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[RP] L'invitation

Alienaure
Le nez fourré dans une des caisses de documents, à genoux, jupons retroussés sur le sol, Aliénaure fouillait.
Lancée dans le tri des traités, elle avait tenu à récupérer un document oublié.


Aliénaure, si nous ne quittons pas Limoges maintenant, nous devrons rentrer de nuit à Saint-Junien.

Oui, je sais, mais j'ai absolument besoin de ce traité. Je veux le regarder ce soir, après le repas.

Un sourire, un regard et un baiser, elle l'avait convaincu de l'attendre quelques minutes dans le bureau.
Et elle était descendu presque en courant dans les archives.
Juste un traité et ils rentreraient chez lui, chez eux, pour préparer leur première réception.

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Finitou
Un valet posa sur un petit plateau une missive avec un sceau qu'elle connaissait, celui du Vicomte. Corenthine décacheta la lettre et ses yeux parcoururent le vélin.

Hummmm!!!! Fiançailles. Rien que ça.

Il fallait s'en douter depuis le temps et puis ses fiançailles en même temps de l'inauguration de sa vicomté, cela tombait sous le sens.
Il allait être sien à elle aussi d'ici quelques temps. Soudain un cri d'effroi interieur.
Une chose à laquelle elle n'avait jamais songée.
En disant oui au Vicomte pour être sa vassale, elle allait être la sienne.

Des images d'horreur vinrent frapper son cervelet. Si elle était sa vassale à lui, elle serait fatalement sa vassale à elle.
Elle se voyait déjà exploiter comme une souillon.
Chassant ses idées stupides, un vélin et une plume dans la main, elle décida de répondre dans l'affirmatif à l'invitation.
A peine les premières lignes pondues qu'elle décida d'aller le voir en personne pour lui répondre et ainsi lui parler de ses angoisses d'être la vassale de la furie brune. Juste pour qu'il la rassure qu'Aliénaure se tiendrait à sa place.

Corenthine en chemise, enfila ses braies, ses cuissardes et son ceinturon muni de son épée puis partit en direction du bureau du Vicomte Trokinas.
Arrivée au château, elle demanda après Trokinas et on lui répondit qu'Aliénaure était aux archives et qu'on'avait vu le Vicomte rentrer avec elle.
Direction les archives, elle demanderait une fois là bas une audience privée pour ne pas parler de ses réticences devant Aliénaure et puis les voir partir tous les deux la mettrait dans une colère noire et s'en était presque jouissif pour elle.

Quelques volées d'escaliers dans la semi pénombre, le Gouverneur de Bourganeuf, entendit du bruit dans une salle dont la porte était à peine entrebâillée.
Elle poussa la porte et pénétra dans la salle, n'ayant pas vu la cale de la porte tomber derrière elle et elle s'avança dans les allées de la pièce d'archivages quand elle entendit un VLAN!


Vicomte?
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Alienaure
Vlaammm!

Aliénaure se redressa vivement, crâne tapant au passage une poutre basse.


M*ù^!

Elle s'apprêtait à faire remarqué à son fiancé qu'un câlin n'aurait rien d'amusant ici quand elle entendit une voix ô combien reconnaissable.


Vicomte?


Demi-tour rapidement effectué vers l'arrivante.


Qu'est-ce que vous fichez ici, vous? Vous lui voulez quoi au Vicomte?

Mains sur les hanches, elle fixait Finitou d'un œil pas forcément des plus amicaux.


J'ose au moins espérer que vous avez pris soin de prendre la clé que j'avais laissé sur la porte...
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Finitou
La furie brune. Elle s'entendait bien à la voir ici mais au moins avec la présence réconfortante du Vicomte. Corenthine regarda partout pas de Trokinas en vue.
Elle se fixa comme un chien d'arrêt flairant un danger. C'était tout juste si elle ne leva pas la jambe.

