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[RP] Bureau de l'Orateur de Lotharingie

Lglvh
Pouce levé en direction du ciel

C'est parfait ça !

Pour une entrée en matière, y a de quoi réfléchir et il y a surtout du pain sur la planche!

_________________
Ardarin
Ouai c'est mieux ça! J'approuve. Est-ce qu'on attendrait pas quand même un 'tit chouilla des fois que d'autres avis viendrais s'ajouter. Y en a peut être qui sont d'accord avec le Roi et qui voudraient le dire non?
_________________
Le_g.


Citation:
De moi, Louis Track de Lioncourt,
A vous, Leif Von Dum de Sparte, Roi de Lotharingie,

Mes respects, Majesté,

Je viens par cette lettre vous remonter différentes réflexions des lorrains. Certainement que la liste n'est pas exhaustive, et que la création du royaume est un sujet de longue haleine.

La position essentielle est que les lorrains se sentent et se revendiquent impériaux. La suite risque de vous être plus difficile à entendre.

Dans un premier temps, j'aimerais vous parler de respect, et de noblesse. Le respect du à nos Gouvernements, qu'ils soient Provinciaux, Royal, ou Impérial n'est pas remis en cause, mais les manières de la noblesse laissent parfois à désirer, ce qui fait perdre la foi en elle que le peuple est en droit d'exiger. La Noblesse souhaite que le peuple lui fasse confiance, la respecte. Exigeance louable, mais à ce jour, malheureusement, les différents témoignages des actes de la Noblesse ne sont pas vraiment en faveur de cette confiance ni de la solidifier. Vous avez pour exemple la sortie ce 17 juin de votes de la Chambres de Nobles. Soit la personne ment, auquel cas, on ne peut pas se fier à ces chiffres, soit elle dit la vérité, auquel cas, elle a trahi son serment. Un noble qui trahi sa parole un jour, quelles que soient ses raisons et motifs, pourra trahir trahir demain encore, que ce soit l'Empereur ou vous-même. C'est l'un des sujets que les lorrains évoquent, la course aux titres de certains nobles, dont les compétences sont plus que discutables, mais qui fomentent des trahisons à tour de bras. Comment faire que les peuples de votre Royaume, et en particulier celui de la Lorraine croit de nouveau en l'Honneur de la Noblesse ? Je ne sais pas que répondre à cela pour l'heure. A cause de cet Honneur perdu de la Noblesse, certains refusent des titres aujourd'hui, préférant rester roturiers que d'être assimilés à des gens sans honneur. C'est assez grave pour être souligné, il me semble.

Le second sujet est lié à la création du Royaume. Pour beaucoup de lorrains, il a été vu comme une obligation. Certes, cette création est volonté impériale, mais lors de cette création, lors du travail sur la constitution, combien de personnes ont pu s'exprimer ? Ceux qui souhaitaient le faire ont été muselés, Majesté. Vous le savez, nous en avons parlé ensemble, je n'étais pas d'accord avec les manières de faire, mais si j'ai compris votre souhait derrière vos paroles, les annonces affichées, sans grande concertation, ont fait l'effet de coups de canons. C'était ainsi, et personne n'avait le droit de dire qu'il n'était pas d'accord. Pourtant, ce n'est a priori pas votre pensée, qui serait plutôt d'aider à coordonner les provinces. Malheureusement, de la vision lorraine, il n'était pas question de coordination, mais d'ordres subis. Certains déplorent même de n'avoir pas leur mot à dire sur l'Election du Roi. On élit son maire, ses conseillers ducaux, éventuellement son Empereur, mais pour les Lotharingiens, ils ne peuvent pas voter pour leur Roi. La Constitution fait que seuls les nobles peuvent voter, et comme je vous l'ai écrit, la confiance envers la noblesse en Lorraine est plutôt réduite, du aux écarts de conduite, aux mensonges, trahisons et manipulations de ces nobles. L'exemple que je vous ai donné n'est malheureusement pas le seul.

Le troisième sujet englobe les deux premiers, à savoir le Royaume et la Noblesse. Il m'a été rapporté que les personnes qui se présentent au Royaume, et qui sont retenus, ne le sont que pour obtenir plus de titres encore. Ces titres sont autant de pouvoir remis entre des mains de gens qui ne sont pas forcément compétents. Là encore, je sais que votre opinion est d'avoir à vos côtés des gens compétents et non des lèche-bottes, pourtant, jusqu'à présent, mon point de vue de roturier lorrain rejoint ce constat fait par plusieurs lorrains : à vos côtés ne se trouvent que des gens qui abondent dans votre sens, et sauf votre respect, vous brossent dans le sens du poil. Est-ce là le rôle d'un vrai conseiller ? J'en doute. Une suggestion serait de ne plus avoir de Noblesse Lotharingienne. Ce pourrait être des Chevaliers, des Ecuyers d'un Ordre Lotharingien, plutôt qu'une course au titres, une course à l'Honneur. La différence serait sans doute intéressante à observer.

Le quatrième sujet est votre Gouvernance. Je ne la remets pas en cause, vous avez été nommé, puis élu Roi de Lotharingie. Cependant je vous avoue que vos idées ont beaucoup de mal à resssortir des affiches collées par les précédents orateurs. Je me considère loyal à l'Empire et à vous-même en disant que je ne suis pas d'accord sur certaines manières, c'est bien là le rôle de conseil, et non celui d'utiliser la brosse à reluire. Pour en revenir à votre gouvernance donc, elle est très mal perçue, comme imposée. Alors soit, elle est volonté impériale, mais un minimum de diplomatie, et oui, c'est bien moi, Louis Track de Lioncourt, qui ose vous demander d'être plus diplomate ! Aujourd'hui, les Lorrains ont l'impression que vous avez en quelques sortes, volé le pouvoir du Duc et du Conseil Ducal... Que notre Duc devient un pantin à la Chambre Dorée, que notre Capitaine doit obéïr comme un bon petit soldat à votre Ministre de la Défense... En gros, qu'ils n'ont plus le pouvoir de décider pour leur province. Une suggestion serait par exemple que vous rencontriez les Elus des provinces de votre royaume, et éventuellement, ouvrir une salle de doléance de Lotharingie au Castel pour y recevoir, en compagnie des Régnants des Provinces, les demandes et questions du peuple. Ceci permettrait que vous répondiez ensemble, avec les Régnants, ce qui est loin de transparaître aujourd'hui.

Le cinquième sujet concerne vos délégations. En prenant en charge : la défense, la religion, la culture, et le reste, vous laissez quoi aux provinces ? Plusieurs réflexions vont dans ce sens, de ce fameux "vol de pouvoir" aux Régnants.

Tentons un résumé sur la question de la Religion. Une suggestion serait par exemple de laisser la religion à l'Eglise Aristotélicienne. En quoi le pouvoir spirituel devrait être mêlé au séculaire ? Les prêtres devraient s'occuper davantage de leurs paroisses. Au début de votre règne, je vous en avais déjà fait la remarque. Son Eminence Aristokoles avait assuré qu'il s'en occuperait... Résultat, on a bien un prêtre qui a emménagé à Epinal, mais qui n'est pas capable de faire une messe. Le curé de Vaudémont est en retraite spirituelle, en sort une journée pour mieux y retourner. Seuls quelques diacres assurent encore le minimum. Pourquoi faire alors de l'Eglise Aristotélicienne Romaine une religion d'Etat ? J'ai envie de vous dire qu'il serait peut-être temps que le Clergé, tout comme la Noblesse, prouve ses compétences. Là encore, le constat est qu'on est très très loin de ces preuves.

Pour l'action militaire, le conflit avec Genève parle de lui-même. Le Duc de Lorraine n'a obtenu ses clés au Conseil de Guerre de Lotharingie que trois semaines après le début des hostilités, et comme je vous l'ai déjà signalé, j'ai été le seul commandant d'armée de toute la Lotharingie qui n'a pas eu accès à ce Conseil de Guerre. Inutile de me donner les clés aujourd'hui, je démobilise mon armée ce jour. Les lorrains ne sont pas sans savoir tout cela, ils connaissent les faits. Nous venions de subir la trahison du Paria, notre économie était faible, et le Royaume ordonnait la mobilisation. Ceux qui se souciaient de l'Economie ont tirés des sonnettes d'alarme, les autres ont tenté de faire au mieux pour combler les déficits. La Lorraine s'est mobilisée, autant qu'elle a pu, je peux vous l'assurer. Une suggestion pour éviter ce genre de problèmes à l'avenir, au lieu d'imposer un ban à la noblesse des provinces, alors que vous n'êtes pas leur suzerain, mais vassal de l'Empire au même titre qu'un Régnant de Province, avec la charge de coordinateur du Royaume, ce serait de consulter déjà les Régnants, qu'ils ne découvrent pas que le Royaume est en guerre en lisant la KAP, que les Capitaines soient concertés, dans une sorte d'Etat Major Supérieur, avec votre Ministre ou vous-même comme arbitre. Une sorte d'Etat Major Elargi avec les Régnants, Capitaines, vous-même et votre Ministre, ainsi que les différents commandants d'armées suffiraient amplement, pour coordonner les actions militaires. Faire intervenir des étrangers au Royaume, alors que notre Duc n'était pas convié, vous pouvez bien comprendre que les Lorrains se sont interrogés sur leur participation à votre Royaume. Ils se sont senti écartés, évincés, privé de leur pouvoir, privé de parole et muselés. La situation d'aujourd'hui n'est sans doute pas une conséquence étrangère à cet état de fait. Vous m'avez dit tantôt que la Lorraine n'était pas impliquée, pourtant, vous ne pourrez pas nié que la Lorraine a tenu sa frontière du mieux qu'elle a pu, et ce, à votre demande. Je vous rappelle qu'il venait d'y avoir une levée de ban impériale pour se rendre à l'Est pour la guerre contre the ONES, et que vous leviez de nouveau un ban, pour la guerre contre Genève... La Lorraine ne pouvait pas fournir plus de bras qu'elle n'a fait. Quand deux levées de ban ont lieu en même temps, forcément, l'une d'entre elle en fait les frais.

Pour l'Action Economique, une suggestion est faite pour que l'argent de l'Impôt Impérial prélevé en Lotharingie serve à la Lotharingie, pour, par exemple, aider un duché ou un Comté qui serait pillé. Les lorrains ont encore en mémoire la trahison du Paria, et les difficultés financières qu'elle a engendrée, pile au début de la guerre contre Genève. Une autre suggestion serait la création d'équipes de marchands qui aideraient à la collaboration économique entre les différentes provinces.

