[RP] Respire… Respire cette nouvelle ère

Joe7bar

Enfin le petit gaillard était venu au monde et l'atmosphère se détendait au mieux dans la pièce. Tout le monde souriait devant le spectacle attendrissant de ce petit minois de bébé qui cherchait avec sa bouche quoi tétouiller.

Bah de rien, on a fait notre devoir, heu..... ça mérite un petit verre ça non ? Pour le réconfort après épreuve, hein ?

Joe regarde Louise avec un petit air de chat malade et assoiffé en espérant qu'elle allait lui permettre de boire le nectar qui n'attendait que d'être goûté par... lui. Il regarda le tonneau de loin en se léchant les babines et soupira doucement. Joe s'affala dans un fauteuil pendant que les femmes s'affairaient autour du bébé en gagatant doucement. Il était fatigué mais c'est Caro qui devait être épuisée et qu'il faudrait laisser dormir après un tel effort.

Si je peux aider dites-le... mais de toute évidence il semblait un peu de trop maintenant. Bon je vais dans la chambre en haut pour récupérer avant de partir pour le camp de la Mémento Mori tout à l'heure.

Il se releva et se dirigea vers l'escalier qui montait à l'étage, ouvrit la première porte, vit un lit bien plié et se vautra dessus avec délectation. Ses yeux se fermèrent doucement et il murmura :

Zut, j'ai oublié un petit verre... demain je pars au camp.....

Il s'endormit dans un ronflement gutural.

Ronfffffffffffffffff !!
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Louise_

et bien ça sera Robin… comme mon père….

Elle ne dit rien pour ne pas froisser Caro mais bon ben pas très original de prendre la nom du grand père. Sourire à la mère si ça pouvait lui faire plaisir.

Bon je vais dans la chambre en haut pour récupérer avant de partir pour le camp de la Mémento Mori tout à l'heure.

Moui comme d'hab il se défile lui... Hausse les épaules. Si il pense qu'on va partir dans deux heures, il se fout le doigt dans l'oeil. En attendant y avait de la lessive à faire et puis elle avait faim donc manger. Et ensuite une fois la nuit passée on verra si on prend la route....

Deux heures plus tard un repas était apporté à Caro et elle mangeait elle aussi. Puis elle s'installa à son bureau ou elle prit un petit rouleau et griffonna avec une plume un court message:

Citation:

Salut Cap

T'as un fils: Robin.

Louise

Pas besoin de dire plus. Le pigeon s'envola et prit la direction de Memento. Elle le regarda disparaître dans la nuit qui tombait, puis ferma la porte.

Demain il ferait jour.
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Respire… Respire cette nouvelle ère

Caro

Mais j’étais dans quel monde là ? Non c’est pas possible, je dois rêver, enfin cauchemarder plutôt. Je ferme les yeux et les ouvre, mais non tout est toujours la même chose. La douleur est bien là, et les deux face à moi aussi. Et là je me calme, enfin j’essaie, mais je reprends une certaine contenance face au désarroi de Louise.

Je me redresse dans le lit, la descente se faisait et m’asseyais sur le bord du lit posant le regard sur Louise et prenant une voix calme et sereine au possible.

Merci pour les noeuds et t’inquiètes pas Louise, on ne lui fera aucun mal. Les ciseaux sont pour couper le cordon ombilical du bébé, il ne sentira rien.

Et là je me rendais compte que Louise ne savait pas ce qu’était le cordon ombilical. J’étais pas rendu et bien moins encore quand Joe réagissait enfin.

Entre la grimace que je venais de faire car petit bout poussait à nouveau et les yeux ronds comme des billes, au sujet des cuillères en bois et la manière dont il voulait que j’enfante, je n’osais même pas imaginer la tête que je devais leur montrer. La pire qui soit à n’en pas douter. Un cri venait d’être lâché et pas que de craintes et de surprises.

Joe tu es certain de ta manière de….

Mal trop mal. Je soufflais et me résignais à me mettre comme il le souhaitait. Heureusement que la robe de nuit de Louise était ample et très longue, cela me permettait de me couvrir au maximum. Mais pour la réglisse…

Ca ira merci, je n’ai pas besoin de mordre… ce n’est pas mon premier enfant tu sais… ça va aller…

Non ça ne va pas du tout là. Je n’ai presque plus de temps mort entre les contractions. La main de Joe qui venait de prendre la mienne, je la serrais si fortement que limite si je serrai un peu plus encore là maintenant, je pourrai lui broyer les doigts.
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Joe7bar

Bon, Joe avait son petit coup dans le nez, mais pas suffisamment pour ne pas faire naître un moussaillon...

Il entra dans la chambre sans faire attention aux injonctions des filles qui pensaient qu'il n'arriverait pas à mettre au monde un bébé. Il en avait vu de pire mis au monde des chevaux et des moutons.

Il regarda Louise : Cherche moi l'eau chaude et que ça saute, namého !! ^^ Prends aussi des cuilléres en bois, ça peut être utile pour tirer le bébé...

Il se retourna vers Caro, rougit un peu pour ce qu'il allait lui demander : Bon, toi tu te mets sur le dos, tu replie tes jambes en saisissant tes chevilles et en écartant bien les jambes. Et tu poussses dès que tu auras une douleur, ok ?

Il fouilla dans sa besace et lui tendit un morceau de réglisse pour mordre dedans : Tiens, ça peut t'aider à pousser parce qu'il va falloir le faire très fort.

Il fixa ses cheveux mi-longs pour pas qu'il vienne devant ses yeux et se donna ....une claque pour faire circuler le sang dans ses joues. Courage Joe, fuyonsssssssss !! Il vint prendre la main de Caro, car pour l'instant on ne voyait pas le bébé du tout, donc fallait attendre la progression. Il se tourna vers elle et lui sourit doucement pour lui donner du courage.....
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Louise_

Oh mazette l'était pas de bonne humeur Caro. Peut être qu'en fait elle avait vraiment mal de chez mal.
Regard vers le mâle qui ne sert à rien dans l'état ou il est.

Toi va te jeter dans le puit. Si t'arrive à en sortir revient avec l'eau chaude. Elle va bien finir à servir à quelque chose.

Elle prit la besace en sortit les ciseaux et les regarda. Petite moue dubitative pour enfin sortir ce qui lui pesait:

J'ai jamais vu un bébé naître tu sais. Mais si tu me dis ce qu'il faut que je fasse je ferais t'inquiète pas. Je vais pas te laisser toute seule mais j’ai un peu peur là. T'es sûre qu'il te faut des ciseaux? Y a plus de nœuds on a tout enlevé.

Puis soupçonneuse:

Tu vas faire quoi avec? Tu va pas couper le bébé hein?

Regard plein de compassion vers Caro devant sa souffrance:

Faut que tu me dises sinon je saurais pas.

En tout cas une chose est sûre. Elle n'est pas prête d'en avoir un de bébé, ça à l'air de faire plus mal qu'une blessure à l'épée.
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Caro

Dépitée, voilà ce que j’étais à présent. Mais alors totalement. Les yeux roulaient à présent sous mes paupières closes. Qu’est ce que j’ai fait au Très Haut ?

Prenant appuis sur mes avant-bras je fixais Louise d’un air qui ne laissait surtout plus rien ignorer de mon état. Sur le point d’enfanter au lieu d’être un tantinet sereine, non j’me tapais deux…. Deux… oh puis flûte quoi !

Vous allez m’tuer tous les deux oui et mon enfant avec !

Et lui là ? Montrant Joe d’un simple mouvement de la tête tu vas m’lui faire plonger la tête dans l’abreuvoir qu’il retrouve ses esprits… Encore que d’ici là j’aurai p’tet mis mon enfant au monde toute seule.

A bout ? Oh que oui et pas qu’un peu. Les nerfs à vifs surtout.

Ramène-moi ma besace, que j’en sorte les ciseaux et je me débrouillerai toute seule… allez filez.

Me débrouiller seule, bien sûr que je savais ce que je risquais mais là j’en arrivais au point où dans un tel état de souffrance, de voir Louise ignare de la sorte et Joe dans un état pas très clair, le résultat risquait de toute manière d’être le même.

Et sans même faire attention à ce qu’ils faisaient, je me laissais retomber dans les coussins, grimace déformant mon visage sous la violence du mal et de ce petit être qui poussait pour sortir au plus vite. A croire qu’il avait compris que plus rien n’allait et qu’il fallait au plus vite me soulager.
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Louise_

Le message l'avait étonnée. Elle était rentrée chez elle et avait laissé Memento depuis un moment et depuis son moulin tournait à fond pour faire de la farine. Entre les dossiers et le moulin elle n'avait pas le temps de penser à Memento. C'est dans cet état là que les voyageurs la surprirent.

Elle faillit sauter dans les bras de Caro mais un truc proéminent l'arrêta dans son geste. Elle leva un sourcil, mais ne posa pas de question et l'embrassa chaleureusement sur les joues. Si un jour Caro voulait en dire plus elle le ferait. Elle embrassa de même les amis qui accompagnaient Caro ainsi que Sam fidèle de Memento. Il n'était bien sûr pas question de les laisser retourner en auberge, même si celles de Moulins étaient confortables. Elle insista donc pour que sa maison serve d'abri. Et puis au moins le baquet servirait à d'autres qu'elle. Elle était fière de sa maison meublée avec tout le confort offert par les artisans du coin.

