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[RP] Le Bélier, la Veuve Noire et le curé

Aryanha
Sous le regard insistant de Trixolas, Aryanha feignait l’innocence. Elle leva donc un sourcil interrogateur pour son promis qui voulait dire : quoi ? C'est juste une dague, une toute petite dague inoffensive au cas où...au cas où...la vie était si dangereuse !
Mon amour pour Aryanha est si intense que j'en mourrais si je répondais non.
Elle déglutit en entendant les paroles de Trixolas et son gosier fit un drôle de petit bruit.
Puis observant le bedeau de l'Azayes, espérant qu'il ne vendrait pas la mèche à son maître sur les images de la scène, elle acquieça.

Oui, oui, une toute petite cuillère d'argent.

- Bien. Que les témoins des époux s'avancent et remettent les alliances aux époux, qui les passeront au doigt de leur conjoint…
Les alliances !
Aryanha ouvrit de grands yeux de surprise. Les alliances ! Elle n'y avait point songer d'ailleurs qu'avait dit son Éminence ? Trixolas devait s'en charger mais connaissant le Bélier, elle se demandait si les anneaux nuptiaux n'étaient pas passés à la trappe. Un coup de coude dans les cotes de Trixolas et elle lui souffla :

Fichtre ! tu as pensé aux alliances ?
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Trixolas
Aïe!

Si le coup de coude avait été discret, la réaction de Trixolas le fût bien moins.
Les alliances?
Ainsi donc elle avait été sérieuse lorsqu'elle en avait parlé?
La bague qu'il lui avait offerte, acquise par son cac adjoint lorsqu'il était en poste en Bourgogne et qu'il n'avait toujours pas payée n'était donc pas suffisante?

Vrai que le curé en avait vaguement parlé il y a quelques temps. Mais dès qu'il était question de vider un tant soit peu sa bourse, la mémoire du tisserand lui faisait souvent défaut.
Il était un peu gêné sur le coup, et surtout son teint devint livide à imaginer la réaction de sa baronne lorsqu'il lui avouerait qu'il n'avait nulle alliance en poche.
Il devait trouver quelque chose, une parade, un mensonge crédible, une bonne excuse qui lui éviterait les foudres vénitiennes tant redoutées.
C'est à voix basse et après une courte réflexion qu'il s'adressa à Aryanha.


Les alliances!
Bah écoute, j'en avais débusqué deux de toute beauté et je les avais dans mon mantel encore hier.
Mais ce matin, impossible de mettre la main dessus. Je crois qu'on me les a dérobées hier au marché. Probablement un de ces gamins des rues qui ont coutume de faire les poches des passants.


Oui, ça marcherait peut-être après tout.
Trixolas se ressaisit et c'est d'un ton plus assuré qu'il enchaîna.


Mais qu'importe après tout!
Notre amour est si intense qu'il peut bien se passer des telles considérations bassement matérielles, non?


Ce dernier mot fût prononcé sur un ton bien plus hésitant, le regard du néo-bayonnais guettant la réaction de sa baronne avec une légère crainte.

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Lana_
Du rose passant au rouge puis au pourpre, c'est par cette palette de couleur que les joues de l'Azur passaient lorsqu'elle constatait les regards posés sur elle. Certes, la tenue ne se prêtait nullement à une telle occasion mais rien dans sa garde robes n'était suffisamment large pour couvrir ses rondeurs gracieuses. Elle ouvrit la bouche pour expliquer à son amie le pourquoi de cette tenue mais point de temps ne lui fut donner.
La cérémonie débutât, ne laissant aux futurs parents que peu de temps pour se placer. Un sourire en direction de son époux, puis de ces Vénus, ainsi que Lewyne qu'elle trouvait fort pâle. Elle était impatiente d'aller toutes les embrasser, de les serrer contre elle et de leur raconter son merveilleux voyage, de prendre de leur nouvelle...

Ecoutant l'officiant avec intérêt, elle se replongeait quelques mois auparavant, lorsqu'elle même et son Merlin étaient face à Ambroise pour leur union. Elle souriait. Leur propre cérémonie était un tel enchantement qu'elle espérait qu'il en soit de même pour Ary et Trix. Ses azur se tournèrent vers ce dernier, elle le dévisageait presque. Si longtemps qu'elle ne l'avait pas vu mais en fait, il n'avait pas changer et restait cet homme qu'elle connut des années auparavant, lorsqu'elle foula les terres Joinvilloise.

