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[ARCHIVES] Demandes d'Aide

Felian
« Hum ... Estampes, je ne vous dérange pas, j'espère ... »

Retourne son attention vers Phylogène.

« Du même avis que Monsieur le Grand. Il convient de rappeler la différence et de demander à refaire la demande, je pense. En fait, je me demande même s'il n'est pas plus convenable que le vassal se fasse homme du seigneur d'abord sans intervention du futur dominant, puis que le seigneur l'investisse du fief ensuite ... »
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Perrinne
Et s'il veut/accepte de s'engager à etre son esclave aussi ?
Nous somme là pour enregistrer que le serment contient à minima les engagements vassaliques classiques, mais si les deux intervenants veulent inclure d'autres engagements, c'est leur droit le plus strict.
Felian
« Sauf que vous oubliez, Normandie, que l'esclavage n'existe plus, par la grâce de Dieu, en terre de France, depuis plusieurs siècles. Le XIe je crois bien. Rétablir ces pratiques barbares, qui sont assurément contre le dessein du Seigneur, me paraît ignoble. Et pour contrer par avance cet argument que l'on pourrait m'opposer, le servage n'est pas de l'esclavage. Il fut souvent institué, sauf erreur de ma part, en rachat de l'esclavage, justement. Et nous ne sommes pas là pour enregistrer les serments vassaliques a minima, mais uniquement pour enregistrer ces dits serments. »
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Eugenie.
Estampe n'avait pas manqué de lire dans l'air narquois de Champagne des pensées bien peu aristotéliciennes -en sus d'être mesquines-en ce qui la concernait elle et le Grand Écuyer de France. Se récrier silencieusement de la ride du lion n'aurait fait qu'ajouter en ragots au moulin de la commère champenoise. Alors, puisque Touraine était présent et se méprenait lui aussi sur son compte, elle décida d'en prendre son parti.

Maintenant que vous le demandez Touraine, un peu oui effectivement.

Varenne sans aucune gêne, Barrauld à la gehenne.
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Perrinne
Nous n'avons pas à juger. Si l'homme l'accepte, c'est son droit et c'est lui qui s'en mordra les doigts.
Ingeburge
Les arguments du Grand Ecuyer de France me rassurent, j'en étais à penser qu'un vassal et un esclave n'étaient pas la même chose et j'ai cru l'espace d'une seconde faire erreur... fort heureusement, Touraine est venu apporter quelques précisions de bon aloi.

Maintenant, Normandie, d'accord, un suzerain fait ce qu'il veut avec ses gens mais dès lors qu'un héraut est présent et se doit faire respecter des principes fondateurs de la noblesse, en quoi devrait-il être contraint de devoir assister, et donc en quelque part cautionner, les desiderata d'un noble qui ne prennent ni en compte ces principes et qui prend un héraut pour une simple chambre d'enregistrement? Quelle partie de notre serment nous contraint à accepter qu'un noble tourne en dérision nos principes?
Le suzerain veut un esclave? Soit mais c'est son problème, pas celui de la hérauderie et mélanger ainsi les concepts ne me paraît pas acceptable. Nous n'avons pas à assister à cela lors d'un octroi. Après, avant... fort bien; mais certainement pas pendant.
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Perrinne
le serment vassalique est avant tout un contrat passé entre noble et vassal. Si outre les exigences de notre institution, ils veulent ajouter d'autres clauses, c'est leur droit. Libre à nous de les accepter ou pas.

Après, ai je dit que personnellement je validerais un tel octroi ? Il ne me semble pas, meme si c'est ce que vous semblez me preter comme attitude.


Elle haussa alors les épaules, de plus en plus désabusée.
Linoa
Heu navrée de vous interrompre mais j'ai une question presque existentielle pour la survie de nombreuses personnes.

Outre l'organisation ratée, pourrie et tout ce qu'on veut de la levée de ban en AC, depuis le début, aucun des nobles n'a été nourris comme prévu par le codex, j'ai demandé audience avec le conseil comtal et la CAC m'a renvoyé dans la tronche que je devais aller demander de l'argent au peuple qui meurt de faim...
Soit dit en passant que ce ne sont pas eux qui sont obligés de défendre et que certains le font sans rien demander sauf que du coup, le codex n'est pas respecté et j'ai deux trois nobles qui sont en train de crever de faim car obligés de défendre et certains n'habite pas dans le comté, je fais quoi du coup? Parce que je peux en aider un mais tous... Plusieurs se sont déjà plainds qu'ils n'étaient pas nourris mais aucun des conseillers du pôle économique n'a bougé son séant même juste pour répondre.

