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Quartier de la foręt au n°151

Oriabel
Oriabel avait travaillé un long moment dans la maison. Chaque bien qu'ils possédaient et qu'ils avait ramener d'Albi avait été mis dans cette nouvelle demeure qu'ils allaient dorénavant partagé tous ensemble. Bien entendu, elle avait du faire cela très doucement, son mari toujours sur ses talons à s'inquiéter de son état qui elle devait le dire, la terrassait de fatigue. A quelques jours de l'enfantement, elle se fatiguait très vite. Elle du se reposer mainte et mainte fois avant de finir. Heureusement, tous ceci était maintenant fait.

En cette belle journée, elle avait fait sa fournée très tôt comme toujours et fait les courses ensuite. Lentement, elle s'habituait à sa nouvelle ville, nouvelle vie qui pour sa famille et elle prenait un nouveau tournant qui les satisfaisaient. Les enfants semblaient heureux de ce nouvel endroit à découvrir et leur enthousiasme était contagieux. Certes, après le déjeuner, quelques douleurs dans le bas ventre, elle avait dû aller s'étendre un peu, elle s'exténuait trop facilement. Elle n'entendit pas le grabuge de son garnement de chien ni même le ronchonnement de son mari lorsque sa soeur leur fit une visite-surprise. C'est Hélie qui vient la réveillé avec sa soeur qui la sortie de sa torpeur comateuse.

'' Maman-Maman.... rhoooo Maman... tatie est là... elle est arrivée d'Albi... allez, elle est avec papa dans la salle de séjour. Tu veux qu'on t'aide à te lever ? ''


Elle avait vraiment l'air d'une baleine échouée surement pour que son fils lui disent une telle chose, cela la fit sourire tout de même. Aidée des jumeaux qu'elle considérait comme ses enfants légitimes, elle se leva, replaçant tout doucement ses cheveux ensuite.

Merci mes amour, où est votre petite soeur ?

C'est Heaven qui lui répondit rapidement

''Avec Sandra, d'ailleurs, on fait la bise à Tante Nane et on file dehors jouer avec eux si tu veux bien d'accord Maman ?''


Elle leur fit un grand sourire, acceptant naturellement à leur demande et les suivit jusque dans la pièce où sa belle-soeur était à faire une accolade chaleureuse à son frère. Les enfants lui sautèrent rapidement au cou pour faire leur câlin comme ils l'avaient dit avant de rapidement prendre la poudre d'escampette vers la sortie pour se ravir du soleil qui était toujours aussi sublime.

Ohhhh Nanou, quelle joie de te voir, tu m'as tellement manqué !!!

Oriabel s'avança doucement, une main blotti à la base de ses reins pour soutenir son dos et vient lui faire la bise, un magnifique sourire sur les lèvres placardé. Les cheveux blond de la jeune maman encadrait parfaitement son visage si angélique en regardant cette femme qu'elle considérait comme sa soeur depuis toujours. Elle sourit ensuite à son mari.

Tu vas devoir préparer la chambre d'amis, j'ai pas encore eu le temps malheureusement ! Et où est Marcj, mon beau-frère favori ?

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Nane94140
Deux mini tornades se précipitent sur leur tatie favorite. Heureusement qu'elle est assise sinon le second vol plané de la journée se profilait à l'horizon.

Bonjour mes angelots ...

Elle a à peine le temps de prononcer ces mots que les deux bambins filent déja jouer dehors entrainant le chien a leur suite.


Tiens on l'avait oublié celui la ! Il devait digérer dans son coin en essayant de faire oublier son larcin !

Les bras qui se referment sur du vide à la fuite des enfants la laissent un peu bécasse.

Dandinante comme un canard mais radieuse dans son rôle de future maman, apparait Oria sa belle sœur lui a manqué également quelle plaie de devoir repartir déjà !


Je suis ravie de te revoir également Oria et de même pour les deux courant d'air que je viens de saluer trop brièvement. C'est signe d'une vitalité débordante de leur part remarque.

Elle serre sa belle sœur contre son cœur tant bien que mal négociant avec le ventre proéminent pour ne pas l'écraser et la faire accoucher avant l'heure. Vue de l'extérieur cette accolade doit paraitre bien cocasse.

Ne te donne pas la peine de préparer une chambre pour moi nous n'en aurons pas l'usage Oria je suis désolée mais nous repartons ce soir aussi vite que possible !
Cast t'expliquera !
De plus quand nous voyageons nous préférons le bivouac en plein air sous notre peau d'ours...
Ajoute la jeune femme en lançant un clin d'œil coquin a sa belle sœur préférée.
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Castelreng
Une fois les deux tornades sorties Castelreng s'était levé lorsque son Ange arriva. il laissa le temps à ses dames de s'enlacer. Il savait d'avance que la réponse de Nane peinerait Oriabel, il ne doutait pas qu'elle souhaiterait la garder quelques jours, surtout là si proche d'accoucher. Ce devait-être pour elle une sorte de consolation de voir là sa belle- soeur- médicastre. Sans doute pouvait elle se sentir plus rassurer. Castel en fait n'en doutait pas.

Je t'expliquerais en effet mon Ange, mais pas de suite, profitons du peu de temps que Nane peut nous donner là.

Il aida sa douce à s'assoir confortablement et s'installa à ses cotés.

Pis tu vois en plus Ils n'auraient même pas voulu dormir sous notre toit. Préférer un bivouac à un bon lit... tsssssssss vraiment.....

Il regarda les femmes tour à tour, souriant, appréciant à sa juste valeur ce court moment qui lui rappelait ceux qu'ils passaient ensemble il y a de cela quelques semaines seulement.