Soudain une douce mélopée venue des viscères de la jeune fiancée monta jusqu'aux tympans de Corenthine.
Ses mâchoires se crispèrent comme une bonne partie de ses muscles. Corenthine régissait épidermiquement à Aliénaure.
Comment le Vicomte supportait ses jérémiades d'enfant gâtée, la dépassait. Elle qui avait fini dans les rues, à l'âge de 11 ans.

Je viens voir le Vicomte pour affaire privée.

Soudain, Corenthine ferma les yeux dans un juron muet quand Aliénaure lança la deuxième partie de sa phrase.
Bien sûr que non, elle n'avait pas vu la clé ni la cale. Les voilà toutes les deux enfermées.
Non, cela ne pouvait être vrai. Même dans ses cauchemars, elle ne s'était jamais vu en huis clos avec Aliénaure. Déjà qu'en cérémonie officielle, les mots fusaient alors en tête à tête, il y aurait une morte.

Corenthine baissa la tête et ses bras ballants le long de son corps.
C'était son mea culpa.
Si une des deux mourait, ça serait de sa faute à elle.


Non j'ai pas vu la clé, elle est encore sur la porte.

Son ton se voulait neutre sans aucune ironie car elle était en tort et elle n'aimait pas cela, surtout devant Aliénaure qui n'allait surement pas la louper.

Je crois que nous sommes enfermées ou je cauchemarde?
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Alienaure
Une bordée de jurons, à faire pâlir un charretier, jaillit de la bouche de la jeune fille.

Mais êtes-vous stupide?! Je savais que vous n'aviez pas inventé le feu, à vous dandiner comme une pintade sous les yeux de mon fiancé, mais là, vous gagnez le pompon!

La fusillant du regard, la mini Malemort passa devant la barbière pour atteindre la porte.

Hé oh!!! Y'a quelqu'un?! Je suis enfermée!!!


Martellement de poing contre le bois. Même légèrement vermoulu, il n'en restait pas moins assez solide pour résister à l'assaut d'une chieuse en furie.

Se retournant vers l'intruse, Aliénaure pointa un doigt vers elle.


Même vos pires cauchemars vont vous paraître bien doux, désormais. Vous allez vous mordre les doigts de m'avoir retenue prisonnière dans cette cave avec vous, alors que je devrais déjà partir à Saint-Junien passer une agréable soirée avec mon fiancé.

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Finitou
Corenthine se faisait copieusement traiter de gallinacée par la fiancée en furie...mais cela ne changeait guère même si le ton se faisait plus criard que d'habitude.
Elle avait bien envie de la faire revenir sur terre en lui disant aussi ses 4 vérités mais leurs heures étaient comptées. Si elle ouvrait les hostilités dans l'immédiat, le temps allait paraître long.


En règle générale, les clés sont dedans avec la personne qui y est et non dehors.
Alors avant de traiter les gens de pintades repensez y à deux fois.


Elle essayait de se calmer car elle savait qu'elle était en tort. Si il lui arrivait malheur, trokinas allait lui faire payer ainsi que tout le clan Malemort. Si elle la tuait, elle devrait coûte que coûte manger son corps, pour effacer les preuves.
Soudain Aliénaure commença à hurler en tapant sur la porte.


Je suis venue jusqu'ici, j'ai traversé deux longs couloirs et descendu trois volées d'escaliers sans voir âme qui vive. Dites moi que quelqu'un sait que vous êtes là?
Sinon je crains fort que nous devions manger quelques feuilles d'archives en subsistances.


Elle n'était pas très fière d'elle de lui faire un tantinet peur mais elle l'avait cherché après tout et puis elle ne lui avait pas encore parler des rats gros comme des chats qui sortaient à la nuit tombée. Elle gardait ça comme joker dans sa manche.

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Alienaure
Sans blague?

Le ton était ironique, mais un brin moins agressif.


Vous n'avez peut-être vu personne, mais il a bien fallu que quelqu'un vous dise que j'étais là pour que vous veniez me grappiller mon air.

Yeux fermés quelques secondes, Aliénaure s'adossa à la porte.


Et puis, Trokinas sait que je suis là, nous devions partir ensemble. Il finira bien par s'inquiéter.

