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[ARCHIVES] Demandes d'Aide

Nynaeve87
Chouette vous allez votez ou pour les fiefs de fonction militaire alors...


Je pose ma question ici pour ne pas polluer mon alcove qui attend vos précieuses observations sur les patentes déposées…


Il s’agit de recherche de fief donc je vais parler ici hrp car pas facile sinon…

Dans une recherche de fief sur une des grandes baronnies du Ld je m’aperçois qu’elle est annexée au Dauphiné pour la période qui nous intéresse. Bref qu’elle n’existe plus en elle même et que les hommages portés sont antérieurs à notre période et souvent au Dauphin. Il y avait pléiade de fiefs rattachés…
En fait le LDJ Baron de Mévouillon qui adore faire ça m'a donné toutes ses recherches sur les fiefs, avec une jolie carte à l'appuie, un très beau travail et j'ai des scrupules à trancher dans le vif...

Que feriez-vous à ma place ?

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Perrinne
[HRP : elle devient quoi par la suite ? Ca reste annexé ou rdevient un fief ?]
Nynaeve87
Citation:
Au point de vue féodal; Mévouillon était une terre de l'ancienne baronnie de ce nom, qui, d'abord souverainement possédée par les MévouilIon, que l'empereur Frédéric Ier dota en 1178 de tous les droits régaliens dans leurs domaines, et qui donnèrent en 1270 une charte de libertés à leurs vassaux, fut hommagée en 1230 aux évêques de Die et donnée en 1293 aux Dauphins. Ainsi devenu terre domaniale, Mévouillon fut vendu sous faculté de rachat aux Louet ou Lovat, en 1421, aux Bon en 1553, aux Calignon en 1573, enfin aux La Tour-Gouvernet en 1593. Passé par mariage aux Du Puy-Montbrun en 1638, il fit retour en 1711 aux La Tour-Gouvernet, qui en ont été seigneurs jusqu'à la Révolution.

En 1790, Mévouillon fut compris dans le canton de Montauban, mais la réorganisation de l'an VIII l'a fait entrer dans celui de Séderon.

La population de Mévouillon, qui était de 178 habitants en 1595, de 146 en 1653 et de 120 en 1682, se composait de 118 familles en 1754.

La baronnie de Mévouillon

- Baronia Medulionis, 1293 (Inventaire des Dauphins, 218) - La baronie de Meulion, 1343 (Duchesne : Dauphins de Viennois, 69)

comprenait, au moment de son annexion au Dauphiné, les terres et châteaux de : Alauzon, La Bâtie-Côte-Chaude, Beauvoisin, Bénivay, le Buis, Le Col de Soubeyran, Curnier, Eygaliers, Gouvernet, Mévouillon, Mollans, La Penne, Pierrelongue, Plaisians, Le Poët-en-Percip, Proyas, La Roche-sur-Buis, La Rochette, Saint-Sauveur, Séderon, le Villard, Villefranche et partie de ceux d'Arpavon, Autane, Bésignan, Boisset, Clermont, Guibert, Marsoin, Montréal, Le Poët-Sigillat, Propiac, Sahune, Sainte-Jalle et Vercoiran.

Citation:

Plus tard naquit la dynastie des Mévouillon dont Raymond qui assista en 1178 à l'assemblée, où l'empereur Fréderic fut couronné roi d'Arles et de Provence, est le plus ancien baron dont on ait conservé le souvenir. Ses successeurs sont inconnus jusqu'à Reymond qui vivait du temps du Dauphin Guigues VI. Reymond II ayant remis ces états à son fils, nommé aussi Reymond en 1270, se retira dans un couvent de dominicains. Il devint évêque de Gap, successivement archevêque d'Embrun, et mourut au Buis en 1294. Reymond III favorisa les habitants et le chapitre de DIE contre l'évêque de VALENCE, avec qui ils étaient en guerre. Il se mit même à la tête de leurs troupes en 1291 ; mais l'année suivante, ayant été obligé de mettre bas les armes, parce que le Dauphin se déclara pour l'évêque, il céda la principauté à son petit-fils Reymond, et se fit religieux.