Mon Coeur si tu as quelques pains bien chauds je pense que Nane serait ravis de repartir avec, elle est comme moi ; l'aime.
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Oriabel
Bel resta surprise d'entendre que sa Nanou ne restait pas. Tout ce chemin pour une simple visite ? Elle en était amèrement déçue mais tenta de ne pas le démontrer tout de même. Avec l'aide de Castel, elle s'installa doucement sur une chaise, la main dans on dos venant se poser contre son ventre très arrondi et très tendu. Elle aurait été rassurée d'avoir sa belle-soeur pour son accouchement mais, elle devrait faire sans.... malheureusement. Elle les regarda tout les deux et sourit aux dire de son mari qui relevait le ''découchement de sa soeur ''

Oui mais elle est assez grande pour préféré ce genre de couche hein... Et à ce que je me souvient, tu l'aimais bien aussi toi il n'y a pas si longtemps, le résultat est assez proéminent je crois....

Elle éclata de rire avant de poursuivre.

Bien entendu, j'ai plusieurs miches sous un linge frais dans l'armoire de la cuisine, donne lui en plusieurs. J'en referais demain c'est tout. Tu as besoin d'autre chose ma belle, demande, tu auras bien entendu !

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Castelreng
Il fit un clin d'oeil à son épouse suite a sa remarque et lacha avec un air taquin un :

Oui mais bon c'est moi pas Nane.....

Il reprit ensuite un sans-blanc de sérieux et se leva.

D'accord ma Bel, je vais chercher ces pains de suite et j'ajouterais un des premier jambon que j'ai fait ici. Au moins là je serais certain que tu as de quoi manger Nane.... ça aussi mon coeur je vais te raconter.

Sans plus attendre il se dirigea dans la cuisine pour prendre les pains et le jambon qui était à sécher , laissa là les deux femmes.
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Nane94140
Nane regarde sa belle sœur navrée de la peiner de la sorte.

Je suis désolée ma belle, j'aurais aimé rester plus longtemps mais hélas, le temps me presse. Je dois être de retour à Albi au plus vite. Je reviendrais dès que possible mais vous venez bientôt en Toulousain je crois ?

Le baptême de Marcj se ferra à ce moment la si on le peut si j'avais pu j'aurais bien jumeler nos noces avec mais il semble que ce soit impossible. Le Firmin que nous avons envoyé en Bretagne ne donne pas souvent de nouvelles et ses missives sont des plus creuses.


Lentement, à regret Nane se lève et prend le paquet préparé avec affection par son frère et sa belle sœur.

Ton pain sent merveilleusement bon ma belle je vous remercie tout les deux pour ce paquet qui va ravir nos papilles durant notre trajet de retour.


Elle hume avec délice le parfum de pain frais qui la fait presque défaillir alors qu'elle vient de se gaver copieusement de ce délice croustillant.

Lentement elle reprend pied avec la réalité son visage s'assombrit l'heure est proche ou elle doit reprendre la route.


Je dois rejoindre Marcj et honorer le contrat de la mairie .....
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Castelreng
Il n'était pas plutôt revenu avec dans une besace des pains et dans l'autre le jambon, que Nane déjà se levait et annonçait son départ. Il comprenait fort bien que la visite de sa soeur ne pouvait durer plus, que son rôle de MA l'obligeait à un retour au plus tôt, mais il savait qu'Oriabel aurait souhaiter la garder à ses cotés, que sa présence était rassurante. Il regarda donc discrètement son épouse afin de s'assurer qu'elle ne serait pas trop peinée, posa ensuite une main sur son épaule, comme voulant lui dire " tu n'es pas seule, tout se passera bien et je suis là".

Nous devons être en Toulouse pour le 4 juillet à l'occasion du mariage de Smartynina et de Guitail. Garde nous ta plus grande chambre Nanou car nous arriverons avec toute la marmaille.


Au sourire que fit Nane à cette demande, il comprit qu'il en serait fait ainsi. Il aida ensuite Bel a se lever et passa un bras autour de sa taille, la soutenant ainsi pour se diriger vers la porte. Les enfants qui étaient à jouer dans la cour se précipitèrent vers leur tante le temps d'un baiser.
Ce fut ensuite de long au revoir des promesses de nouvelles avant de regarder cette soeur tant aimée reprendre sa route.


Dans quelques semaines mon Ange nous seront de nouveau tous ensemble et Nane sera plus qu'heureuse de faire la connaissance de ce fils que tu gardes bien au chaud. Parce que... c'est forcément un fils.... ou deux....

A sa dernière remarque il ne put que sourire largement voyant le visage de sa femme faire une légère grimace à l'idée d'un doublon. Il resserra leur étreinte et lui murmura à l'oreille.

De toi.... Mon Coeur... un enfant ou deux...... Autant que tu veux..... c'est pas un problème puisqu'ils seront toi..
.

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Castelreng
Nane était donc repartie après une très courte visite qui avait réveillé la douceur des jours passé ensemble. La fin de journée avait était quelque peu nostalgique pour Castelreng et Oriabel. Non qu’ils ne se plaisaient pas à Montpensier au contraire ! Mais en quittant Albi, ils avaient laissé derrière eux la famille et des amis et Nane sans le dire le leur avait rappelé .

Le lendemain, Cast avait décidé dès le levé de faire oublier à tous cette courte visite. Aussi, après avoir avalé son premier repas, il était sorti afin de se mettre à l’ouvrage : Il avait dans l’idée de construire une niche à Gamin.
Le chien ayant prit une taille des plus…..conséquente, il avait trouvé inutile de s’encombrer de celle faite à Albi. De plus, l’animal n’y mettant jamais la truffe, sut été futile de s’en encombrer. Il savait qu’il en serait de même pour celle-ci, le molosse préférant le confort de la fourrure couchée au pied de l’âtre, mais pour son épouse, les choses étaient autrement : Un chien devait posséder sa niche. La niche était-elle bien pour le chien en fait ? Tout en se mettant à l’ouvrage,Castelreng évita bien de se poser la question. Oriabel voulait qu’il y est une niche, niche donc il y aurait !
Il s’était donc installé proche de l’écurie, sciait, assemblait les planches toute en sifflotant. Le chien, couché non loin semblait regarder cela d’un drôle d’air. La voix des enfants sortant de la maison fit relever la tête au paternel qui était à clouer. Arrêtant un instant son labeur pour regarder sa progéniture courir vers Gamin, étonné quelque peu de voir la petite dernière avec ses aînés. Que mijotaient-ils donc encore tous les deux ? D’ordinaire ils ne voulaient jamais traîner le bébé, comme ils aimaient à dire, avec eux. Castelreng se dit donc qu’il allait devoir garder l’œil sur le trio.