Comme il s'inquiétait pour tout ce qu'elle pouvait faire, manger, boire ou autre, ces dernières semaines. Si elle lui avait reproché gentillement de trop la protéger depuis leur découverte, elle priait désormais en silence qu'il s'inquiète vraiment.


Et puis que vous lui vouliez-vous à mon homme? Vous n'aviez pas rendez-vous, sinon, il m'en aurait parlé et n'aurait pas insisté pour que nous rentrions rapidement.

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Finitou
Corenthine souffla sur ses quelques mèches de cheveux qui lui tombaient sur le front et puis elle sentait poindre une migraine engendrée par la mini malemort.

Je vous grapille votre air! On aura tout entendu. Tout d'abord il n'est pas à vous. Vous savez que tout ne vous appartient pas. Secondo, je vais pas m'arrêter de respirer pour vous et vous l'avez même pas demander gentillement.

Corenthine lorgnait partout dans la pièce pour jauger les solutions possibles. Evidemment une salle d'archives en sous sol, elle ne trouverait pas de lucarne. Elle fouinait partout et lui répondit sans la regarder.

Oui encore heureux qu'il pense à venir vous chercher. Je serais surement pas aussi magnanime si je vous perdais. M'enfin!
Ce que je veux à votre homme?
Juste lui dire que je venais à la fête pour vos fiançailles enfin surtout pour l'inauguration de son Vicomté mais à ce rythme, on va les fêter toutes les deux vos fiançailles, je pense.


Allez, déguerpissez de la porte. Je vais nous sortir de là et sans compter sur VOTRE HOMME.

Corenthine s'accroupit et regarda par le trou de la serrure. La clé était toujours logée dans l'orifice.

Il me faudrait une feuille et quelque chose pour enfoncer...une tige, une épingle....Vous devez bien avoir ça ?

Toujours accroupie, elle lui montra la paume de sa main, comme lors d'une opération avec un assistant barbier attendant ses instruments.
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Alienaure
Fixant la militaire à genoux devant elle, main tendue, Aliénaure dut réfréner une violente envie de faire ce que tout gamin pourrait faire dans cette situation. Mais cracher dans la main était désormais temps révolu pour elle et sa mère serait bien fichue de lui coller une raclée si cela venait à se savoir, toute majeure qu'elle était.

Retirant une épingle du chignon lâche d'où s'échappaient de brunes mèches folles, elle la déposa brusquement dans la paume.


Si vous étiez un temps soit peu féminine, hors des cérémonies, vous n'auriez point besoin de faire l'aumône.


Regard des pieds à la tête. Ca, pour faire la maligne sur un cheval ou avec une épée, elle était pas la dernière, la bougresse. Mais pour le reste...


Bras croisés en admirant le spectacle, Aliénaure esquissa un sourire narquois.


A se demander ce que certains hommes peuvent trouver d'attirant à une paire de braies...

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Finitou
Une épingle à cheveux dans le creux de sa main et un point pour la malemort.
Corenthine n'était pas ce qu'on appelle une femme très féminine. Elle avait toujours préféré les braies et les épées, le danger aux tapisseries.
Depuis qu'elle était devenue Dame, elle faisait pourtant des efforts de tenue en privilégiant les robes et savait presque faire une révérence dans les règles de l'art.
Bien sûr qu'Aliénaure aurait pu lui apprendre mille et une choses sur l'art d'être une vraie Dame et de briller en société mais Corenthine préferait les levés de coudes en taverne avec ses hommes, les patrouilles sur les remparts et chevaucher son destrier.


Oui si j'avais eu une épingle dans les cheveux, elle aurait probablement pomper toute ma matière grise pour nous sortir de là.

Elle essayait de rééquilibrer le score.
L'épingle en main, elle saisit un vélin à porter de sa main et le plaça dessous la porte.
Puis d'un geste sûr, elle enfonça l'épingle avec une moue étrange c'est à dire avec une partie de sa langue dehors comme pour l'aider à trifouiller la serrure.


A se demander ce que certains hommes peuvent trouver d'attirant à une paire de braies...