Reymond IV, dit le Jeune, qui craignait le ressentiment du Dauphin se mit sous sa protection et se déclara son vassal. Quelques années après, fatigué des vexations qu'il éprouvait continuellement de la part du gouverneur du Comtat-Venaissin, il céda sa baronnie au Dauphin Humbert II, en 1317 sous la seule réserve de l'usufruit pendant son vivant.

Un neveu de Reymond, Agout de Baux, de la maison des princes d'Orange, fut particulièrement irrité de cette donation qui le privait de la plus belle portion de l'héritage de son oncle. Il suborna un cuisinier, qui se chargea d'empoisonner le baron. Surpris dans l'exécution de son crime, il fut arrêté, poursuivi et condamné à mort en 1323. Après l'avoir traîné nu sur une claie, attaché par les pieds à la queue d'un cheval, depuis la porte du château de Mévouillon jusqu'aux jardins de Villefranche, en le tenaillant sur tout le corps, avec des instruments tranchant on le pendit aux fourches publiques.
Le Fort était bâti sur une colline isolée et environnée d'un roc taillé à pic de 300 pieds de haut (voir photo ci dessus). Il dominait la plaine qui forme le territoire de Mévouillon.l'origine de la fortersse se perd dans la nuit des temps et devint, au démembrement du royaume de BOURGOGNE, le Chef-lieu d'un petit état indépendant, qui sous le titre de Baronnie, comprenait 35 communes des environs. Les protestants, sous les ordres de Dupuy-Montbrun s'en rendirent maîtres en 1573. Les catholiques, qui bloquaient le Fort, se flattaient de le réduire par la famine. Un mois s'était écoulé et il ne restait plus que trois boisseaux de blé et un porc. Après avoir livré le blé à cet animal, on le jeta, ainsi repu, dans le camp des assaillants, qui croyant les vivres abondants dans la Place, se retirèrent. Les protestants, contraints de l'abandonner peu d'années après, voulurent le reprendre en 1591. César Nostradamus rapporte que Gouvernet, après un blocus de onze mois, prit Mévouillon par famine et le ravagea. C'était, dit-il, un Fort inforçable. Les protestants en étaient encore maîtres en 1626 et LesdiGuieres, leur ancien chef, devenu maréchal de France et Connétable, voulut s'emparer de cette place. Il donna l'ordre d'assièger Mévouillon. Montauban qui était à la tête des protestants dans cette partie du Dauphiné, y commandait. Le Fort capitula le 23 Septembre, après un siège de quarante six jours.

C'est alors le début de la fin : Mévouillon représente trop un symbole de puissance régionale pour ne pas être dans le collimateur de Richelieu dont l'obsession est l'affaiblissement de la noblesse provinciale ; aussi dès 1640 une première vague de démolition sur ordre touche la cité. En 1684 l'œuvre lancée sous Louis XIII est achevée par Louis XIV et l'ensemble du Fort est rasé, y compris l'Église que l'évêché venait de faire reconstruire. Il y avait pourtant encore, à l'époque de la Révolution, un gouverneur et un lieutenant du Roi, pour Mévouillon, mais ils n'y résidaient pratiquement jamais, l'habitat étant devenu impossible. Les nombreux sièges qu'elle avait soutenus contribuèrent à sa décadence. Sous LOUIS XIII il ne restait déjà plus de l'ancien Mévouillon que le Fort et comme aujourd'hui quelques villages et hameaux.


Deux extraits pour le plaisir, pour moi la baronnie se perd... très remuante cette période...
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Perrinne
L'histoire est belle en tous les cas.

Oui, stricto senso le titre de baronnie se perd d'après les extraits. Cependant la noblesse semble perdurer puisqu'on y parle de seigneurs encore après le 16e. Et si l'on peut confirmer qu'il y a toujours des relations de foi et hommage entre les anciens vassaux et Mevouillon, et qu'il manque de fiefs au LD, on peut toujours considérer que cette seigneurie est tellement grosse et a suffisamment de vassaux que pour en faire une baronnie RR. Ceci puisque de toutes facons, les vassaux auraient été perdus sinon, si on n'avait pas portionné le fief.

Un peu comme quand on trouve dans une province un comté ou un duché historique une baronnie vassale que l'on "démembre" du duché ou comté pour en faire une baronnie indépendante de ce comté et qu'on la met directement vassale de la province.

