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[ARCHIVES] Demandes d'Aide

Felian
Ce n'était pas une attaque, Orléans. Je trouve seulement que cette procédure serait un magouillage, parce qu'elle permet de contourner quelque chose qui n'est pas permis en donnant exactement le même résultat. Le cas était intéressant et il fallait que nous en parlions. Je n'ai fait que donner mon avis, qui est que ce n'est pas le principe du douaire d'être élevé en pleins droits et que chercher à le faire quand même par des moyens détournés est une magouille.
Perrinne
C'est contourner les règles partiellement, certes mais pour quel bénéfice au final ? un bénéfice moindre que celui obtenu si elle conserve aussi bien le douaire que l'éventuelle baronnie si celle-ci est validée dans le cas présent.
Felian
Mais c'est contourner tout de même les règles. On ne doit pas juger du bénéfice ou de la perte subis, mais de l'application, intelligente, certes, mais application tout de même du droit.
Perrinne
Et bien je ne suis pas juriste et l'intransigeance n'est pas mon fort.

Les nobles sont en droit de choisir le fief qui leur est attribué quand un octroi est validé. Quelles que soient leurs motivations, ils choisissent dans une liste. Ca se sont nos lois.
Et dans ce cas là, personne n'y trouve à redire.

Là on a une femme qui aurait droit à une baronnie et devrait donc pouvoir choisir dans une liste de baronnies vacantes et qui dans cette liste pourrait parfaitement choisir pour des motifs farfelus. Mais à qui on interdirait de renoncer à un fief dont elle n'a pas l'usufruit complet, provenant de son époux, quelque part. Pour ensuite poser son choix dessus, car il reviendrait dans la liste.
Tout cela pour un fief et surtout un principe qui vous tient apparemment particulièrement à coeur.

Personnellement, je trouve cela très dommage pour cette femme de se retrouver peut etre avec un deuxième fief dont la signification n'est rien pour elle et un douaire en situation bancale.

Parce que si ceci est magouille alors nombres de choses, acceptées implicites dans le codex le sont.
Par exemple, un noble ne peut faire octroi à sa future épouse. Mais un noble peut demander à son suzerain d'octroyer temporairement une seigneurie à sa future épouse. Il est beau le principe moral là encore....
Eugenie.
Estampe avait écouté sans mot dire, noté chacun des arguments présentés, jusqu'au fondement du douaire. Autant d'intelligence et de droiture en un seul homme la rendait toute chose et toute rose.

Même si j'abonde en le sens de mes collègues en ce qui concerne "l'élévation" d'un douaire en fief de "plein droit", je pense qu'on ne peut peu se résoudre à telle pratique tant que le codex n'aura pas été revu et amendé sur ce point. Le cas pourrait faire jurisprudence et mettre à mal encore un peu plus la Hérauderie de France. Parce que de magouille en l'état, s'en est bien une. Une comme on ne le tolérerait pas de la part d'un impétrant.

Et même s'il est possible de passer entre les mailles du filet, nous réprouvons fortement les anoblissements de complaisance.

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Tsampa
Mais ce n'est pas là un anoblissement de complaisance.
Si la dame renonce au fief qu'elle a en douaire, il devient vacant, et alors libre à elle de le reprendre. Cela ne contrarie pas nos lois, cela n'est pas une magouille. Vraiment, je ne vois pas où il y a polémique pour le coup.
Après que l'idée soit "tordue", oui, mais elle n'a rien d'illégale à mon sens.

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Felian
Je ne pourrai pas suivre la cérémonie d'allégeance de Touraine jusqu'à son terme, car je pars en vacances le 16 juillet. Il convient que je la commence quand même ou bien quelqu'un doit le fasse à ma place ?
Eragon.
Crotte moi qui croyait avoir réussi a refiler le bébé... c'est pas sympa quand même.. Vaut p'tet mieux que je m'en charge mais tu pourras envoyer les courriers par contre? Laje vais m'occuper de celle du languedoc
Felian
ok pour les courriers. Je pensais que ça te ferais plaisir. La Touraine, t'as dû apprécier ^^
Ingeburge
Revient à la charge, ce sera mieux :
J'ai plus que jamais besoin de vos éclairages. Je vous ai déjà conté ce qui m'est arrivé lors d'un anoblissement dont j'étais le témoin. Le contreseing n'a pas été dressé, je sollicite votre avis avant toute chose.