On va t’apprendre à faire du cheval Joé tu vas voir c’est marrant !
clama Hélie en gratouillant les oreilles de Gamin.
Debout Gamin et bouge pas !

La benjamine, trop heureuse d’enfin pouvoir suivre son frère et sa sœur sautait de joie en battant les mains. Hélie, faisait lui office de chef.

Je tiens le chien et toi Heaven tu mets Joé dessus d’accord ?
Oui d’accord
lui répondit sa jumelle en s’apprêtant à porter sa petite sœur.

Castelreng ne perdait pas une once de la scène qui se déroulait là et avait posé son matériel, prêt déjà à intervenir.

Allez vas-y Heaven et toi Joé accroches toi bien là Lui montrant le cou de Gamin qui ne bronchait pas d’un poil.
En avaaaaaant……… !

Joséphine se retrouva sur le dos du chien empoignant ses poils comme le lui avait dit son frère.
Les jumeaux se mirent à courir droit devant suite au cri de guerre d’Hélie
Castelreng, quand à lui, était déjà prêt à courir avant que la petite ne se retrouve à terre…
Mais rien ne se passa. Enfin si cependant rien de ce qu’avait sans doute pensé Hélie qu’en il eut cette idée lumineuse.

Gamin ne se mit pas à courir derrière les jumeaux et cela même si Joé lui donnait des coups de talon en criant
Huuuuue Gamin Huuuuuuuuuue ! Il avançait avec prudence non pas vers les deux malicieux mais vers Castelreng. Ce dernier retenait son rire devant cette scène et quand la monture et sa cavalière furent à sa portée, il prit sa fille dans ses bras et lui expliqua.

C’est assez pour aujourd’hui Princesse. Gamin n’est pas un cheval, il aurait put te faire tomber et tu te serais fait très mal.

Veux encore….. Lélie a dit papa….


Non Princesse ! Hélie a fait une bêtise là tu es trop petite encore c’est dangereux et …..

Il n’eut le temps de finir sa phrase, un coursier venait d’entrer dans la cours, brides abattues et fit arrêter sa monture dans un nuage de poussière juste devant lui .

Castelreng Dict du Cougain c’est ici ?

C’est ici oui ! et vous l’avez devant vous…

Message du Héraut de Toulouse Messire… La bonne journée….


Le messager sortit alors un parchemin de sa poche ,le lui tendit et repartit aussi vite qu’ »il était arrivé. Castelreng leva un sourcil, se demandant bien ce qu’on voulait, regarda un instant le cavalier s’éloigner tout en ôtant le sceau du vélin. Tout en le déroulant pour en faire lecture, il s’en retourna à la maison afin de mettre son épouse au fait de ce message.

Va retrouver Sandra en cuisine Princesse… Laissant là sa fille, il alla rejoindre son épouse. Bel…. Ecoute ça….

En quelques mots il lui résuma l’affaire et lui montra la missive qu’il laissa ensuite glisser sur la table.

Il s’agit sans doute d’une erreur mais je n’ai d’autre choix que d’aller voir sur place…
C’était vraiment pas le moment…..
Il lâcha pas le soupir qui venait sans quitter cette missive du regard. …. Vraiment pas le moment…..Tu es à quelques jours d’accoucher et…. Bon sang !… Quelle poisse !

Oriabel s’était saisie du parchemin pour en faire lecture à son tour mais pour le moment ne disait mots. Sans doute pensait-elle comme lui ? Peut-être était-elle à se dire qu’après le départ de Nane venait celui de son époux et qu’elle allait devoir accoucher seule ? Castelreng n’avait quand à lui que ça en tête, cette angoisse que l’enfant n’attendrait pas son retour pour voir le jour. Cette crainte grandissante que les choses se passent mal alors qu’il serait loin….
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Oriabel
Elle avait eu beaucoup de chance, Oriabel avait pu faire la grâce matinée ce jour là. Castel, aidé de Sandra, s’était occupé du petit déjeuner pour eux et les enfants. Avec le bébé qui approchait, le moment de l’enfantement prévu n’importe quand, elle peinait à dormir paisiblement la nuit. Elle fut soulagé de n’entendre aucun bruit, aucun cri plutôt même, dans la maison lorsqu’elle se rendit à la cuisine où leur charmante aide aux enfants rangeait la vaisselle propre. Elle ne savait pas ce qu’elle ferait sans elle… Franchement, c’était une aide plus que précieuse et les enfants l’adoraient !

Elle prit une tisane et se rendit sur la terrasse, les enfants étaient à jouer à un jeu un peu trop dangereux avec leur petite sœur. Bel allait crier à Castel d’intervenir, ce dernier se trouvant fond de la cour lorsqu’elle le vit déjà sur le qui-vive. Elle sourit, s’appuyant à l’encadrement de la porte. A croire qu’il était plus ‘’ mère-poule ‘’ qu’elle avec ses enfants. Au grand étonnement de la dame de la maison, elle vit son chien partir très doucement avec la petite sur son dos qui semblait plutôt mécontente. Elle voulait faire de l’équitation depuis que son frère et sa sœur avait commencé à monter une nouvelle petite pouliche qu’il avait acquiert d’un marchant quelques jours plutôt. Elle était beaucoup trop jeune mais, voulait suivre son frère et sa sœur coute que coute…

Elle finit sa tisane, sa fille dans les bras de son mari qu’elle regardait au loin. Hélie et Heaven jouant à faire la guerre. Pfff… elle détestait ses jeux violents mais Hélie avait décidé qu’il serait aussi grand et fort que son papa un jour et qu’il s’enrôlerait dans l’armée. Elle était très fier de lui mais, le voyait grandir beaucoup trop vite malheureusement… tout comme sa jumelle d’ailleurs qui ne sortait plus sans être tirée à quatre épingles pour une fillette… Ils n’étaient plus des bébés, sans aucun doute… Lui restait au moins Joé et celui qui serait là très bientôt….