Je ne sais pas si je suis claire par contre
Maltea
j'ai un problème au niveau de l'artois pour ça. C'est déjà un changement de fief à la base, le fief qui avait été donné n'étant pas artésien, un autre a été donné à la place. Jusque là pas de problème sauf que, celui ayant le fief veut en changer car ce n'est pas un comté. ca l'a été oui, mais sous charlemagne, on le retrouve vicomté au 11e puis plus rien pour redevenir vicomté au 14e. on fouille depuis hier mais on n a aucun comté au 15é c'est devenu un évêché et dirigé par de puissants seigneurs de l'évêché.
Comme cela a déjà fait il est en droit d'en changer non?
Et mettre le comté en vicomté ...
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Perrinne
Oui, si ce n'est pas pour attribuer un autre vicomté qu'il faudrait élever en comté.
Maltea
non non un comté, d'ailleurs je vérifie bien le fief maintenant pour pas que dans deux mois on se rende compte que ce n'est pas bon^^
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Nynaeve87
En fait j'ai du mal m'expliquer et je m'en excuse, c'est surtout la reconnaissance des fiefs vassaux qui me pose problème et la loi des quotas qui dit que s'ils ne sont pas historiques on en compte juste deux pour une baronnie mais qu'en cas contraire on lirai jusqu'à six...
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Perrinne
admettons l'h'ypothèse suivante : si c'était demeuré une baronnie combien de fiefs d'historiques y aurait il eu ?
Nynaeve87
Plus que le maximum à mon avis, mais je dois creuser chaque fief un à un...enfin c'est ce que je fais toujours, là il y en a tant que je n'ai pas attaqué le travail, je voulais savoir avant.

J'ai je crois presque toutes les preuves d'hommage antérieur à la période...

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Perrinne
Vu l'importance du fief, meme si à la base c'est une seigneurie, il y a assez de preuves que divers fiefs nobles/seigneuries y étaient rattachés que pour justifier l'élévation. Et qui dit baronnie, dit le maximum possible d'historiques, s'ils le sont bien.

En gros : on a un fief qui est une baronnie et un groupe de 10 historiques, mettons. Le max pour une baronnie, c'est normalement 6 ou 7 de mémoire. On ne jette pas les autres, le jour où le fief est élevé en vicomté, il a droit à 9 (?) fiefs historiques, on peut dont en reprendre 2 dans le groupe initial.

Ici, c'est une seigneurie importante, qui était avant une baronnie et qui conserve bcp de vassaux historiques, cela peut se justifier qu'on la conserve au rang de baronnie dans les RR malgré le don au Dauphin et ce qui a suivi.
Nynaeve87
Ce qui me gène dans l'histoire, je sais je suis pénible... c'est que nombre des fiefs, surtout des baronnies ont vu de nombreuses évolutions entre le 13ème et le 15ème. Partage par alliance ou vente faute d'argent. En général elles se sont amenuisées. le mot d'ordre des RA comme Legueux ou Lyrr était je cite:" si tu ne trouves pas de preuve d'un hommage à l'époque qui nous intéresse c'est mort"... j'ai donc toujours agit de cette façon. Cela dit si on considère les hommages au 13ème je vais faire un nombre d'heureux par équité, et ça pour moi c'est plutôt du plaisir... Je vous laisse donc prendre la décision^^

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Perrinne
ah, au temps pour moi, je pensais que l'on trouvait toujours la trace d'hommage envers le fief au 16e, meme si celui ci avait été "rétrogradé" en seigneurie !
J'ai du mal comprendre ou m'exprimer.
Nynaeve87
Bon je recreuse un peu tout ça et reviens vers vous alors

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Maltea
help!

Bon souci en artois on est tous perdu.

Alors vu que la comtesse est déclarée félonne, elle n'est donc plus comtesse d'artois mais prend le statut de régente non?

A t elle le droit de lever le ban provincial?

Ce sont toutes des questions de joueurs et c'est tellement embrouillé que je préfère demander ici.

Si levée de ban en artois par zaza, les nobles qui la suivraient seraient eux aussi considéré comme félon.

Qu'en est il des titres déjà possédé par zaza, les perd elle? les nobles se mettant sous sa bannière en cas de levée de ban provincial, seraient ils eux aussi destitué?

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