La nuit passa trop vite et déjà la troupe repartait. Mais Louise ne restait pas sans rien faire. Les derniers sac de blé furent moulus et la dernière farine stockée dans un coin sec pour servir au retour. Le surlendemain Caro reviendrait et il fallait laisser la maison propre. L'appel de Memento se faisait entendre au plus loin et il était temps de rejoindre la troupe et le Cap.

Elle profitait des dernières heures de soleil hivernal sur le petit banc après avoir briqué la maison et l'atelier. Bien malin serait celui qui trouverait un grain de poussière dedans. Le feu de la cheminée amenait une douche chaleur et le repas était prêt pour le retour de la troupe.
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Louise_

Joe ? T'as vu ta tête ? T’as bu ou quoi ?

Misère de misère. La tête de Caro ne lui disait rien de bon. Elle se retourna. Le pire était arrivé. La tête de Joe était encore pire que celle de Caro. Et vu l'odeur il avait du lui siffler quelques chopes de son vin....

Elle se retint de lui passer un savon, on verra ça plus tard, mais il ne perdais rien pour attendre. En tous cas son opinion sur les hommes ne s'arrangeait pas jour après jour. Il y en avait un sur terre qui savait se tenir? Des doutes commençaient à sérieusement s'ancrer dans son cerveau.

Retour sur Caro. Bon.... Soupir de la miss. Fallait faire quoi maintenant?

Pas le moment de flancher vous deux, car ... il arrive et va falloir m’aider à moins que Louise, tu n’ais une accoucheuse sous la main.

Une accoucheuseeee... Mais bien sûr.... C'était quoi ça encore... Ne connaissant même pas ce mot là, elle se contenta d'une réponse courte mais qui disait tout.

Je ferais quoi avec une accoucheuse à la maison moi? Tu me dis ce qu'il faut faire? Faut absolument que je sois là?

Mince espoir de filer en cuisine.
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Caro

Besoin d’aide ? Euh non non du tout. J’hurle juste pour le plaisir de les enquiquiner vu que je m’ennuie seule dans cette chambre. Non mais j’te jure ! Par contre même si j’avais de plus en plus de mal à garder mon calme et surtout l’envie que tout se termine au plus vite, je prenais sur moi en voyant la tête de Louise. Inspirer et souffler un bon coup, Louise mettrait ça sur le compte d’une contraction qui venait de passer.

Oui Louise, c’est le moment, le bé….

Et là, le summum, le pire que je pouvais prévoir arrivait. En fait non, je n’ai jamais imaginé que ce qu’il se posait devant mes yeux pouvait se faire, du moins pas au moment de mettre mon enfant au monde. Assise dans le lit, en voyant son visage, je me laissais carrément tomber sur les coussins, tapant ma main contre mon front.

Joe ? T'as vu ta tête ? T’as bu ou quoi ?

Bordel de bordel, manquait vraiment plus que ça. Toutefois mon ton commençait à montrer l'angoisse qui montait

Pas le moment de flancher vous deux, car ... il arrive et va falloir m’aider à moins que Louise, tu n’aie une accoucheuse sous la main.

Et là pour le coup je serai bientôt à devoir serrer les jambes pour empêcher que le bébé ne sorte.
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Joe7bar

Défaire des noeuds ??????????????? Mais bon sang à quoi elle pensait Caro, il fallait faire autre chose de plus urgent que de défaire tout les noeuds de la maison et c'est presque sur qu'on en oublierai un dans un coin de la maison. Joe se mit à défaire les noeuds qu'il voyait de partout pour finir....

Caro semblait stable pendant quelques heures, Joe en profita pour manger du ragoût fumant dans un chaudron dans la cuisine et boire une bonne rasade du tonneau de vin de Louise, pendant qu'elle était à l'étage,... même un peu plus... ahem.....

Joe avait déjà les joues roses quand il entendit le cri de Caro. Voilà que cela commençait, il va falloir être courageux cher Joe....

Il se dirigea vers la chambre en titubant légèrement allant jusqu'à marmonner une chanson paillarde qui parlait de bébé et de mère Caro...

Huhu... hips.... je me demande, si c'est des jumeaux.....
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Louise_

AHHHH les nœuds c'était pour ça? Bon elle n'avait toujours pas compris cette histoire de lombilical mais ça venait. Les mystères de l'enfantement commençaient à devenir moins épais. Par contre vu la tête de Caro elle était pas prête d'en avoir un. Voire même jamais....

On va défaire les noeuds et après je vais à côté faire de la farine hein si t'as besoin appelle.

Pour appeler... Elle appela. Alors que les nœuds avaient été tous défaits, et que la gamelle bouillonnait tranquille sur le fourneau, le cri que poussa Caro, la fit sursauter. Elle était tranquille là à moudre sa farine sans rien demander à personne, limite elle se serait endormie le nez dedans que vlan:

Louiiiiiiiise !!!!!!! Joe !!!!!!!

La vache elle avait de la voix. Elle passa sa tête par la porte et vit celle de Caro. C'était pas pour la rassurer, elle était encore pire que quand elle était arrivée.. Elle prit quand même le temps de laver ses mains parce que la farine ça fait de la poussière. Pas sur que Caro aimerait que Louise lui porte un bébé tout blanc. Lever la tête. Pas lui faire voir qu’elle lui faisait quand même un peu peur avec sa tête:

J'arriiiiiive. T'as b'soin d'aide?

Et de sourire un peu niaisement parce que là elle ne savait pas du tout comment faire.
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Caro

Hurler je l’aurai bien fait comme Louise que je venais d’entendre. Magnifique ! Elle allait ameuter tout le voisinage. Manquerait plus que la milice pointe le bout de son nez…

En attendant faire les cent pas dans la chambre mais surtout fouiller dans l’armoire de Louise afin d’y trouver une robe de nuit. Celle-ci longue et blanche ferait l’affaire.

Tout remettre en place et tout juste avoir le temps de refermer la porte lorsque Louise et Joe arrivaient dans la pièce.

L’air de Louise, ses paroles et pour le coup je lâchais un rire. Autant en profiter avant que le mal ne revienne.

Allons Louise, calme-toi s’il te plait. On va régler cette histoire de nœud.

Un regard à Joe pour lui faire comprendre que tout allait bien. Par contre il allait falloir que j’explique le coup des nœuds à Joe.

Au fait, je t’ai pris une robe de nuit dans ton armoire… je vais devoir me changer.

Retournant m’asseoir sur le lit, soufflant sous la contraction qui venait de me gagner et attendre encore qu’elle ne passe. Souffler cette fois-ci pour donner meilleure mine.

Bon Joe… oui… il faut enlever tous les nœuds qui se trouvent dans la maison et dans l’étable. Certains diront que ce n’est que superstition, mais j’ai toujours mis un honneur à ne pas provoquer la malchance. Ainsi chaque nœud sera défait afin d’éviter que le cordon ombilical ne s’enroule autour du cou du bébé au moment de sa venue au monde. Jusqu’à ce jour, je n’ai eu aucun souci pour l’enfantement de mes autres enfants, donc…

Et rebelote…. La souffrance se faisait de plus en plus proche et ainsi passait le temps alors que je me changeais et que je laissais Louise et Joe s’occuper à tout préparer. J’espérai aussi que Joe saurait expliquer à Louise mais surtout arriver à la calmer. Toutefois, une certaine crainte ne quittait pas. Je connaissais les risques à enfanter à mon âge, risques bien plus importants qu’une toute jeune femme, mais si le Très Haut le souhaitait là encore, tout irait pour le mieux. Dans le cas contraire et bien…

Quatre heures plus tard….

Louiiiiiiiise !!!!!!! Joe !!!!!!!

Le moment était venu. Il allait falloir me soutenir et surtout que Louise ne laisse pas tomber le bébé au moment de son arrivée. Et de m’imaginer la chute qu’il pourrait faire. J’vais tout de même pas lui demander de faire un lit de paille sous moi pour … ah non non non… la vache de Louise était à déteindre sur moi. Secouer la tête et se concentrer alors que tout en moi hurlait d’expulser ce petit être dont la descente était plus qu’engagée.

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Louise_

Mais non .... Mais non il faut trouver les noeuds.... Ou il va???? Mais ou il va!!!!!!!!

Plainte de la Louise en entrant dans la chambre:

Caro il veut pas trouver les noeuds avec moi. Dis lui qu'il faut. qu'y a a un cordon qui va rouler le cou du bébé si on ramène pas des noeuds.

Dépitée, elle est dépitée. Parlez-lui procès, juge, avocat, procureur, là Louise sait répondre. Mais là cordon orbinical, noeuds à défaire, .... elle comprend rien de rien.

OOOOOHHHH Non. Oh flûte de flûte... La besace elle a oublié la besace.... Sort de la chambre et court vers l'étable.
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Joe7bar

Joebar avait finit de soigner les chevaux qui avaient bien mangés et qui clignaient de l'oeil vers un repos bien mérité. Voilà que notre homme tournait nerveusement en rond dans la paille. Il osait pas y aller car il était chaste et d'habitude c'était une histoire de femmes, les accouchements.