L’observation de toute sa maisonnée, jouant dehors par ce beau temps fut troublé par un messager. Elle regarda Castel, légèrement inquiète. Elle n’aimait pas trop ce genre de coursier, souvent porteur de mauvaise nouvelle et comme Ethan, son frère, était sur les routes en mission, elle était toujours terrifiée d’en voir un débarquer chez elle. Le cavalier reparti aussi rapidement que possible. Castel ouvra la missive et rapidement vient vers elle, sa princesse passant à côté d’elle non sans une caresse pour sa maman qui accueillit cette marque affective avec le sourire.

Va rejoindre Sandra, je crois qu’elle fait des petits gâteaux…

Vi ? zur ?

Oui oui ma poupée… va vite la retrouver avant que Hélie et Heaven ne les mangent tous !

La petite puce blonde s’empressant, courant aussi vite que ses petites jambes le lui permettait. Elle l’entendit dans le corridor crier après sa nounou. ‘’ Zanda… Zanda… veut gato…. ‘’ Elle sourit et reporta tout de suite son attention sur son époux qui avait plutôt l’air intrigué que triste. Elle se rassura avant même de lire le pli. On le réclamait à Tolosa… c’était étrange cette demande tout de même.

Elle entra, le précédant jusque dans le couloir puis dans leur chambre, lui mettant des vêtements propres dans une besace pendant qu’il lui expliquait qu’il n’avait pas le choix, qu’il devait y aller malgré qu’il n’aimait pas cela….Il ne voulait pas la laisser seule aussi près du moment ultime de sa grossesse.

Oui, je sais tout cela mon Ange. Ce n’est pas un problème, je m’arrangerais très bien avec Sandra, ne t’en fais donc pas. Promet-moi de m’écrire tous les jours surtout ! On t’attendra tu sais bien…. Ils ne te réclament surement pas pour rien.


Il le lui promit, bien naturellement, rassurée de la voir coopéré puisqu’il n’avait pas le choix. Elle était habituée depuis longtemps par ce genre de demande avec lui. Il y avait des années maintenant qu’ils étaient ensemble, c’était chose coutumes. Il prit le temps de la serrer longuement contre lui, l’embrassa longuement tout en caressant son ventre proéminent. Ils restèrent ainsi un moment avant de partir avec elle vers l’écurie, la petite famille les suivant pour dire au revoir.

Il scella son cheval, les embrassa tous et les serra un à un, disant aux enfants d’être sage. Ils le regardèrent tous partir et déjà les petits garnements étaient retournés à leur activité normale. Tout ce déroula sans incident jusqu’au milieu de la nuit…

Une douleur immonde se prit d’elle. Elle se leva d’un bond, une main sur son ventre. Une contraction venait de la saisir cruellement, la réveillant mais surtout lui coupant le souffle. Elle tenta de réprimer un cri pour ne pas alerter toute la maisonnée endormi. Plusieurs jours plutôt, un début de travail avait commencé mais c’était tu aussi rapidement. Elle espérait que ce serait la même chose cette fois….

Ahhh non toi… tu tardais à venir, ton père part quelques jours et c’est là que tu te décide ?!!

Elle courrait doucement après son souffle, les douleurs s’estompant pour revenir à la charge tout aussi rapidement, plus violente plus forte. Oriabel attendit qu’elle passe et se cramponna à son lit pour se lever et elle appela Sandra, elle allait avoir besoin d’elle…si jamais….

Sandra ?!!


Aucune réponse, naturellement, elle devait dormir à cette heure si tardive. Elle avança à petit pas, plusieurs fois pliée en deux jusqu’à ce qu’elle fini par arriver devant la porte de la nounou et toqua. C’est à ce moment précis, pendant que la porte s’ouvrir au bout de quelques seconde, qu’elle senti que quelque chose n’allait pas. Elle était déjà en sueur, un liquide chaud s’écoula le long de ses jambes dans une flasque sur le sol. Le travail était bien plus qu’avancé à ce stade…. Elle qui avait peur d’accoucher seule… elle était servit…

Maitresse ?

Voyant le visage d’Oriabel, la main de la jeune maman sur son ventre crispé, les eaux dominant le plancher devant sa porte, elle ne tarda pas à comprendre ce qui se passait….

Maintenant ? …. Oh… je vais chercher le médicastre !

Comme Sandra venait pour partir, Oriabel lui attrapa le poignet en lui soufflant, entre ses dents pour retenir son cri de douleur, son autre main toujours sur son ventre.

Trop tard Sandra… je dois pousser… maintenant… il est là…. Vite…

Elle avait eu droit à une naissance avec Joséphine rapide et sans trop de douleur. Elle allait battre des records cependant mais, vu l’attente qu’il avait mis à sortir celui-là ou celle-là, ce n’était pas étonnant que cela se passerait des plus rapidement.

Heaven sortie de sa chambre, alerter par le bruit dans le corridor et regarda la scène de ses petits yeux encore ensommeillés.

Maman ?

Bel tentait de garder une respiration saine, inspirant, expirant, les deux mains maintenant contre le chambranle de la porte, ses doigts se blanchissant par la poigne et la douleur qui l’animait.

Sandraaaaaaaaaaa……


La Nounou demanda rapidement à la fillette d’aller chercher des linges propres pendant qu’elle, elle allait à la cuisine chercher une bassine d’eau. Elle en mit également à faire bouillir, au cas où elle aurait le temps de s’en servir mais, elle en doutait vu que dans le corridor sa maitresse gémissait de plus en plus….

Elle revient vers Bel qui était à légèrement penchée, tordu par la douleur que l’enfantement la maltraitait. La nounou plongea ses yeux dans les siens pour la soutenir.

Allez… je n’y connais rien mais on va faire de notre mieux Maitresse….