Voici pour les minutes de la cérémonie :
Ingeburge a écrit:
Le corps à Cruzy-le-Châtel mais la tête à Paris, la duchesse d'Auxerre, havresac de cuir dans les bras, suivait sans le voir le guide qui lui avait été décerné pour la mener jusqu'à la salle de réception, elle était toutes à ses dérangeantes pensées, marchant comme elle respirait, par automatisme, sans conscience de ses mouvements et de l'environnement qui l'entourait. C'est ainsi qu'elle fit son entrée dans la grande salle, plus détachée et évanescente que jamais, loin de tout et de tous, uniquement là pour remplir ses devoirs, comme on le lui avait demandé. Il fallait bien pourtant qu'elle revînt au présent tant pour ne gaspiller un temps qui lui était par trop précieux que pour mener à bien sa mission et se forçant ainsi à s'éloigner de ses troublantes songeries, elle prit la peine de s'intéresser aux lieux et de saluer les quelques têtes – quasi toutes au final – qui lui étaient connues.

Parvenue à la duchesse du Charolais, elle déclara d'un ton froid, sans prendre la peine de masquer son air de désapprobation maintenant qu'elle voyait à nouveau ce vêtement plus qu'ajouré :

– Le bonjour, Votre Grâce.

Elle se tut, attendant une suite qui ne dépendait pas entièrement d'elle. Il lui fallait un signe de la part d'Angélyque et là, elle se préparerait et débuterait ensuite la cérémonie.

angelyque a écrit:
La Duchesse sourit à son filleul et se tut en voyant arriver Phylogène, la mine encore plus réfrigérée que d'ordinaire. Elle baissa son regard afin de cacher la lueur taquine qui ne manquerait pas de faire briller ses yeux puis releva la tête, un grand sourire sur les lèvres. Elle inclina sa tête pour saluer Ingeburge.

Bonjour Phylogène, comme d'habitude vous êtes radieuse!! le noir vous va si bien! désirez vous une coupe de vin avant de commencer l'anoblissement? je suis un peu étonnée de ne pas voir ce cher Bourgogne. Est il souffreteux? Il semblait si enthousiaste pourtant dans son courrier!

Elle lui désigna l'espace reservé pour le hérault composé d'une table de travail et d'un siège finement sculpté et gainé de cuir.

Vous pouvez vous installer ici, si vous avez besoin de quelque chose, n'hésitez pas à me le faire savoir, je mets également Riccardo à votre disposition, il saura sans nul doute combler toutes vos attentes.

Ingeburge a écrit:
Tourbillonnante, la duchesse du Charolais se tourna vers elle et lui parla, lui adressant quelques mots avant de lui poser quelques questions. Avec méthode, la duchesse d'Auxerre répondit à tout, de son ton dénué d'expression :
— Radieuse? Merci et c'est certainement parce que je ne manque pas de boire le sang fraîchement prélevé d'un nourrisson chaque matin, après les laudes, et c'est pour cela que vous comprendrez aisément que je déclinerai votre offre si généreuse. Pas de vin pour moi, merci, d'autant plus que je suis là en tant que témoin héraldique, il me faut donc conserver toute l'acuité de mes facultés.

Et à l'évocation de Theudbald de Malhuys, évocation à laquelle elle s'était attendue sans savoir quelle forme elle prendrait, elle indiqua :
— Quant à Bourgogne, il se porte fort bien merci pour lui. Son absence s'explique du fait qu'il voulait ce qui se fait de mieux pour cette cérémonie, il connaît l'exigence de vos goûts et ma foi, il a cru fort à propos que le propre Grand Maître des Cérémonies de Sa Majesté la Reine de France, qui se trouve être héraut à ses heures perdues, pourrait remplir de si élevés critères. De son côté, il a pris le soin de faire les recherches ad hoc et de dessiner les armes de Fontenay

Puis, la Mirandole lui désigna la place qui lui était échue, montrant trois meubles : une table, un siège et un valet. Si le dernier ne l'intéressa nullement car elle n'en avait nullement besoin, l'écritoire, lui, emporta totalement son approbation :
— C'est parfait, je pourrai ainsi suivre au plus près et de la plus confortable des façons l'octroi. Recevez, Votre Grâce, mes plus vifs remerciements pour votre sollicitude.

