[RP] La progression silencieuse des Canards...

[Equipe 1]

Jour 3487

Le monde tel que nous le connaissons vient de disparaître, tout ce qu'il subsiste de ce dernier n'est qu'une vaste lande désolée et désertique dont la surface est sans cesse lacérée par de violentes bourrasques capable de vous décoller la peau si vous n'êtes pas suffisamment couvert. La race humaine est aujourd'hui pratiquement éteinte, disséminée aux quatre coins du monde connu, seul quelques groupes demeurent ici et là. Le bosquet derrière lequel je m'abritais n'est à présent que poussière et déjection. Mes derniers champignons ayant été entièrement consommé, je n'ai pas eu d'autre alternative que de mâchonner de vieilles brindilles afin d'apaiser cette faim que me taraudait et me torturait jours et nuits. Plus j'y pense et plus je regarde mon avant bras rachitique avec la plus grande et malsaine des gourmandises.

Mes compagnons d'infortunes, les Piques, sont toujours à mes côtés. Ils ne m'ont jamais quitté et ce même après toutes ces dures années. Pourtant...je dois bien avouer que parfois j'en arrive à douter de leur existence. Et si tout ce que j'avais vécu jusqu'à maintenant n'était que le fruit de mon imagination, un délire persistant causé par la vision constante d'un monde en décrépitude. Ai-je seulement envie de connaître la réponse à chacune de mes interrogations. La folie en elle même, l'illusion perpétuelle dans laquelle je me serais réfugié, ne serait elle pas tout simplement un ultime barrage de protection contre l’indicible. Contre une vérité bien trop inhumaine pour ne serait-ce que la survoler ou l'envisager.

Ma vie n'a plus le moindre sens et mes journées se résument à sonder l'horizon sans vraiment comprendre ni réaliser ce que j'ai sous les yeux. Tout se brouille, tout se confond et je reste là, scrutant les vestiges d'un royaume oublié, jusqu'à ce qu'un sombre brouillard s'empare de moi et qu'une brise venue d'outre tombe, transportant avec elle quelques bribes d'une mélodie du passé, vienne me bercer. Et là, je me revois dans la campagne artésienne, sûrement souriant ou racontant une énième saloperie sans nom. Si je ne souviens bien, on était là pour cueillir des champignons et j'étais accompagné d'une Palourde. Plus de bras pour une meilleure récolte. Cela me revient maintenant...Les Piques s'étaient séparés en plusieurs petits groupe et s'étaient lancés dans un concours pour venger l'un des leurs qui était tombé au combat. Combat déloyal et en sens unique d'ailleurs. Je me rappelle qu'en ce premier jour de cueillette, ils se disaient tous que leur vengeance allait être terrible. Enfin, c'est ce que je me disais en tout cas et que malgré un début de concours plutôt catastrophique. Pas la moindre trompette, ni rien. Pour le coup, on avait vraiment l'air de truffes. Mais ce n'était pas bien grave, qu'on se disait, demain était un autre jour et tout ne pouvait que s'améliorer...

Bilan :
Jour 1 = Peau de zob
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[Equipe 3]

Jour 1

La Pipistrelle s'ennuie. Alors elle grelotte.
Le grelottement de l'oiseau de nuit est dû à la douce mélodie émanant des grelots accrochés à ses poulaines rouges. Mais une chose est sûre, avec ce genre d'accessoire de mode, on perd en discrétion.

Agacée par les gestes insistants de Tord, elle tape du pied. Voilà, il n'a que ce qu'il mérite après tout. C'est sûr que lui, il n'est pas à la mode. Borgne, c'est extrêmement tape à l’œil et ringard. Mais que voulez-vous, à son âge, on se refait pas.

- T'es ringard.

Coup d’œil à Cispoule.
Coup d’œil au roseau.

- Tout c'que tu touches tu l'transformes en chose ringarde.

Elle soupire.

- Et j'm'ennuie.
- Tu m'fatigues.
- Non c'est toi qui m'fatigues.
- Non j't'assure que c'est toi qu'es fatigante.
- Non, c'est toi.
- Toi.
- Toi.
- Toi.
- Toi.
- Toi.
- TOI TOI TOI ET TOIIIIII !