Elles n’avaient pas le choix. Pour vu que tout ce passe pour le mieux… Combien de femme mourrait en couche… c’était affreux, la peur la tenaillait mais, elle n’avait pas le temps de penser à cela qu’elle se mit à pousser. Cela ne dura que quelques dizaines de minutes et Sandra reçu le plus beau des présents dans ses mains maintenant souillées.

L’enfant, une petite tape sur les fesses se mis à hurler. Oriabel soupira de satisfaction en l’entendant, soulagée que tout aille pour le mieux. Elle se laissa tomber sur le sol, Heaven qui avait assisté silencieusement à toute la scène silencieusement vient vers elle et s’agenouilla à ses côtés

Tu vas bien maman ? Tu as encore mal ?

Elle caressa le visage de sa fille, ses cheveux collés au visage par l’effort et lui sourient.

Non ma puce… ça va mieux…


Elle se redressa et regarda Sandra nettoyer son enfant et l’envelopper après avoir coupé le lien qui les retenait encore ensemble. Elle le déposa dans ses bras tout en lui disant :

Je crois que Messieurs sera content….

Oriabel compris qu’elle avait un fils, Castel n’arrêtait pas d’en parler… C’est ce qu’il avait souhaité. Il était exaucé…. Elle laissa Sandra s’occuper du mieux qu’elle pouvait d’elle avant de la mettre au lit avec son nouveau né.

Vous voulez le médicastre tout de même Madame ?

Non pas besoin Sandra, je crois que tout vas bien.

La demoiselle quitta la chambre des maitres et partie nettoyer les restes de l’aventure qui manquait le plancher du couloir… La jumelle vient se blotti dans le lit de sa mère et la regarda.

Qu’y a-t-il ma chérie ? Tu vas bien ?

Oui maman mais… je crois que quand je serais grande, j’aurais jamais de bébé, ça fait mal !


Oriabel sourit et embrassa sa fille sur son front, la rapprochant tout contre elle.

Tu as le temps de revoir ce choix ma chérie, je suis fatiguée et toi aussi tu devrais dormir…. On se repose un peu tu veux ?


La petite hocha la tête et se blottie contre sa mère. Toutes deux ainsi enlacé ne perdirent pas de temps à s’endormir, un grand besoin de récupéré après ces fortes émotions.

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--Helie


Au petit matin, comme à l'accoutumée, Hélie, une fois réveillé sorti de sa chambre pour aller réveiller sa jumelle. Il en était ainsi depuis qu'ils avaient changé de maison, depuis qu'ils avaient chacun leur chambre. Trop habitué à voir sa soeur au réveil, il avait prit le pli de se glisser dans la chambre de sa jumelle et de la sortir de son somme lorsqu'il la voyait encore dormir. Parfois Heaven ronchonnait d'être ainsi éveillée mais bien souvent, la complicité dut aux jumeaux faisait qu'ils entamaient la journée en se racontant des secrets, avant de filer à la cuisine lorsqu'ils entendaient leur nounou sy' rendre pour préparer leur premier repas.

Ce matin là, Hélie fut bien surpris de ne pas trouver sa jumelle dans son lit. Etonné par ce fait, il quitta la chambre après s'être assuré qu'elle ne s'y était pas caché pour lui faire une farce à sa façon et fit le tour de la maison pour la trouver. Tous dormaient encore... même Gamin ronflait ! comme le soufflet du maréchal-ferrant. Le garçonnet commença à se poser des questions....

Et si Heaven s'est fait enlevée par des farfadets pendant qu'elle dormait ?
Parait qu'il y en a plein dans ce Comté...


Il avait appris quelques jours plutôt, par le fils d'un paysan que dans les forêts alentour se terraient des farfadets et autres étrangetés et que parfois la nuit ils venaient enlever des enfants pour en faire leur repas.
Hélie sur le coup en avait rit à en pleurer et avait fait comprendre au garçon qu'il n'en croyait pas un traitre mot. Mais ce matin, il commençait à se demander si ce fils de paysan ne lui avait pas dit la vérité. Ne pouvant plus retenir son appréhension, il se mit à appeler sa jumelle sans tenir compte du fait que la maison dormait encore.


Heaven ! t'es où !!! ?


Pas de réponse...... Juste le son de la porte de la chambre de Sandra qui s'ouvrit suite à son appel.

Trop concentré à ses appréhensions, Hélie n'y fit pas attention et se dirigea vers la chambre de ses parents. Qui mieux que sa mère pourrait le rassurer ?

La clarté du jour se glissant entre les volets, Hélie fit quelques pas et se planta devant le lit conjugal surpris par ce qu'il découvrit....

Ce n'est pas le fait d'y trouver sa jumelle qui le laissa sans voix et sans parvenir à faire un pas de plus. C'est le spectacle que lui offrait sa maman qui le mit dans cet état de surprise.
Heaven dormait paisiblement, blottie contre sa mère et cette dernière était à donner le sein au nouveau né. Hélie ne parvenait encore pas à comprendre que durant la nuit la famille s'était agrandie. C'est le sourire maternelle qui le sortit de son silence.

Ho.... Mais... le bébé.....?? !!! Bin comment.... ? ..... Et papa ?...

Sur le coup, il ne parvenait pas à comprendre que sa mère eut accouché alors que son père se trouvait au loin. Doucement, il s'approcha à l'invitation d'Oriabel qui lui tendait la main et timidement il osa un... :

C'est une petite soeur ? Pourquoi il est tout rouge le bébé maman ? il a mal ? Il s'appelle comment ? et pourquoi Heaven elle dort dans ton lit ?
Si il n'était remis de sa surprise, il avait toujours retrouvé la parole ! Il regardait tour à tour l'enfançon pendu au sein maternel et sa mère souriante aux questions qu'il ne cessait de poser.

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Castelreng
Trois semaines ! Trois longues semaines s’étaient écoulées depuis que Castelreng avait dut quitter Montpensier suite au message qu’il avait reçu du Hérault de Toulouse. Revenant enfin chez lui, chemin faisant, il se remémora ces jours passés…..