Un léger signe du chef et le héraut alla gagner la table sur laquelle il déposa son havresac. De celui-ci, Ingeburge tira la lettre d'octroi, la bannière aux couleurs du fief de Fontenay, des vélins vierges et tout un nécessaire à écriture. Ensuite, elle en extirpa un paquet ficelé dans un morceau d'étoffe et une boîte oblongue. Le bout de tissu fut déplié pour dévoiler le tabard de velours azur rebrodé sur l'avant, l'arrière et les manches de trois fleurs de lys d'or, celles-ci portant également, dans la même couleur, le nom héraldique de l'officier royal; elle passa la cotte sur son houppelande noire. La boîte fut ouverte et laissa voir le caducée fleuderlysé.
Ayant achevé ses préparatifs, la duchesse d'Auxerre s'en saisit et se leva. Le héraut prit ainsi la parole :

— Nobles dames, nobles seigneurs et les autres! Je suis Phylogène, héraut d'armes royal.
Sa Grâce Angélyque de la Mirandole a fait part de sa volonté d'octroyer en ses terres du Charolais la seigneurie de Fontenay à Sturn de Virloinval. Devant nous tous, Sa Grâce devra solennellement demander au dit Sturn s'il consent à devenir son vassal. A cette question, le dénommé Sturn choisira de répondre ou non par la positive, et dans le premier cas, se présentera donc à sa future suzeraine tête nue et désarmé, mettant les mains dans les siennes. Il jurera alors fidélité à Sa Grâce la duchesse et lui promettra aide, soutien armé et conseil. Ce à quoi ladite duchesse répondra qu'il assurera protection, justice et subsistance, cette dernière étant matérialisée par la remise du fief. L'échange des serments sera finalement scellé par une accolade ou un baiser de paix, de la part de la suzeraine à celui qui sera désormais son vassal. Suite à cela, en tant que témoin héraldique devant m'assurer de la régularité des paroles échangées, je présenterai les armes du fief ainsi octroyé.


Le héraut, ayant achevé sa présentation, marqua une courte pause et invita Angélyque à débuter l'octroi :
— Votre Grâce, je vous prie.

angelyque a écrit:
Angelyque pensait que plus rien ne pouvait l'étonner venant de Phylogène et pourtant elle manqua de s'étouffer quand celle-ci lui dit qu'elle avalait un nouveau-né chaque matin. Instinctivement, la Duchesse porta une main à son ventre et manqua défaillir. Elle se retint de justesse à la première épaule venue sans même regarder qui lui servait de soutien. Puis elle fronça les sourcils et se reprit.

Phylogène, vous passez trop de temps avec la Procureur de Bourgogne, je suis sûre que c'est elle qui va a mis de telles idées en tête! mettez-vous au vin plutôt! ça rend gai et colore les joues. Avec modération, cela va s'en dire. Néanmoins je comprends que vous préférez vous abstenir le temps d'officier, et cela est tout à votre honneur. Je vous remercie en tout cas d'avoir pris de votre précieux temps pour venir jusqu'ici être témoin de l'échange de serments entre mon futur vassal et moi-même, je suis très honorée, comme nous tous ici d'avoir la Grand Maître des Cérémonies ce jour, je remercierai Bourgogne comme il se doit de la délicate attention dont il a fait preuve.

Elle se mordit la lèvre inférieure en écoutant Phylogène lui donner en détail les excuses qu'avaient trouvées Bourgogne pour ne pas venir.

Pour garder contenance la duchesse claqua des doigts afin de faire approcher Riccardo


Veille à ce que Phylogène ait un pichet de lait à sa disposition. Et dépêche-toi!

Tandis que la Hérault se préparait à officier, Angelyque détailla sa façon de procéder, Phylogène était toujours aussi méticuleuse. Elle était ravie que le nécéssaire préparé à son intention lui convienne, heureusement que Phylogène l'avait prévenue qu'elle viendrait à la cérémonie, la Charolaise avait au départ prévu pour Theudbald une chaise dont l'assise était fort rugueuse. Ce n'était qu'au dernier moment, par mesure de précaution qu'elle avait vite demandé à Riccardo de l'échanger pour ce siège bien plus agréable, et sans qu'aucune écharde n'y dépasse, contrairement à celle initialement prévue.