C'est certain, ce n'est pas comme ça que La Pipistrelle et le Borgne vont gagner le concours...

Bilan :

Une bonne nuit de sommeil...



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- Blablabla. --> ça c'est la voix dans la tête d'Alida, vous ne l'entendez pas !
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Equipe 2.

Le ciel est bleu, les oiseaux chantent et c'est deux touches de pois colorés que l'on pourrait voir trainer par là si on parcourait la scène de haut.
Mais on ne parcourt pas la scène de haut, a part si on se trouve être un oiseau, être libre, volé et chier sur les passaaaaaaants... Hum. Bref. Non vous n'êtes pas un oiseau, vous ne voyez pas la scène de haut et de toute façon il n'y a rien à voir hormis une petite tête trop blonde, si blonde qu'on croirait voir une boule de neige en plein milieu d'un décor plutôt automnal. Si, même que j'ai raison, il y a des feuilles mortes au sol et elles sont assorties à la trogne d'Umb, qui fait justement la trogne.

Mais voilà, la trogne elle ne va pas la faire longtemps, une jolie... - enfin jolie, tout est relatif - une jolie demoiselle s'aventure devant les deux bouilles de canards.

Hey. Blood.
On se la fait ! On en a pas vu d'autre de toute façon va bien falloir attaquer à un moment ou à un autre hein.
Tu prends ton bâton, tu l'caches dans ton dos... On s'en fiche s'il dépasse et tu souris, pendant ce temps là, j'l'assomme !!

Oui sauf qu'en commençant à vouloir s'avancer, la rouquine détecte une chose anormale.
Merdouille.
C'est Toinette. Qu'est ce qu'elle fait ici ? Elle n'était pas partie le même jour qu'elles ? La voilà qui revient saluer le cygne à col vert OUAIS !

On se la fait !
Et le plan on s'en fout ! Tu lui sautes dessus, tu plantes ta main dans le trou de sa gorge, tu sais c'lui entre les deux clavicules et tu appuies, elle va suffoquer et on prends ce qu'elle a dans sa bourse.
Peu ou non, un denier est un denier, puis que va t'elle en faire de toute façon, elle est sur l'chemin de retour là, il lui sera facile de récupérer de l'argent dans sa piaule. Encore plus si elle vient visiter celle du superbe...

Là, elles le font.
Suite à cela, c'est un peu le grand trou noir. Est-ce que Toinette a voulu discuter ? Aucune idée. Est-ce qu'elle a ouvert sa bourse ? Oui. Vide. Crevarde.
Est-ce que ce fut jouissif pour Umb ? Oui. Malgré le butin bien maigrichon.
Mais la séparation du groupe de la victime, s'il y a eu des au revoir déchirants ou des insultes échangées, aucun souvenir.

Alors on fait les comptes ?

Jour 1 : o.80 deniers.

Allez viens la blanche, j't'offre un godet !
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[ Equipe 1]

JOUR 1

Canards , Canetons , Viandes et bouts de Viandes s’ennuient ferme , il faut dire que le plus beau , le plus grand d'entre nous étaient immobilisé par la plus vil des cause
Après moultes discutions et cherchant une occupation, nous avons fini par trouver une idée, pourquoi pas un concours !! joindre l'utile à l'agréable , s'amuser tout en vengeant l'Illustre

L'organisation fut vite réglé , les groupes désignés et les règles misent en place dans la soirée .Afin de fêter ça , j'ouvre une bouteille de fée verte , hé oui , j'en ai toujours plusieurs dans ma besace , et nous finissons joyeusement la soirée en s'enquillant pas mal de godets , la Blanchette pas trop habituée supporte bien la chose , elle est heureuse et prend de l'assurance , voila une bonne chose , puis vint l'heure de prendre la route pour rejoindre nos lieux de chasse aux champignons , Canards , Caneton Viandes et bouts de Viande ,nous nous séparons et prenons la route
Accompagné du Canard à crête rousse , nous marchons bon pas , l'Anguille à l'air de planer , il est dans ses pensés , à quoi rêve t il donc ?