Quant aux affaires culturelles, je ne sais pas ce que ça donnerait de manger une fondue à la mirabelle... cela dit, je vous fait une suggestion, celle de voir avec les Conseils Culturels des provinces pour une animation inter-provinces, si vous voulez créer une cohésion.

Majesté, je reconnais que les demandes sont nombreuses, mais la situation actuelle était prévisible. Le devoir de conseil, de loyauté, de respect de l'Empire, je ne l'ai jamais remis en cause, mais c'est justement mon devoir de conseil qui m'a fait dire que la manière de faire, d'imposer le royaume n'était pas bonne. Si l'on souhaite une cohésion, il faut que les provinces adhèrent à un projet commun. Tant qu'il n'y a pas de projet commun, de relations qui ne soient pas faussées par des prises de pouvoir de certaines provinces sur d'autres, cela ne pourra pas se faire. C'est là le rôle d'arbitrage que le Royaume peut apporter. Nous n'allons pas refaire le passé mais si nous voulons regarder ensemble vers un avenir commun, il semble évident pour la majorité des lorrains que le Royaume devra respecter les Régnants des Provinces et ne plus donner cette impression de leur "voler" leur prérogatives d'Elus. Mes mots peuvent choquer pour un Orateur de Lotharingie, mais si vous souhaitez que les peuples aient foi en notre Royaume, il va falloir composer avec ces peuples qui le composent.

La plupart des suggestions sont déjà inscrites dans la constitution, malheureusement peu suivie de faits. Que le Duc de Lorraine ait du attendre ses clés trois semaines par exemple, ou que le Royaume impose une levée de ban simultanée à celle de l'Empire n'a pas été du goût de tout le monde, d'autant que les Régnants prêtent allégeance à l'Empire, et que les nobles prêtent allégeances à leurs Régnants. J'aimerais que vous m'expliquiez comment le Royaume pouvait se permettre une levée de ban... vu qu'a priori, de ce que j'ai pu comprendre, vous n'êtes pas le Suzerain de ces nobles...

Voilà, navré pour ce long rapport, cette multitudes de questions abordées, mais je pense avoir fait le tour de la majorité des questions, en espérant que cela permette que chacun puisse prendre la mesure des demandes de l'autre, je souhaiterais que votre réponse puisse y répondre.


Louis hoche la tête à la demande d'Ardarin.

Oui, j'aimerais que ça reflète un maximum la Lorraine. Notre terre est complexe, difficile à cerner, et ce courrier est loin de la représenter entièrement, mais au moins, il aura le mérite de regrouper les doléances que j'ai pu entendre ça et là depuis plusieurs mois. J'ai pas entendu beaucoup de pour, hormis parmi les nobles lorrains ayant déménagé et ne vivant plus en Lorraine. Quelqu'un aurait entendu des lorrains vivant en Lorraine dire quelque chose que j'aurais oublié ? C'est le moment ! Demain soir, je pense transmettre ce rapport à qui de droit... Même ceux qui n'ont qu'une phrase à dire, ou que quelques mots, tout le monde a le droit à la parole.

Cette missive sera une missive de la part des lorrains qui habitent en Lorraine, c'est ce que je souhaite en faire. Une image de ce que les lorrains pensent, ressentent... Alors hésitez pas ! J'mords pas !

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--Cecilia.rossal
De passage sur ces terres pour quelques jours voir peut être plus étant donné la situation relativement compliquée actuellement avec cette histoire de spoliation de fief, la jeune femme fit donc un tour sur la place publique pour voir les nouveautés du jour après le torchon que l'un de ses valets lui avait rapporté.

Apercevant plusieurs personnes à l'entrée du bureau de l'orateur lorrain, la jeune femme décida donc de s'y rendre. Et cela à plus forte raison puisqu'elle pourrait converser un peu avec Louis. Lorsqu'elle pénétra dans la pièce, la jeune femme ne put s'empêcher de coller une pichenette à son ardachounet après avoir salué ceux présents d'un signe de tête.


Le Bonjour à vous mes seigneurs.

La brunette reporta son attention sur le document lisible par tout un chacun et ne put s'empêcher de le commenter.

Citation:
Le troisième sujet englobe les deux premiers, à savoir le Royaume et la Noblesse. Il m'a été rapporté que les personnes qui se présentent au Royaume, et qui sont retenus, ne le sont que pour obtenir plus de titres encore. Ces titres sont autant de pouvoir remis entre des mains de gens qui ne sont pas forcément compétents. Là encore, je sais que votre opinion est d'avoir à vos côtés des gens compétents et non des lèche-bottes, pourtant, jusqu'à présent, mon point de vue de roturier lorrain rejoint ce constat fait par plusieurs lorrains : à vos côtés ne se trouvent que des gens qui abondent dans votre sens, et sauf votre respect, vous brossent dans le sens du poil. Est-ce là le rôle d'un vrai conseiller ? J'en doute. Une suggestion serait de ne plus avoir de Noblesse Lotharingienne. Ce pourrait être des Chevaliers, des Ecuyers d'un Ordre Lotharingien, plutôt qu'une course au titres, une course à l'Honneur. La différence serait sans doute intéressante à observer.


Peut-on savoir de qui vous parlez dans ce passage? De plus j'exige les preuves sur lesquels vous vous basez pour pouvoir prétendre une telle chose et cela à plus forte raison puisque je suis concernée par ce passage des plus diffamants. Que savez-vous également de ce qui se passe au sein du Conseil Royal pour pouvoir dire que les Conseillers Royaux brossent Leif dans le sens du poil et ce dans l'unique but d'acquérir un titre de plus à l'arrivée? Absolument rien ou alors vous ne faites que vous baser sur les racontars de certains. En ce qui me concerne, j'ai ma conscience pour moi et ceux qui me connaissent savent parfaitement que je ne suis pas du genre à mâcher mes mots si j'estime qu'il y a magouillage ou je ne sais quoi d'autre.

Le terme de noblesse lotharingienne est inapproprié, le Roi ne peut anoblir qu'au sein du Luxembourg. Aussi convient-il de le remplacer par noblesse royale. Ensuite pourriez-vous me dire en quoi ces nobles vous dérangent à proprement parler hormis cette histoire récurrente de copinage propre à chaque province je le crains.

Je pourrais également commenter le reste de votre courrier mais pour le moment je vais me contenter d'attendre les réponses à mes premières questions. Vous pouvez également m'en poser si vous le souhaitez, je tâcherais de vous répondre au mieux.


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Le_g.
Louis se lève en voyant arriver Cecila Von Frayner. A ses salutations, il répond en inclinant la tête.

Bonjour, Votre Grasce.

Puis il l'écoute, il aurait bien demandé des nouvelles du petit bout d'homme pour qui il avait de l'affection, mais ce n'était pas l'endroit, ni l'heure pour parler du jeune Prince.

Ce n'est que le ressenti des lorrains, Votre Grasce. Il y a quelques faits qui parlent pour étayer ces propos, d'autres qui les démentent, mais si justement, personne n'est nommé, c'est que pour les preuves, c'est très difficile. Comme vous le dites, il faudrait y avoir accès. Certes, on peut constater que certains n'ont pas reçu de terres, mais d'autres, sauf votre respect, se voient propulser Duc Impérial, par simple exemple... alors que nous connaissons leurs compétences en stratégie militaire.

Puis il hoche la tête.

Vous venez de mettre le doigt dessus, Votre Grasce. Les titres offerts par copinages tuent l'honneur d'être noble... Certains aujourd'hui hésitent, voire ont honte et refusent des titres, pour ne pas être associés à l'image de cette partie de la noblesse qui entache l'autre partie, je le crains. Les nobles devraient avoir cette fierté que vous avez ce jour, celle du bon droit, parce que vous n'avez rien à vous reprocher, et tout irait pour le mieux. Malheureusement, le 17 juin, on a pu lire une affiche avec les résultats d'un vote de la Chambre des Nobles, résultats que seul un noble a pu publier si les chiffres sont avérés, et vu la réaction de sa Grasce Cassandre Louna, qui ne les a pas niés, ils pourraient être exacts. Donc un noble a trahi son serment, publiquement. Le Senher Caohim a été limpide... Son intervention, personnellement, je l'ai appréciée.

Croyez-bien que ce n'est pas contre vous, mais vous connaissez comme moi, des personnes qui magouillent et usent de toutes leurs ruses pour obtenir des titres et défendre leur petite parcelle de pouvoir.

Et vu votre réaction, je suis persuadé qu'un peu de ménage ne vous déplairait pas sur ces personnes titrées par copinages, n'est-ce pas ?

La Noblesse Royale... Lorsque le Roi a levé le ban, il s'est adressé à quels nobles ? Le ban royal, ou le ban des provinces ?

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--Cecilia.rossal
Nul besoin d'usité de mon prédicat de noblesse Louis, nous sommes en quelques sortes entre amis au sein de cette pièce lui glissa-t-elle tout en posant sa main sur son avant-bras avant de prendre place dans un fauteuil afin d'être plus à l'aise pour discuter avec eux. Ce n'est sans doute pas l'endroit pour en parler, mais avez-vous bien reçu mon dernier courrier?

Après ce léger interlude privée, la jeune femme écouta avec la plus grande attention ses propos.

Je comprends votre ressenti à propos de l'anoblissement du Duc de Ratibor mais celui-ci n'est pas dû à une quelconque demande de la part de Leif quand bien même cela en arrangerait plus d'un de lui faire porter le chapeau. Il s'agit uniquement de la volonté de l'empereur et nous ne pouvons malheureusement rien faire contre cela quoi que nous puissions en penser. En ce qui concerne le Conseil Royal, je puis vous assurer que les Ministres ne sont pas à la botte du Roi, ce dernier étant relativement à notre écoute.

Le copinage, est et a toujours été, ce depuis que le monde est monde. Il n'y a pas que les titres qui sont concernés, certains obtiennent des postes parce qu'ils sont proches que ce soit d'un maire, d'un régnant ou que sais-je encore alors qu'ils ne le méritent pas pour autant. Pour autant décriez-vous une telle chose comme vous venez de le faire au sein de votre courrier lorsqu'il s'agit d'une fonction politique que nous pouvons constater dans la vie tous les jours? Pour que ce ressentit n'existe plus, il faudrait que l'homme change sa nature d'être, se serait bien utopique d'imaginer ne serait qu'une seconde une telle chose puisse arriver ne croyez-vous pas? Quand bien même vous vous insurgeriez sur cette manière de procéder, vous n'obtiendrez aucunement gain de cause.