Allons bon qu'est ce qu'elles font ces femmes là dedans. Enfin une je sais, mais l'autre pourquoi elle m'appelle pas? pensa t-il en fulminant quand il entendit un beuglement dans tout le jardin......

JOE FAUT TROUVER DES NOEUDS. T'ES OUUUUUUUUUUUUUUUUU

Il sortit de l'étable en courant, voyant Louise qui s'agitait de partout :

Des noeuds, mais pourquoi faire, ça ne sert à rien dans ce genre... heu d’événements.... Allez calme-toi Louise, je viens avec toi. Marche devant.

Elle était mignonne la Louise avec son teint blafard, mais un peu jeunette face à la vie. Il lui emboîta le pas décidé à aider Caro et Louise, mais un peu nerveux quand même par ce genre d'événements, en tout cas plus que face à une dizaine de guerriers qui voulaient en découdre avec lui dans le Languedoc. Heu, mais je m'égare... revenons à nos moutons ou plutôt au bébé et sa mère. Il essaya de faire bonne figure en rentrant dans la chambre où Caro s'était mise à souffler comme une baleine qui fait surface.....
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Louise_

Tête ahurie de Louise.... Gné.... Les noeuds... Quels noeuds???? Les noeuds de partout???....

Ferme les yeux. Un cauchemar... Elle vit un cauchemar. Rouvre les yeux. Ben non Caro est encore là et en plus y a une flaque sous elle. Tout est au ralenti. Au seeeeecours. Elle va se réveiller et aura retrouvé une maison toute belle, toute pimpante sans personne dedans.

Referme les yeux et les réouvre. Caro est toujours là. Et maintenant elle nettoie la flaque et lui tend le linge trempé.

Elle le prend du bout des doigts. La grimace exprime tout ce qu’elle ressent là en ce moment...

Je vais voir ou y a des noeuds dans la maison je reviens.

Et de filer vite fait pour échapper au cauchemar qu’elle vit, et dans le même temps, dans sa tête, de faire le tour de la maison pour visualiser ou il y a des noeuds et ne pas en oublier, parce que Caro, elle a l'air de penser que les noeuds c’est vachement important.
Et de hurler à travers le jardin:

JOE FAUT TROUVER DES NOEUDS. T'ES OUUUUUUUUUUUUUUUUU
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Caro

Et voilà que je manquais de m’étouffer. La vache... on y était. Mais qu’est ce que j’ai fait au Très Haut ?

Hum oui et puis les abeilles qui volent autour aussi ? La Vilaiiiiine si je t'avais sous la main là !!!!!

Oups là c’est la situation et la douleur qui me faisaient lâcher prise. Vite se reprendre !

Heum

Se racler la gorge à mon tour

Excuse-moi Louise, la douleur me fait… euh…. De l’eau chaude oui.

Se relever, j’avais besoin de marcher et surtout il fallait que j’active les choses.

Tu sauras y faire, ne t’inquiètes pas. En attendant, je vais me lever et ….

Relevant l’azur sur ma toute jeune Louise.

Les nœuds ma belle, il faut enlever tous les nœuds que tu peux avoir chez toi.

Et oui la superstition était présente et ce même si j’avais déjà eu trois enfants à mettre au monde, à chaque fois, enfin pour les deux derniers, on ne dérogeait pas à la règle. Mais vu la tête de Louise, elle ne devait pas comprendre ce que je disais.

Ma Louise, quand une femme va enfanter, on délie tous les nœuds de la maison, et même, dans l'étable, les vaches sont détachées, pour éviter que le cordon ombilical ne s'enroule autour du cou du bébé. Donc là, ca va concerner les chevaux vu que tu n’as pas de vaches…

Tout en parlant je me posais assise sur le bord du lit, quand en me levant …. et rapidement prendre la moitié du linge que Louise tenait en main pour essuyer le sol...la flaque.

Doucement se redresser, regard en coin vers Louise en lui rendant le linge trempée.

Pose pas de question, je t’expliquerai plus tard… va faire chauffer de l’eau oui et trouve Joe aussi. Ah et au passage, il y a ma besace aussi, j’ai tout mon matériel de médecin dedans.

Attendre que je sois seule, pour lâcher le cri étouffé par un coussin. Si cela se passait comme pour Clémence, tout irait vite, et tant mieux….
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Louise_

Non mais je suis calme hein

.... Enfin presque. Il est ou celui qui devrait l'aider.... Soupir. Faut vraiment jamais compter sur les hommes. Sauf pour la guerre ça pas de souci hein.... Une épée et hop ils partent mais là pour aider une femme, enfin deux, ça se sauve dans un trou et ça en sort plus. Bon là pour le moment s'occuper de Caro et du truc qui allait venir.

Tu me dis ce qu'il faut que je fasse?

Dandine d'un pied sur l'autre.

Tu sais moi j’ai jamais vu que des vaches et des juments. Jamais une dame. Les vaches, elles se débrouillent toutes seules. Les juments aussi. Alors moi je sais pas faire pour toi.

Racle sa gorge

T'as besoin d'un oreiller? Je fais quoi de l'eau chaude et des linges?

Inquiète d'un coup en se rappelant des grimaces de Caro

T'as mal?
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Caro

Au fur et à mesure de mon récit, je voyais ma Louise devenir blanche comme un linge. Pour le coup je ne savais pas ce qui l’avait le plus mis dans cet état, mais la voir sortir prestement et...

Louise ???? De la menthe ! Il te faut mâchouiller de la menthe !!!

La porte claquait et je savais très bien que je venais totalement de lui retourner l’estomac.

La vache ! Je fais comment moi si elle me tourne de l’œil au moment fatidique ?

La vache oui parlons-en de la vache. Si ça se trouve elle a assimilé tout ça à …. Oh non de nom ! Nessty qu’est ce que je te maudis à cette heure-ci. Quelle idée d’aller lui raconter l’histoire des abeilles qui butinent. J’t’en foutrai moi du dard, du miel et les abeilles. C’est pas toi qui dois tout lui expliquer maintenant ! Grrrrrrr

Grogner et grimacer une fois de plus et ce doublement. Bon… souffler, respirer, souffler et surtout garder son calme. Tout se passerait pour le mieux, il le fallait, pas le choix. Et puis au pire… non non pas de pire, tout se déroulera sans accroc. ….

Quelques longues minutes plus tard alors que je cherchais comment j’allais expliquer à Louise la marche à suivre et ce même si elle serait assistée par Joe, au besoin, la jeune fille revenait. La suivant du regard, je ne disais mot et lorsqu’elle se plantait devant moi avec le tas de linge dans les bras…

Autre chose ? Oui que tu te calmes, que tu respires toi aussi. Car si tu restes dans cet état, on n’est pas sauvées ma grande et lui non plus.

Main qui caressait le ventre pour lui montrer que je parlais de l’enfant à venir.
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Louise_

Elle écoutait abasourdie le récit de Caro. Alors elle aussi aurait pu avoir ce ventre démesuré et les douleurs qu'elle ressentait. Une nausée lui monta.

Excuse-moi je dois sortir.

L'air lui fit du bien. Ce qu’elle avait entendu l'avait bouleversée. A repenser à ce que lui avait dit Caro, la nausée lui remonta et elle alla déverser la bile dans un coin du jardin. Il lui fallut quelques minutes pour reprendre ses esprits. Et la pensée de Caro seule dans la maison la fit revenir. Elle n'avait jamais vu de femme mettre bas. Juste des vaches et juments. Elle espérait que ça ressemblerait à quelque chose comme ça parce que son expérience à zéro pour les femmes était un sérieux handicap.
Un bon coup de respiration à fond et la revoici dans la maison. Elle marmonnait toute seule s'affairant à ce qu'avaient demandé Caro et Joe.

Alors le linge propre est dans le coffre de la chambre et faut de l'eau chaude.

L'eau fut rapidement mise à chauffer dans un récipient heureusement son puit donnait une eau claire et limpide.
Elle s'arrêta avant d'entrer dans la chambre. Bientôt il y aurait un truc petit et vagissant dans la maison. Qu'allaient-ils en faire? Et surtout elle savait qu'ils reprendraient la route rapidement ce qui ne serait pas sans poser problème. Il faudrait une charrette au moins pour y mettre l'enfançon. Et Caro serait-elle en forme pour monter sur un cheval. Elle avait vu les juments et le s vaches se lever sitôt fait leur petit mais là il en serait quoi? Elle haussa les épaules.... On verrait bien.... Caro avait déjà eu une fille elle devait bien savoir ce qu’elle faisait. Elle entra dans la chambre et fila vers le coffre. Elle se planta devant Caro les bras plein de linge.

Voilà le linge et l'eau est mise à chauffer. Faut autre chose?
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Caro

Si je n’avais pas eu autant mal, je crois que je me serai tapée la main contre mon front. Louise, ma Louisette n’avait donc pas compris ce qui était à se passer et surtout ce qui allait l’attendre. Après l’affaire des abeilles qui butinent, il allait falloir que je lui explique la suite logique du dard qui avait piqué. Par tous les Saints mais comment allais-je faire ? Serais-je d’ailleurs en état de le faire ? C’est donc avec la grimace, double significations, barrant mon visage que je répondais à sa demande de tisane.