Nous voila arrivé à notre poste, reste plu qu'à laisser passer le temps et espérer qu'on trouvera plein de champipis, je m'assoie au pied d'un gros chêne à coté de l'Anguille jetant ma couverture en peau d'ours sur mos épaules

La nuit s'étire lentement, le jour se lève , je grogne et me met debout , je prends l'air des mauvais jours et secoue l'Anguille qui comate à mes cotés

DEBOUT ROUQUIN !!!!! , on a fait choux blanc !!! ben ça commence bien, dire que tu m'avais promis un gros panier plein de champignons , bon c'est pas grave faute de champignons, on mangera des grattons

Bilan jour 1 : nada que dalle on a la dalle , la vengeance sera terrible !!
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Equipe 2


J'avais trop bu la veille, et la petite fée verte me voulait du mal, je le comprenais maintenant. J'avais le ventre en vrac et j'avais mal partout, parcourue de frissons et transpirant à grosses gouttes. Mais elle n'était sans doute pas la seule responsable de mon état. J'avais sagement suivit Umb dans la campagne pour accomplir des actes qui me terrorisaient. Voler sur un étal du pain pour Tord, ou des pommes pour Monsieur Heikki, je m'y étais faite, même si j'avais toujours peur. Mais là, il s'agissait de quelque chose de beaucoup plus effrayant puisqu'il n'était plus question de passer inaperçue.

Je voulais faire plaisir à Monsieur Heikki que j'admirais beaucoup, et prouver mon utilité aux autres, surtout à Tord. Les mains crispée sur le bâton que j'avais ramassé au bord de la route pour me soutenir, j'avais vu une forme diffuse s'approcher dans la direction opposée, et m'était concentré fort pour bien suivre les directives de mon professeur. Cacher mon bâton dans le dos et sourire, je pouvais le faire. Mais la suite me plongea dans des abîmes de perplexité. Je n'avais aucune idée de ce dont elle parlait, mais il était trop tard pour essayer de comprendre.

Prise de panique, je m'étais agitée en tout sens, de manière totalement hiératique, les yeux fermés, et ne les avait rouvert que lorsque tout fut fini, le cœur près d'éclater, contemplant notre butin. 80 deniers, ce n'était peut être pas grand chose, mais pour moi cela représentait beaucoup. Une fois, un homme m'avait jeté une bourse d'une vingtaine d'écus, mais ces 80 deniers, je l'ai avait gagné à la force du poignet pour ainsi dire. L'argent n'avait pas beaucoup de sens pour moi qui ne comprenait que la valeur de la nourriture et la chaleur, mais j'étais sur que Monsieur Heikki serait fier, même si Umb n'avait pas l'air très contente de la somme récoltée, énorme pour moi.

D'accord. T'a vu, j'ai réussi !

Et puis, il ne m'était rien arrivé de mal, je n'avais pas été blessée ou maltraitée, et je n'avais pas fait de bêtise, obéissant au mieux aux instructions de mon guide. Même si tout était confus dans mon esprit, j'étais très heureuse d'avoir réussi la mission qui m'avait été confiée et étais rassurée pour la suite. Je ne doutais pas une seconde que demain serait un meilleur jour et que nous rapporterions ce que Monsieur Heikki nous avait demandé, en plus de le venger.


Bilan : 80 deniers de bonheur
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[Equipe 1]

Jour 2

Previously dans votre série préférée Les Piques en goguette se font l'Artois.

Stop, STOP. STOoooOOP ! On arrête tout là. Personne n'a la moindre envie de se souvenir de l'épisode précédent d'hier. Faut pas se foutre de la gueule du monde, mon petit père. C'est l'épisode qui a fait le moins d'audience, DU MONDE ! Tout royaume confondu. On déplore pas loin d'une douzaine de victimes. Des trouvères et troubadours d'ici et d'ailleurs ayant préféré plonger tête la première directement dans des cuves d'huile bouillante ou se triturer le fond des esgourdes avec une broche à gigots plutôt que de continuer à raconter ne serait ce qu'une seule ligne de cette maudite histoire. Alors t'arrête tes conneries tout de suite, tu me revois ta copie fissa et tu me ponds quelque chose de correcte pour une fois. Ça te fera pas de mal. Silence sur le plateau. Et...ça tourne. AC-TION!