A présent Phylogène se présentait devant les invités, Angelyque en profita pour saluer les derniers arrivants, Gabrielle, la tante de Sturn, qui portait une robe magnifique et sa fille à qui un lança un regard de reproche, elle était la dernière arrivée. Quelques minutes plus tard et il était trop tard. La Duchesse veilla à ne pas déranger la Hérault dans ses explications et attendit qu'elle termine pour appeler Sturn à se rapprocher d'elle.

Elle allait lui poser la question fatidique quand un cri se fit entendre.

Surprise, Angelyque tourna la tête et palit, c'était sa petite fille qui réclamait l'attention de Phylogène.

La Mirandole pinça les lèvres et prévint Phylogène


Pas touche! c'est ma petite fille! Elle s'appelle Alix-Alcidie. C'est mon sang!

Elle chercha Sturn du regard et l'appela

Sturn!!! venez par ici mon petit.

Puis attendit qu'il s'approche pour lui poser LA question

Sturn de Virloinval,je souhaite aujourd'hui vous prouver, ainsi qu'à tous, mon affection en vous octroyant la Seigneurie de Fontenay.

Acceptez vous en toute liberté aujourd'hui de devenir mon vassal et mon esclave?





Ingeburge a écrit:
Les daltoniens ne voient pas certaines couleurs, la glaciale Prinzessin, elle était daltonienne des mômes, elle ne les voyait tout simplement pas, ou plutôt, faisant en sorte de ne point les voir : ce n'était que des petits paquets de bave, de morve et de glaires qui ne font que dormir, manger, vomir, pleurer et encore dormir, et pas toujours dans cet ordre; c'était la ruine de la soie, le summum de l'horreur, le faîte du malheur. La chose vagissante qui lui adressa un sourire édenté eut donc le droit à un parfait trait de la vAO, typique, caractéristique, le non-sourire, performance de haute volée nécessitant l'inaction des zygomatiques, ce n'était pas là le fait d'année d'entraînement mais une qualité innée. Bref, de la mioche, elle n'en avait cure.

Après avoir accompli ses devoirs, elle se rassit et s'attendit légitimement à ce que la duchesse du Charolais appelât Sturn, pour qu'ils commencent leur commerce. Au lieu de cela, sans qu'elle comprît pourquoi, elle eut le droit à ce qui ressemblait à des menaces si jamais elle devait toucher la môme. Elle ne comprit pas en quoi son laïus sur le serment de vassalité pouvait déboucher sur pareille interpellation, c'est pourquoi elle regarda le valet, ça devait être à lui que la pique s'adressait, il avait une drôle de trogne et une drôle d'allure. Et puisqu'il fallait apparemment qu'elle prononçât quelques mots, elle déclara posément :

— Alcidie? Comme ma diaconesse. Quelle coïncidence.

Ou pas et à vrai dire...

La cérémonie débuta enfin et Phylogène espéra que cette fois, on irait droit au but. Et bien non. Ou plutôt si, mais ce n'était pas le bon, de but. C'est donc pourquoi, ne laissant pas le Virloinval en placer une, elle éclaira de ses lumières héraldiques la masse des ignorants :

— Ah non, je ne crois pas non. Voyez-vous, ceci est un caducée et non un fouet et ceci est la cotte des Hérauts de France et non la défroque d'un esclavagiste. Je suis héraut et c'est un octroi dont il s'agit. Soit vous prenez un vassal, Votre Grâce, et auquel cas je resterai là pour en témoigner; soit vous prenez un esclave et auquel cas, je m'en vais de ce pas. La relation entre un suzerain et son vassal n'est pas une relation de servitude, il ne s'agit pas de s'attacher les services d'un grouillot mais de débuter une relation de confiance et de loyauté qui laisse entendre que chacun lors de ses prises de décision choisira selon son libre-arbitre, en ayant à l'esprit qu'il a ses devoirs et des obligations.
Un vassal n'est pas un esclave, un suzerain n'est pas un maître, un héraut n'est pas le témoin du commerce des êtres humains; je vous demanderai donc de reformuler votre question.

angelyque a écrit:
Et la Mirandole de répondre très froidement, toisant de haut Phylogène.