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Perrinne
Dans ce ca, c'est le comte qui ne réponds pas à son serment et engagement vis à vis de ses vassaux me semble t il ?
S'il leve le ban, c'est au condition edictées. S'il ne les respecte pas, les nobles n'y sont pas tenu non plus. Du moins je le vois ainsi.
Linoa
Déjà, le délai impartit pour le rassemblement n'a pas été donné, le foutoir étant que certains ont évidemment défendu dès que le ban fut levé mais d'autres ont du faire le voyage donc les 40 jours à compter un peu dur, sans parler de ceux qui disent avoir déjà donné ces 40 jours au comté... Mais c'est un autre sujet.
Le montant des dédommagements n'a toujours pas été fixé par qui que ce soit et seulement un ou deux ont été perçu et personne n'est nourris, on ne sait même pas si tous les nobles défendent et ont défendu chaque jour tellement c'est le bazar...
J'avoue sécher sur la question, le ban est levé depuis le 25 mais quand même.

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Ingeburge
Entre deux :
Non, nullement, Normandie, je me contente de poser des questions et si ma manière de procéder n'est pas correcte, elle n'avait pas pour but de vous prêter telle ou telle intention.
Je m'interroge, car je ne sais que faire. Le suzerain en question m'a vertement répondu, indiquant, en substance, que je n'avais qu'à me taire et à contresigner, que comme héraut, je ne dois pas juger mais juste être spectateur et sceller la lettre d'octroi. Je suis d'accord, le héraut est témoin mais est-ce pour autant, si on constate un point pouvant prêter le flanc aux critiques, que l'on ne doit pas le soulever? Bref, j'ai besoin des éclairages de tous car pour l'heure, je n'ai rien contresigné du tout, ne voulant pas commettre d'erreur.
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Maltea
Et bien, j'avoue être perturbée par ce que j'entends régulièrement... chez moi, les hérauts sont respectés et parfois même craint. c'est un office vu de façon prestigieuse en Champagne et non pas consideré comme étant un larbin. Ils comprennent facilement lorsque je dis être débordée et ne me prenne pas la tête dans leurs recherches et cérémonies, et les courriers sont toujours cordiaux, ils aident même bien souvent à fureter dans de vieux ouvrage cherchant des seigneuries pour ceux que cela intéresse.
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Guillaume_de_jeneffe
Il était revenu, car il lui semblait toujours percevoir des éclats de voix de là où il venait. C'est rasséréné d'une lampée de bière qu'il reprit sa place dans les échanges.

- En fait, Normandie, si le potentiel vassal veut être l'esclave de son futur seigneur, il doit abandonner toute prétention à un lien vassalique, car l'un ne peut aller sans l'autre. Si, par contre, le vassal se comporte comme se comporterait un esclave, cela ne regarde plus la hérauderie, hormis le cas où cela le pousserait à déroger au vivre noblement. La question est la même que si le comte de Vellereille-les-Brayeux faisait de son vassal un vicomte de Binche et que ledit vassal acceptait. Le héraut doit intervenir pour indiquer que cela est contraire aux lois héraldiques, et donc ne pourra enregistrer l'investiture. C'est, en fait, ce que tout le monde dit ici, et ce que vous venez de répéter dans votre dernière intervention. C'est leur droit de le dire mais c'est aux hérauts de ne pas l'accepter car contraire aux lois qu'ils sont chargés de faire respecter.

Pour ce qui concerne la question du ban, par contre, la réponse me semble simple dans l'esprit mais ardue à résoudre dans les faits. Si le comte n'assume pas ses devoirs vis-à-vis de sa noblesse, celle-ci est, du'ne façon ou d'une autre, déliée du serment de fidélité qui l'unit à lui. C'est la préfiguration d'une accusation de félonie, en fait. Quant à la pertinence de limiter le ban à un cas de figure sans tenir compte des spécificités et traditions locales, vous me permettrez de considérer qu'il n'est pas de ma responsabilité d'intervenir ici sur ce sujet.
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Linoa
Heuuu, concrètement, je peux faire quoi? Car si rien n'a bougé demain, je ne joue plus la police et inciterais même les nobles à aller glaner des écus, parce que je veux bien veiller à ce que les nobles respectent leurs devoirs mais on doit aussi veiller à ce que leurs droits soient respectés et là c'est pas le cas mais tout le monde s'en fiche. On fait des économies, pas grave s'ils meurent, je demande même pas à ce que tous les nobles soient nourris mais au moins ceux n'ayant plus rien. Un autre n'a à manger que pour dix jours, après il fera quoi? Et encore, je suis pas en contact avec tous les nobles.
La comtesse a promis subsistance à ses vassaux et outre le fait de ne pas leur enlever leur(s) fief moi j'y vois être nourris comme prévu. J'attend de pouvoir parler un peu plus longtemps à la comtesse mais elle est un peu occupée mais de ce que je comprend, c'est elle qui va tout prendre.

Ils avaient le texte en son entier au conseil comtal quand ils ont voté pour la levée de ban, ils avaient toutes les cartes et n'en ont utilisé que certaines.

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Guillaume_de_jeneffe
Vous venez de donner la réponse, ce me semble. Aux nobles à qui l'on assure plus la subsistance, liberté est donnée de se la fournir sans plus tenir compte du ban et sans encourrir de sanction héraldique.
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