La deuxième journée de notre concours de chasse inter-canards était à présent bien entamée et le moins qu'on puisse dire c'était que la cambrousse artésienne n'avait vraiment rien de bien bandant en plein jour. En pleine nuit non plus d'ailleurs. Surtout quand on se rappelle la piètre performance de la veille. Oui bon c'plus fort que moi, je peux pas faire autrement que d'la remettre à toutes les sauces sur le tapis. L'Irlandais et sa brunette de Palourde de l'Est avait été plus que pas terrible lors de la journée de lancement des hostilités. Mais tout bien réfléchi, était ce vraiment de leur faute à eux ? Pas une seule personne dans tout ce foutu comté ne s'était dit en se levant cette matinée là : « Tiens, quelle belle journée, et si j'allais faire un tour là bas. Oh dis donc, ne serait-ce pas là, ma bourse pleine de pognon, je m'en vais la prendre de ce pas. On ne sait jamais. » Shane n'allait quand même pas taper dans le stock de noisettes que les hérissons planquaient dans les arbres. Un peu de respect pour la nature quand même.

Trêves de parlote, retournons à notre deuxième journée. Le rouquin trouvait le temps un peu long et lorsque ce n'était pas à lui de zieuter la route à la recherche d'un voyageur égaré, il s'adonnait avec la plus grandes des attentions à son nouveau passe-temps favoris. La gravure calligraphique sur spécimen boisé de grande envergure. Pour faire court, il gravait leur blase un peu partout. PIQUES par ci, PIQUES par là. Le rouquemoute avait tellement de temps à perdre qu'il n'y avait presque plus de place libre sur l'écorce de l'arbre. Aux nombreux PIQUES gravouillés dans le bois, on pouvait aussi y observer des formes de type palmipèdes un peu plus complexes. Ouais, vous avez bien lu. Un canard dessinant des canards. De quoi perdre la boule. Il y en avait un pour chacun d'entre eux. Immortalisés à jamais, pour les siècles des siècles.

Et quand il ne sculptait pas le tronc de cet arbre séculaire, l'Anguille lui grimpait dessus. Pour éviter de se faire chier la pine, il avait une solution infaillible. Il faisait à peu près tout et n'importe quoi. Tout ce qui lui passait par la caboche. Comme se suspendre à l'une des branches de ce qui sera désormais connu sous le nom d'Arbre à canards.

Ouais Palourde ! D'ici j'vais trop avoir une bonne vue pour repérer de loin le bipède à la boursette tintinnabulante. C'te fois ci, on va tirer le gros lot et à nous la victoire. Je t'le dis.

Tout à coup le Shane, bec au vent, s'agite et se laisse pendre à la branche solide de l'Arbre à canards, se tenant seulement du bout du bras gauche. Oui oui, c'est bien ce bras même qui comprend une main dotée de quatre doigts. Trois. Deux. Un. Bruit sourd d'un Pique qui se vautre et s'étale comme une merde dans un bosquet avant de disparaître complètement dans ce dernier. Le choc est suivi par une poignée de seconde d'un silence de mort. Puis le rouquin bondit comme un diable hors de la verdure, brindilles et feuilles emmêlées dans la tignasse, sans oublier les traces de terre sur la trombine. Il avait vraiment l'air d'un homme des bois. Lorsqu'il revint auprès de la brune, il avait un tout autre air sur le visage, on pouvait le lire dans ses yeux. L'heure n'était plus à la rigolade. Le Pique avait repéré sa cible et transmettait à sa comparse toute les infos cruciales et importantes pour réussir la mission périlleuse qu'ils allaient entreprendre.

Y a un type qui s'pointe. A moins que ce soit une femme. On s'en balance.
Il arrive par la droite. C'est...là bas. Qu'il lui dit en indiquant la direction du bout de son doigt tout écorché et rouge de sang à force de passer son temps à tailler dans le bois.