Un hurlement la tira de ses pensées et c'est avec le sourire, cachant même un rire, qu'elle vit le petit pirate, épée à la main, courir vers le prélat, sans qu'elle ne comprenne le pourquoi du comment il eu une telle idée lors d'une cérémonie de mariage. Ahhhh ! ces enfants ! quelle joie ils nous apportent même s'ils savent mettre leurs parents dans l'embarras.
Puis un Ouiiiiiiiii ! suivi d'un Cling ! puis un second Oui plus court. Cette fois, c'est le sourcil droit de la brune qui se redressa. Mais que se passait il donc dans cet édifice ?! l'Azur ne comprenait pas trop ce qu'il se passait mais, elle en souriait car quoi de plus beau qu'une cérémonie de mariage avec tous els imprévus qu'elle comporte ? Et ce fut au tour du futur époux de répondre au prélat, nouveau sourire à la réponse qui lui correspondait bien en fait. Le prélat prit la suite, demandant aux témoins de s'approcher afin de remettre les alliances. Un regard encore vers Trix, avec un sourire. Devait elle avouer au Prélat qu'on ne lui avait point remit d'alliances ? Non, ce n'était nullement l'endroit de mettre le futur dans une position délicate et lorsqu'elle le vit se pencher vers Ary, bredouillant certainement une explication peu plausible, elle se dit que les foudres qui lui tomberaient dessus, suffirait à sa peine. Elle connaissait bien la légendaire radinerie de Trix, et ce depuis longue date d'ailleurs. Et pour tout dire, elle avait même pré sentit que même en ce jour mémorable, il en userait encore. Et elle ne s'était pas trompée ! Anticipant la chose, elle eu la lueur d'acquérir deux bagues lors de leur voyage en Alexandrie. Elle se dit que si Trix avait eu l'idée, ce dont elle doutait fort, d'avoir acheté les alliances, ces dernières se glisseraient aux doigts de son Merlin et du sien. Mais, il en serait autrement et elles orneraient les annulaires des nouveaux époux.

Elle prit donc le temps de sortir de sa petite bourse accrochée à son poignet, deux petits anneaux. Elle s'avança, se mettant face aux époux puis prit d'abord la main droite d'Ary pour y déposer l'anneau le plus grand. Elle fit de même avec Trix, déposant quand à lui l'anneau le plus petit. Elle leur adressa un sourire accompagné d'un clin d'oeil puis reprit place. Elle n'espérait qu'une chose ou deux. D'une, que les anneaux leurs plaisent et de deux, qu'ils ne lui tiennent pas rigueur d'avoir prit la liberté d'avoir choisi à leur place...

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Arnault
Si personne ne semblait comprendre ce qui se passait dans l'église, le plus perdu était sans doute le pauvre aveugle. Son bedeau avait depuis longtemps renoncé à lui décrire ce qu'il voyait et l'Azayes en était réduit à émettre des conjectures à propos du silence et des bruits étranges qui parvenaient à ses oreilles : quelqu'un aurait-il fait un malaise ? une arrivée impromptue ? un événement fortuit ? Après de fort longues minutes, le bedeau lui indiqua que les anneaux avaient enfin été échangés. Le soulagement arrivait enfin, mais l'aveugle se promit néanmoins d'interroger plus précisément son bedeau sur ce qui avait bien pu lui échapper…

« - Par les pouvoirs qui me sont conférés, au nom de l'Éternel et sous le regard d'Aristote et Christos, ses deux prophètes, je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage. Vous pouvez embrasser la mariée. »

Et l'aveugle remercia le Tout-Puissant : s'il n'était aveugle, il n'aurait pu voir Trixolas embrasser Aryanha sans que de vis sentiments ne se soient soulevés en lui. Privé de la vue de ce spectacle, il attendit quelques secondes avant de poursuivre :

« - Mes enfants, entrons à présent dans l'église où je vais célébrer une messe à la pérennité et à la fructuosité de votre couple ! »

Péniblement, l'aveugle entra dans l'église et, encore plus péniblement, il gravit les marches menant au maître-autel. Là, il reprit :

« - Mes enfants, Aryanha et Trixolas viennent d'échanger leurs vœux. Ils ont souhaité le faire en la présence d'une assemblée par eux choisie. Votre présence les honore, m'honore, honore le Très-Haut et Son Église. Prouvons-Lui notre foi en Son amour, se traduisant notamment par la rédemption des péchés. Confessons-nous, demandons pardon, et Il pardonnera Ses fidèles enfants. »


          Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
          C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
          C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Le silence revint. Arnault le brisa peu de temps après :

« - Nos âmes purifiées, exhortons le Très-Haut à accorder Sa grâce divine sur cette cérémonie. Chantons-Lui notre foi et notre fidélité à Son Église. »


          Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
          Créateur du Ciel et de la Terre,
          Des Enfers et du Paradis,
          Juge de notre âme à l'heure de la mort.