Une tisane oui, mais rien à voir avec la digestion…. Tout en parlant à voix plus que basse ….Flûte, zut, je fais comment maintenant ?

Pas le temps de me pencher sur la question que Louise me proposait d’aller m’allonger et c’est donc sans rechigner que je la suivais. Chevaucher dans mon état n’était pas la meilleure idée que j’ai pu avoir. Après tout m’allonger me ferait sans doute le plus grand bien.

A peine le temps d’entrer dans la pièce que Joe arrivait. Un regard étonné envers sa personne. Apparemment Joe avait compris ce qu’il se passait, mais pas le temps de dire quoi que ce soit que déjà il avait filé. M’installant sur le lit, je prenais la main de Louise pour l’inviter à s’asseoir près de moi.

Merci Louise, pas de coussins en plus, ça va. Par contre, il faut qu’on parle…. Je n’ai aucun problème de digestion, sinon en tant que médecin j’aurai su me soigner.

Lui parler doucement, serrant les dents et m’arrêtant lorsque la douleur reprenait. Juste attendre que cela passe avant de continuer.

Tu te souviens de la nuit où tu es devenue femme ?

Et de poser sa main sur mon ventre tout en lui parlant

Et bien voilà ce qui arrive parfois après une telle nuit. Un enfant…. Et là ma Louise, je vais le mettre au monde… et je crois que tu vas avoir besoin de l’aide Joe quand il va revenir. Ce qu’il t’a dit est en effet exact. De l’eau chaude, des linges propres et….

Et….Je lui racontais brièvement l’histoire et qui était le père. Je lui expliquais également que je ne serai pas du genre à imposer quoi que ce soit et surtout pas cet enfant. Il était au courant de la situation là était le plus important pour moi. Pour la suite, l’avenir nous le dirait…

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Louise_

Elle salua rapidement le nouveau venu. D'abord coucher Caro qui n'avait pas l'air bien, on viendrait aux amabilités après.

Je vais m'occuper des chevaux, appelez moi si vous avez besoin d'aide. Je pense d'ailleurs, sans vous commander Miss Louise, qu'il faudra bouillir de l'eau très rapidement et avoir des linges propres à disposition près du lit.

Lève un sourcil. Il pense qu’elle n'est pas capable d'aider Caro? La coucher et lui donner de la tisane n'a rien de sorcier. Oui elle savait parfaitement que pour faire de la tisane il fallait faire bouillir de l'eau quand même. Par contre... l'histoire des linges la fit tiquer. Elle allait vomir à ce point là? Soupir. Pas grave elle nettoierait.
Mais quand même Caro n'avait pas l'air bien .

ça va Caro tu veux quelque chose d'autre? J'ai des oreillers en plus si tu veux être mieux.
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Joe7bar

Le voyage avait été nonchalant, presque au ralenti pour aller voir les uns et les autres. Et récupérer des amis de la Mémento Mori. Pas de brigands en planque dans les fourrés pour nous sauter dessus. A moins qu'ils nous aient vu passer et quand ils avaient vu son ventre, ils aient bloqué leur attaque. A retenir, voyager avec une femme enceinte, c'est plutôt tranquille.

Passage et repassage à Moulins pour arriver chez une chère amie à Caro, Louise au charme certain malgré sa jeunesse ... mais au moins on pourrait dormir dans un bon lit chez elle, plutôt qu'à même le sol à tous les bivouacs et transis de froid malgré les feux de bois qui essayaient de nous réchauffer. Ils descendirent de cheval devant la maison de la damoiselle.

Sur l'indication de Caro, Joe, silencieux, pris ses besaces sur son épaule gauche et Kephris par la longe dans sa main droite. Il l'attacha à l'anneau dans le mur, puis fit de même avec son cheval qui appréciait bien celui de Caro. Puis il suivit les deux femmes dans le hall d'entrée de la maison. Il salua Louise en lui souriant doucement et en inclinant sa tête devant elle, soufflant un enchanté rapide et un peu timide.

Ils allèrent dans la chambre destinée à Caro et pendant que celle-ci s'asseyait sur le lit avec délicatesse. Il déposa ses besaces sur une chaise non loin du lit. Il regarda Louise aider Caro pour commencer à la déshabiller et il dit rapidement :

Je vais m'occuper des chevaux, appelez moi si vous avez besoin d'aide. Je pense d'ailleurs, sans vous commander Miss Louise, qu'il faudra bouillir de l'eau très rapidement et avoir des linges propres à disposition près du lit.

Il lui dit cela, car elle avait l'air un peu maladroite, ne sachant sans doute pas ce qui arrivait à Caro. Lui, il avait plusieurs fois assisté à des accouchements et savait ce qui allait se passer dans quelques instants.

Il ressortit vers les chevaux qu'il détacha et amena dans l'étable de la maison. La paille était fraîche du matin et les seaux remplit d'eau limpide. Il mit une mesure et demi d'avoine dans chaque bac en bois qui était devant eux. Les canassons se précipitèrent dessus; Joe les dessella puis il prit une brassée de paille propre pour les bouchonner doucement. Bien sur, il tendait l'oreille attendant un cri de demande d'aide de la part de Louise .....
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Louise_

Ben alors ? T’as rien d’autre à fiche que de prendre un bain de soleil ? Franchement Louise c’est comme ça qu’on t’a appris les choses en Memento ?

Prise en flagrant délit de paresse. Et hop sur ses pieds la Louise.

Ben faut bien de temps en temps. Autant profiter des derniers rayons. par contre toi c'est pas la forme. T'as un souci.

Louise… je n’en suis pas certaine à cent pour cent, mais les douleurs que je ressens, si elles continuent, sont le signe que…. Je vais avoir besoin de toi et surtout il va falloir que je te raconte.

Oui ben Louise elle comprenait pas. Elle n'avait jamais eu l'occasion à part les vaches et les chevaux de voir un truc apparaître entre des jambes.
Par contre elle n'aimait pas être ridicule alors elle prit un air inspiré et soutint Caro en lui parlant de façon à la rassurer:

Ne t'inquiète pas je vais te soigner et puis oui tu vas me raconter pourquoi tu es si malade. Parce que je ne veux pas t'inquiéter mais tu as une sale tête. Je sais pas ce que tu as mais ça n'a pas l'air d'aller du tout. La prochaine fois assure toi que ce que tu manges est frais. Je te prépare une tisane pour digérer t'en fais pas ça va aller.

Et d'aller vers la porte de la maison, l'ouvrir en donnant un grand coup de pied dedans et diriger Caro vers la chambre bien chauffée.
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Caro

Plus que quelques minutes et je pourrai enfin poser pieds à terre. Il fallait absolument que je puisse me dégourdir les jambes et m’étirer, voire m’allonger un peu afin de savoir si ce que je ressentais était bel et bien ce que je pensais. Fallait dire que j’avais une période approximative, mais au vu de la manière dont la nouvelle s’était faite connaître, je n’avais pas trop de certitude.

Serrer les dents encore et alors que nous arrivions au moulin, qui était là à se prélasser au soleil ?

Ben alors ? T’as rien d’autre à fiche que de prendre un bain de soleil ? Franchement Louise c’est comme ça qu’on t’a appris les choses en Memento ?

Louise me connaissait suffisamment pour savoir que tout cela avait été dit sur le ton de la plaisanterie et ce même si je gardais mon sérieux et en moi ce rire qui avait envie d’éclater.

Le temps qu’elle approche, je faisais mine de rien et descendais de cheval. Mais une fois à terre, je regardais Joe puis Louise. Cette fois-ci serrer les dents ne suffisait plus et une grimace barrait mon visage. Rennes dans ma main droite, je baissais la tête pour souffler et lorsque la douleur s’estompait après quelques courtes secondes qui me semblaient interminables, je reprenais bonne figure.

Bien les amis… je crois qu’il va falloir que je me repose. Joe, je peux demander de prendre mes besaces et de t’occuper de Khépris ? Nous t’attendons avec Louise à l’intérieur

Ma main droite caressait l’encolure de ma fidèle monture tout en lui murmurant.

Toi aussi tu as besoin d’un bon repos, je passerai te voir plus tard.

Puis adressant un sourire à Joe, je lui tendais les rennes.

En temps normal je le fais moi-même, mais là j’avoue que je ne peux pas…. merci…

Passant ensuite mon bras sous celui de Louise, nous entrions dans la maison. Il y faisait chaud et une douce odeur de repas venait me chatouiller les narines. Enlevant mon manteau, je le posais sur une chaise avant de m’y asseoir.

Louise… je n’en suis pas certaine à cent pour cent, mais les douleurs que je ressens, si elles continuent, sont le signe que…. Je posais ma main sur mon ventre pour lui faire comprendre…. Je vais avoir besoin de toi et surtout il va falloir que je te raconte.

Et voilà qu’une nouvelle douleur dans les reins reprenait de plus belle. Je fermais les yeux et soufflais le temps qu’elle passe. Ouvrant les paupières, au mal évaporé, je plongeais l’azur dans le regard de Louise.

