 13 janvier, enfourcher les chevaux pour deux jours mais sans notre Ernesto qui avait du rejoindre le monastère pour quelques temps, un recueil qu’il voulait faire. Voyage là aussi sans souci aucun avec une halte à Montpensier et d’arriver à Clermont le 15 janvier. Sam était enfin chez lui. Lise sa petite Lise et ma Lise aussi, nan mais, restait avec lui, alors que je repartais le soir même avec Joe.

Mais le 16 au matin quelques heures avant que nous revenions sur Moulins et chez Louise, les douleurs que je connaissais très bien, se faisaient grandissantes. Pour ne pas inquiéter Joe, je masquais du mieux que je pouvais ce que je ressentais, toutefois, j’avais très grande hâte qu’on arrive. Je n’osais même pas imaginer la tête qu’allait faire ma Louise quand elle saurait ce qui allait l’attendre….

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Louise_
Le message l'avait étonnée. Elle était rentrée chez elle et avait laissé Memento depuis un moment et depuis son moulin tournait à fond pour faire de la farine. Entre les dossiers et le moulin elle n'avait pas le temps de penser à Memento. C'est dans cet état là que les voyageurs la surprirent.

Elle faillit sauter dans les bras de Caro mais un truc proéminent l'arrêta dans son geste. Elle leva un sourcil, mais ne posa pas de question et l'embrassa chaleureusement sur les joues. Si un jour Caro voulait en dire plus elle le ferait. Elle embrassa de même les amis qui accompagnaient Caro ainsi que Sam fidèle de Memento. Il n'était bien sûr pas question de les laisser retourner en auberge, même si celles de Moulins étaient confortables. Elle insista donc pour que sa maison serve d'abri. Et puis au moins le baquet servirait à d'autres qu'elle. Elle était fière de sa maison meublée avec tout le confort offert par les artisans du coin.

La nuit passa trop vite et déjà la troupe repartait. Mais Louise ne restait pas sans rien faire. Les derniers sac de blé furent moulus et la dernière farine stockée dans un coin sec pour servir au retour. Le surlendemain Caro reviendrait et il fallait laisser la maison propre. L'appel de Memento se faisait entendre au plus loin et il était temps de rejoindre la troupe et le Cap.

Elle profitait des dernières heures de soleil hivernal sur le petit banc après avoir briqué la maison et l'atelier. Bien malin serait celui qui trouverait un grain de poussière dedans. Le feu de la cheminée amenait une douche chaleur et le repas était prêt pour le retour de la troupe.

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Caro
Plus que quelques minutes et je pourrai enfin poser pieds à terre. Il fallait absolument que je puisse me dégourdir les jambes et m’étirer, voire m’allonger un peu afin de savoir si ce que je ressentais était bel et bien ce que je pensais. Fallait dire que j’avais une période approximative, mais au vu de la manière dont la nouvelle s’était faite connaître, je n’avais pas trop de certitude.

Serrer les dents encore et alors que nous arrivions au moulin, qui était là à se prélasser au soleil ?


Ben alors ? T’as rien d’autre à fiche que de prendre un bain de soleil ? Franchement Louise c’est comme ça qu’on t’a appris les choses en Memento ?

Louise me connaissait suffisamment pour savoir que tout cela avait été dit sur le ton de la plaisanterie et ce même si je gardais mon sérieux et en moi ce rire qui avait envie d’éclater.

Le temps qu’elle approche, je faisais mine de rien et descendais de cheval. Mais une fois à terre, je regardais Joe puis Louise. Cette fois-ci serrer les dents ne suffisait plus et une grimace barrait mon visage. Rennes dans ma main droite, je baissais la tête pour souffler et lorsque la douleur s’estompait après quelques courtes secondes qui me semblaient interminables, je reprenais bonne figure.


Bien les amis… je crois qu’il va falloir que je me repose. Joe, je peux demander de prendre mes besaces et de t’occuper de Khépris ? Nous t’attendons avec Louise à l’intérieur

Ma main droite caressait l’encolure de ma fidèle monture tout en lui murmurant.

Toi aussi tu as besoin d’un bon repos, je passerai te voir plus tard.


Puis adressant un sourire à Joe, je lui tendais les rennes.

En temps normal je le fais moi-même, mais là j’avoue que je ne peux pas…. merci…

Passant ensuite mon bras sous celui de Louise, nous entrions dans la maison. Il y faisait chaud et une douce odeur de repas venait me chatouiller les narines. Enlevant mon manteau, je le posais sur une chaise avant de m’y asseoir.

Louise… je n’en suis pas certaine à cent pour cent, mais les douleurs que je ressens, si elles continuent, sont le signe que…. Je posais ma main sur mon ventre pour lui faire comprendre…. Je vais avoir besoin de toi et surtout il va falloir que je te raconte.