Pour en revenir à cette histoire de vote, j'ai en effet pris connaissance du document dont vous me parlez. Il est en effet inadmissible que ce genre de personne bafoue ainsi son devoir de réserve. Ce dernier ne fait pas que trahir la noblesse, il trahit également les personnes qui l'ont élu pour le bien du Duché puisqu'il se permet également de dévoiler le résultat du vote ayant eu lieu au sein du Conseil Ducal.


Puis après une courte pause, la jeune femme reprit la parole

Concernant votre question relative à la levée de ban, le Roi n'a aucunement le pouvoir de demander à ce que les nobles des provinces prennent les armes pour on ne sait quelle guerre sauf si Sa Majesté l'Empereur, l'y contraint. Ce qui fut le cas pour celle dont nous parlons, comme vous pouvez le constater au sein de diverses annonces impériales. La dernière annonçait si ma mémoire ne me fait guère défaut, qu'il demandait aux nobles de la basse à la moyenne noblesse de répondre à cette levée de ban et qu'il déléguait ses pouvoirs pour celle-ci au Roi de Lotharingie.

Si l'on se base uniquement sur les annonces dont je vous parles, nous n'étions pas exactement sous une levée de ban royale mais bien sous une levée de ban impériale puisque l'Empereur est notre suzerain à tous.


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Le_g.


Après un hochement de tête à l'affirmative au sujet dudit courrier privé, il lui répond tout de même.

Ma réponse vous parviendra rapidement, j'avoue n'avoir pas pris le temps de pour mes affaires personnelles depuis quelques jours.

Puis, lorsqu'elle revient au sujet principal, il ne peut encore une fois que confirmer.

Le problème du manque de communication, et surtout du manque d'information, ou du moins de ne pas avoir celles qui permettraient à ceux qui s'intéressent au sujet pour le faire avancer est que vu d'en bas, si vous me permettez, nous avons l'impression d'une Tour d'Ivoire, inaccessible. Pas qu'on ne sache pas que les positions sociales sont différentes, mais bon, on aimerait bien connaître les gens qui nous gouvernent, savoir ce qu'ils pensent et qui ils sont. Et pour l'écoute, je ne puis qu'aller dans votre sens de ce que j'ai pu voir de cette place où l'on m'a mis. Que je le dise ne le prouvera pas aux lorrains, ils ont besoin que Sa Majesté Leif le leur prouve, on en est malheureusement arrivés là, par la faute de certains personnes.

Dénoncer un fait ne permet pas 'd'obtenir gain de cause, j'en ai bien conscience, je m'étais déjà insurgé lors de l'étude sur la Constitution Royale. Ca n'a servi à rien.

Voir un élu, tel qu'un Duc Impérial, reconnnu malgré son masque, oser trahir un serment... si je ne disais rien, c'est là que je serai déloyal à notre Empereur !


Allant chercher une bouteille de mirabelle et quelques verres, il fait le service, histoire de s'humecter le gosier.

Je me demande qui est le crétin patenté qui ose conseiller à notre Empereur de faire peser une double levée de ban impérial sur une province qui vient d'être pillée... Sérieusement, certains de ses conseillers mériteraient un aller simple sur le premier front, histoire qu'ils soient au moins utiles à quelque chose ! Encore une fois, écraser le peuple par des impôts, des levées de ban... Sa Majesté Impériale vient de faire annoncer la fin de la première levée, celle contre les Ones... C'était le rôle de ses conseillers de lui dire qu'envoyer une partie sur le front de l'Est et se préparer un deuxième front simutanné à l'Ouest... c'était pas une bonne idée. La preuve ? La Lotharingie a du faire appel à des mercenaires étrangers pour la défendre ! On passe pour quoi là ! Elle est où la fierté de se sentir Impérial ? Y'a vraiment des stratèges impériaux qui devraient mettre leurs bottes dans la boue pour voir ce que ça fait des fois ! Notre Empereur ne peut pas tout voir, mais a priori, certaines personnes en ont tiré profit... et ont reçu des couronnes impériales en effet. J'ose espérer que ce n'était pas pour leurs conseils aussi avisés que ceux d'un traître à l'Empire... Double levée de ban impérial... Elle est bien bonne celle-là !

Il a quand même du mal à ne pas piquer une colère là, en imaginant Thomas derrière la prise de Genève, d'où son intégration chez les loups de Saint-Claude, et d'où la couronne reçue... engendrant en prime la situation actuelle en Lorraine...

P'tain ! Ca, j'l'avais pas vu v'nir ! Si c'est bien la personne à qui je pense... Chapeau bas... Encore plus vil et fourbe que je pensais. Si un jour les lorrains ont la preuve de ça... Pfiou !! Ca risque de chauffer encore plus.

Plus qu'à espérer que l'Empire et notre Suzerain ne vont pas poursuivre dans la voix de donner plus de pouvoir et de reconnaissance à des manipulateurs patentés. Parce que là, ce serait encore pire que maintenant...

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Scapin
En remerciant son parrain des informations supplémentaires essayant de comprendre ce que Louis disait convaincu à moitié des deux.

Ouf le rouquin lui aussi avait eu difficile à suivre.

Puis se redressa posant les pieds sur le sol


Bhen mon mentor il aurait di que s'était mieux quand les von frayner Rubempré et Kadoch se tapaient sur la tête j'en suis certain.

Puis avant de partir un peu dépité de se retourner.

Je me dois de repartir vers l'Etat Major, de mauvaises nouvelles reçues.
Une armée est prête en Franche Comté et ses intentions envers la Lorraine ne sont pas pour un échange économique
Mais bon cela ne sont que des rumeurs

S'abaissa un peu réajustant son sabot
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Le_g.


Louis fronce les sourcils en entendant Scapin.

Ils mettent la charrue avant les boeufs en FC... La rencontre entre notre Duc et notre Empereur n'a pas eu lieu si ?

Ils veulent et tiennent à faire échouer tout dialogue ?


Là, il est fâché l'Orateur ! C'est quoi ces manières d'imposer encore une fois !


_________________
Le_g.


Le délai était passé, et malgré les rumeurs qui semblaient mettre mal à l'aise le Capitaine de Lorraine, Louis envoie sa missive au Roi. Il veut croire que le dialogue est possible et que Sa Majesté est bien comme il le pense, à savoir intéressé par une vraie entente entre les provinces du Royaume, et non pas pour une guerre fratricide qui sonnerait sans doute le glas d'une unité souhaitée.

Citation:
De moi, Louis Track de Lioncourt, votre Orateur
A vous, Leif Von Dum de Sparte, Roi de Lotharingie,

Mes respects, Majesté,

Je viens par cette lettre vous remonter différentes réflexions des lorrains. Certainement que la liste n'est pas exhaustive, et que la création du royaume est un sujet de longue haleine.

La position essentielle est que les lorrains se sentent et se revendiquent impériaux. La suite risque de vous être plus difficile à entendre.

Dans un premier temps, j'aimerais vous parler de respect, et de noblesse. Le respect du à nos Gouvernements, qu'ils soient Provinciaux, Royal, ou Impérial n'est pas remis en cause, mais les manières de la noblesse laissent parfois à désirer, ce qui fait perdre la foi en elle que le peuple est en droit d'exiger. La Noblesse souhaite que le peuple lui fasse confiance, la respecte. Exigeance louable, mais à ce jour, malheureusement, les différents témoignages des actes de la Noblesse ne sont pas vraiment en faveur de cette confiance ni de la solidifier. Vous avez pour exemple la sortie ce 17 juin de votes de la Chambres de Nobles. Soit la personne ment, auquel cas, on ne peut pas se fier à ces chiffres, soit elle dit la vérité, auquel cas, elle a trahi son serment. Un noble qui trahi sa parole un jour, quelles que soient ses raisons et motifs, pourra trahir trahir demain encore, que ce soit l'Empereur ou vous-même. C'est l'un des sujets que les lorrains évoquent, la course aux titres de certains nobles, dont les compétences sont plus que discutables, mais qui fomentent des trahisons à tour de bras. Comment faire que les peuples de votre Royaume, et en particulier celui de la Lorraine croit de nouveau en l'Honneur de la Noblesse ? Je ne sais pas que répondre à cela pour l'heure. A cause de cet Honneur perdu de la Noblesse, certains refusent des titres aujourd'hui, préférant rester roturiers que d'être assimilés à des gens sans honneur. C'est assez grave pour être souligné, il me semble.

Le second sujet est lié à la création du Royaume. Pour beaucoup de lorrains, il a été vu comme une obligation. Certes, cette création est volonté impériale, mais lors de cette création, lors du travail sur la constitution, combien de personnes ont pu s'exprimer ? Ceux qui souhaitaient le faire ont été muselés, Majesté. Vous le savez, nous en avons parlé ensemble, je n'étais pas d'accord avec les manières de faire, mais si j'ai compris votre souhait derrière vos paroles, les annonces affichées, sans grande concertation, ont fait l'effet de coups de canons. C'était ainsi, et personne n'avait le droit de dire qu'il n'était pas d'accord. Pourtant, ce n'est a priori pas votre pensée, qui serait plutôt d'aider à coordonner les provinces. Malheureusement, de la vision lorraine, il n'était pas question de coordination, mais d'ordres subis. Certains déplorent même de n'avoir pas leur mot à dire sur l'Election du Roi. On élit son maire, ses conseillers ducaux, éventuellement son Empereur, mais pour les Lotharingiens, ils ne peuvent pas voter pour leur Roi. La Constitution fait que seuls les nobles peuvent voter, et comme je vous l'ai écrit, la confiance envers la noblesse en Lorraine est plutôt réduite, du aux écarts de conduite, aux mensonges, trahisons et manipulations de ces nobles. L'exemple que je vous ai donné n'est malheureusement pas le seul.

Le troisième sujet englobe les deux premiers, à savoir le Royaume et la Noblesse. Il m'a été rapporté que les personnes qui se présentent au Royaume, et qui sont retenus, ne le sont que pour obtenir plus de titres encore. Ces titres sont autant de pouvoir remis entre des mains de gens qui ne sont pas forcément compétents. Là encore, je sais que votre opinion est d'avoir à vos côtés des gens compétents et non des lèche-bottes, pourtant, jusqu'à présent, mon point de vue de roturier lorrain rejoint ce constat fait par plusieurs lorrains : à vos côtés ne se trouvent que des gens qui abondent dans votre sens, et sauf votre respect, vous brossent dans le sens du poil. Est-ce là le rôle d'un vrai conseiller ? J'en doute. Une suggestion serait de ne plus avoir de Noblesse Lotharingienne. Ce pourrait être des Chevaliers, des Ecuyers d'un Ordre Lotharingien, plutôt qu'une course au titres, une course à l'Honneur. La différence serait sans doute intéressante à observer.