Ca va aller ne t’inquiètes pas. Par contre aurais-tu quelque chose de chaud à me donner à boire. La nuit a été glaciale et je suis transie de froid.

Ma pauvre Louisette, si tu étais entrée dans le monde des adultes il y a plusieurs mois à présent, là tu allais franchir un pas de plus dans celui des femmes. Quant à Joe, comment allait-il réagir ? Nul doute qu’il allait devoir aider à sa manière.
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Caro

La petite troupe avançait vers sa destination. Traverser la Bourgogne et ce même en étant en bonne compagnie, je n’aimais pas du tout. Depuis tout temps ce Duché me rappelait de mauvais souvenirs et en tant qu’ancienne champenoise, à l’époque la Bourgogne…

Il me tardait donc qu’on traverse ce duché aussi vite que possible, ce qui malgré deux arrêts en rase campagne, nous avait tout de même pris trois jours. Vu mon état aussi, tous avaient été aux petits soins. C’est tout juste si j’avais eu le droit de lever un petit doigt ou de ramasser un peu de bois pour faire un feu. Cela me faisait sourire parfois de les voir ainsi avec moi.

Il n’y avait pas que dans les moments difficiles et douloureux que nous étions là pour l’autre. Non, quand on faisait partie de Memento, c’était…Un pour tous ! Tous pour un ! eh oui car Nous Sommes !

D’ailleurs j’espérais que Joe se plaise entre notre compagnie. Son arrivée sur Langres, la joie des retrouvailles mais aussi le choc de se rendre compte de la situation. Que lui dire si ce n’est la vérité ? Je n’étais pas du genre à mentir. Bien au contraire, toujours à dire ce que je pense que cela plaise ou non. Après peu m’importait, mais au moins je pouvais dormir la conscience tranquille et me regarder tous les jours dans un miroir. Bon nombre ne pouvaient pas en dire autant. Bref, je savais que la situation n’était pas simple pour Joe et s’il m’avait promis d’être là jusqu’à la naissance, je ne savais pas du tout ce qu’il ferait ensuite, bien qu’il m’ait glissé l’envie de rester parmi nous. A lui de voir, mais s’il décidait de le faire, j’en serai sincèrement ravie.

Et nous voilà, après un voyage où nous ne croisions personne ou presque, le 11 janvier au petit matin avec sous nos yeux, les remparts de Moulins.

Décision avait été prise de rester sur place et de prendre un peu de repos. D’ailleurs durant mon voyage, mon pigeon me retrouvait avec un message de ma Louise. Le soir même en pleine campagne je lui répondais pour l’avertir de notre venue imminente. Aurais-je la possibilité de la voir ? je l’espérais, mais en attendant alors que le jour ne venait que de se lever, nous nous rendions en une petite auberge.

Ahhh un lit, un bon lit. Qu’est ce que cela faisait du bien et changeait aussi. Des mois, tant de mois que je ne me souvenais même plus quand j’avais dormi la dernière fois dans un lit. En plus fallait dire que j’avais le dos en compote, des douleurs dans les reins aussi. Se laver se serait pour plus tard. D’abord le repos et surtout faire en sorte que ce petit être arrête de me filer des coups de pieds à me faire grimacer. A croire que le cheval l’avait bercé au point de dormir dès que nous progressions, et d’ensuite, s’en donner à cœur joie lorsque tout était calme… Mais pour moi… au dodo….

Quelques heures plus tard, j’ouvrais les yeux. J’avais dormi comme bébé et comme un bébé. S’étirer, se lever, se laver et surtout se changer. Passer la brosse dans les cheveux et me voilà fin prête pour rejoindre les autres et ensuite aller chez Louise, selon les indications qu’elle m’avait données.

Du monde était attablé pour le repas de midi et c’est en compagnie des miens que nous déjeunions dans une bonne ambiance. J’annonçais mon intention d’aller voir Louise ensuite et que ceux qui souhaitaient se joindre à moi, seraient les bienvenus. Je ne doutais pas que Ernesto, Sam et Lise allaient venir, mais Joe le souhaiterait-il ? Après tout c’était le moment pour lui de faire sa connaissance autre que part mes dires. Je l'embarquais donc d'office.

Nous avions bien mangé, nous avions bien bu et c’est la peau du ventre un peu plus tendue encore, que nous sortions de l’auberge, direction le moulin Louisette.

Alors là je ne pouvais pas me tromper. Un moulin, un sapin de Noël, un renne. Nous étions arrivés. Après l'effet surprise de Louise en voyant mon état. Tant de temps que nous ne nous étions plus vues et par missive je ne lui avais rien dit non plus, quelle joie de nous revoir tous. Le temps avait filé à vive allure et notre Louise nous invitait tous à passer la nuit en sa petite demeure. Il nous avait juste fallu récupérer nos affaires à l’auberge, payer le dû et le reste de journée et soirée se passaient merveilleusement bien.

A l’aube du 13 janvier, enfourcher les chevaux pour deux jours mais sans notre Ernesto qui avait du rejoindre le monastère pour quelques temps, un recueil qu’il voulait faire. Voyage là aussi sans souci aucun avec une halte à Montpensier et d’arriver à Clermont le 15 janvier. Sam était enfin chez lui. Lise sa petite Lise et ma Lise aussi, nan mais, restait avec lui, alors que je repartais le soir même avec Joe.

Mais le 16 au matin quelques heures avant que nous revenions sur Moulins et chez Louise, les douleurs que je connaissais très bien, se faisaient grandissantes. Pour ne pas inquiéter Joe, je masquais du mieux que je pouvais ce que je ressentais, toutefois, j’avais très grande hâte qu’on arrive. Je n’osais même pas imaginer la tête qu’allait faire ma Louise quand elle saurait ce qui allait l’attendre….

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Joe7bar

Il avait parcourut la France entière pour rejoindre la mystérieuse femme qu'il n'avait croisé qu'une fois en taverne, il y a déjà 6 mois de cela. La rencontre avait été brève, mais électrique et il n'avait jamais oublié son visage et ses cheveux ondulants. La guerre les avait séparé, puis une mission dans le sud, une brève amourette, d'autres missions, une déception...

Pendant ce temps là, ils s'étaient écrit assez souvent.... Il appréciait cette échange de correspondance, les mots doux dans ce monde de brute... Et le désir de la revoir était devenu intenable, presque à n'en plus dormir... File à cheval pendant de longues journées et une multitude de lieux, traversant monts et vallées sur son Blakwhisky pour atteindre finalement Langres blessé, fatigué et surtout curieux d'en savoir plus sur elle.

Finalement rencontre en taverne et .... Oh surprise... son ventre rond comme une baudruche, lui qui la croyait seule... il avait ravalé sa salive et il avait écouté son histoire, compatissant, mais perplexe, voir perdu à cause peut-être de ses illusions qui partaient en fumée devant ses yeux. Il ne savait plus quoi penser.... Il l'accompagnerait jusqu'à son accouchement et ensuite il aviserait....

L'aube ce matin là était brumeuse et la troupe c'était levée tôt pour préparer le départ, chargeant la charette de victuailles et de tonnelets de vin. Il affrétait son cheval quand elle arriva aussi belle que la veille mais un peu maladroite à cause du ventre bien rond, l'heure d'accoucher serait bientôt là..

Bienvenu parmi nous Joe… je pense que tu as pu te faire une petite idée de l’ambiance qui règne entre nous.

Il lui sourit et baisse la tête en guise de salutations et de remerciements : Merci Dame Caro... Je suis honoré de me joindre à vous pour cette expédition... j'ai vu l'ambiance qui me parait bien enjouée et je suis impatient de les connaitre tous...

Il l'aida à monter sur son cheval qui rouspéta en hennissant un peu. Il rejoignit sa monture pendant que la troupe s'ébranlait en direction du Bourbonnais. Il se mit à cheval et laissa passer tout le monde devant, étant le dernier arrivé. Claquement d langue et son cheval suivit l'avant dernier, Joe sombra dans ses pensées alors que le trot le berçait nonchalamment ....
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Caro

Ca y est, tout était prêt. La charrette remplie.

Et qui allait devoir s’en charger ? Les hommes bien sûr. Ils étaient en majorité, nous n’allions donc pas leur laisser de choix. Nous ? Ben oui les filles !

Bien sûr comme à l’accoutumé, ils avaient râlé, juste et sans doute aussi pour le plaisir d’entendre la blonde et la brune ronchonner quelque peu. Mais depuis le temps que nous nous connaissions tous, nous savions l’un et l’autre que tout cela restait bon enfant et surtout que tout était toujours sur le ton de la taquinerie. Toujours ? Non, car il nous arrivait parfois d’échanger des mots, mais qui n’en avait pas quand depuis de nombreuses années nous vivions tous ensemble, formions cette grande famille qu’était la nôtre.

Le seul qui avait sans doute du se poser quelques questions était Joe, qui faisait partie du voyage. Il ne connaissait que moi et devait sans doute se demander si nos échanges étaient du lard ou du cochon. Mais il avait suffit ensuite qu’un rire tant bien que mal retenu, un sourire, un clin d’œil soit de mise pour qu’il comprenne que nous étions à nous houspiller gentiment.