Corenthine arrêta sa main et leva les yeux vers Aliénaure avec un demi sourire.

Je comprend qu'une petite fille ne sache pas bien ce qui plait aux hommes.
Les braies font la cavalière et seule une cavalière émérite sait chevaucher comme il se doit et je ne parle pas forcément de monter un équin. Et puis aussi quelques autres petites choses.
Personnellement je porte des braies pour mon bien être. Je me vois mal commander des hommes en robe, je ne suis pas vicaire, je suis soldat.
Vous comprendrez ce que les hommes aiment avec le temps Aliénaure.

L'expérience de Corenthine ne faisait aucun doute sur celle de la jeune Aliénaure.
Elle savait que sur ce terrain, leur différence d'âge faisait la différence.


Corenthine reprit son travail pour déloger cette fichue clé.
Elle bougea enfin et sortit de sa serrure pour finir au sol dans un "CLING" métallique mais elle ne s'arrêta pas sur le coup mais fit des rebonds beaucoup plus loin que le vélin posé au sol, qui devait servir à rapatrier la clé vers elles.

Un juron de charretier sortit au grand dam puis elle s'allongea par terre pour voir la clé.


Corne de bouc, elle est allée trop loin.
J'enrage, notre seule chance de sortir rapidemment.


Corenthine rendit l'épingle à cheveux dans la main d'Aliénaure d'un geste brusque.

Recoiffez vous vite avant qu'il ne vous voit dans cet état, votre homme.

Le gouverneur s'adossa contre le mur la mine dépitée, elle avait échoué. Elle enfonça ses doigts dans ses cheveux bruns en se massant les tempes.
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Alienaure
Les braies font la cavalière et seule une cavalière émérite sait chevaucher comme il se doit et je ne parle pas forcément de monter un équin.

Froncement de sourcils. Pour qui la prenait-elle? Oui elle n'avait que fort peu d'expérience en la séduction et autres jeux triviaux. Et alors? Elle ne savait pas qu'elle devait participer à une concours. Et encore moins qu'il était de rigueur de s'en vanter.


De vos capacités, je n'en doute point. Sans doute est-ce pour cela que vous donnez à votre mari une telle paire de cornes qu'il ne doit plus pouvoir entrer au Château.
Moi, seul le...


CLING!


Bouche ouverte, Aliénaure écouta la clé bondir et rebondir fort loin d'elles, et regarda la bourganiaude s'adosser en bougonnant.

Elle lui avait fait toute une histoire pour une résultat équivalent à l'intelligence d'un troupeau d'escargots en rut? Elle lui avait ri au nez alors qu'elle avait...

Non mais vous êtes encore plus incapable que je ne l'imaginais!

Avançant lentement vers l'ancienne prévôt, Aliénaure eut le temps d'imaginer les pires tortures qu'elle allait lui infliger.

Ah ça, c'est sûr que monter sur un cheval et écarter les cuisses, ça ne demande pas un niveau intellectuel fort étendu!
Non seulement vous avez trouvé le moyen de nous enfermer toutes les deux dans ce petit bouiboui mais il a fallu que vous en perdiez la clé!


Doigt hautement menaçant frappant le haut du torse de la brune.


Je vous préviens: je meurs de faim, je suis fatiguée et plus qu'agacée. Alors je commence à croire que vous aviez des idées suicidaires pour venir vous ficher entre mes mains aujourd'hui.

Voila ce qu'il y avait de bien à porter la vie en soi. Un instant, nous respirions le calme, la sérénité, sourions à tout et n'importe quoi. Alors que l'instant d'après, vous vous transformiez en véritable furie prête à passer par la lame tout ce qui traînait sous votre main.

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Finitou
La furie brune avait dépasser les bornes en parlant de Breccan. si son mari lui avait pardonner ce n'était pas pour rien et leur histoire sentimentale ne les regardait qu'à eux deux.

Corenthine se leva et fondit sur la mini Malemort le doigt devant elle en signe de menace.