          Et en Aristote, son prophète,
          Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
          Envoyé pour enseigner la sagesse
          Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

          Je crois aussi en Christos,
          Né de Maria et de Giosep.
          Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
          C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
          Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
          Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

          Je crois en l'Action Divine;
          En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
          En la communion des Saints;
          En la rémission des péchés;
          En la Vie Éternelle.

          AMEN

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Aryanha
Elle fulminait intérieurement en écoutant les chuchotements de son cher et tendre qu'elle épousait ce jour même.

"Les alliances!
Bah écoute, j'en avais débusqué deux de toute beauté et je les avais dans mon mantel encore hier.
Mais ce matin, impossible de mettre la main dessus. Je crois qu'on me les a dérobées hier au marché. Probablement un de ces gamins des rues qui ont coutume de faire les poches des passants.

Mais qu'importe après tout!
Notre amour est si intense qu'il peut bien se passer des telles considérations bassement matérielles, non?"


Elle le savait mais elle s'enfonçait la tête dans le sable pour ne pas voir sa pingrerie aussi célèbre que sa poire de Sancerre qu'il cache dans sa botte.
Elle enrageait...toujours intérieurement et en laissant paraître un soupçon de sourire d'ange.
Elle qui rêvait d'un énorme diamant à son doigt. Une larme roula tout de même sur sa joue et sa gorge se serra.
Lana, leur sauveur et témoin, leur déposa des alliances dans leurs mains. Chère Lana qui donnait sans retour, se démunir de ses propres bijoux.
Elle lança un regard effroyable à son pingre de fiancé.
Adieu diamant !
Elle se demanda tout de même s'il n'était pas temps de faire machine arrière et de refuser tout bonnement de l'épouser sous prétexte d'avarice.


"Par les pouvoirs qui me sont conférés, au nom de l'Éternel et sous le regard d'Aristote et Christos, ses deux prophètes, je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage. Vous pouvez embrasser la mariée. "

La voie résonnante et raisonnante du vice-primat lui rappela qu'il était trop tard.
Ils étaient mariés.
Un souffle dans l'oreille de son époux tout frais du jour :

Et un baiser ? t'aurait-on également volé le baiser sur l'étal d'un marché ?
_________________
Aryanha
Elle suivit l'aveugle dans l'Eglise et se confessa comme il le demandait :

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai péché, en pensée, en parole, en action. C'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés
.

Relevant la tête, elle lorgna sur Trixolas. Puis doucement récita le Crédo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

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Trixolas
Visiblement son mensonge concernant les alliances n'avait pas aussi bien pris qu'il se l'était imaginé. Et voyant la réaction d'Aryanha, une pointe de regret le traversa. Vrai que sa pingrerie était allée loin ce jour.
Fort heureusement, la présence de Lana et ses alliances tombant à point le sauverait une fois encore.
Et justement les alliances leur allaient à ravir. Fallait-il y voir un signe qu'en fin de compte il avait bien fait d'agir de la sorte?
Il n'en fallait guère plus pour qu'il se rassure avec cet argument.

Alliance au doigt, Trixolas écouta le curé prononcer quelques paroles.
Voilà, c'était fait. Après tant de temps ensemble, à braver les lois de l'église tout autant que celles de l'hérauderie, ils étaient enfin officiellement mariés et, pour sceller cette union, il pouvait même embrasser la mariée qui ne s'était pas gênée pour le réclamer d'ailleurs.

Le néo-bayonnais opta pour un baiser plein d'attention mais pas trop tapageur. Ce genre de baiser langoureux qu'on donne en public sans pour autant tomber dans le vulgaire. Il en avait déjà assez fait avec les alliances, inutile d'en rajouter pour ce jour.
Bref, il serra sa baronne entre ses bras et posa ses lèvres sur celles de la vénitienne durant un long moment durant lequel il jouit du goût prononcé et si bien connu des lèvres d'Aryanha mais qui, en ce jour précis avait une saveur un peu différente.
N'était-ce pas la première fois qu'il embrassait une femme mariée?