Le quatrième sujet est votre Gouvernance. Je ne la remets pas en cause, vous avez été nommé, puis élu Roi de Lotharingie. Cependant je vous avoue que vos idées ont beaucoup de mal à resssortir des affiches collées par les précédents orateurs. Je me considère loyal à l'Empire et à vous-même en disant que je ne suis pas d'accord sur certaines manières, c'est bien là le rôle de conseil, et non celui d'utiliser la brosse à reluire. Pour en revenir à votre gouvernance donc, elle est très mal perçue, comme imposée. Alors soit, elle est volonté impériale, mais un minimum de diplomatie, et oui, c'est bien moi, Louis Track de Lioncourt, qui ose vous demander d'être plus diplomate ! Aujourd'hui, les Lorrains ont l'impression que vous avez en quelques sortes, volé le pouvoir du Duc et du Conseil Ducal... Que notre Duc devient un pantin à la Chambre Dorée, que notre Capitaine doit obéïr comme un bon petit soldat à votre Ministre de la Défense... En gros, qu'ils n'ont plus le pouvoir de décider pour leur province. Une suggestion serait par exemple que vous rencontriez les Elus des provinces de votre royaume, et éventuellement, ouvrir une salle de doléance de Lotharingie au Castel pour y recevoir, en compagnie des Régnants des Provinces, les demandes et questions du peuple. Ceci permettrait que vous répondiez ensemble, avec les Régnants, ce qui est loin de transparaître aujourd'hui.

Le cinquième sujet concerne vos délégations. En prenant en charge : la défense, la religion, la culture, et le reste, vous laissez quoi aux provinces ? Plusieurs réflexions vont dans ce sens, de ce fameux "vol de pouvoir" aux Régnants.

Tentons un résumé sur la question de la Religion. Une suggestion serait par exemple de laisser la religion à l'Eglise Aristotélicienne. En quoi le pouvoir spirituel devrait être mêlé au séculaire ? Les prêtres devraient s'occuper davantage de leurs paroisses. Au début de votre règne, je vous en avais déjà fait la remarque. Son Eminence Aristokoles avait assuré qu'il s'en occuperait... Résultat, on a bien un prêtre qui a emménagé à Epinal, mais qui n'est pas capable de faire une messe. Le curé de Vaudémont est en retraite spirituelle, en sort une journée pour mieux y retourner. Seuls quelques diacres assurent encore le minimum. Pourquoi faire alors de l'Eglise Aristotélicienne Romaine une religion d'Etat ? J'ai envie de vous dire qu'il serait peut-être temps que le Clergé, tout comme la Noblesse, prouve ses compétences. Là encore, le constat est qu'on est très très loin de ces preuves.

Pour l'action militaire, le conflit avec Genève parle de lui-même. Le Duc de Lorraine n'a obtenu ses clés au Conseil de Guerre de Lotharingie que trois semaines après le début des hostilités, et comme je vous l'ai déjà signalé, j'ai été le seul commandant d'armée de toute la Lotharingie qui n'a pas eu accès à ce Conseil de Guerre. Inutile de me donner les clés aujourd'hui, je démobilise mon armée ce jour. Les lorrains ne sont pas sans savoir tout cela, ils connaissent les faits. Nous venions de subir la trahison du Paria, notre économie était faible, et le Royaume ordonnait la mobilisation. Ceux qui se souciaient de l'Economie ont tirés des sonnettes d'alarme, les autres ont tenté de faire au mieux pour combler les déficits. La Lorraine s'est mobilisée, autant qu'elle a pu, je peux vous l'assurer. Une suggestion pour éviter ce genre de problèmes à l'avenir, au lieu d'imposer un ban à la noblesse des provinces, alors que vous n'êtes pas leur suzerain, mais vassal de l'Empire au même titre qu'un Régnant de Province, avec la charge de coordinateur du Royaume, ce serait de consulter déjà les Régnants, qu'ils ne découvrent pas que le Royaume est en guerre en lisant la KAP, que les Capitaines soient concertés, dans une sorte d'Etat Major Supérieur, avec votre Ministre ou vous-même comme arbitre. Une sorte d'Etat Major Elargi avec les Régnants, Capitaines, vous-même et votre Ministre, ainsi que les différents commandants d'armées suffiraient amplement, pour coordonner les actions militaires. Faire intervenir des étrangers au Royaume, alors que notre Duc n'était pas convié, vous pouvez bien comprendre que les Lorrains se sont interrogés sur leur participation à votre Royaume. Ils se sont senti écartés, évincés, privé de leur pouvoir, privé de parole et muselés. La situation d'aujourd'hui n'est sans doute pas une conséquence étrangère à cet état de fait. Vous m'avez dit tantôt que la Lorraine n'était pas impliquée, pourtant, vous ne pourrez pas nié que la Lorraine a tenu sa frontière du mieux qu'elle a pu, et ce, à votre demande. Je vous rappelle qu'il venait d'y avoir une levée de ban impériale pour se rendre à l'Est pour la guerre contre the ONES, et que vous leviez de nouveau un ban, pour la guerre contre Genève... La Lorraine ne pouvait pas fournir plus de bras qu'elle n'a fait. Quand deux levées de ban ont lieu en même temps, forcément, l'une d'entre elle en fait les frais.

Pour l'Action Economique, une suggestion est faite pour que l'argent de l'Impôt Impérial prélevé en Lotharingie serve à la Lotharingie, pour, par exemple, aider un duché ou un Comté qui serait pillé. Les lorrains ont encore en mémoire la trahison du Paria, et les difficultés financières qu'elle a engendrée, pile au début de la guerre contre Genève. Une autre suggestion serait la création d'équipes de marchands qui aideraient à la collaboration économique entre les différentes provinces.

Quant aux affaires culturelles, je ne sais pas ce que ça donnerait de manger une fondue à la mirabelle... cela dit, je vous fait une suggestion, celle de voir avec les Conseils Culturels des provinces pour une animation inter-provinces, si vous voulez créer une cohésion.

Majesté, je reconnais que les demandes sont nombreuses, mais la situation actuelle était prévisible. Le devoir de conseil, de loyauté, de respect de l'Empire, je ne l'ai jamais remis en cause, mais c'est justement mon devoir de conseil qui m'a fait dire que la manière de faire, d'imposer le royaume n'était pas bonne. Si l'on souhaite une cohésion, il faut que les provinces adhèrent à un projet commun. Tant qu'il n'y a pas de projet commun, de relations qui ne soient pas faussées par des prises de pouvoir de certaines provinces sur d'autres, cela ne pourra pas se faire. C'est là le rôle d'arbitrage que le Royaume peut apporter. Nous n'allons pas refaire le passé mais si nous voulons regarder ensemble vers un avenir commun, il semble évident pour la majorité des lorrains que le Royaume devra respecter les Régnants des Provinces et ne plus donner cette impression de leur "voler" leur prérogatives d'Elus. Mes mots peuvent choquer pour un Orateur de Lotharingie, mais si vous souhaitez que les peuples aient foi en notre Royaume, il va falloir composer avec ces peuples qui le composent.

La plupart des suggestions sont déjà inscrites dans la constitution, malheureusement peu suivie de faits. Que le Duc de Lorraine ait du attendre ses clés trois semaines par exemple, ou que le Royaume impose une levée de ban simultanée à celle de l'Empire n'a pas été du goût de tout le monde, d'autant que les Régnants prêtent allégeance à l'Empire, et que les nobles prêtent allégeances à leurs Régnants. J'aimerais que vous m'expliquiez comment le Royaume pouvait se permettre une levée de ban... vu qu'a priori, de ce que j'ai pu comprendre, vous n'êtes pas le Suzerain de ces nobles...

Voilà, navré pour ce long rapport, cette multitudes de questions abordées, mais je pense avoir fait le tour de la majorité des questions, en espérant que cela permette que chacun puisse prendre la mesure des demandes de l'autre, je souhaiterais que votre réponse puisse y répondre.

Fait sur la place de Lorraine, ce 18 juin 1462.

Louis Track de Lioncourt

PS : Il semblerait que la Franche Comté serait prête à prendre les armes contre la Lorraine ? Pourriez-vous confirmer ou infirmer cette rumeur ?


Puis, il hèle un messager pour faire partir la missive vers le Castel Royal. Plus qu'à attendre la réponse de Sa Majesté...

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--Cecilia.rossal
La jeune femme qui s’apprêtait à répondre au reste des doléances puisque cela faisait de ses attribution en tant que Primus inter Parès d'y répondre au nom du Roi, fut quelque peu surprise de voir la manière fort peu cavalière dont se poursuivait cet échange.

Mes propos vous ennui-t-il à ce point Louis au point que vous éprouviez le besoin de faire parvenir vos doléances au Roi de Lotharingie alors que je suis tout à fait habilité à répondre en son nom? A moins que vous jugiez mes propos comme n'ayant aucune valeur.

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Le_g.


Louis esquisse un sourire et fait non de la tête.

Pas du tout, au contraire ! Vous savez tout le respect que je vous porte. Et je sais que vous parlez en son nom, mais ce dont les lorrains ont besoin, c'est de connaître la position du Roi.

Ce n'est absolument pas pour bafouer ou quoi que ce soit votre habilitation à répondre en son nom, mais bel et bien pour que tout un chacun puisse voir qu'Il est à l'écoute des peuples.

Ce que moi-même ou vous-même pourriez dire, ne serait pas suffisant, navré, Cécilia. Les lorrains n'ont pas confiance, ce ne sont pas des émissaires qui pourront la rendre... La situation est telle aujourd'hui, que ce rapport est le seul moyen que je vois de renouer le dialogue. Quant à la réponse, je ne doute pas un instant que vous auriez apporté les mêmes que celles de Sa Majesté Leif, mais c'est bien Lui qui est remis en cause, Lui qui a fondé ce royaume à la demande de Sa Majesté Impériale. Je n'aimerais pas être à sa place, déjà que je trouve la mienne difficile, j'imagine même pas la sienne.


Au lieu qu'un messager apporte la missive au Roi, renvoyant le porteur hélé, il la remet au Primus.

Tenez...