Sauf que vous n'êtes pas ici pour juger de ma façon d'organiser la cérémonie. Mon vassal sait très bien qu'il s'agit de second degré. Lui comme mes autres vassaux avant lui. Ce qui compte, est que je lui ai demandé s'il voulait être mon vassal, le reste, tout le reste, il est en droit de le refuser. Comme l'ont fait avant lui le seigneur de Fulvy en présence de Bourgogne, et comme l'a fait avant lui le seigneur de Stigny, en présence de Bourgogne et en votre présence.

Je vous rappelle aussi que vous n'êtes pas ici en tant que Juge mais en tant que témoin héraldique, et uniquement pour cela.

Je vous rappelle également, puisque vous avez tendance à l'oublier, que vous êtes ici sur mes terres, votre vassal, Bourgogne a déjà tenté par le passé de faire le fanfaron, il a détalé comme un lapin.

Donc soit vous êtes prête à rester afin de témoigner qu'il y a bien eu échange de serment à l'issue de la cérémonie, en vous comportant respectueusemen vis à vis de ma personne, de mon vassal, et de mes invités. Sinon vous partez, en refusant donc cet annoblissement. Nous ne sommes pas à une foire ici, ce moment est solennel entre moi et mon vassal, donc ne vous avisez surtout pas, Phylogène, de tenter de gâcher cette cérémonie.

Je vous laisse réfléchir tranquillement à la question.

Dans l'immédiat, je continue la cérémonie, que cela vous plaise ou non, et de la façon qu'il me convient de faire.


La Mirandole se retourna vers Sturn

Sturn, je vous ai posé une question. Je vous laisse y répondre. Prenez le temps qu'il vous faudra.

Sturn a écrit:
Sturn!!! venez par ici mon petit.
Petit, petit... Je suis quand même plus grande qu'elle. Jeune si elle veut mais pas petit. Enfin bref le petit s’exécuta. Il s'approcha de la duchesse le crane nu, enfin recouvert de ses cheveux il n'avait pas l'intention de les couper; sans armes, il avait bien fait de ne pas mettre sa petite dague dans sa botte alors.
Il fit un grand sourire en se mettant devant Angelyque.

Sturn de Virloinval,je souhaite aujourd'hui vous prouver, ainsi qu'à tous, mon affection en vous octroyant la Seigneurie de Fontenay.

Jusque là pas de problème, mais pour avoir été son écuyer bon nombre de fois il savait que sa n'allé pas durer. Et bien sur ça n'a pas manqué

Acceptez vous en toute liberté aujourd'hui de devenir mon vassal et mon esclave?

Heu... Il ne put s’empêcher une brève seconde de réflexion. Vassal oui mais esclave? Angelyque avait les idées bien farfelu et être son esclave peu nuire gravement à la santé physique et mental. A moins que ce ne soit de l'humour... Ah oui sa doit être sa.

Il n'avait pas eu le temps de répondre que le Hérault reprit la parole. Sturn passa outre ce débat sur les détails de la cérémonie et quand Angelyque reprit il dit.


Oui j'accepte en toute liberté de devenir votre vassal mais pour ce qui est d'être votre esclave je ne pense pas.

Alors s'il avait bien écouté il devait a ce moment lui prendre les mains.

angelyque a écrit:
La Duchesse fronça les sourcils. Encore un qui refusait d'être son esclave! On pourrait penser qu'ils s'étaient tous donné le mot, Phelim, Cuche, et maintenant Sturn. Elle espérait que le prochain serait le bon.

Elle se mit à sourire, la vassalité était de toutes façons bien plus importante que l'esclavagisme. La Charolaise ne s'occupa pas des réactions exterieures, le moment était bien trop intese pour qu'elle y accorda importance, seul celles du Virloinval l'interessait.

Celui-ci prit ses mains et Angelyque sentit l'émotion l'envahir, l'instant était solennel. Elle plongea son regard dans celui de Sturn et reprit
.

Sturn de Virloinval, nul n'aurait pu prédire il y a un an qu'aujourd'hui nous serions là, vous m'avez par vos actes et votre caractère prouvé que vous étiez un homme de valeur, capable de vous battre pour vos idéaux, vous avez fait preuve de courage à de nombreuses reprises, vous détenez des valeurs qui me sont chères, sans subir l'influence de quiconque. Sachez que j'ai énormément de respect pour vous, vous avez toujours défendu vos valeurs, et de façon digne. Vous deteniez déjà la grande noblesse de coeur. Pour toutes ces raisons je désire vous avoir comme vassal,vous méritez amplement de posseder une terre et de vivre dans le luxe.