Et voilà qu’une nouvelle douleur dans les reins reprenait de plus belle. Je fermais les yeux et soufflais le temps qu’elle passe. Ouvrant les paupières, au mal évaporé, je plongeais l’azur dans le regard de Louise.

Ca va aller ne t’inquiètes pas. Par contre aurais-tu quelque chose de chaud à me donner à boire. La nuit a été glaciale et je suis transie de froid.

Ma pauvre Louisette, si tu étais entrée dans le monde des adultes il y a plusieurs mois à présent, là tu allais franchir un pas de plus dans celui des femmes. Quant à Joe, comment allait-il réagir ? Nul doute qu’il allait devoir aider à sa manière.
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Louise_
Ben alors ? T’as rien d’autre à fiche que de prendre un bain de soleil ? Franchement Louise c’est comme ça qu’on t’a appris les choses en Memento ?

Prise en flagrant délit de paresse. Et hop sur ses pieds la Louise.

Ben faut bien de temps en temps. Autant profiter des derniers rayons. par contre toi c'est pas la forme. T'as un souci.

Louise… je n’en suis pas certaine à cent pour cent, mais les douleurs que je ressens, si elles continuent, sont le signe que…. Je vais avoir besoin de toi et surtout il va falloir que je te raconte.

Oui ben Louise elle comprenait pas. Elle n'avait jamais eu l'occasion à part les vaches et les chevaux de voir un truc apparaître entre des jambes.
Par contre elle n'aimait pas être ridicule alors elle prit un air inspiré et soutint Caro en lui parlant de façon à la rassurer:


Ne t'inquiète pas je vais te soigner et puis oui tu vas me raconter pourquoi tu es si malade. Parce que je ne veux pas t'inquiéter mais tu as une sale tête. Je sais pas ce que tu as mais ça n'a pas l'air d'aller du tout. La prochaine fois assure toi que ce que tu manges est frais. Je te prépare une tisane pour digérer t'en fais pas ça va aller.

Et d'aller vers la porte de la maison, l'ouvrir en donnant un grand coup de pied dedans et diriger Caro vers la chambre bien chauffée.
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Joe7bar
Le voyage avait été nonchalant, presque au ralenti pour aller voir les uns et les autres. Et récupérer des amis de la Mémento Mori. Pas de brigands en planque dans les fourrés pour nous sauter dessus. A moins qu'ils nous aient vu passer et quand ils avaient vu son ventre, ils aient bloqué leur attaque. A retenir, voyager avec une femme enceinte, c'est plutôt tranquille.

Passage et repassage à Moulins pour arriver chez une chère amie à Caro, Louise au charme certain malgré sa jeunesse ... mais au moins on pourrait dormir dans un bon lit chez elle, plutôt qu'à même le sol à tous les bivouacs et transis de froid malgré les feux de bois qui essayaient de nous réchauffer. Ils descendirent de cheval devant la maison de la damoiselle.

Sur l'indication de Caro, Joe, silencieux, pris ses besaces sur son épaule gauche et Kephris par la longe dans sa main droite. Il l'attacha à l'anneau dans le mur, puis fit de même avec son cheval qui appréciait bien celui de Caro. Puis il suivit les deux femmes dans le hall d'entrée de la maison. Il salua Louise en lui souriant doucement et en inclinant sa tête devant elle, soufflant un enchanté rapide et un peu timide.

Ils allèrent dans la chambre destinée à Caro et pendant que celle-ci s'asseyait sur le lit avec délicatesse. Il déposa ses besaces sur une chaise non loin du lit. Il regarda Louise aider Caro pour commencer à la déshabiller et il dit rapidement :


Je vais m'occuper des chevaux, appelez moi si vous avez besoin d'aide. Je pense d'ailleurs, sans vous commander Miss Louise, qu'il faudra bouillir de l'eau très rapidement et avoir des linges propres à disposition près du lit.

Il lui dit cela, car elle avait l'air un peu maladroite, ne sachant sans doute pas ce qui arrivait à Caro. Lui, il avait plusieurs fois assisté à des accouchements et savait ce qui allait se passer dans quelques instants.

Il ressortit vers les chevaux qu'il détacha et amena dans l'étable de la maison. La paille était fraîche du matin et les seaux remplit d'eau limpide. Il mit une mesure et demi d'avoine dans chaque bac en bois qui était devant eux. Les canassons se précipitèrent dessus; Joe les dessella puis il prit une brassée de paille propre pour les bouchonner doucement. Bien sur, il tendait l'oreille attendant un cri de demande d'aide de la part de Louise .....

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Louise_
Elle salua rapidement le nouveau venu. D'abord coucher Caro qui n'avait pas l'air bien, on viendrait aux amabilités après.