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Zezinho
Une ombre, tôt fait d'être devenue celle d'un être qui en rappelait une autre ayant tant arpentée la Lorraine autrefois, vint écouter ce qui se disait en place publique. Ça faisait 9 mois déjà, qu'il écoutait parfois, mais n'intervenait plus, et se cloitrait chez Chlo et chez les moines en alternance. Ceci et ceux-là façonnant son nom de baptême et son nouveau masque.
Comme tous les ans, et ce depuis 7 ou 8 ans déjà, les turpitudes des soit disant responsables impériaux et de la classe politique lorraine conduisaient à une énième crise.
Mais lorsque la crise est permanente, du fait des mêmes causes qui entrainent les mêmes conséquences, peut-on encore parler de crise ? Il y a une sorte de sadomasochisme teintée de schizophrénie inhérents à cette sphère francophone qui intéresseraient bien des docteurs en psyché, s'ils existaient en cette époque et en ce monde...
S'approchant d'Arda et de M... de Scapin, posant une main Mogwaï-enne sur l'épaule des deux finauds, il prit parole lorsque tout le monde se tût.


Bien bon le jour... ma fois si je puis prendre parole... je ne sais pas si j'apporte quelconque eau au moulin, mais comme une passion bavarde m'a toujours poussé à tout contextualiser et tout expliquer, parfois jusqu'à m'en perdre moi-même, par goût de l'histoire, de la politique et de l’héraldique... puis-je donc ?

Je vois que, comme tous les ans depuis si longtemps que la sphère francophone de l'empire existe, c'est encore la chienlit à ciel ouvert.
Les esprits chagrins pourront toujours dire qu' il y a de moins en moins de monde pour y assister, que c'est donc presque faire preuve de merci, de voir un duché autrefois grand et glorieux s'éteindre dans l'indifférence générale des royaumes.

Ce que je voulais dire, c'était que les propos tenus ou les agissements mis en œuvre de part et d'autre (conseil/"royaume"/empire), sont tout sauf une nouveauté.

Les tentatives de rabaisser la Lorraine au rang de simple exécuteur des volontés de quelques franc comtois, heu pardon lapsus, de quelques hauts dignitaires impériaux sous peine de destitution (la politique du bâton dans la tronche, toujours), remonte aussi loin que notre parent l'Empereur et Père Fondateur LongJohnSilver décida de fermer les dites institutions du fait de leurs excessives intrusions provinciales et de leur goût immodéré pour la gloriole, le pouvoir et les titres (aujourd'hui on appelle ça "duché impérial", "principauté ou marquisat en carton" etc).
C'est à la fois la normalité communément admise et le malheur de la sphère francophone : tout le monde veut les titres ronflants (et excessifs selon moi), très peu veulent en assumer les responsabilités inhérentes qui sont de répondre devant la communauté des personnes qu'ils se doivent de respecter et d'agir en fonction du bien général, et non de leur bien particulier.
Mais soit passons, vu que la majorité qui se plaint de mauvais traitement, continue de s'accrocher à la peste qui le tue comme la moule à son rocher.
Après tout, pourquoi pas. Qui suis-je pour vouloir sauver ce qui ne veut être sauvé ? personne.

D'un autre côté, à moult reprises, face à ces abus de pouvoirs des dignitaires impériaux,
la Provence, puis la Ch, puis la FC et la Savoie se sont déclarées indépendantes, certaines le sont restées de fait (CH, Provence), d'autres sont rentrées dans le giron.
Le deal imposé par le Créateur LongJohnSilver, était que, les provinces qui elles restaient dans le giron impérial, étaient autonomes et souveraines en leur territoire.
En Lorraine Bâton Noir dit le Bref, joua sa carte perso, mais fut vite renversé par le très noble et très saint César de la Tour, véritable fondateur de la coutume héraldique et politique du duché de Lorraine.
Puis, lorsque vint de nouveau le temps des ambitions totalitaires de la part des dignitaires impériaux (vous remarquerez que les problèmes viennent systématiquement des francophones), lors de ce que l'on appela il y a environ 3ans et demi maintenant, la crise dite du HCI (l'organe qui centralisait les 3 provinces francophones toujours féales à l'empereur), des "personnages historiques" de ce duché se levèrent et usèrent de tous les pouvoirs conférés à un seul homme pas moins totalitaire mais ayant la passion de la Lorraine chevillée au corps, pour démonter cette organisation impériale et leur réseau implantés dans chaque duché. La Lorraine triompha, dans ce qui constitua le plus grand évènement depuis la Fronde en France, et, pendant 6 mois de peur "de fâcher le dragon", personne n'osa plus élire un Haut connétable, véritable ancêtre de la fonction royale en Lotharingie aujourd'hui.
Cet Homme qui déposa le HCI c'était Guise. Et comme cet homme était aussi détesté qu'il était intransigeant défenseur de la souveraineté lorraine, il se trouve que lorsqu'il partit, usé, finir sa vie en tant que Roi de France à Paris, les bureaucrates et autres politiques qui lui ont immédiatement succédé aux manettes se sont empressés de jeter le bébé avec l'eau du bain. La haine était trop forte, la responsabilité de ce dernier pour le moins engagée dans cet état de fait, ce qui aboutit à ce que derrière, la Lorraine ressauta gaiement dans le piège de solder sa souveraineté et son autonomie de fait et malheureusement aussi de droit dès le premier empereur élu venu.
Le malentendu nait là.
Alveran, premier empereur élu était germanique. Avait une culture politique purement germanique donc. Or, en Germanie, le système royal pour gérer leurs affaires existe depuis fort longtemps et ils n'ont bien sur pas voulu en changer. Ce qui se comprend et s'accepte tout à fait. Chez eux ça marchait ! la course à la place et au titre creux n'ayant pas été gagnée par les plus incapables et plus maniaques de pouvoir absolutiste, ça tourne. Qui plus est, le peuple germanique dans ce système se trouve être d'un conformisme et d'une acceptation d'absolue de l'ordre établi (politique, religieux, etc) qui confine pour nous, francophones à quelque chose d'impensable et d'impossible. Pour ne pas dire non souhaitable.
Dès lors, on se retrouva aussi bien en Lorraine que dans la sphère francophone, du fait du départ de Guise, et de son "système clanique (famille, amis, affidés)", ainsi que de l'élimination de ses adversaires impériaux, dans un paysage vide de tout leader et de tout chef porteur d'un projet politique et ayant les moyens de l'imposer.
Profitant de ça, certains franc comtois (et c'est là leur intelligence et/ou filouterie, qui a manqué à ceux qui voulaient être calife à la place de Guise) ont bien manœuvré en coulisses pour imposer l'ancien projet défait par la Guisarchie (comprendre les alliés de Guise), à savoir imposer un nom et une capitale -ridicules et totalement à coté de la plaque d'un point de vue spatio temporel- à la sphère francophone, en y ajoutant une couronne : le mal était fait, le royaume de Lotharingie combattu par le propre LJS (!), avec l'approbation du personnel politique lorrain, était né.

Puis vint le temps de l'impératrice Borgia quelque-chose, dont certains osent encore louer le nom, alors qu'elle a réussit à achever définitivement (en tout cas ça en prend le chemin, du définitif) toute possibilité d'émulation en empire francophone : avec la mal nommée magna caca - pardon, carta (au passage une autre cagade spatio temporelle, on est pas en Angleterre à ce que je sache pour pondre et accepter ce nom là pour constitution...) qui de facto impose par un juridisme passéiste et outrancier à ce que rien ne puisse changer vu les conditions "légales" pour qu'elles changent.
Évidemment, pour la Germanie, ça marche. Pour les italophones, les néerlandophones et donc les francophones ahem. Non, c'est une catastrophe qui est en train de figer nos provinces comme des cadavres embaumés.
Et de profiter à quelques uns -toujours les mêmes, pendant que tous les autres trinquent. Ba oui, dès que quelqu'un n'est pas d'accord et veut changer cet état de fait, c 'est au choix un traitre, un fou dangereux, un "sale étranger", ou un dictateur. Étrange comme au niveau local ce qualificatif part plus vite que leur ombre, alors que pour les empereurs leur personnel, rien. La peur de perdre son titre, comme d'habitude, ou au contraire la possibilité d'y gagner une principauté/duché/marquisat "impérial" fait toute la différence. Bienvenue en empire francophone.

Alors, voyez vous face à cette situation, l'année dernière, après des années à me reposer vis à vis de ce cloaque, j'ai remonté mes manches, redemandé aux anciens de venir dans ma besace pour voir si on bougeait les choses, dans la mesure de nos moyens.
Par deux fois nous avons remportées les ducales lorraines avec des scores historiques avec un programme in-équivoque, face à des adversaires de valeur, et, tous ensemble, avons réussi à faire élire Ludwig empereur; et si tant est que quelqu'un a lu les programmes, en promettant la ré instauration de l'autonomie et de la souveraineté provinciale francophone, entre autres libertés.
Ce même Ludwig, qui savait pertinemment ce qu'il me (et à travers moi, j'insiste c'est un NOUS) devait, et à travers les masques du passé à qui il avait à faire, m'a nommé régent du royaume de Lotharingie, pour la faire FERMER. Et donc redonner un cadre de coopération entre les provinces francophones à la fois sain, qui cesse la tyrannie des fonctionnaires de la lotha et qui enfin tarisse la source de cette capacité de distribution de titres par copinage.

Dès lors pourquoi un an plus tard, en sommes nous avec un empereur que Ludwig a pourtant poussé à lui succéder, avec un royaume de la Lotharingie de nouveau imposé par le haut sans concertation, bref faisant tout le contraire des promesses du précédent empereur ?
Simple. Ludwig sitôt élu, que ce soit par manque de bollocks, par effet d'être resté bloqué dans le formol de ses idées conservatrices (qui sont celles de beaucoup de gens malheureusement, je le reconnais volontiers) d'il y a 7 ans, par peur des pressions germaniques qui pensaient sans doute que si on permettait aux francophones de redevenir autonomes donc de ne pas s'astreindre à LEUR délire, eux seraient obligés de sortir de leurs habitudes aussi -ce qui était bien sur, faux, c'est là tout le principe de l'autonomie-, il s'est tout simplement assis sur ses promesses et m'a bien entubé.
Soit. Après tout, pourquoi pas ? Je ne suis personne, moi.

Comme l'un des intervenants ici, je me suis dit "il est empereur, du coup je vais pas m'attaquer à lui".
Finit ce temps là des attaques à outrances, c'est clair. En plus il fut autrefois un pote.