En mode commando, il s'installe à gauche de son bosquet. Point hautement stratégique. Dissimulé par cet épais feuillage. Même s'il faut bien avouer qu'il fait un peu la gueule maintenant. C'est le genre de chose qui arrive quand on s'aplatit dessus comme une merde. Bref. Shane patientait, jetant des coups d’œil rapides à la Palourde puis au chemin de terre qui le défiait du regard. Trépignant d'impatience, la chance et la fortune allait peut être lui sourire pour une fois. Elle n'était plus qu'a une dizaine de petits pas à la con. Il pouvait l'entendre se rapprocher toujours plus prêt de lui. Phipps allait bondir sur sa proie après lui avoir foutu la frayeur de sa vie. Tétanisée, il ne leur resterait plus qu'à le dépouiller avant de le laisser sur place, cul nu, avec une tête de canard taillée dans le gras de sa miche droite. Han ouais trop bien qu'il se disait le Shane. Il s'y voyait déjà.

Mais lorsque la bourse ambulante déboula au niveau de Shane et Melissendre, de frayeur il n'y en eu aucune. De cri, il n'y en eu aucun. Le mec se contenta de les regarder, impassible, l'air con, avant de porter la main à sa pogne et de leur balancer quelques menues piécettes comme s'ils étaient de vulgaires mendiants. Il fallut un petit moment au rouquin pour réaliser pleinement ce qui venait de se passer devant ses mirettes. Il revoyait la dégaine du mec, son air blasé et ses trois ou quatre pièces tombant au ralenti avant de s'écraser sans le moindre son, dans l'herbe bordant le chemin. L'Irlandais l'aurait bien éviscéré sur place pour ensuite dessiner des anges dans sa tripaille encore fumante. C'est ce qu'il aurait fait s'il n'était pas déjà plié en deux, se tortillant dans la poussière, les larmes aux yeux tant il hurlait de rire face à cette situation des plus cocasses. Ce voyageur inconscient et inconnu avait des balls et c'était pour cette seule et unique raison qu'il l'avait épargné.

Bilan :
Jour 1 = Peau de zob
Jour 2 = 0.95 écus.
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[Equipe 1 ]

Jour 2

Déçue par le résultat de la nuit précédente, j'ai passé une mauvaise journée , et je me suis défoulée en allant chasser pour avoir de quoi becqueter, ben oui quoi , faut bien prendre des forces si on veux être opérationnel et pi mon rouquin coquin a besoin de viande fraiche car c'est plu un vilain petit caneton mais un grand canard très gourmand

Le rouquin malin s'amuse dans les arbres esperant trouver un point d'observation imprenable pour zieuter et je ne peux m'empêcher de me marrer bruyamment quand il s'écrase au sol , le vilain chafouin à trois pattes de la blanche, Kagouille le chat pelé sans couille , devait être plus habille que lui pour grimper aux arbres

Pour sur l'Anguille , mais pour ça faudrait que tu puisse y rester sur ta branche !!!, tu d'vrais faire un concours avec l'chafoin de Blanchette

Le temps passe et enfin je voie les oreilles du Canard rouquin se tendre ,( ben oui j'ai la faculté de voir les oreilles de mon canard coquin ) il lève la main l'index tendu en direction du chemin et murmure un truc que je peu pas trop comprendre je me rapproche de lui et les mirettes bien ouvertes , je scrute l'obscurité profonde de la nuit et j’aperçois à mon tours une ombre , enfin du passage !! déjà dans ma tête se forment des images de tortures immondes , j'entends déjà ses supplications et la joie suprême de délester de sa bourse après cela l'imprudent voyageur fait battre mon cœur à la chamade
Et là ........... grosse surprise vla que l' gars nous regarde , il met la main à sa bourse et nous balance quelques piécettes , je le regarde stupéfaite puis je regarde le rouquin , trop surprise pour bouger je regarde le voyageur s'éloigner puis tout comme le rouquin j'éclate d'un grand rire qui se transforme en fou rire

Bilan jour 2 =0.90 Ecu
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Equipe 2 - Jour 2

La Antoinette, ça l'avait contrariée notre tête de noeuds officielle, et quand Umb est contrariée, Umb ne fait plus grand chose.
Le soir venu, l'attaque qui devait se produire à nouveau ne l'enchantait guère, impossible de se réjouir à la vue d'une bourse, non non même pas ! Voyez comme elle est contrariée tout de même et sans vraiment pouvoir se l'expliquer, la motivation n'y est pas. Il faut dire que le client non plus, pas une passage, pas un seul volontaire au dépouillage, c'est dingue, de nos jours, on ne gagne plus rien même quand on s'en donne les moyens.