Il avait chevauché sans relâche s’arrêtant juste pour permettre à sa monture de se reposer car il n’avait été question une seule seconde de laisser son destrier dans un quelconque relais. Chaque jour qui le séparait de sa famille il avait fait partir un pigeon avec un court message afin de rassurer son épouse qu’il ne voulait pas savoir dans l’inquiétude. Son état ne le permettait pas !
Une fois parvenu en la capitale Toulousaine, il avait à son tour reçu des nouvelles assez brève de Montpensier. Oriabel l’assurait que tout allait bien, donnait des nouvelles des enfants, rassurant son époux comme il se devait. De son coté, il s’était abstenu d’écrire la raison qui l’avait fait appelé en urgence à Toulouse, préférant de loin annoncer cette nouvelle de vive voix à son épouse.

Le Coms sortant lui avait octroyé une seigneurie, reconnaissant ainsi le travail qu’il avait fourni depuis l’ouverture du Comté, plus d’une année auparavant…
Sitôt la remise de ses couleurs et l’allégeance au Comté faite, Il avait donc pris la route pour Léran afin de faire connaissance avec son domaine. Là-bas, il avait passé deux journées, avait rencontré un vieil homme et sa femme qui, à se qu’il put constater faisait parti du domaine depuis toujours et n’avaient qu’une hâte de voir enfin la seigneurie de Léran renaître de ses cendres.
Au soir de son arrivée, il avait écouté le vieux Jules lui conter l’histoire de ce qui était à présent ses terres. Il sut ainsi que depuis des décennies Léran se trouvait sans Seigneur, que le dernier avait été tué par les anglois qui s’étaient emparés du Comté jusqu’aux jour où le bon Roy Lévan III était parvenu à les reprendre. L’ancien lui conta également que ses parents avaient été attaché au dernier seigneur et que lorsque le Comté avait vu partir l’envahisseur, il s’était donc installé avec son épouse pour le garder jusqu’au jour où il reprendrait vie. Il ne cacha pas à Castelreng le fait qu’il commençait à désespérer de voir un jour son vœux se réaliser. L’histoire de ce couple âgé avait touché Castel qui les avait assuré qu’ils pourraient finir leurs jours dans la quiétude.
Le lendemain, il avait fait le tour du domaine dans ses moindre détails, s’était enquis à l’embauche d’un intendant qui se voyait confier la tâche de remettre la seigneurie en état, d’embaucher le personnel nécessaire pour ré-ouvrir le château trop longtemps fermé et, avant de reprendre la route pour Montpensier lui avait annoncé que d’ici un mois il serait de retour avec épouse et enfants.

Plus question de voyager seul, il vous faut une escorte pour porter vos couleurs lui avait dit l’intendant en le flanquant de quatre hommes armés dont l’un portait fièrement les armes de Léran que le vieux Jules avait sagement gardé jusque là.



A l’aude du 21ième jours, cinq cavaliers entrèrent en trombe dans la cour. Montpensier commençait à s’éveiller lorsque Castelreng, désormais Seigneur de Léran, franchi les portes de la ville.

Il avait plus que hâte de retrouver sa petite famille, voulait s’assurer au plus vite de la santé d’Oriabel. Dans ses courriers, jamais une fois elle n’avait fait part de sa grossesse. Castelreng s’était donc empli la cervelle de mille questions. L’enfant était-il né ? se disant que si ce fut le cas Bel le lui aurait annoncé dans ses lettres. Peut-être y avait-il eut un problème à la naissance ? Peut-être l’enfant n’avait survécu ? c’était chose courante …. Peut-être s’était-elle trompée dans les dates et n’était pas encore à terme ? La dernière interrogation ayant la faveur de notre homme. Il se forçait donc à croire que la date de la naissance n’était pas ce que son épouse avait pensé.

C’est donc avec empressement qu’il sauta à bas de sa monture, la laissant aux soins de ses hommes à qui il avait dit qu’ils trouveraient aisément à se reposer dans le grenier de l’écurie où la paille fraîche ne manquait pas.

Lorsqu’il ouvrit la porte en grand de la maison c’est par Gamin qu’il fut accueilli. Ce dernier lui sauta dessus, posant ses deux lourdes pattes avant sur ses épaules ce qui faillit faire choir notre homme qui en fut sur le coup surpris.


Ouch !!! Repoussant le molosse il maugréa … Va voir dehors si j’y suis ! ….

Tout en se dirigeant ensuite à grand pas vers la chambre conjugale, il jeta cape, chapeau et arme sans regarder où, tel le petit Poucet semant ses cailloux pour retrouver son chemin puis entra dans la chambrée avec empressement.

Oriabel sommeillait encore….
Contre le grand lit se trouvait un berceau qu’il ne pouvait encore voir, la peine-ombre l’en empêchant.
La vue de son aimée dormante calma son ardeur et c’est donc lentement qu’il s’approcha du lit, à l’opposé du berceau, jusqu’à s’y asseoir doucement. Du bout des doigts, il fit remonter une mèche blonde qui cachait le doux visage et qui fit naître aux lèvres dormeuses un adorable sourire, puis, il se pencha, pour enfin déposé un tendre baiser.


Bonjour Belle Dame de Léran lui dit-il ensuite tout bas voulant l’éveiller toute en douceur.

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Oriabel
Le matin qui avait suivi l’accouchement, le bébé avait rapidement réclamé sa pitance. Le plaisir de sentir ce petit être s’épanouir à cette soif vitale tout contre elle était un sentiment tout aussi merveilleux. Elle en avait longuement profité à l’examiner. Les yeux d’une mère tout à fait comblée, observant le plus beau fruit de la création. Heaven dormait à poing fermés encore, allongée tout contre elle. La pauvre petite, ce genre de spectacle n’était pas pour les enfants malheureusement… Oriabel était désolée qu’elle a du participer à cela mais, malheureusement, elle n’avait pas prévu que ce petit garnement, le dernier espérait-elle malgré que Castel aurait bien voulu une famille beaucoup plus nombreuse, déciderait d’arriver ainsi.