Je vais m'occuper des chevaux, appelez moi si vous avez besoin d'aide. Je pense d'ailleurs, sans vous commander Miss Louise, qu'il faudra bouillir de l'eau très rapidement et avoir des linges propres à disposition près du lit.

Lève un sourcil. Il pense qu’elle n'est pas capable d'aider Caro? La coucher et lui donner de la tisane n'a rien de sorcier. Oui elle savait parfaitement que pour faire de la tisane il fallait faire bouillir de l'eau quand même. Par contre... l'histoire des linges la fit tiquer. Elle allait vomir à ce point là? Soupir. Pas grave elle nettoierait.
Mais quand même Caro n'avait pas l'air bien .


ça va Caro tu veux quelque chose d'autre? J'ai des oreillers en plus si tu veux être mieux.
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Caro
Si je n’avais pas eu autant mal, je crois que je me serai tapée la main contre mon front. Louise, ma Louisette n’avait donc pas compris ce qui était à se passer et surtout ce qui allait l’attendre. Après l’affaire des abeilles qui butinent, il allait falloir que je lui explique la suite logique du dard qui avait piqué. Par tous les Saints mais comment allais-je faire ? Serais-je d’ailleurs en état de le faire ? C’est donc avec la grimace, double significations, barrant mon visage que je répondais à sa demande de tisane.

Une tisane oui, mais rien à voir avec la digestion…. Tout en parlant à voix plus que basse ….Flûte, zut, je fais comment maintenant ?

Pas le temps de me pencher sur la question que Louise me proposait d’aller m’allonger et c’est donc sans rechigner que je la suivais. Chevaucher dans mon état n’était pas la meilleure idée que j’ai pu avoir. Après tout m’allonger me ferait sans doute le plus grand bien.

A peine le temps d’entrer dans la pièce que Joe arrivait. Un regard étonné envers sa personne. Apparemment Joe avait compris ce qu’il se passait, mais pas le temps de dire quoi que ce soit que déjà il avait filé. M’installant sur le lit, je prenais la main de Louise pour l’inviter à s’asseoir près de moi.


Merci Louise, pas de coussins en plus, ça va. Par contre, il faut qu’on parle…. Je n’ai aucun problème de digestion, sinon en tant que médecin j’aurai su me soigner.

Lui parler doucement, serrant les dents et m’arrêtant lorsque la douleur reprenait. Juste attendre que cela passe avant de continuer.

Tu te souviens de la nuit où tu es devenue femme ?

Et de poser sa main sur mon ventre tout en lui parlant

Et bien voilà ce qui arrive parfois après une telle nuit. Un enfant…. Et là ma Louise, je vais le mettre au monde… et je crois que tu vas avoir besoin de l’aide Joe quand il va revenir. Ce qu’il t’a dit est en effet exact. De l’eau chaude, des linges propres et….

Et….Je lui racontais brièvement l’histoire et qui était le père. Je lui expliquais également que je ne serai pas du genre à imposer quoi que ce soit et surtout pas cet enfant. Il était au courant de la situation là était le plus important pour moi. Pour la suite, l’avenir nous le dirait…

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Louise_
Elle écoutait abasourdie le récit de Caro. Alors elle aussi aurait pu avoir ce ventre démesuré et les douleurs qu'elle ressentait. Une nausée lui monta.

Excuse-moi je dois sortir.

L'air lui fit du bien. Ce qu’elle avait entendu l'avait bouleversée. A repenser à ce que lui avait dit Caro, la nausée lui remonta et elle alla déverser la bile dans un coin du jardin. Il lui fallut quelques minutes pour reprendre ses esprits. Et la pensée de Caro seule dans la maison la fit revenir. Elle n'avait jamais vu de femme mettre bas. Juste des vaches et juments. Elle espérait que ça ressemblerait à quelque chose comme ça parce que son expérience à zéro pour les femmes était un sérieux handicap.
Un bon coup de respiration à fond et la revoici dans la maison. Elle marmonnait toute seule s'affairant à ce qu'avaient demandé Caro et Joe.


Alors le linge propre est dans le coffre de la chambre et faut de l'eau chaude.

L'eau fut rapidement mise à chauffer dans un récipient heureusement son puit donnait une eau claire et limpide.
Elle s'arrêta avant d'entrer dans la chambre. Bientôt il y aurait un truc petit et vagissant dans la maison. Qu'allaient-ils en faire? Et surtout elle savait qu'ils reprendraient la route rapidement ce qui ne serait pas sans poser problème. Il faudrait une charrette au moins pour y mettre l'enfançon. Et Caro serait-elle en forme pour monter sur un cheval. Elle avait vu les juments et le s vaches se lever sitôt fait leur petit mais là il en serait quoi? Elle haussa les épaules.... On verrait bien.... Caro avait déjà eu une fille elle devait bien savoir ce qu’elle faisait. Elle entra dans la chambre et fila vers le coffre. Elle se planta devant Caro les bras plein de linge.