Faites très attention à ce que vous dites. Si pour le moment votre tête est vierge de tous ornements, il se pourrait que j'entreprenne de lui donner une belle paire de bois.

Corenthine toisa Aliénaure de sa haute stature qu'elle avait hérité de son père.

Vous devriez vous mordre la langue avant d'envoyer de pareilles sornettes.
Vous vivez sur un nuage idyllique d'un début de relation, moi je suis passer par les affres du mariage et d'un époux qui vous délaisse....


Elle ne continua plus dans ce sens car c'était son histoire intime avec Breccan et ça ne regardait pas la jeune femme.
Pour Corenthine, que son mari la délaisse ou profit de son épée ou du combat était un signe d'échec pour elle. Doutant depuis fortement de son pouvoir de séduction, elle s'était encore plus investit dans l'armée devenant gouverneur de sa ville.


Vous, petite princesse, qui dès que vous ouvrez votre royal claquet une horde de laquais vient vous torcher votre royal fessier, ne me parlez pas d'incapacité. Moi au moins j'essaie. Je ne compte pas sur les autres pour m'en sortir dans la vie...J'ai toujours du compter que sur moi même. De toute façon il faudrait être dangereusement atteint pour vouloir rester isolé avec vous de son plein gré.

Corenthine était excédée de ses remarques mais toucher à son mariage n'avait pas été très diplomate de la jeune malemort.

Vous avez faim....et bien mangez votre main, avec la bouche pleine je ne vous entendrais plus au moins.
Quand à votre dernière remarque de finir entre vos mains...Je vous averti et ce n'est pas une menace mais un état de fait. Si vous portez la main sur moi, je ne verrais aucune différence avec une bagarre de taverne.
Regardez votre main et regardez la mienne. Je doute d'avoir plus mal que vous à ce jeu là.


Si elle touchait à Aliénaure s'en serait finies de ses relations avec le Vicomte qui prendrait surement parti pour sa peste de fiancée mais Corenthine ne pouvait la laisser faire insidieusement dans ses paroles qui allaient crescendo. A ce moment, le gouverneur n'avait qu'une envie c'était de la coller au mur mais elle réussit pour le moment à prendre sur elle en bon soldat.
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Alienaure
Elle osait la menacer de séduire son futur époux?!

Non mais dites donc! Vous croyez que je ne vois pas votre manège? Vous ne pouvez même plus vous empêcher de lui tourner autour! Vous croyez que je suis aussi stupide que vous vous plaisez à le faire croire?

Pas vers elle pour combler la distance qui les séparait.


Tout Limoges faire gorges chaudes de vos simagrées. Vous ne vous êtes pas demandée pourquoi je ne suis pas venue avec lui aux allégeances? J'étais dans les couloirs quand j'ai entendu les commentaires de l'huissier qui rapportait vos paroles à une des gardes.

Vous croyez quoi? Que parce que je m'appelle Malemort j'ai droit à tout? Que ma mère est derrière mon royal fessier?
Tout ce que j'ai, je l'ai eu par travail! J'ai du faire mes preuves pour tout! Et je dois encore les faire! Parce que je suis fille de. Alors vos commentaires, je vous prie de les garder pour vous!


Essoufflée par sa longue tirade, Aliénaure la fixa longuement avant gagner un pan de mur et de se laisser glisser pour s'asseoir.


Vous ne me connaissez pas. Vous ne connaissez strictement rien de moi.
Alors je vous interdis de crier à qui veut l'entendre que je suis futile, stupide et caractérielle.


Relevant le menton, elle lui lança un regard peu aimable.


Et toute grande perche que vous êtes, vous ne me faites pas peur. Alors vos menaces, vous pouvez les coller à votre postérieur carré.
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Trokinas
Le Vicomte en question dont deux charmantes femmes parlaient se trouvait dans un bureau, plus haut situé. Le Bureau du Chambellan était de toute beauté, et Trokinas se dit qu'Aliénaure avait bon gout en matière de décoration. Peut être qu'un jour elle ferait jouer ses talents sur son propre bureau?