Mais non content de s'assoir sur ses promesses, donc mes propositions à la base, il s'est en plus astreint, par lassitude vis à vis de ses va et vient à la mord moi le nœud, à me faire renoncer à tous les changements nécessaires pour sauver la Lorraine, à commencer par faire sauter/changer la magna carta, me laisser faire ma réforme radicale des institutions sans qu'il vienne y mettre les intérêts de ses propres ennemis en travers de mon chemin.
Dois-je aussi évoquer que certains ici même en Lorraine à qui j'avais tendu la main et demander leur aide par le conseil ducal, dans un souci d'unité, ont chipoté pour des peccadilles comme des vierges effarouchées (visiblement la liberté et l'autonomie leur faisait peur, alors), l'ont dédaigné et ne m'ont pas soutenu.
Résigné doublement je dirais, après avoir terminé mon travail d'écriture des nouveaux statuts de la sphère francophone, que je lui ai remis en mains propres( Mais qu'il n'a jamais daigné publié légalement), je suis retourné à ma retraite spirituelle pendant quelques mois, entrecoupée de "relookage" chez Chlo.

Moi parti, Chlo parti, nos amis n'allant pas et je les comprends parfaitement se faire chi** sans nous, il était quasi certain que de nouveau l'inertie et le manque de courage aidant, les mêmes allaient reprendre leur vaste pièce de théâtre, et continuer le n'importe quoi initié depuis maintenant longtemps.

Avec les derniers rebondissements qui nous mènent à aujourd'hui : d'un côté le n'importe quoi, l’aberration la plus absolue, la négation de l'héraldique, du contrat féodal des droits et DEVOIRS d'un suzerain qui le lie à son vassal, ici l'empereur qui pour compenser d'avoir enlevé certaines terres à x ou y, est venu en piquer la moitié à la Lorraine pour les donner à quelqu'un qui, si je l'apprécie beaucoup, n'a jamais foutu un seul traitre pied en Lorraine pour mériter ou hériter de quoi que ce soit.
De deux choses l'une : ou la Lorraine est en Lotharingie, et alors celle-ci est vassale du roi de Lotharingie, pas de l'empreur. (le vassal de mon vassal n'est PAS mon vassal... sinon faut aller vivre dans 3 ou 4 siècles plus tard si ça ne plait pas); dès lors c'est de la pure spoliation illégale de territoire qui va à l'encontre d'un des fondements de la constitution lorraine depuis sa création.
Ou alors la Lotharingie n'existe pas, et auquel cas l'empereur a commis une faute, que ce soit par ignorance, tyrannie, incompétence, caprice ou que sais-je, mais en tout cas faute héraldique gravissime.
Si quiconque ici était factieux, il vient de facto de libérer la Lorraine de ses devoirs de vassal, en lui refusant son droit de subsistance. Ca s'appelle briser le "contrat" héraldique qui les unit. Bref, c'est une honte. Et le devoir de ses autres vassaux et de ses conseillers étaient de lui dire que c'était une grave bêtise, un non-sens et de l'empêcher de le faire. Pas d'avaler comme des moutons serviles toutes les bêtises qui se succèdent et se cumulent dangereusement depuis le premier empereur élu.

De l'autre côté, ça ne vaut pas mieux. Lorsqu'on rompt les ponts avec les institutions impériales, faut avoir les moyens de ses ambitions ! Or, il y en a un qui décidément me surprend, vu qu'il y a un an tout changement radical était pour lui "vulgaire", et tout le blabla habituel, alors que c’eut été légal, s'empresse cette fois ci de salir le travail (ya pas d'autre mot).
Ce qu'il fait est illégal (d'un point de la Lotharingie et de tout ce carcan : cf ce que j'ai déjà expliqué) et la manière dont c'est fait, sans influence personnelle majeure ou par voie de ses amis pour couvrir les miches de la Lorraine, c'est nul.
On dirait la déposition du HCI en pourri et sans utilisation des fondements juridiques et héraldiques légaux. Bref, comme toujours depuis des années et des années, les "écuyers se prennent pour des maitres Chevaliers", n'ont pas la sagesse de demander leur conseil et leur aide AVANT d'agir, et font donc n'importe quoi.
Je crains fortement donc, qu'en sus de ne pas réussir à sortir gagnant de son entreprise, il discrédite :
- l'autonomie provinciale qui a pourtant le fondement le plus logique et pur qui soit, à savoir l'existence d'un province In Gratibus qui vit de facto de manière autonome, comme toute province (hors domaine royal de la France pour cause de moyens IG de contrôle) que l'on soit d'accord ou pas. La réalité est elle incontestable et se marie très mal d'idéologie et/ou de fantasme centralisateur.
-ou pire crée un ferment de velléités indépendantistes face à une tyrannie qui ne saurait faire que menacer de piquer/rétrograder des titres et donc d'en distribuer pour les moutons les plus zélés du système.


Se tournant vers le ciel ou quelque part des yeux verront et des cerveaux réfléchiront :

Au delà des bonnes volontés, j'appelle donc, pour ma part, à résoudre de manière pragmatique et par le haut pour les deux parties en présence (Lohta/Lorraine), cette situation intenable; et ainsi redonner à la réalité des faits toute leur place : d'une part La Lotharingie existe et elle a aujourd'hui un roi légitime, qu'on le veuille ou pas : dont acte;
la Lorraine est un territoire un et inaliénable, était, est et sera toujours autonome IG, ayant le droit légitime à aspirer à ce que celle-ci soit de tout temps et pour toujours respectée, que ses actes souverains ne puissent être contestés par pur désir de contrôle mal placé;
Que le roi de Lotha et la régente d'empire se mettent autour d'une table pour parler avec les acteurs adéquats, et alors peut être, ce début de pétaudière ne se transformera pas en pétaudière innommable (ah pour ça, on est fortiche en Lorraine !) tout court. Pétaudière où eux aussi auraient tout à perdre.


Puis de nouveau vers la petite troupe assemblée :

Le reste, mes chers co-lorrains, qu'on soit cynique ou optimiste béat, ce ne sont que des vœux pieux, les miens les premiers.
En sommes si vous voulez que ça change, construisez votre influence sur ceux qui commandent, ou devenez vous-mêmes empereur élu.
"There is no alternative".



Tournant la tête de droite à gauche sourit à ses vieux amis, qui pour sur, ne le reconnaitraient qu'à son timbre de voix et ses mots.
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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Ardarin
Bad ass spoted by tonton Arda. De ce fait pendant que le relooké parlait, Ardarín chercha dans sa besace un petit sac de bonbons de Bolchen. Quand le bavard eu fini il lui en tendit quelques uns en souvenir du bon vieux temps.

Ce que dit cet homme est, hélas, vrai. Selon moi. J'étais Duc sous Ludwig et vous savez à quel point la fracture politique entre lui et moi, en parti sur le sujet des écorcheurs et sinon sur la Lotha, m'a bien gonflé. Ça plus une absence de soutient dans mes rangs. Qu'il eu été bon à l'époque de remettre certaines choses à plat pour refoutre les choses dans le bon sens. Malheureusement je crains qu'il ne faille exterminer trop de gens au Sud pour qu'enfin un semblant d'esprit non perverti puisse nous livrer un souffle nouveau.

Si seulement les gens bien pensant avaient plus de temps que les connards...

_________________
--Cecilia.rossal
Et le petit page de Madame de Remiremont de venir remettre en main propre à Louis la réponse du Roi de Lotharingie.

Citation:

    Nous, Leif von Dumb de Sparte, Roi de Lotharingie,
    A vous, Louis Track de Lioncourt, Orateur de Lotharingie,


Salutations respectueuses.

Nous avons lu avec attention le pli de votre main remis à notre attention et traitant de l'inquiétude qui étreint plusieurs citoyens de l'Empire. Permettez donc que je prenne le temps de répondre avec soin à vos questions et observations :

Citation:
Dans un premier temps, j'aimerais vous parler de respect, et de noblesse. Le respect du à nos Gouvernements, qu'ils soient Provinciaux, Royal, ou Impérial n'est pas remis en cause, mais les manières de la noblesse laissent parfois à désirer, ce qui fait perdre la foi en elle que le peuple est en droit d'exiger. La Noblesse souhaite que le peuple lui fasse confiance, la respecte. Exigence louable, mais à ce jour, malheureusement, les différents témoignages des actes de la Noblesse ne sont pas vraiment en faveur de cette confiance ni de la solidifier. Vous avez pour exemple la sortie ce 17 juin de votes de la Chambres de Nobles. Soit la personne ment, auquel cas, on ne peut pas se fier à ces chiffres, soit elle dit la vérité, auquel cas, elle a trahi son serment. Un noble qui trahi sa parole un jour, quelles que soient ses raisons et motifs, pourra trahir trahir demain encore, que ce soit l'Empereur ou vous-même. C'est l'un des sujets que les lorrains évoquent, la course aux titres de certains nobles, dont les compétences sont plus que discutables, mais qui fomentent des trahisons à tour de bras. Comment faire que les peuples de votre Royaume, et en particulier celui de la Lorraine croit de nouveau en l'Honneur de la Noblesse ? Je ne sais pas que répondre à cela pour l'heure. A cause de cet Honneur perdu de la Noblesse, certains refusent des titres aujourd'hui, préférant rester roturiers que d'être assimilés à des gens sans honneur. C'est assez grave pour être souligné, il me semble.


Nous prenons bonne note de cet état de fait qui ne semble pas être lié directement au Royaume, des problèmes avec le manque de dignité de certains nobles ne sont aucunement du ressort du royaume. Dans tous les cas ce n'est pas le rôle du royaume de gérer l'attitude des nobles des diverses provinces d'Empire. Il y a les hérauderies pour cela, l'autorité des provinces pour cela et la suzeraineté de notre Empereur pour cela. Le Royaume n'est pas la police de la noblesse du monde. Même si pour nous personnellement, l'honneur est synonyme de noblesse.

La seule réponse que je pourrais vous remettre en conformité avec vos interrogations, serait que la Lorraine prenne l'initiative de faire une charte de bienséance du noble. Mais nous avons le reproche infondé (parce que nous ne l'exécutons pas) de s'ingérer et de vous imposer nos décisions. Alors, ce n'est certes pas le royaume qui va vous imposer quoique ce soit, guider à la limite comme je l'ai toujours fait pour le bien-être des états et de tous.


Citation:
Le second sujet est lié à la création du Royaume. Pour beaucoup de lorrains, il a été vu comme une obligation. Certes, cette création est volonté impériale, mais lors de cette création, lors du travail sur la constitution, combien de personnes ont pu s'exprimer ? Ceux qui souhaitaient le faire ont été muselés, Majesté. Vous le savez, nous en avons parlé ensemble, je n'étais pas d'accord avec les manières de faire, mais si j'ai compris votre souhait derrière vos paroles, les annonces affichées, sans grande concertation, ont fait l'effet de coups de canons. C'était ainsi, et personne n'avait le droit de dire qu'il n'était pas d'accord. Pourtant, ce n'est a priori pas votre pensée, qui serait plutôt d'aider à coordonner les provinces. Malheureusement, de la vision lorraine, il n'était pas question de coordination, mais d'ordres subis. Certains déplorent même de n'avoir pas leur mot à dire sur l’Élection du Roi. On élit son maire, ses conseillers ducaux, éventuellement son Empereur, mais pour les Lotharingiens, ils ne peuvent pas voter pour leur Roi. La Constitution fait que seuls les nobles peuvent voter, et comme je vous l'ai écrit, la confiance envers la noblesse en Lorraine est plutôt réduite, du aux écarts de conduite, aux mensonges, trahisons et manipulations de ces nobles. L'exemple que je vous ai donné n'est malheureusement pas le seul.