La porte de sa chambre s’ouvrit sur son fils ainé, elle le regarda tout en souriant. Il avait l’air à la fois perplexe, choqué et surpris. Toute cette gamme d’émotion à la fois. Elle lisait autant dans ses yeux qu’il tenait de sa mère, d’un noir très profond. Hélie et Heaven étaient les enfants d’un premier mariage, leur mère mort, Oriabel à l’époque leur nounou les avait élevé comme les siens jusqu’à ce qu’elle tombe amoureux autant du père que des enfants. Ces derniers ne savaient pas, leur mère biologique beaucoup trop jeune pour se rendre compte. Ils n’avaient que quelques semaines lorsqu’elle avait péri tragiquement….

Oui Hélie, le bébé est arrivé cette nuit pendant que tu dormais, tu veux le voir ? Approche ….

Elle lui souriait toujours, lui offrant sa main libre qui ne tenait pas l’enfant.

Ton père n’était malheureusement pas là mais, il sera très heureux de l’apprendre à son retour, ça lui fera une surprise, qu’en dis-tu ?


Le garçon acquiesça et vient à ses côtés observant l’enfant en posant mille et une question comme toujours. Ce qui la fit rire à en réveillé Heaven qui ronchonnait de se faire tirer du lit ainsi.

C’est un garçon idiot… comme si on n’avait pas assez de toi ! et il est tout rouge parce qu’il vient de venir au monde, n’est-ce pas maman ?


Oriabel fit de gros yeux à sa fille ainée ne voulant pas qu’elle traite son frère d’idiot. Mais elle fit de même à Hélie qui allait donner un coup sur l’épaule de sa sœur pour l’avoir traité ainsi. Ses deux là… autant ils s’aimaient, inséparable, autant insupportable à se chamailler.

Aller… vous sortez tous les deux, aller prendre votre petit déjeuner, on doit se reposer et on reparlera de tout cela mes chéris.


Elle les embrassa et les laissant ensuite filer rapidement en cuisine où déjà Sandra les attendait à faire des crêpes aux fruits. Les exclamations de contentement lui parviennent. Elle reposa le nourrisson dans son berceau et en profita d’écrire à Castel comme convenu en omettant la venue de son fils, elle lui en ferait la surprise… à son retour !

Les semaines passèrent, en tout, 3 longues semaines même loin de son mari. Tout s’était bien passé à la maison, les enfants étaient assez sage comme ils l’avaient promis à leur père, espérant qu’ils auraient une surprise lors de son retour était un motif valable à leur yeux. Ce matin là, elle dormait paisiblement lorsqu’elle senti une douce main venir effleurer son visage, elle avait peu dormi cette nuit, le bébé faisait quelques coliques. Elle avait donc l’impression de rêver mais, les paroles de son époux la forcèrent à ouvrir les yeux pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas…

Les yeux lourds par le sable du soleil, elle vit le visage de son mari à quelques centimètres du sien. Un ravissant sourire égaya ses lèvres qui viennent rapidement trouver les siennes, ne portant même pas attention à comment il l’avait appelé, trop subjuguer par sa simple vue. Un langoureux baiser s’ensuivit, l’attirant plus à elle pour l’enlacer un long moment, trop heureuse de le retrouver

Ohhh mon Amour... tu m’as tellement manqué… moi qui croyait que plus jamais on se séparait !


Des bruits étrangement lui parvenaient de la cours. On aurait dit tout un bataillon qui se dirigeait vers l’écurie. Elle entendit des voix d’hommes différents dans la cour. Elle le regarda, pensant que c’était Ethan qui revenait.

Dis, Ethan est de retour aussi ? Tu l’as trouvé en chemin ?

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Castelreng
La pièce était plongée dans une épaisse peine-ombre que quelques rayons de jour tentaient avec succès de s’infiltrer. La chambre, de belle dimension, était pourvue d’une seule fenêtre à la gauche du grand lit conjugal encadré de deux chevets et du berceau et faisait face à une cheminée de belle taille, à quelques pas de l’ouverture, une coiffeuse. Face au lit ; la porte de chêne et de chaque coté de cette dernière, de lourds coffres où se trouvaient leurs effets. Castelreng se trouvait donc à la droite du lit regardant Oriabel bien couverte et allongée sur le coté.

Ces semaines ont été fort longues pour moi aussi tu sais…… Comme j’aurais aimé que tu sois à mes cotés !

Non qu’il n’entendit pas le bruit de son escorte venant de la cour, s’y étant habitué après ces jours de chevauchés et les ayant déjà totalement oublié. Quand elle lui demanda donc si Ethan l’accompagnait il ne lui répondit que :

Ah non Mon Ange Ethan n’est pas là, mais j’ai ouie dire qu’il était sur le retour. Sois encore un peu patiente… Je sais qu’il te manque, comme à moi d’ailleurs et qui sait si demain il ne sera pas là.

Il avait mille choses à lui conter et mille autres à lui demander, ne savait encore pas par quoi commencer tant il y avait à se dire après trois semaines loin l’un de l’autre. Pour l’instant, il voulait emplir ses yeux du doux visage de son Aimée…

Le soleil entrait de plus en plus par les jours des volets de bois, annonçant une chaleur estivale, les enfants auraient de quoi faire à l’extérieur et Castel savourait d’avance les heures qu’il passerait en tête à tête avec son épouse. Il se leva pour se diriger vers la fenêtre qui se trouve face à lui se demandant quand même où en était sa grossesse.
Il aurait bien été incapable de savoir la date approximative de l’heureux événement d’autant plus qu’aux calculs de son épouse s'eut dut être fait depuis un mois. Il est vrai qu’au moment où la conception de cet enfant avait été, leurs rapports étaient des plus complexe ce qui en fait n’avait rien de surprenant si erreur il y avait.
De plus, il venait d’arriver et ils n’avaient encore pas eut l’occasion de se dire grand chose trop heureux de se retrouver enfin.


Laisse moi ouvrir en grand cette fenêtre que je puisse enfin t’admirer comme il se doit !