D’ailleurs alors que nous étions tous près de nos montures, justement après ces échanges taquins, je lui adressais un sourire.

Bienvenu parmi nous Joe… je pense que tu as pu te faire une petite idée de l’ambiance qui règne entre nous.

Un clin d’œil à mes compères ainsi qu’à Joe, avant de lancer en souriant…

En avant mauvaise troupe !

Mais là le moment fatidique de monter en selle arrivait. Ces temps derniers cela me devenait de plus en plus compliqué mais, et là encore, malgré mon très cher Sam qui avait tenté par mille et une manières de me faire monter dans la charrette, je tenais bon. Surtout je lui tenais tête et ce même si dans un fou rire il m’avait menacé de m’attacher pour m’y faire aller et rester surtout.

Rire oui, car cela nous rappelait un soir de feu de camp il y a fort longtemps déjà, ce fameux soir où il m’avait menacé de m’attacher à un arbre et de m’y laisser alors que l’armée allait rejoindre à nouveau la Gascogne. Comble de l’ironie, cette même nuit ils étaient partis… sans moi. Pourtant je n’avais pas été attachée à un arbre, non non, tout juste mon Khépris qui avait fait des siennes et qui avait refusé en bloc de tirer cette fichue charrette lourdement chargée. Alors oui, il était certain que Sam et moi, ne manquions pas de nous remémorer de temps à autre cette nuit là et d’en rire.

Résignés, tous, ils n’avaient d’autre choix, malgré mon état, de me laisser monter à cheval... mais avec leur aide, il fallait l’admettre.

Emmitouflée dans mon manteau, mains gantées qui venaient de prendre les rennes. Coup de talons à ma monture et s’éloigner… s’éloigner non sans regarder en arrière. Un regard au camp, un soupir avant de regarder à nouveau devant moi.

Et voilà, en cette nuit du 8 au 9 janvier 1463, le temps de changer un peu d’air et de respirer était arrivé…
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Louise_

Petit pigeon vole... vole... jusqu'à un moulin.

Petit messager plumé qui se pose et quémande des graines que Louise apporte vite et pendant qu'il mange le libère du vélin qu'elle lit attentivement.

Sourire de la jeune femme qui va aussitôt s'attabler et prendre plume pour répondre.

Citation:

Ma Caro,

Je suis si heureuse de te revoir bientôt. Très heureuse aussi de revoir Lise et Sam. Vous me manquez tous. Je m'ennuie bien là ou je suis.

Je te comprend pour la Champagne. Rien de plus déprimant comme duché. Remarque là ou je suis c'est pas top non plus. Mais au moins ensemble on s'amusera.

A toute vite

Ta Louisette

Et vole pigeon vers ta maîtresse avec le petit vélin qui pend à la patte. Sourire de Louisette qui rentre vite et se remet ne chantonnant à sa farine. Après tout ce jour là n'était pas aussi sombre que le le ciel semblait le faire croire.
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Caro

Suffoquer ou du moins en avoir l’impression, souffler dans le tourbillon qui s’empare de tout mon être. Là autour de moi, jonchent les corps, tous ces corps, qui depuis de nombreuses années ont passé le fil de ma lame.

Vent de souvenirs, rafales infernales qui m’emportent vers ce passé qui est le mien. Le renier non, le regretter certainement pas, mais pourquoi donc aujourd’hui refait-il volte face dans ma mémoire ? Pour l’heure je ne savais pas. Seul le sursaut de mon réveil me fait réaliser qu’il ne s’agissait là que d’un rêve, même pas d’un cauchemar.

Inspirer un grand coup. Assise dans mon lit de fortune, dans cette tente, comme un papillon de nuit attiré par la lumière, cette flamme qui scintille, je savais. Oui à présent je savais qu’il était temps, grand temps même que ce qui m’avait toujours attiré soit à nouveau à l’ordre du jour. Bien sûr je l’avais décidé depuis quelques temps déjà, mais je n’avais pas osé prendre les devants mais là…

Sans plus attendre, je me levais et me rendais à la table pour me saisir d’un vélin, de ma plume et de l’encrier.

Ma Louise,

Je sais, la surprise est grande d’avoir une missive de ma part depuis tout ce temps. Alors tout d’abord je te souhaite une très bonne année, en espérant qu’elle soit bien meilleure que celle qui vient de s’écouler.

Sinon, par cette courte lettre t'informer, et peut-être voire sans doute, es-tu déjà au courant, mais je vais escorter Lise et Sam et par conséquent, nous allons bientôt nous voir.

L’envie de bouger se fait de plus en plus grande et surtout il y a une raison qui fait qu’il me faut quitter la Champagne quelques jours. Je ne t’en dis pas plus, tu comprendras à mon arrivée.

Voilà, ma Louise, sur ce je t’embrasse bien fort et te dis à tout vite.

Caro

Poser la plume, souffler pour que l’encre sèche et ensuite rouler le vélin de manière à ce que le pigeon puisse facilement aller porter le message. Et hop le voilà parti le vélin à peine accroché à la patte…

A présent, prévenir les autres du départ imminent. Sourire aussi de penser à mes retrouvailles avec Joe. Jamais je n’aurai pensé le revoir et ce même si durant des mois nous avions régulièrement échangé par missive. Drôle de destin de le voir se joindre au groupe alors qu’il y a quelques mois en arrière il avait eu à se battre contre nous.

Mais la vie était ainsi faite de surprises et de changements. La vie d’hier n’était pas toujours celle d’aujourd’hui ou du lendemain et une fois encore j’en avais la preuve.
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Louise_

Citation:

Salut Cap

T'as un fils: Robin.

Louise

Pas besoin de dire plus. Le pigeon s'envola et prit la direction de Memento. Elle le regarda disparaître dans la nuit qui tombait, puis ferma la porte.

Demain il ferait jour.
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Joe7bar

Caro

Enfin la délivrance. Je le sentais, je le savais. Puisant en moi les dernières forces et je savais que malgré tout Louise n’allait pas faire en sorte qu’il arrive quelque chose de mal. La tête me tournait, le temps à faire naître mon enfant était incroyablement long et l’énervement n’avait pas aidé non plus. Mais nous y étions et aux paroles de Louise je me laissais retomber sur les coussins avant de me redresser :

Il ???? Tu as bien dit IL ? bien sûr que je veux le voir, dépêche-toi ma Louise.

Tellement heureuse de savoir que c’était un garçon et qu’il allait bien, mais là d’un coup, le sourire partait en légère déception de ne pouvoir le voir tout de suite.

Pas le temps de finir ma réflexion que Joe œuvrait à couper le cordon, maintenant et après les consignes données à Louise, sans que je ne puisse voir mon fils avant… fallait pousser une dernière fois. C’était vraiment la délivrance totale et ensuite on ne parlerait plus de ce fichu enfantement.

Quel soulagement !

Et là !

Toute la souffrance, la douleur, l’agacement et l’énervement s’envolaient pour laisser place à une joie incommensurable.

Les larmes de joies perlaient.

Je tenais mon fils dans mes bras, je l’admirais tant il était beau. Doucement je remontais la main droite et du bout de mon index lui caresser la joue avant de lui déposer un tendre baiser sur le front.

Bonjour toi ! Bienvenue parmi nous !

Plus rien n’existait autour de moi, j’en avais totalement oublié Louise, sa question et Joe. Il avait les cheveux foncés comme moi, mais le nez, la forme des yeux de son père. Quant à la couleur il faudrait attendre encore un peu pour savoir, mais d’ores et déjà, il était un petit lynx magnifique.

Relevant le regard sur mes deux amis, je revenais au monde présent regardant tour à tour Louise et Joe.

Merci, merci à vous deux pour tout ce que vous avez fait pour moi, pour nous. Sans vous je n'y serai pas arrivée. Je vous en serai éternellement reconnaissante. sinon euh tu disais Louise? Ah oui…. et bien ça sera Robin… comme mon père….

Mon père… j’étais tellement proche de mon père et puis ce fichu passé avait fait que j’ai du m’éloigner de ma famille pour les protéger. Les protéger un temps du moins… mais il ne fallait rien regretter et le passé était le passé.

Aujourd’hui je respirais une nouvelle ère.
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Louise_

Regarde Joe trancher dans le vif et serre les dents. Ouch ça doit faire mal ça. Mais non Caro ne dit rien ne crie plus.
maintenant tu laves le bébé en dégageant le nez et la bouche et tu l'enveloppes dans un drap en lin bien sec pour le tenir au chaud, ensuite tu le coucheras près de Caro.

Prend la petite chose hurlante dans ses bras et l'entoure d'un linge. Le seau ou est l'eau chaude est le bienvenu. Tremper le bébé dedans et lui laver le nez et les yeux.

Il se détend au contact de l'eau tiède et semble en apprécier le contact. Louise en profite pour examiner ce petit d'homme, réduction de la gent masculine. Ses mains vont et viennent en un doux massage les long du corps si frêle. Elle est plein de tendresse envers ce petit découvrant le monde. Il ouvrit les yeux et la regarda ce qui la fit sourire et en réponse il se remit à hurler de plus belle. Dépitée elle le sortit de l'eau l'enveloppa bien soigneusement dans le linge qui l'attendait et le posa dans les bras de Caro qui attendait.