Bilan :

Jour 1 : 0.90 deniers.
Jour 2 : 0.00 écus.


Equipe 2 (Bah ouais on ne change pas une équipe qui...gagne hum) - Jour 3

Alors là ! On va prendre notre revanche Boulette de neige ! On va leur extirper tout ce qu'on peut, on va les saigner jusqu'à l'ooooos, ils n'auront plus RIEN, RIEEEEEN !

Et là fatalement, la rouquine se met à saigner du nez, oui, oui, si vous ne la connaissez pas bien encore, dès qu'elle s'énerve, ou ressent une émotion trop forte, y'a quelque chose qui éclate au fin fond de sa caboche et qui s'écoule par les naseaux.
Le nez se vide petit à petit quand Umb fait signe à Blanche, un geste ample de la main droite - la seule de libre puisque l'autre pince le nez - pour lui indiquer qu'une proie est en train de se diriger pile vers elles, en voilà une qui ne souhaite qu'une chose c'est qu'on vienne l'alléger d'un poids.

Attaquons!

Mais une fois que l'attaque fut produite et bien qu'elle soit efficace, le nez de la rouille se met à saigner à nouveau, sans s'arrêter.
La surprise de la découverte l'a détruite. C'est quoi ça ? c'est quoi çaaaaa ??? Une victime fauchée ? Et comment compte elle se nourrir ? Comment compte elle LES nourrir ?
Enervée au plus haut point, la rouge s'en va en rouspétant fortement, elle va se coucher, laissant blood découvrir à son tour le contenu de la bourse. Rien, nada, l'envie de tuer seulement.

Bilan :

Jour 1 : 0.90 deniers
Jour2 : 0.00 écus
Jour 3 : 0.00 écus
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Et ben, il avait pas perdu de temps le salopio !
Le Borgne grommela essayant de se rappeler a qu’elle moment de l’attaque il avait pu dévoiler son nom ? Il haussa les épaules se disant qu’ils devaient être célèbres avec Lidou. Il ne voyait pas d’autre explication et s’imaginait déjà entré dans la cours des Miracles et être acclamé par les brigands :
« Tord ! Tord ! On t’aimme ! Haaaaaaaa ! »
Des filles qui s’évanouissent, des enfants qui lui demande des autographes, des juges qui tremble devant lui, tout ça tout ça.
Haaa la célébrité, qu’elle belle chose.

Apres avoir mis fin à ces rêverie le Borgne pris une plume et de l’encre qu’il avait trouvé dans les affaires du marchand Ambulant et écrivit une petite missive au Juge :




P'tain il avait mis les formes et tout ! Sa requête devait forcement être accepté ! Fier de lui, Tord plia soigneusement la missive pleine de tâche d’encre et l’attacha à la patte d’un pigeon. Il espérait avec cette lettre gagné quelque jour et ainsi pouvoir tranquillement finir ce concours qu’ils, il en était sûr, allaient gagner haut la main.
Faut dire qu’ils avaient un sacré avantage sur les autres. Ils n’étaient pas deux, mais trois et demi, plus une poule.

Bilan de la journée : Environ 2 793 écus de butin et de marchandise.

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Equipe 2 jours 2-3

Mon premier brigandage m’avait beaucoup impressionnée, bien que la confusion de l’événement ne me laissa pas de souvenir clairement de l’acte. Ne subsistait qu’un sentiment de choc et d’adrénaline diffus, ainsi qu’une grande sensation de joie à l’idée d’avoir accompli quelque chose de concret dans ma vie. Bref, j’étais toute émotionnée.
J’aurais voulu partager mon bonheur avec Umb, mais elle n’avait pas l’air de bonne humeur, aussi, je la laissais tranquille et passait la journée à discuter avec Kagouille, qui contrairement à moi, se portait de mieux en mieux. Adossée à un arbre, j’avais tenté d’ignorer les douleurs et les frissons qui ne m’avaient pas quitté depuis la veille toute la journée, en nourrissant mon chat à trois pattes.