Voilà le linge et l'eau est mise à chauffer. Faut autre chose?
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Caro
Au fur et à mesure de mon récit, je voyais ma Louise devenir blanche comme un linge. Pour le coup je ne savais pas ce qui l’avait le plus mis dans cet état, mais la voir sortir prestement et...

Louise ???? De la menthe ! Il te faut mâchouiller de la menthe !!!

La porte claquait et je savais très bien que je venais totalement de lui retourner l’estomac.

La vache ! Je fais comment moi si elle me tourne de l’œil au moment fatidique ?

La vache oui parlons-en de la vache. Si ça se trouve elle a assimilé tout ça à …. Oh non de nom ! Nessty qu’est ce que je te maudis à cette heure-ci. Quelle idée d’aller lui raconter l’histoire des abeilles qui butinent. J’t’en foutrai moi du dard, du miel et les abeilles. C’est pas toi qui dois tout lui expliquer maintenant ! Grrrrrrr

Grogner et grimacer une fois de plus et ce doublement. Bon… souffler, respirer, souffler et surtout garder son calme. Tout se passerait pour le mieux, il le fallait, pas le choix. Et puis au pire… non non pas de pire, tout se déroulera sans accroc. ….

Quelques longues minutes plus tard alors que je cherchais comment j’allais expliquer à Louise la marche à suivre et ce même si elle serait assistée par Joe, au besoin, la jeune fille revenait. La suivant du regard, je ne disais mot et lorsqu’elle se plantait devant moi avec le tas de linge dans les bras…


Autre chose ? Oui que tu te calmes, que tu respires toi aussi. Car si tu restes dans cet état, on n’est pas sauvées ma grande et lui non plus.

Main qui caressait le ventre pour lui montrer que je parlais de l’enfant à venir.
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Louise_
Non mais je suis calme hein

.... Enfin presque. Il est ou celui qui devrait l'aider.... Soupir. Faut vraiment jamais compter sur les hommes. Sauf pour la guerre ça pas de souci hein.... Une épée et hop ils partent mais là pour aider une femme, enfin deux, ça se sauve dans un trou et ça en sort plus. Bon là pour le moment s'occuper de Caro et du truc qui allait venir.

Tu me dis ce qu'il faut que je fasse?

Dandine d'un pied sur l'autre.

Tu sais moi j’ai jamais vu que des vaches et des juments. Jamais une dame. Les vaches, elles se débrouillent toutes seules. Les juments aussi. Alors moi je sais pas faire pour toi.

Racle sa gorge

T'as besoin d'un oreiller? Je fais quoi de l'eau chaude et des linges?

Inquiète d'un coup en se rappelant des grimaces de Caro

T'as mal?
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Caro
Et voilà que je manquais de m’étouffer. La vache... on y était. Mais qu’est ce que j’ai fait au Très Haut ?

Hum oui et puis les abeilles qui volent autour aussi ? La Vilaiiiiine si je t'avais sous la main là !!!!!

Oups là c’est la situation et la douleur qui me faisaient lâcher prise. Vite se reprendre !

Heum

Se racler la gorge à mon tour

Excuse-moi Louise, la douleur me fait… euh…. De l’eau chaude oui.

Se relever, j’avais besoin de marcher et surtout il fallait que j’active les choses.

Tu sauras y faire, ne t’inquiètes pas. En attendant, je vais me lever et ….

Relevant l’azur sur ma toute jeune Louise.


Les nœuds ma belle, il faut enlever tous les nœuds que tu peux avoir chez toi.

Et oui la superstition était présente et ce même si j’avais déjà eu trois enfants à mettre au monde, à chaque fois, enfin pour les deux derniers, on ne dérogeait pas à la règle. Mais vu la tête de Louise, elle ne devait pas comprendre ce que je disais.

Ma Louise, quand une femme va enfanter, on délie tous les nœuds de la maison, et même, dans l'étable, les vaches sont détachées, pour éviter que le cordon ombilical ne s'enroule autour du cou du bébé. Donc là, ca va concerner les chevaux vu que tu n’as pas de vaches…

Tout en parlant je me posais assise sur le bord du lit, quand en me levant …. et rapidement prendre la moitié du linge que Louise tenait en main pour essuyer le sol...la flaque.

Doucement se redresser, regard en coin vers Louise en lui rendant le linge trempée.


Pose pas de question, je t’expliquerai plus tard… va faire chauffer de l’eau oui et trouve Joe aussi. Ah et au passage, il y a ma besace aussi, j’ai tout mon matériel de médecin dedans.

Attendre que je sois seule, pour lâcher le cri étouffé par un coussin. Si cela se passait comme pour Clémence, tout irait vite, et tant mieux….
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