Voilà tout propre. ça va mieux? Tu l'appelles comment?
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Joe7bar

Joebar encouragea Louise qui avait l'air de faire du bon boulot la-dessous. Il souria serrant la main de Caro et soupira quand enfin le bébé sortit la tête la première en criant comme une poule qui avait pondu....

Y a une corde. Je peux pas te le donner. Il veut pas se détacher de toi.

Joe sortit son couteau de chasse et trancha d'un coup sec le cordon ombilical sans mot dire.

Voilà Louise, c'est fait. Ne t'affoles pas et maintenant tu laves le bébé en dégageant le nez et la bouche et tu l'enveloppes dans un drap en lin bien sec pour le tenir au chaud, ensuite tu le coucheras près de Caro.

Quand à toi, Caro faut sortir la poche, je vais te pousser sur le ventre... désolé .... Pousses aussi encore un peu.

Il se mit à masser le ventre de Caro à travers sa chemise, d'abord doucement, puis de plus en plus fort vers son bas ventre pour sortir la placenta......
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Louise_

Là Louise aurait voulu rentrer dans un des trous que les souris avaient fait dans sa maison.
Elle ne connaissait rien à la vie ou si peu et là elle s'en apercevait et elle en avait presque honte. Elle en aurait pleuré. Mais il ne fallait pas hein.

Donnez-lui une épée là pas de souci. De la farine à faire pas de souci non plus. Mais JAMAIS elle n'avait encore vu un bébé naître. Pour tout dire un bébé était pour elle un truc totalement inconnu. Il n'y en avait pas au camp et elle ne fréquentait guère le village pour le peu ou elle y vivait. Juste vendre la farine au marché c’est tout. Donc en plus faire accoucher une femme...

Elle soupira et replongea sous la chemise quand Caro poussa une fois encore. Et là la tête du bébé apparu complètement. Elle fut surprise. Il avait des yeux... un nez... une bouche... Elle le prit délicatement par les épaules et le fit sortir doucement. Il était tout pareil qu'eux: bras =2, jambes=2 aussi. Un petit d’homme quoi, et un vrai même ce qu'ils avaient entre les jambes, il l'avait aussi. Il était tout rose. Elle était littéralement hypnotisée par cet être qui sortait du ventre de Caro. Elle contemplait admirative cette petite chose fragile. "On peut faire ça". Et d'un seul coup il cria. Mais avec une force telle qu'elle sursauta et faillit le lâcher.

Sortie de tête de dessous la chemise. Mine ahurie de Louise:

Il a.... Il a... Il a tout et en plus il crie. Tu veux le voir?

Et sans attendre voulut le tendre vers Caro... Sauf que... Y avait un truc qui empêchait le bébé de venir.... Elle regarda de nouveau sous la chemise ou était resté le bébé par précaution. Mince il était attaché.

Retour vers Caro:

Y a une corde. Je peux pas te le donner. Il veut pas se détacher de toi.
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Caro

Tout mon monde était à s’écrouler autour de moi quand Louise parlait d’un truc noir énorme.

Par tous les saints !!! Nan mais Louise !! tu ne vas pas tout commenter j’espère ?

*Et ma dignité bordel ! Non mais vas-y crie-le donc sur la place du village tant que t’y es !*

Qu’est ce que j’avais envie de lui balancer tout ça à la figure, mais je me retenais, sachant très bien que je regretterai ensuite. Pauvre Louise, elle n’y pouvait rien et moi je n’avais plus de patience.

Désabusée, dépitée, j’abandonnais, me concentrant sur ma poussée. Concentrée encore fallait-il y arriver surtout en voyant la tête de Joe et Louise qui essayait de me rassurer tant bien que mal. Et de quelle manière aussi !

Tombant sur les coussins et me claquant ma main droite sur le front, haletante, je regardais Louise tout en me redressant d'un coup mais pour pousser cette fois-ci autre chose que la délivrance.

Louise arrête de me comparer à une vache, tu veux bien ? Entre Lise avec la baleine et maintenant toi la Vache, merci hein… merci les filles !!!

Ah quelle mise au monde, pauvre enfant qui ne fait qu’entendre sa mère râler et ronchonner. Bienvenu en ce monde mon enfant !

Et hop voilà que j’y retournais. Pourvu que ça soit la bonne !

edit pour correction
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Louise_

Bah, tu prends délicatement la petite tête entre tes mains et tu la tires doucement chaque fois que Caro pousse en gémissant, mais qu'à ce moment là hein ?

Parce que ça c'est une tête??? Oh la vache. ça doit être dur de sortir ça. Elle comprenait mieux la tête de Caro à cet instant là. Acquiesce aux parole

Oui oui

Ensuite quand la tête sera sortie, ça sera les épaules et c'est un peu plus dur. Tu le saisiras par les épaules, car c'est moins fragile que la tête, compris ? Allez replonge la dessous

Oh misère... Fallait y retourner. Pourquoi c'était si compliqué de faire un enfant? Et pourquoi la femme pouvait pas tout faire toute seule. Avale une goulée d'aire et attend que Caro pousse avant de plonger. Si un jour ça lui arrivait... Mais non ça jamais... jamais ça lui arrivera.

S'adresse à Caro attendant qu'elle pousse pour y retourner. Elle n'allait pas y passer sa vie là-dessous:

T'inquiète pas ça va aller vite. Une vache j'ai vu elle pousse pas longtemps. Une fois deux fois et hop ça suffit. Et je vais faire attention. Je te ferais pas mal et à lui non plus.

Sourit mais n'en pense pas moins.
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Louise_

L'engueulade fit son effet et Louise plongea vers les dessous de Caro. Elle serra les dents parce que jamais elle n'avait vu une femme accoucher et elle aurait tout donné pour que ça ne soit pas Caro la première.

Elle savait comment était faite une femme, vu qu’elle en était une. Mais elle n'avait jamais exploré tout ça de près. Il aurait fallut pour ça que son cou soit plus long, alors voir l'anatomie d'une autre lui faisait un tout autre effet, d'autant qu'elle pressentait qu'il y avait un truc pas normal qui arrivait là.

Elle sorti la tête de dessous les dessous. Toussote un peu, rougit et finit par lancer tout de go:

Y a un truc noir énorme au milieu. Faut que je fasse quoi avec?
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Joe7bar

Joe !!!! j’vais t’en donner moi du désinfecter le bébé… c’est ton gosier que tu veux désinfecter oui !!!

Zut, elle avait compris la Caro ^^ faudrait que je trouve un autre stratagéme pour avoir une petite rasade de bon vin de Louise. Peut-être demander à Louise en temps voulu. On verra cela après que le machin sorte là.... Pfffff !!!!

Aieeeeeeeeeeeeeee !!!! C'était ma main vu que Louise n'était plus à côté de Caro mais en face avec une vue sur ....

Y a un truc noir énorme au milieu. Faut que je fasse quoi avec?

Joe regarda Louise un peu effaré ou hagard, l'air un peu ivre, les yeux vaseux, les cheveux en bataille et un petit mal de tête . Il soupira encore pfffff

Bah, tu prends délicatement la petite tête entre tes mains et tu la tires doucement chaque fois que Caro pousse en gémissant, mais qu'à ce moment là hein ? Ensuite quand la tête sera sortie, ça sera les épaules et c'est un peu plus dur. Tu le saisiras par les épaules, car c'est moins fragile que la tête, compris ? Allez replonge la dessous : dit-il en souriant un peu envers Louise......
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Louise_

Ahem..... tu veux pas apporter un peu de ton petit vin ? Ça va nous aider pour ... heu..... désinfecter le bébé ?

Oui ben là difficile de se lever avec la main emprisonnée mais elle va essayer promis, même si pour elle désinfecter fait partie de ces mots qu'elle ne connait pas du tout. Un jour elle comprendra... Peut être.... Donc Louise se lève et.....

Et puis il faut que tu regardes la dessous ...

Et... et.... son geste débuté s'arrête. Elle regarde Joe avec les yeux ronds. Regarder là dessous... sous ... sous la chemise de Caro?????????????? Elle peut pas faire ça.... Mais ça va pas la tête????? JAMAIS on regarde sous la chemise d’une dame même si c'est son amie. Bon d'accord c'est pas la chemise de Caro mais la sienne mais quand même.

Regarde Caro complètement affolée. Plainte de la môme:

Carooooooo???????
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Caro

Je n’avais pas tout entendu mais la fin de Joe, celle-là oh que si !

Tu espères ???

A bout de souffle je ne savais plus si je devais me mettre en colère ou être complètement terrorisée avec mes deux zigotos.

Ca ira… c’est pas le premier que je mets au monde et c’est surtout pas le moment de….

Et merdum encore une fois à me redresser et compter dans ma tête …1…. 2…. 3…. Le quatre n’arriverait jamais, car au lieu d’aider le bébé …

Joe !!!! j’vais t’en donner moi du désinfecter le bébé… c’est ton gosier que tu veux désinfecter oui !!!