Je souhaite aujourd'hui vous prouver, ainsi qu'à tous, mon affection en vous octroyant la Seigneurie de Fontenay, sise sur mes terres et dont les revenus vous apporteront le confort que vous méritez.

Vous engagez-vous sur votre foy à être mien vassal et me jurez-vous fidélité, aide et conseil ?


angelyque a écrit:
Angélyque sourit à Sturn, elle sentait qu'il était autant ému qu'elle-même pouvait l'être

J'ai entendu votre serment mon cher Sturn

En échange, vous aurez de ma part: Protection, Justice et Subsistance que vous tirerez des terres que je vous octroie


Puis, la Baronne sourit à son vassal et leva la main.

Elle lui asséna une claque virulente de sa main droite sur sa joue et lui dit, se rappelant des paroles de son frère.

Que ceci soit le dernier coup que vous recevrez sans y avoir le droit de répondre. Ceci afin de ne jamais oublier que je suis votre suzeraine!!

Angélyque s'approcha ensuite de lui lentement, afin de poser ses lèvres sur les siennes pour le rituel baiser vassalique, fidèle à son habitude, elle n'omit pas de glisser furtivement sa langue entre les lèvres de son vassal.

Elle finit par prendre une couronne qui était posée sur une table et la posa sur la tête de Sturn solennellement et lui donna également un peu de terre provenant du fief de Fontenay.



Vous voici à présent Seigneur de Fontenay.

Sturn a écrit:
Sturn écouta le serment de Angelyque. Puis elle leva la main. L'écuyer s'en prit une belle. Qu'elle drôle de protection. Mais bon heureusement que la suite était plus douce. Franchement il n'y a pas à dire; même si pour se faire embrasser par Angelyque il fallait se prendre une bonne baffe et bien il le ferai plus souvent. Certain aurait tué père et mère pour cela. Sturn aurait bien voulut que sa dure un peu plus longtemps. Mais bon les choses devaient avancer. Après cela le reste de la cérémonie paraissait un peu plus fade.
Angelyque lui couvrit le fief d'une belle couronne et lui remit de la terre de son nouveau fief. Il était désormais aux anges. Que vouloir de plus.

Je t'en serai éternellement reconnaissant Angelyque.

Parlait-il du fief ou du baiser? Des deux surement a moins que ce ne soit la baffe. Qui sait.


[...]

Ingeburge a écrit:
Fichtre, Marc Aurèle* avait bien raison et Cruzy-le-Châtel et tous ses actuels occupants pourraient élever un autel à l'empereur romain car c'est à lui et aussi à Saint Gabriel, Archange de la Tempérance, que l'on dut l'absence de réaction du héraut ainsi outragé. D'autres avaient contribué à l'édification de cette rare maîtrise de soi, comme Nebisa de Malemort qui l'avait poussée dans ses retranchements en bien des occasions et tous ces nobles qui croyaient... ah, ce qu'ils croyaient, l'on pourrait en établir des analogons. Bref, l'officier royal regarda la scène jouée devant ses yeux morts, indifférent, incurieux, notant çà et là ce qui serait remonté en haut lieu. Quand ce qui avait été présenté comme suivant les principes de l'anoblissement – domesticité et torgnole – fut achevé, Ingeburge rangea tranquillement ses affaires, remettant dans son havresac de cuir matériel d'écriture, tabard, caducée... et la bannière aux armes de Fontenay. Elle n'avait plus rien à faire ici et n'avait nulle intention de s'attarder et alors qu'elle s'apprêtait à se lever, elle eut droit à un autre spectacle, celui du valet se jetant à ses pieds, lui ânonnant ensuite un air aux vagues consonances italiennes pour finalement lui baiser les pieds. Elle repoussa l'homme du bout d'une de ses bottes avant de considérer d'un air chagriné le bas de sa robe; elle en était réduite à jeter le vêtement ainsi souillé au feu. La Charolaise arriva, pour exiger de l'homme qu'il déguerpît et puis c'est tout ce qui fit dodeliner la tête de l'Auxerroise : cela aussi ne serait pas perdu.

