[PHYLO] Alcôve des cavaliers, coin du bla bla

Au nom du très-Haut, d'Aristote et Christos.

Moi, Pénélope de Montbazon-Navailles, Vicomtesse de la Garde-Adhémar et Dame de Mirmande, Croix de l'Ordre de Sainct Georges,
A tous ceux, présents et à venir, qui liront ces lignes, salut et paix!

[font=Comic Sans Ms]Parce qu'il est le lot de tout être d'un jour rejoindre notre Créateur, sans connaître le jour où nous serons rappelés à Lui, et qu'il est du devoir de tout bon parent de pourvoir aux besoins futurs de nos enfants, j'ai décidé de mettre en ordre et par écrit mes dernières volontés, afin de m'assurer que mes proches ne viennent à manquer de rien si je devais passer outre.

Qu'il soit su que je lègue mes titres et terres, à savoir la Vicomté de la Garde-Adhémar et la Seigneurie de Mirmande, ainsi que tous les droits, biens et gens y afférant, à ma fille et héritière unique Aubanne de Barsac, ainsi que, conformément à la coutume héraldique, les armes familiales brisées des Montbazon-Navailles.

A mon frère Sirbalian de Montbazon-Navailles, ne pouvant selon la loi, lui léguer aucune de mes terres, je demande à ma fille Aubanne, qu'il puisse occuper la Seigneurie de Mirmande comme bon lui semble.
Je lui confie aussi ma fidèle Xéna.

A la Demoiselle Flora Devirieux, je lègue le bracelet dont son père me fit présent, ainsi que mon agneau Fiocco, dont je sais qu'elle prendra grand soin.

A ma filleule Yasaelle, je lègue ma dague d'argent et ma barque
A mes filleuls, ceux qui ne m'ont jamais trahie, qu'ils soient assurés de toute mon affection

A tous mes amis, les vrais, je leur assure de mon amitié sincère par-delà la mort.

Enfin, qu'il soit su que je lègue à mon fidèle conseiller et ami Kernos Rouvray, toutes mes armes et équipement de guerre.

Quant à sa Grâce Hardryan Devirieux, Duc de Château Queyras que le parchemin noté ci après lui soit remis jusque dans sa tombe, car s'il venait à disparaitre avant moi je ne lui survivrai pas.[/font]

[spoiler]
Hardryan...........

La vie sans ton sourire était une mine d’or que l’on aurait pillée.
Il n’y avait plus que des couloirs vides, des galeries sournoises où tout peut s’écrouler.
Grâce à toi
Je suis née.
J’ai appris.
J’ai aimé.
J’aurai vécu pour te rencontrer.
Je t’aime.
Nos vies se sont croisées vers une plénitude.
Tu a ramifié ma vie et nourri l’infini.
Notre amour n'a pas fait pas que s’écrire, il s’est éprouvé, envers et contre tout.
En retard d’un bonheur, nous avons couru ensemble jusqu’à le rattraper.
Comme deux arbres plantés dans le même terreau, nous mélangions nos branches, nos racines, nos fleurs.
Hardryan...
Je suis devenue le verbe aimer.
Je l'ai conjugué à tous les temps mais il ne s’adresse qu’à toi.
Du subjonctif à l’infini, je le marie avec ton nom.
Je le prononce sur tous les tons de Lyon à Briançon et dans mon dernier souffle
Tu fus mon seul abécédaire dans la syntaxe de l'amour.
Je me suis conjuguée à toi dans la grammaire des espérances
J’avais mis l’angoisse à la consigne. Je ne serai pas allée la réclamer.
Sur le tableau des arrivées, c’est ton nom que je voyais, peu importe les gares ou les ports.

On s'est retrouvé ensemble sur celui des départs.
J'ai voyagé avec toi de l’amour à l’amour
Le temps n'a rien change à l’infini d’aimer.
Ta ligne d’horizon a croisé ma ligne de vie.
Tes pas sont encore dans les miens comme une route à suivre. Il n’y a plus ni toi ni moi. Il n’y a plus que nous.

Si jamais tu t’en vas, je partirai aussi.
Si jamais tu t’en viens, je resterai pour toi.
Si jamais tu t’envoles, je volerai aussi.
Je t’aime comme tu m’aimes, plus riche que la terre, meilleur que le pain, plus juste que la paix, plus fort que nous deux, plus haut que le ciel.
Nous ne sommes que nous mais nous avions l’amour à donner en exemple.
Je dis "je t’aime" pour que tu le saches encore et ne l’oublies jamais.
Je viens avec toi et ensemble nous irons loin, encore plus loin, bien plus près l’un de l’autre.
Même au delà de la mort
Il ne s’agit pas de briller mais d’aimer.
Ma voix monte vers toi.
Des centaines de voix dans la mienne crient ton nom

Je me noie.
Je bascule.
Je m’accroche à tes yeux.
Je te laisse mon coeur
Je te donne ma vie.
Je t’aime d’un bout du monde à l’autre, de l’ailleurs à l’ici.

Hardryan mon Amour je te suis jusque dans la mort....[/spoiler]

[font=Comic Sans Ms]Quand à ma dépouille mortelle, je souhaite qu'on la dépose simplement dans les montagnes de Briançon, afin que les neiges et le vent soient mes seuls linceuls et la nature ma dernière demeure.

Afin que mes dernières volontés soient respectées, je charge Messire Kernos Rouvray, Seigneur de Glandage et de Roynac ou à défaut le Héraut de la marche Dauphiné, de faire exécuter le présent testament.

Et pour que l'autorité de ma volonté que voici obtienne une vigueur plus ferme, dans les temps à venir, j'ai décidé de la confirmer par ma main, et que le témoin de cette décision en fasse de même.
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Faict à Montélimar , le troisième jour du mois de juin de l'an MCCCCLVIII,

[font=Comic Sans Ms]
Pénélope de Montbazon-Navailles, Vicomtesse de la Garde-Adhémar[/font]




[font=Comic Sans Ms]Kernos Rouvray, Seigneur de Glandage et de Roynac[/font]

Au nom de la sainte et indivisible Trinité, nous, Telya de Saint Ange, par la clémente bienveillance de Dieu Comtesse de Flandres, faisons savoir à tous ceux qui sont fidèles à la Saincte Parole d’Aristote et à notre Saincte Patronne Illinda , que nous concédons à la Dame Adrienne tous les bénéfices afférant au Fief de Gavre, en récompense de ses bons et loyaux services envers le Comté de Flandres.



Description : De gueules aux trois lions d'argent posés deux et un.

Fait en l'an de l'incarnation de Christos MCDLV, le 12ème jour du mois de Décembre.

Moi Télya de Saint Ange, Comtesse de Flandres, j'ai reconnu.


Moi, Adrienne, j'ai reconnu.


Moi, Sardanapale de Hauteville, en tant que témoin, j'ai reconnu.


Moi, Geoffroy d'Harlegnan dict Lunconnu, Héraut d'Armes de Flandres, déclare avoir été témoin de cet hommage entre Dame Télya de Saint Ange, Comtesse de Flandre et la Dame Adrienne. Que nul ne puisse à présent remettre cette parole en doute, l'hommage ayant été prononcé sur les sainctes écritures, devant témoin.