Trixolas repensa à son témoin, présent à ses côtés et reprit le cours de ses pensées.
N'était-ce pas la première fois qu'il embrassait une noble mariée?
Oui, voilà qui serait plus crédible...

Il aurait bien prolongé ce moment si spécial mais déjà l'aveugle entonna le Crédo et l'ancien joinvillois reprit avec les autres la prière, espérant que personne ne s'apercevrait qu'il avait déjà oublié une partie de celle-ci.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

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Arnault
Le lecteur l'aura compris, l'amour n'est pas le sentiment préféré de l'aveugle. Aux fidèles lambda, l'archevêque servait une infecte soupe réchauffée : il ânonnait quelques lieux communs sur la beauté et l'unicité du sentiment amoureux. Il ne pouvait se résoudre à infliger cela à ces deux personnes qu'il estimait. Il avait donc sélectionné deux textes destinés à être l'objet de deux sermons résolument anti-bisounours qui devaient, espérait-il, satisfaire le rigoureux esprit de la juriste Aryanha.

« - J’aimerais débuter rappeler les points essentiels qui sont les éléments constitutifs du sacrement du mariage. Le dogme de l'amitié aristotélicienne précise... »

Un bedeau s'avança alors et lut :
Citation:

    « L'Amitié Aristotélicienne » au sens large est une communauté de vie. Par le baptême, chaque baptisé sera introduit dans une union spirituelle en puissance qui sera donc un contact spirituel avec tous les autres baptisés.

« - Il s’agit d’un enseignement connu de tous présents ici : Aristote a condamné l'érémitisme car la vie d’ici-bas n’a aucun sens sans rapport aux autres. L’amitié est la valeur aristotélicienne centrale, et si elle ne peut s’exercer qu’entre plusieurs enfants de Dieu, elle peut prendre différentes voies. L’amour est une forme particulière d’amitié : elle est la seule à être consacrée par un sacrement, le mariage, ce qui prouve sa perfection. L’union si particulière entre les époux devant Dieu est un hommage au Créateur lui-même, source de l’amour partagé par ses deux enfants. »

Il se tut avant d'enchaîner avec une autre thématique, tout autant anti-bisounours que la première. À nouveau, un bedeau lut et l'aveugle continua :



« - Ces paroles du prophète résonnent avec une actualité surprenante en cette cathédrale de Bayonne. L'amour est un sentiment polymorphe : aimer se conjugue à bien des temps et recouvre une infinité de sens. L'amour est toujours une forme supérieure de l'amitié ; et l'amour pur entre deux êtres, lorsqu'il est célébré par le mariage, devient la crème de la crème des sentiments humains.

Ce sentiment est porteur de plusieurs réalités et valeurs, au premier rang desquelles la famille et l'honneur, découlant de l'obligation de respect et de soutien mutuel que les époux viennent de se promettre. Ces valeurs et ces réalités ne sont pas sans rappeler celles de la noblesse. Aryanha et Trixolas vivent aujourd'hui le premier jour de leur nouvelle famille. Puissent-ils ne jamais oublier que les serments qu'ils viennent de prononcer sont sacrés : que leur fidélité à leur conjoint et au Très-Haut soit éternelle. “Qu'ils se souviennent qu'ils ont Dieu pour témoin”, écrivait Cicéron : que ce sacrement marque le début d'une nouvelle vie, plus proches l'un de l'autre mais plus proche de Dieu également, dont la grâce spéciale vous bénit par les liens sacrés et indéfectibles du mariage. Puissiez-vous illustrer la complémentarité entre noblesse et piété par la démonstration de la fusion entre les valeurs de ces états. Amen. »

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Aryanha
Amen...
Et voilà c'était fait.
Ils étaient mari et femme pour le meilleur et le pire bien que le pire était derrière eux, elle espérait bien que le meilleur reste pour demain.
Étrange de devenir l'épouse de son Bélier, mais leur chemin muni de confiance, de solidarité, d'amour et de fidélité fut toujours suivi.
Elle sourit à l'archevêque même sil elle savait qu'il ne le voyait pas.
Un regard vers son désormais époux et elle glissa sa main dans la sienne.
Plut à Dieu de toujours les conduire sur ce chemin de la vie, sur la voie de l'Eglise Aristotélicienne Romaine.
Elle attendit la suite, la fin de la cérémonie.

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