Ah que j’en ai marre… des plombes à arriver et il n’était pas là encore ! Les autres ne m’ont pas fait tout ce cirque pour sortir… mais fallait bien qu’il soit déjà comme son père et qu’il m’en fasse voir de toutes les couleurs. Ca promet !

J’avais lâché leur mains il y a quelques minutes maintenant et je venais seulement de m’en rendre compte à la demande de Louise.

Hein ? quoi ? débrouillez-vous tous les deux ! faut que je sache ! il n’est plus loin… je le sens… mais bordel arrêtez de décider qui va regarder ou pas ! Au moins accroupie j’aurai pu le faire moi-même vu que ni l’un ni l’autre ne …

Oh et puis mede !!! Je serrais fortement le drap car là une main et je la broyais d’un coup sec vu mon état de souffrance et de colère.
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Louise_

Aiëeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuu. (cri mental hein)
La main de Louise se trouva broyée par une autre main. Elle serra les dents pour ne pas crier. Jamais elle n'aurait cru que Caro pourrait faire mal à ce point un jour. Faudra qu’elle s'en méfie maintenant.
Courage Louise ça va passer. C'est juste un mauvais moment à passer. Mais faudrait qu'il se grouille l'autre là parce qu’elle n'allait pas tenir longtemps comme ça.
Entre deux broiement de main elle interrogea Caro:

ça met longtemps à venir un bébé?

Non parce que si ça mettait trop longtemps le Cap pourrait dire adieu à une Louise qui tenait une épée. Et heureusement que c'était la gauche qui était broyée parce que ses clients n'auraient même plus d'avocate. Un secrétaire coûterait trop cher pour sa bourse alors fallait garder la main droite intacte pour écrire. Donc fallait qu’elle sache là.
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Caro

Reprendre la respiration et me laisser retomber sur les coussins.

Un regard vers Joe et un vers Louise. Oups à leur tête et de sentir mes mains enserrer les leurs je me confondais en excuse.

Pardon… excusez-moi, j’espère que ça va vous deux…. Joe tu es certain que tu vas y arriver, qu’on va y arriver dans cette position ?

« Ca met longtemps à venir un bébé ? ». Je fixais Louise ne sachant pas si je pouvais lui dire la vérité ou non. Je prenais la décision de ne pas lui dire que cela pouvait durer longtemps. Encore que là j’en étais à ma phase terminale.

Ca sera bientôt terminé Louise, par contre, profit…..

Et voilà que tout recommençais…. Compter comme me l’avait dit Joe et souffler pour reprendre de l’air…

Pour le coup Louise allait devoir s’occuper de moi et nettoyer tel que l’avait dit Joe. Comment allait-elle réagir ?
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Louise_

Ca sera bientôt terminé Louise, par contre, profit...

Ah ben la bonne nouvelle est là. ça va bientôt être fini. Non parce que là Caro venait de leur rebroyer les doigts.
Grumph....Serrer les dents et ne rien dire. Ne pas crier surtout parce que Caro le fait déjà et que si elle, elle s'y met aussi, le village va arriver sans sa maison. Ils vont croire qu'elle tue quelqu'un. Y a jamais rien qui arrive chez elle donc ça va les étonner. Et puis quelle réputation elle va avoir après hein.

Avec l'autre main elle tapote la main de Caro histoire de la rassurer . Enfin surtout se rassurer elle déjà. Elle fait gaffe quand même que Caro la lui chope pas histoire de lui broyer celle-là aussi. Mais pour autant elle comprend pas trop là parce que les vaches et les juments ça arrive tout seul. Elles crient pas, Elles serrent pas les mains des autres... Bon elles en ont pas mais elles mordent pas. Enfin voilà quoi. Elle comprenait pas pourquoi ça faisait autant d'histoire la naissance d'un bébé. Normalement ça sort hop et puis voilà.

Sourire à Joe il a l'air de s'y connaitre lui:

T'en penses quoi toi? Je fais quoi là? On attend comme ça?

Vague espoir de réponse.
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Joe7bar

Joe avait la main en compote, bien qu'il soit costaud. La Caro lui broyait bien les doigts. Enfin il se détendrait après ...

Joe tu es certain que tu vas y arriver, qu’on va y arriver dans cette position ?

Il lui répondit d'un air demi assuré : Mais oui, il faut que tu tiennes bon et ça sortira tout seul...enfin j'espère....

Il regarda Louise un peu inquiet parce que c'était long, même un peu trop long.... Faudrait pas que le petiot s'étouffe ou s'estrangle avec son cordon. Il soupira .... et la mère n'était pas hors de danger...

T'en penses quoi toi? Je fais quoi là? On attend comme ça?

Il hésita quelques instants avant de lui répondre en se grattant la gorge : Ahem..... tu veux pas apporter un peu de ton petit vin ? Ça va nous aider pour ... heu..... désinfecter le bébé ? Et puis il faut que tu regardes la dessous ..... lui montre sous la robe vers le bas ventre... tu me dis si tu vois la tête ?

Il rosit un peu embarrassé et regarda la réaction de Louise....
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Caro

Je ne comprenais pas trop la volonté de Joe à me faire allonger, même si en tant que médecin je savais qu’il y a des enfantements qui se sont déjà passés de cette manière. Mais soit, là je n’étais pas en position de force. Je n’avais qu’une seule envie, que l’enfant naisse au plus vite.

Je suivais donc ses conseils et hochais simplement la tête alors qu’une nouvelle contraction se profilait. C’est aussi à ce moment là que Louise revenait. La conversation entre Joe et elle, n’était pas primordiale pour moi, enfin si, mais je n’écoutais pas vraiment, trop concentrée à pousser et souffler comme un bœuf pour reprendre ma respiration ensuite.

Entendre compter Joe et je revenais « sur terre » voyant Louise poser les seaux. Je la regardais faire et lorsqu’elle me murmurais, j’éclatais de rire, me souvenant des propos de Joe.

Mais non ma Louise, il ne le noiera pas, t’inquiète surtout pas, et s'il essaie tu l'assomes, mais suis ses consignes.... car là pour moi maintenant…

Et voilà bref temps de pause et tout reprenait de plus belle au point de prendre inconsciemment la main de Louise et de broyer pour le coup les doigts de Joe et de Louise, tout en me redressant et poussant après avoir bloqué ma respiration.
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Joe7bar

Joe regarde Caro : Oui, je suis certain de ma manière, c'est moins douloureux, tu verras et tant pis pour le réglisse... Tu seras mieux allongée....

Vas-y pousse quand tu sens les contractions et on compte entre deux pour savoir où en est le bébé.

Joe vit Louise qui revenait avec les seaux d'eau chaudes fumantes.

Louise, un seau pour laver nos mains le plus possible à droite et un seau pour laver Caro sur ses jambes. y a que toi qui peux le faire parce que tu es une femme et moi.... non. Tu prends un chiffon doux pour la laver dans le seau que tu poses à gauche. Ne mélanges pas, c'est bien pour le bébé, d'accord ? Elle va perdre du sang et des liquides, mais tu restes forte ce n'est pas une blessure, mais tu devras nettoyer à chaque fois que c'est nécessaire. Je sais que tu peux y arriver, je te fais confiance.

Lui sourit avec assurance et quand il entend le gémissement de Caro se met à compter jusqu'à la prochaine douleur que Caro allait exprimer tout en lui serrant la main....

1.... 2.... 3.... 4....
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Louise_

Louise, un seau pour laver nos mains le plus possible à droite et un seau pour laver Caro sur ses jambes. y a que toi qui peux le faire parce que tu es une femme et moi.... non. Tu prends un chiffon doux pour la laver dans le seau que tu poses à gauche. Ne mélanges pas, c'est bien pour le bébé, d'accord ? Elle va perdre du sang et des liquides, mais tu restes forte ce n'est pas une blessure, mais tu devras nettoyer à chaque fois que c'est nécessaire.

Non mais il croit quoi lui? Que le sang ça va lui faire peur. Elle a fait la guerre Louise MÔSSIEUR. Hausse les épaules. Pose un seau à droite et un à gauche.
Regard inquiet vers Caro se penche vers elle et murmure:

T'es sûre qu'il sait faire? Parce que là j’ai l'impression qu'il veut noyer ton bébé. J'ai pas très confiance. T'es sûre qu'il doit rester? Si tu veux je le met dehors et on s'occupe de ça toutes les deux.

Après tout c'était chez elle ici. Il faisait quoi lui? Il se pensait le chef de la maison? Un peu vexée la Louise pour le coup.
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Louise_

Cherche moi l'eau chaude et que ça saute, namého !! ^^ Prends aussi des cuilléres en bois, ça peut être utile pour tirer le bébé...

Reste coite devant Caro ne sachant que faire. Des cuillères en bois pour tirer le bébé???? Même pas en rêve. Un bébé ça se tire pas. Et si il lui arrachait les bras hein. Elle frissonna
puis fila chercher l'eau chaude. Quand elle revint le visage de Caro était tendu et elle grimaçait de douleur.

Je fais quoi avec l'eau?

La situation lui échappait totalement. Elle restait là ne sachant que faire. Un peu désespérée de sa nullité en la matière.

Regarde Joe et Caro et soupire.
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[RP] Respire… Respire cette nouvelle ère