Le départ approchait et il était tentant de partir sans rien dire puisque nul de la suzeraine ou du vassal en puissance n'était venu la voir pour connaître la suite des démarches. Pourtant, alors que le repas était annoncé en grande pompe, elle prit le temps d'aller saluer la maîtresse des lieux et déclara à celle-ci :

— Je me retire, Votre Grâce et il est plus que temps, n'est-ce pas? Vous avez fort bien signifié au vu et au su de tous que ma présence était inutile et comme j'étais le seul héraut dans la salle, vous voilà tout à fait comblée. En guise de conclusion, je vais simplement me contenter de vous indiquer qu'un héraut n'est ni un secrétaire, ni un scribe, ni un gratte-papier et il n'est pas plus une chambre d'enregistrement, et, dès lors qu'on fait appel à lui, c'est qu'on a conscience des devoirs de celui-ci. Parmi ces devoirs, il y a celui de veiller au respect des principes fondateurs de la noblesse et faire mention de ces principes, comme je le fis, n'équivaut certainement pas un jugement et être témoin d'un octroi n'implique certainement pas qu'on a juste le droit de se taire, d'être d'accord avec ce qui se fait, de le valider automatiquement de son sceau et de mépriser ainsi les obligations de sa charge.

Je vous souhaite maintes réjouissances et la bonne journée.


Impavide, Phylogène attendit qu'on la libérât.


* Confere ses Soliloques


Pour résumer, la duchesse du Charolais estime que j'ai gâché son bon plaisir – et change donc d'attitude à mon égard du tout au tout – là où j'estime avoir accompli mon devoir.
Je suis restée jusqu'au bout, malgré tout ce cirque, car je ne vois pas comment qualifier autrement un événement présidé par une femme à moitié nue, confondant vassalité et esclavagisme et concluant l'octroi par une gifle.

Que dois-je donc faire?
_________________
Felian
On m'aurait parlé ainsi, je serais sorti de la salle dès l'invitation intimée par la Duchesse. Tant pis pour la foi et l'hommage, ils n'auraient personne pour le prouver.
Perrinne
La giffle est une pratique qui a déjà fait débat ici meme quand le ... allons... Flex, j'oublie encore son patronyme...
Bref, cela fit déjà débat.

Ce qui est sur, c'est que c'est là confusion avec la collée que pratique les chevaliers lors de leur adoubement. L'annoblissement ici n'étant point de forme militaire, il est détonnant mais point proscrit.

Par contre, la dame en question a oublié un "détail".
C'est que le serment dont nous devons témoigner doit etre correct sur le fond et sur la forme. Et dans le cas présent, tel qu'énoncé, si l'octroyé n'avait point repris et son engagement à lui, accepté en l'état, j'aurais eu tendance à nier la validité du serment fait devant moi et en refuser le témoignage.

C'est un avis pris à chaud, point une sentence et j'aimerais savoir ce qu'en pensent les autres membres de ce collège avant de vous inciter à prendre position ou non.
Maltea
à choisir je préfère la dernière cérémonie d'hommage ayant eu lieu en Champagne, j'ai du m'énerver, ils avaient décidé de la rendre moins monotone, menace d'emasculement du duc et baiser langoureux comme vengeance, duel pour fuir une sanction et aller vider le buffet en toute quiétude et tentative d'enivrement de la petite Melani..., je dois dire que c'était tout de même un peu plus respectueux...

(pour ceux qui veulent lire, c'était pas piqué des vers mais drôle ^^ de temps en temps un peu de légèreté et puis y a que les nobles donc voilà^^
http://noblessedechampagne.forum2jeux.com/t671-ceremonie-d-hommage-mandat-kelso-juin-1459)
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Linoa
Juste une question pour pma petite pomme de fourmi, es ce qu'un poursuivant doit obligatoirement habiter le duché/comté dans lequel il est poursuivant? Il me semble que c'est plus de la logique mais rien trouvé dans le codex, à voir si on l'ajoute aussi lors de la refonte. Pour moi c'est évident qu'un poursuivant de la marche d'une province y réside.

Edit pour des mots manquant et d'autres pas bons
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Sundae_o_caramel
Je dirais que cela est coutume...
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Eudes Von Strass-Kaaren
Baron de Coussey & Seigneur de Gensac

Grand Échanson Impérial
Chancelier de Lorraine
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