Pour l'instant, il attendait, repassant dans sa tête tout ce qu'il avait à faire. La semaine risquait d'être chargée : entre l'organisation des Fiancailles à Saint Junien, les votes du Grand Couvai, le Vicomte n'aurait pas le temps de s'ennuyer. En parlant de temps, il trouvait que cela commençait à faire long cette descente aux archives. Personne ne les rangeait et Aliénaure avait elle tellement de mal à trouver son document?

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Finitou
Aliénaure avait vraiment un don pour exaspérer Corenthine et faire ressortir sa colère.

Tout Limoges!!! Rien que ça. Sachez pour votre gouverne, que peu d'hommes ont le loisir de pouvoir raconter qu'ils m'ont eu dans leur drap.

En effet, seul Breccan pouvait se targuer de l'avoir eu ainsi qu'un autre homme dans le Périgord, son actuel amant.

Puffff!!! Et puis à quoi bon me justifier, a vrai dire vos pensées me passent au dessus de la tête. Aller crier que je suis une catin, je m'en contre fiche!
Les personnes qui me sont proches savent la vérité, les autres je m'en balance copieusement.


Elle avait le respect des soldats et d'une grande majorité de la prévôté ainsi que de ses amis.

Alienaure entama sa longue complainte de la pauvre fille de Nebisa.
Les poils de ses bras se hérissèrent devant tant de mauvaise foi.


OOOh pauvre petite fille riche. Laissez moi rire!
Je vous imagine creuvant la dalle en boulottant les restes des gens.
Pufff vous aurez déjà prier tous les saints en pleurant comme une madeleine.

Porter un nom connu est un fardeau?
Alors là j'aurais tout entendu. A peine arriver dans votre majorité que déjà vous jouer dans la cour des grands avec un emploi de chambellan. Evitez de me dire que votre nom est un handicap. Votre caractère exécrable Ah ça oui mais pas votre nom.

Quand à votre HOMME comme il vous plait à dire, sachez que je le ne tourne pas autour mais que nous avons énormément de respect et d'affection l'un pour l'autre, cela s'arrête là.
A force de crier au loup, petit fille, il va vous arriver des soucis!
Garder le Votre HOMME...je n'en veux pas!


Elle resta stoïque quand elle su qu'Aliénaure avait su ses propos aux allégeances.

Aux allégeances? Faites attention au propos déformés que l'on peut vous ramener, le château est pleins de vipères malfaisantes. Et sachez que j'ai juste dit que vous arriveriez sans doute toute pimpante.

La jeune femme se laissa glisser le long du mur mais ne cessa pour autant ses attaques.

Futile, stupide et caractérielle???
Humm c'est vrai qu'encore une fois vous m'avez prouvé le contraire.
C'est vraiment un délice de chaque instant de gouter aux heures qui passent en votre compagnie.


Elle releva tout de même le commentaire sur ses fesses car en tant que soldat, l'entrainement militaire avait galber son fessier d'une façon plutôt agréable.

Pondez vos marmots et on en reparlera "demoiselle tapisserie".
Je ne vois bien qu'une seule raison pour le Vicomte de vous épouser...je ne vois pas autre chose que votre "fardeau" de nom et le fait d'avoir une belle vitrine à exposer pour son faire valoir. Vous n'êtes qu'un nom, prenez le pour dit et arrêtez de cracher dessus!


Le gouverneur sentait battre son coeur dans ses tempes.
Elle n'était pas tendre et devait sans doute toucher Aliénaure surtout en lui gageant que le vicomte la prenait pour épouse que grâce à son nom, mais la mini malemort était passer aussi maitresse dans l'art de piquer.

Aliénaure était très forte pour faire sortir de ses gonds les personnes alors que Corenthine aurait préféré rester le plus courtoise possible...enfin dans la mesure du possible.


Une personne devait arriver promptement sous peine de voir une marre de sang dans la salle des archives du château.
Corenthine donna un coup de pied de rage à la porte innocente puis se laissa aussi glisser le long du mur presque en face de la jeune fiancée.

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