C’est ce moment que choisit l’enfançon pour réclamer le sein de sa mère. Castelreng, la main déjà posée sur la poignée de la fenêtre arrêta son geste, porta son regard vers les cris affamés de l’enfant, le dévia vers son épouse, le visage interrogatif mais heureux , le reporta vers le berceau et, lâchant la fenêtre, s’avança à grand pas afin de voir...

Hey….. mais…..

Il se pencha doucement au dessus du minuscule lit, prit dans ses mains le petit paquet de linge qu’il fit monter à la hauteur de sa tête, s’approchant du peu de clarté qu’il y avait, tendant les bras pour mieux admirer le petit être qui ne cessait de pleurer

Est-ce ainsi que tu accueilles ton père Enfant ?

Il ne détachait pas ses yeux du bébé, qui lui commençait à hurler en gigotant tel un vermisseau, souriant largement, cherchant déjà à voir si il avait là une fille ou un fils.

Ma Bel… dis moi vite…. Quand ? La surprise est énorme ! C’est un fils ? une fille ? peu importe à présent, vous êtes là tous les deux et en forme !

Il finit par le lover dans ses bras et s’avança vers Oriabel pour le lui confier enfin. Lui déposa délicatement au creux du bras tout en s’assaillant à son coté.

Cette journée commence vraiment merveilleusement bien ! Cet enfant est magnifique Amour… Quel nom lui as tu donné ? Racontes moi tout mon Cœur….. Je craignais que….
Je suis si fier de toi….

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Oriabel
Oriabel avait travaillé un long moment dans la maison. Chaque bien qu'ils possédaient et qu'ils avait ramener d'Albi avait été mis dans cette nouvelle demeure qu'ils allaient dorénavant partagé tous ensemble. Bien entendu, elle avait du faire cela très doucement, son mari toujours sur ses talons à s'inquiéter de son état qui elle devait le dire, la terrassait de fatigue. A quelques jours de l'enfantement, elle se fatiguait très vite. Elle du se reposer mainte et mainte fois avant de finir. Heureusement, tous ceci était maintenant fait.

En cette belle journée, elle avait fait sa fournée très tôt comme toujours et fait les courses ensuite. Lentement, elle s'habituait à sa nouvelle ville, nouvelle vie qui pour sa famille et elle prenait un nouveau tournant qui les satisfaisaient. Les enfants semblaient heureux de ce nouvel endroit à découvrir et leur enthousiasme était contagieux. Certes, après le déjeuner, quelques douleurs dans le bas ventre, elle avait dû aller s'étendre un peu, elle s'exténuait trop facilement. Elle n'entendit pas le grabuge de son garnement de chien ni même le ronchonnement de son mari lorsque sa soeur leur fit une visite-surprise. C'est Hélie qui vient la réveillé avec sa soeur qui la sortie de sa torpeur comateuse.

'' Maman-Maman.... rhoooo Maman... tatie est là... elle est arrivée d'Albi... allez, elle est avec papa dans la salle de séjour. Tu veux qu'on t'aide à te lever ? ''


Elle avait vraiment l'air d'une baleine échouée surement pour que son fils lui disent une telle chose, cela la fit sourire tout de même. Aidée des jumeaux qu'elle considérait comme ses enfants légitimes, elle se leva, replaçant tout doucement ses cheveux ensuite.

Merci mes amour, où est votre petite soeur ?

C'est Heaven qui lui répondit rapidement

''Avec Sandra, d'ailleurs, on fait la bise à Tante Nane et on file dehors jouer avec eux si tu veux bien d'accord Maman ?''


Elle leur fit un grand sourire, acceptant naturellement à leur demande et les suivit jusque dans la pièce où sa belle-soeur était à faire une accolade chaleureuse à son frère. Les enfants lui sautèrent rapidement au cou pour faire leur câlin comme ils l'avaient dit avant de rapidement prendre la poudre d'escampette vers la sortie pour se ravir du soleil qui était toujours aussi sublime.

Ohhhh Nanou, quelle joie de te voir, tu m'as tellement manqué !!!

Oriabel s'avança doucement, une main blotti à la base de ses reins pour soutenir son dos et vient lui faire la bise, un magnifique sourire sur les lèvres placardé. Les cheveux blond de la jeune maman encadrait parfaitement son visage si angélique en regardant cette femme qu'elle considérait comme sa soeur depuis toujours. Elle sourit ensuite à son mari.

Tu vas devoir préparer la chambre d'amis, j'ai pas encore eu le temps malheureusement ! Et où est Marcj, mon beau-frère favori ?

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Nane94140
Deux mini tornades se précipitent sur leur tatie favorite. Heureusement qu'elle est assise sinon le second vol plané de la journée se profilait à l'horizon.

Bonjour mes angelots ...

Elle a à peine le temps de prononcer ces mots que les deux bambins filent déja jouer dehors entrainant le chien a leur suite.


Tiens on l'avait oublié celui la ! Il devait digérer dans son coin en essayant de faire oublier son larcin !

Les bras qui se referment sur du vide à la fuite des enfants la laissent un peu bécasse.

Dandinante comme un canard mais radieuse dans son rôle de future maman, apparait Oria sa belle sœur lui a manqué également quelle plaie de devoir repartir déjà !


Je suis ravie de te revoir également Oria et de même pour les deux courant d'air que je viens de saluer trop brièvement. C'est signe d'une vitalité débordante de leur part remarque.

Elle serre sa belle sœur contre son cœur tant bien que mal négociant avec le ventre proéminent pour ne pas l'écraser et la faire accoucher avant l'heure. Vue de l'extérieur cette accolade doit paraitre bien cocasse.

Ne te donne pas la peine de préparer une chambre pour moi nous n'en aurons pas l'usage Oria je suis désolée mais nous repartons ce soir aussi vite que possible !
Cast t'expliquera !
De plus quand nous voyageons nous préférons le bivouac en plein air sous notre peau d'ours...
Ajoute la jeune femme en lançant un clin d'œil coquin a sa belle sœur préférée.
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