Rien ne se passa de plus, niet, nada. Pas un pelé ne croisa notre checkpoint ni de jour ni de nuit. Mon enthousiasme s’en éroda quelque peu, mais demain serait un jour meilleur, cela était sûr !


Le lendemain, jour théoriquement plus prolifique que la veille donc, le calme régna une grande partie de la journée. Je souffrais moins, et jouait tranquillement avec Kagouille, essayant de lui apprendre à rapporter, comme Tord m’avait dit qu’il avait appris à Madame Poule, même si elle avait refusé de nous faire une démonstration de ses talents. A ma grande déception, j’eu le même succès.

Mais j’interrompu rapidement mon jeu quand Umb, sortie de sa rumination, m’appela pour passer à l’action. Sa véhémence n’étonna et je paniquais un peu en la voyant saigner du nez. Peut-être que son cerveau était en train de fondre ! Et mon esprit simple interpréta la chose suivante : elle saignait parce qu’elle était en colère et qu’elle voulait sa revanche, et donc, si nous attaquions l’individu qui approchait, elle ne saignerait plus.

Forte de cette certitude, et inquiète pour sa santé, j’attrapais mon bâton et attaquait comme requis. Hélas, trois fois hélas, malgré mes efforts, et la réussite de notre entreprise, la pauvre Umb saignait toujours. Désemparée, je la regardais aller se coucher, avant de me pencher sur l’objet du délit, vide. J’avais eu peur et m’était épuisée pour rien. Penaude, je rejoignis ma complice et me blotti prudemment contre elle pour notre réconfort mutuel.

Demain serait un jour meilleurs, c’était obligé.


Bilan : Choux blancs.
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[Equipe 1]

Jour 3

Le cul adossé à l'Arbre des Canards, première merveille du monde du deuxième age des Piques, Shane Phillips de la Mare hume l'orée des bois et contemple de ses yeux ébahis, les beautés de Dame Nature. Le chant du colibri moucheté volant avec grâce en faisant du sur-place et plongeant avec volupté et agilité son bec au plus profond des plantes bleues, jaunes, violettes et pourpres et roses et paraboliques, se couvrant entièrement du nectar sucré qu'elles contiennent. Qu'il est cocasse ce mignon petit colibri...et qu'est ce qu'il bouffe comme un putain de gros porc aussi. Mais regardez le un peu, il en a plein les plumes ce dégueulasse et valait mieux pas se trouver dans les parages quand cet enfoiré se vider le colon. Bref, les merveilles de Dame Nature, tachons de nous concentrer un peu.

Le rouquin, toujours à l'endroit où nous l'avions laissé tout à l'heure, ferme ses yeux délicats et se complait à profiter pleinement de l'instant présent, ici, au beau milieu de la campagne bordant la ville d'Arras. Inspirant et expirant lentement, s'enivrant des parfums champêtre...et du gros mont de merde trônant fièrement à quelques pas de lui. Vu la taille du bordel, ça provenait au moins d'un ours, voire même de toute une famille vu le diamètre de la bouse. Ouch, ça te décoince les sinus à t'en faire couler abondamment le mucus. Mot compte double, mot compte quinze, cherche pas j'ai gagné. Bref...j'en étais aux merveilles de la beauté de Dame Nature, c'est ça. Concentration, ça doit être faisable.

Quartus Jean Eudes René, premier du nom, c'était sous ce nom là que le canard était connu en Anjou...mais seulement à Angers hein, parce qu'ailleurs il n'était qu'un roux. Quand les gens le voyaient, ils se disaient « Hey mais c'est qui ce roux ?!? » et on leur répondait tout simplement : « Ben c'est un roux » et là ils rétorquaient tous : « Ah ouais ». Vous vous demandez probablement où je veux en venir avec tout ça. Ne faites pas non avec la tête, je le sais très bien. Je vous vois. Eh bien, je vais nulle part, parce qu'en ce troisième jour, il ne s'est absolument rien passé. Que dalle ma p'tite dame, alors autant en finir...MAINT'NANT ! Parce que ça va bien cinq minutes les conneries.

Bilan
Jour 1 = Peau de zob
Jour 2 = 0.95 écus
Jour 3 = Rire nerveux et paupière droite qui convulse
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