Si certain s'en souviennent, je me suis présenté en personne en Lorraine pour discuter de la constitution royale et débattre avec vous tout en écoutant chaque personne. La noblesse, le peuple et la caste dirigeante de la Lorraine furent entendus, écoutés et les débats étaient présents - il faut savoir aussi que cela était la même chose pour les deux autres provinces. Personne ne fut muselé, mais quand le seul argument est de dire non au royaume et quand l'argumentaire se réunit à deux personnes sur une telle idée, nous devons par conscience et par devoir écouter la majorité et notre supérieur. Nous avons voulu contenter tout le monde, mais la suppression du royaume n'aurait contenter personne sur le long terme.

Ma pensée fut toujours à l'écoute de tout à chacun, il n'y a pas un "je n'écoute pas, l'un ou l'autre", il n'y a pas de ça chez moi. C'est pour cela que j'ai installé des bureaux de communication dans les gargotes, pour cela que j'ai nommé des représentants à la noblesse pour écouter la noblesse, pour cela que j'ai fait le voyage dans les trois provinces pour parler, discuter et entendre chacun.
Tout ordre qu'a dû subir la Lorraine ne fut jamais un ordre royal, qui n'est de toute façon pas la mission première du royaume. Les seuls ordres reçus par la Lorraine furent de l'Empire et seulement de l'Empire. Ce n'est parce que nous représentons la voix de l'Empire, que c'est le royaume qui ordonne.

Concernant les votes du Roi, ce n'est pas seulement la noblesse qui vote, mais les représentants publics au pouvoir qui ont le pouvoir (parce que les seuls ordres reçus par la Lorraine furent de l'Empire et seulement de l'Empire) Concernant les votes, comme je le disais il n'y a pas que les nobles, mais les Maires, clercs et dirigeants. Vous désirez que le peuple vote, d'accord, mais nous n'entrerons pas en contradiction avec les représentants de ce peuple qui ne voteraient pas forcément comme le peuple voterait ? Dans l'idée première que les politiques qui représentent le peuple votent, c'était qu'ils votent en fonction des avis de leur peuple.



Citation:
Le troisième sujet englobe les deux premiers, à savoir le Royaume et la Noblesse. Il m'a été rapporté que les personnes qui se présentent au Royaume, et qui sont retenus, ne le sont que pour obtenir plus de titres encore. Ces titres sont autant de pouvoir remis entre des mains de gens qui ne sont pas forcément compétents. Là encore, je sais que votre opinion est d'avoir à vos côtés des gens compétents et non des lèche-bottes, pourtant, jusqu'à présent, mon point de vue de roturier lorrain rejoint ce constat fait par plusieurs lorrains : à vos côtés ne se trouvent que des gens qui abondent dans votre sens, et sauf votre respect, vous brossent dans le sens du poil. Est-ce là le rôle d'un vrai conseiller ? J'en doute. Une suggestion serait de ne plus avoir de Noblesse Lotharingienne. Ce pourrait être des Chevaliers, des Écuyers d'un Ordre Lotharingien, plutôt qu'une course au titres, une course à l'Honneur. La différence serait sans doute intéressante à observer.


Je suis un professionnel, j'aime le travail et j'aime que les intérêts des états soient préservés de manière constructive et cohérente et ce n'est pas avec des bras cassés que je risque de m'entourer. Je veux l'excellence et ils le savent, je veux du sérieux et ils le savent, je veux des avis divers et ils le savent, je veux des gens qui comprennent les sens et les mots travail et union. Je ne collaborerais jamais avec des bénis oui-oui sinon pourquoi je nommerais un conseil royal avec différentes affinités, idéaux et principes ? Je peux vous assurer que mon conseil royal est tout sauf d'accord avec moi sur tout et heureusement.

La noblesse du Luxembourg est remise en cause ? Mais pourquoi faire ? Personne ne remet en cause les autres noblesses et il est évident - vous n'imaginez même pas la teneur du travail - que si une personne excelle de son temps et de ses performances qu'ils soit récompensé par un titre. Je peux vous assurer que le titre facile, le copinage n'est pas vraiment ma réputation et je rappellerai même que tout titre remis au Luxembourg à des gens méritants doit être validé par l'Empire.

Pour votre idée du mérite à l'honneur, nous sommes entièrement d'accord ! Et nous avons créé ceci, le Conseil Royal dirigé par mon Primus et moi-même, pas plus tard qu'il y a deux jours. Vous voyez, nous nous comprenons.


Citation:
Le quatrième sujet est votre Gouvernance. Je ne la remets pas en cause, vous avez été nommé, puis élu Roi de Lotharingie. Cependant je vous avoue que vos idées ont beaucoup de mal à resssortir des affiches collées par les précédents orateurs. Je me considère loyal à l'Empire et à vous-même en disant que je ne suis pas d'accord sur certaines manières, c'est bien là le rôle de conseil, et non celui d'utiliser la brosse à reluire. Pour en revenir à votre gouvernance donc, elle est très mal perçue, comme imposée. Alors soit, elle est volonté impériale, mais un minimum de diplomatie, et oui, c'est bien moi, Louis Track de Lioncourt, qui ose vous demander d'être plus diplomate ! Aujourd'hui, les Lorrains ont l'impression que vous avez en quelques sortes, volé le pouvoir du Duc et du Conseil Ducal... Que notre Duc devient un pantin à la Chambre Dorée, que notre Capitaine doit obéïr comme un bon petit soldat à votre Ministre de la Défense... En gros, qu'ils n'ont plus le pouvoir de décider pour leur province. Une suggestion serait par exemple que vous rencontriez les Elus des provinces de votre royaume, et éventuellement, ouvrir une salle de doléance de Lotharingie au Castel pour y recevoir, en compagnie des Régnants des Provinces, les demandes et questions du peuple. Ceci permettrait que vous répondiez ensemble, avec les Régnants, ce qui est loin de transparaître aujourd'hui.


Et pourtant, je suis très diplomate vous savez.

Plusieurs points : le Duc et il le sait d'ailleurs, il en joue un peu pour faire le mélodrame. Mais son pouvoir n'est en rien touché ou déstabilisé par ma personne, il a tout pouvoir en ses terres, tout. Je ne suis que le relais entre le pouvoir de l'Empire et le sien, et je n'ai jamais rien imposé vis-à-vis du royaume, vis-à-vis de ma personne les régnants, outre Ersinn, pourront témoigner.
La chambre dorée ne sert qu'à communiquer entre les trois provinces et moi.
Le capitaine qu'il soit Lorrain ou Savoyard n'obéit en rien au Ministre de la Défense et ils le savent eux-même, ils le voient et sont sur le terrain. Mon ministre aide, guide et informe des informations essentielles de la sécurité.
Les élus des provinces, idée intéressante. Salle des doléances elle est existante, on va vous faire parvenir un lien.

Mais mes bureaux de communication dans chaque province sont à la disposition de tout le monde, élu, peuple et noblesse. Pourquoi ne sont-il pas utilisés pour le constructif au lieu de l'être (je ne parle pas de maintenant, mais d'avant) pour des insultes non constructives ?


Citation:
Tentons un résumé sur la question de la Religion. Une suggestion serait par exemple de laisser la religion à l'Eglise Aristotélicienne. En quoi le pouvoir spirituel devrait être mêlé au séculaire ? Les prêtres devraient s'occuper davantage de leurs paroisses. Au début de votre règne, je vous en avais déjà fait la remarque. Son Eminence Aristokoles avait assuré qu'il s'en occuperait... Résultat, on a bien un prêtre qui a emménagé à Epinal, mais qui n'est pas capable de faire une messe. Le curé de Vaudémont est en retraite spirituelle, en sort une journée pour mieux y retourner. Seuls quelques diacres assurent encore le minimum. Pourquoi faire alors de l'Eglise Aristotélicienne Romaine une religion d'Etat ? J'ai envie de vous dire qu'il serait peut-être temps que le Clergé, tout comme la Noblesse, prouve ses compétences. Là encore, le constat est qu'on est très très loin de ces preuves.


La religion est et reste la prérogative de l'Eglise Aristotélicienne. Il ne serait pas pensable que le Royaume puisse vouloir s'y substituer à aucun moment. Le Royaume n'a jamais eu qu'un rôle de soutien et d'appui envers celle ci. Le ministre de la Foi est présent pour conseiller le gouvernement et faire le lien entre temporel et spirituel. Cependant, il ne faudrait pas confondre les missions de l'Eglise dans la gestion de ses cures et celle du Royaume comme aide temporelle à celle ci. Ce n'est pas le rôle du Royaume de mener une évangélisation des peuples, mais c'est son devoir de protéger notre Eglise et de l'aider à oeuvrer sereinement.


Citation:
Question sur l'économie et la taxe de l'Empire


Réponse relative à la partie économique, c'est impossible de mettre cela en place notamment la partie pour l'aide financière puisque nous ne réceptionnons pas l'argent. Donc à moins que l'une des provinces fasse un mandat dans lequel serait placé l'argent, mandat qui serait confié à quelqu'un, je ne vois pas trop comment agir. De plus si une telle chose venait à être approuvée, je vois déjà des conflits arriver à grands pas quant au choix de la personne, le fait qu'elle sera être accusée par certaines personnes de détourner l'argent et autre accusation frauduleuse.

En outre, je rappelle que la taxe est taxe d'Empire et que nous avons aucun droit dessus, je remonterais l'information à l'Empire. Mais concrètement, je ne compterais pas dessus - Mais la question est pertinente, sauf que c'est hors de mes prérogatives de décider pour l'Empire, mais demander et proposer est la mienne - Et ce sera fait.


Citation:

Pour l'action militaire, le conflit avec Genève parle de lui-même. Le Duc de Lorraine n'a obtenu ses clés au Conseil de Guerre de Lotharingie que trois semaines après le début des hostilités, et comme je vous l'ai déjà signalé, j'ai été le seul commandant d'armée de toute la Lotharingie qui n'a pas eu accès à ce Conseil de Guerre. Inutile de me donner les clés aujourd'hui, je démobilise mon armée ce jour. Les lorrains ne sont pas sans savoir tout cela, ils connaissent les faits. Nous venions de subir la trahison du Paria, notre économie était faible, et le Royaume ordonnait la mobilisation. Ceux qui se souciaient de l'Economie ont tirés des sonnettes d'alarme, les autres ont tenté de faire au mieux pour combler les déficits. La Lorraine s'est mobilisée, autant qu'elle a pu, je peux vous l'assurer. Une suggestion pour éviter ce genre de problèmes à l'avenir, au lieu d'imposer un ban à la noblesse des provinces, alors que vous n'êtes pas leur suzerain, mais vassal de l'Empire au même titre qu'un Régnant de Province, avec la charge de coordinateur du Royaume, ce serait de consulter déjà les Régnants, qu'ils ne découvrent pas que le Royaume est en guerre en lisant la KAP, que les Capitaines soient concertés, dans une sorte d'Etat Major Supérieur, avec votre Ministre ou vous-même comme arbitre. Une sorte d'Etat Major Elargi avec les Régnants, Capitaines, vous-même et votre Ministre, ainsi que les différents commandants d'armées suffiraient amplement, pour coordonner les actions militaires. Faire intervenir des étrangers au Royaume, alors que notre Duc n'était pas convié, vous pouvez bien comprendre que les Lorrains se sont interrogés sur leur participation à votre Royaume. Ils se sont senti écartés, évincés, privé de leur pouvoir, privé de parole et muselés. La situation d'aujourd'hui n'est sans doute pas une conséquence étrangère à cet état de fait. Vous m'avez dit tantôt que la Lorraine n'était pas impliquée, pourtant, vous ne pourrez pas nié que la Lorraine a tenu sa frontière du mieux qu'elle a pu, et ce, à votre demande. Je vous rappelle qu'il venait d'y avoir une levée de ban impériale pour se rendre à l'Est pour la guerre contre the ONES, et que vous leviez de nouveau un ban, pour la guerre contre Genève... La Lorraine ne pouvait pas fournir plus de bras qu'elle n'a fait. Quand deux levées de ban ont lieu en même temps, forcément, l'une d'entre elle en fait les frais."


Nous entendons ce que vous nous dites et pouvons comprendre que le conflit de Genève a pu sembler abscons à plus d'un. Nous nous devons à vos remarques de relever un certain nombre d'éléments.

En premier lieu, l'extrême confidentialité qui a entouré les premiers combats de cette action a été due à la volonté de voir aboutir de manière forte et claire les premiers assauts afin d'envoyer un message sans ambiguïté à Genève qui depuis trop de temps héberge des brigands, attaque les provinces lotharingiennes et en était même arrivée à enlever et séquestrer un évêque aristotélicien. Trop de fois dans le passé ce genre d'action a été sabordée par les réseaux d'informations des Lions de Juda. L'effet de surprise devait être complet. En cela nous n'avons pu prendre le risque de mettre au courant des actions plus que les personnes directement impliquées.


Pour ce qui est des difficultés financières de la Lorraine au moment des faits. Nous avions connaissance de la situation et comme nous avions pu négocier un prêt à l'Empire pour la Savoie qui traversait également à ce moment-là, des difficultés financières empirées par un vol de l'envergure de celui subi par la Lorraine, nous avions proposé d'agir de même pour la Lorraine qu'elle puisse stabiliser sa situation au plus tôt. Nous étions cependant bien conscient de la difficulté de cette levée de ban double pour votre province et avons discuté avec vos dirigeants pour trouver une solution adaptée. Comme vous l'avez indiqué, la Lorraine a vu ses armées assignées à tenir ses frontières et non à rejoindre le coeur des combats comme le firent la Savoie et la Franche Comté. Nous avons entendu en cela les doléances de votre province. Cependant, il est certain qu'en conséquence, ne participant pas aux combats sur le front et restant en défense, la présence sur les réunions de sécurité étaient moins vitalea et nous avons fait autant que possible primer la confidentialité des débats.

Nous mesurons bien toutefois, que les Lorrains auraient souhaité davantage de communication sur les avancées de la guerre. Nous nous sommes évertué à communiquer à plusieurs reprises à ce sujet, mais notre temps était fortement pris par la gestion des débats et la coordination de troupes étrangères que nous avons dû appeler en renfort afin de permettre aux armées lorraines notamment de rester à assurer la sécurité de leurs frontières.


Citation:
"Quant aux affaires culturelles, je ne sais pas ce que ça donnerait de manger une fondue à la mirabelle... cela dit, je vous fait une suggestion, celle de voir avec les Conseils Culturels des provinces pour une animation inter-provinces, si vous voulez créer une cohésion."


Pour les affaires culturelles, une série de mesures a été initiée par le ministère, même si discrètement avec la mise en place de joutes lotharingiennes qui sont en passe de servir d'exemple pour le royaume tout entier mettant en avant l'excellence de nos activités lotharingiennes. Le ministère fait également un énorme travail d'interface entre la noblesse de notre royaume et la hérauderie impériale, vis-à-vis de la nouvelle loi les régissant, pour expliquer, négocier et coordonner les doléances à ce sujet. Enfin un dernier travail sur les récompenses et reconnaissances du travail entrepris au sein de la Lotharingie a abouti ces derniers jours à la mise en place d'un ordre du mérite en Lotharingie.
Suite à ces grands axes et sous l'impulsion d'un nouveau ministre, de nouveaux dossiers vont être à l'honneur. Un travail de documentation et de présentation de la mise en place et de la vie de la Lotharingie a été initié. Afin de faire prendre conscience à tous des intérêts, mais aussi des faiblesses à améliorer de notre royaume, car nul ne doit ignorer son passé. Ainsi des mémoires de la Lotharingie et des récits du passé viendront nourrir la bibliothèque royale. Des sessions pourront être lancées pour que chacun puisse raconter ses souvenirs et participer à l'érection de ce lieu de souvenir et d'expérience. Le rayonnement des joutes va être confirmé et étendu si tout se conclut au mieux à l'Empire. Enfin, avec la fin du règne en cours et l'été viendront des festivités en cours de préparation pour récompenser ceux qui se sont investis durant ces derniers mois, se distraire avec joutes et activités diverses, banquet, bal, etc...
comme vous pouvez le voir, les projets n'ont pas manqué et ne manquent toujours pas, même si nous sommes conscients qu'il serait judicieux de communiquer et dialoguer plus avec notre peuple pour éviter qu'il ne se sente exclu de la vie du Royaume dont il est pourtant une force vitale.


Citation:
Majesté, je reconnais que les demandes sont nombreuses, mais la situation actuelle était prévisible. Le devoir de conseil, de loyauté, de respect de l'Empire, je ne l'ai jamais remis en cause, mais c'est justement mon devoir de conseil qui m'a fait dire que la manière de faire, d'imposer le royaume n'était pas bonne. Si l'on souhaite une cohésion, il faut que les provinces adhèrent à un projet commun. Tant qu'il n'y a pas de projet commun, de relations qui ne soient pas faussées par des prises de pouvoir de certaines provinces sur d'autres, cela ne pourra pas se faire. C'est là le rôle d'arbitrage que le Royaume peut apporter. Nous n'allons pas refaire le passé mais si nous voulons regarder ensemble vers un avenir commun, il semble évident pour la majorité des lorrains que le Royaume devra respecter les Régnants des Provinces et ne plus donner cette impression de leur "voler" leur prérogatives d'Elus. Mes mots peuvent choquer pour un Orateur de Lotharingie, mais si vous souhaitez que les peuples aient foi en notre Royaume, il va falloir composer avec ces peuples qui le composent


Et il est tout à fait légitime d'avoir un tel discours. Les provinces et leurs représentants publiques sont maîtres chez eux, je pense et j'imagine qu'une partie de la population croit à tord que les ordres d'Empire viennent du Royaume, le Royaume n'a jamais imposé quoique ce soit à personne et n'a jamais ordonné ou voler des prérogatives aux régnants des terres francophones de l'Empire.

Citation:
La plupart des suggestions sont déjà inscrites dans la constitution, malheureusement peu suivie de faits. Que le Duc de Lorraine ait du attendre ses clés trois semaines par exemple, ou que le Royaume impose une levée de ban simultanée à celle de l'Empire n'a pas été du goût de tout le monde, d'autant que les Régnants prêtent allégeance à l'Empire, et que les nobles prêtent allégeances à leurs Régnants. J'aimerais que vous m'expliquiez comment le Royaume pouvait se permettre une levée de ban... vu qu'a priori, de ce que j'ai pu comprendre, vous n'êtes pas le Suzerain de ces nobles...


Mon Primus a déjà répondu à cet état de fait, mais y répondre davantage ça ne mange pas de pain. Le Duc de la Lorraine n'a jamais dû attendre des clés d'une quelconque salle officielle qui aurait dû être faite du royaume, les seules attentes sont parvenues du fait que les architectes divers n'ont pas pu fournir des copies de clés rapidement, mais en aucun cas le royaume devrait être tenu responsable des architectes indépendants (admin-censeur.)

Le Royaume n'a pas imposé de levée de ban, l'Empire a levée le ban et l'annonce de l'Empereur est visible ici.
Le Royaume qui est la voix de l'Empereur n'a fait que le lien entre les nobles et lui.



Citation:
Voilà, navré pour ce long rapport, cette multitudes de questions abordées, mais je pense avoir fait le tour de la majorité des questions, en espérant que cela permette que chacun puisse prendre la mesure des demandes de l'autre, je souhaiterais que votre réponse puisse y répondre.


Il ne faut pas être navré de longues questions qui méritent de longues réponses. J'ajouterais, que le Primus Cécilia a l'autorité de répondre en Lorraine par ma voix et pour que les Lorrains détiennent réponse rapidement, il est en effet indispensable de tout faire pour qu'ils aient réponses.

Nous sommes disponibles à toute question et vous pouvez les faire parvenir à mon Primus qui aura à charge de répondre à vos interrogations et d'éclairer les points sombres - Même chose pour mon Orateur de la Lorraine qui doit faire le lien entre moi et vous, n'hésitez pas à utiliser ses leviers.



Citation:
PS : Il semblerait que la Franche Comté serait prête à prendre les armes contre la Lorraine ? Pourriez-vous confirmer ou infirmer cette rumeur ?


PS : Rumeur infondée, fausse et nulle.

    Fait, le XXVI Juin MCDLXII.

    Qu'Aristote vous guide,
    Pro Imperium !




























































































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