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[RP]Chez la Fleur et le Loup : chronique d'un nouveau départ

Azylys
Vannes, 3 Mai 1461

Matinée comme beaucoup d'autres chez la Fleur, le soleil poursuit sa course folle au-dessus de l'horizon alors que la brune est toujours au pays des rêves. Comme souvent, son fils prend son mal en patience, jouant avec les plis du drap qu'il explore, contournant à quatre pattes le corps endormi de sa mère. Il ignore encore que ce jour est un jour de fête, le jour d'un certain rituel. Entre ombres et lumière, il tente de se hisser sur ses jambes encore frêles, s'aidant d'une cuisse maternelle pour tout support. Equilibre fragile que celui du petit homme de neuf mois à peine, fermement cramponné au drap. Ses prunelles de glace brillent d'un éclat nouveau, de cette fierté si particulière de tenir sur deux jambes et de ne pas chuter. Pourtant il en veut encore, toujours un peu plus, il veut que maman voie, que maman soit fière, elle aussi. Alors dans un élan de confiance, il se laisse aller à des babillages quelque peu différents de son "Naaaa" habituel.

Amaaaa amamaaaaa amamamamaaaaaaa !

La brune rêve, comme posée sur un nuage qui dérive lentement, univers rythmé par les incessants battements de son coeur. Douce langueur du sommeil qui s'éternise, douce caresse du soleil matinal sur sa peau, douce musique que celle du silence feutré qui règne en ces lieux. Pourtant l'appel enfantin parvient jusqu'à ses oreilles, traçant son chemin jusqu'à la conscience endormie de la vannetaise qui refuse d'abandonner Morphée. Elle entend sans écouter, elle reconnait la voix sans prêter attention aux paroles. Long retour que celui de la conscience qui finit enfin par saisir les syllabes. Mama...Mama... Mama ???? Réveil brutal de l'intelligence qui percute en sursaut, Azylys ouvre instantanément des yeux bleu glacé ronds de surprise sur ce fils qui la toise de toute sa hauteur.

Quoi ? T'as dit quoi ? Répète un peu, t'as dit quoi amour ?

Pour le coup, le petit ange ne pensait pas que ça marcherait si bien, si vite. Tellement vite et inattendu qu'il ouvre lui aussi des yeux ronds, surpris et presque effrayé de voir tout l'univers jusque là endormi se réveiller en une seconde. Univers mouvant qui plus est, puisque la brune a pivoté légèrement la hanche dans ce réveil en sursaut. Prise qui s'échappe donc pour l'équilibriste qui perd soudainement sa stabilité et sent son petit corps basculer vers l'arrière. Panique vite éloignée quand les bras maternels se glissent dans son dos pour le soutenir, quand les mains maternelles se glissent de part et d'autre de son corps pour l'empêcher de tomber. Retrouvant un équilibre plus stable, de nouveau campé fièrement sur ses jambes, le louveteau s'autorise à plonger son regard glacé dans celui de sa mère, osant encore un écho.

Ama ? Amamamaaaaa ?

Puis réalisant enfin que ça y est, il a réussi à la réveiller, il pousse un cri de victoire.

Dabadaaaaaaaaaaaaaa !

Tension qui s'évanouit en deux secondes, yeux qui se referment à demi, fausse alerte. Il est trop tôt encore pour les premiers mots, l'heure est encore au babillage. Sourire fière de la jeune mère cependant, en réalisant la taille de ce fils qui lui semble grandir chaque seconde davantage. Bientôt elle se redresse tout à fait, porte ce petit trésor jusqu'à son visage, le couvre de baisers, faisant résonner toujours plus fort ce rire cristallin qu'elle affectionne tant. Petite flamme de vie sans cesse plus forte, le louveteau pose ses mains sur les lèvres de la Fleur en un sourire de défi.
C'est le moment que la brune choisit pour lui montrer l'anneau suspendu à son cou, portant au niveau de son regard ces trois petites pierres précieuses qui le sertissent. Kilian se fige, fixant tour à tour ce bijou et sa mère avant de détourner le regard à la recherche de la plume. Azylys sourit, heureuse de son petit effet, et ramène à elle plume, parchemin et encrier. Son fils trouve de lui-même sa place au creux de ses genoux repliés en un trône offert, tentant d'attraper la plume avec laquelle la brune joue tendrement à le chatouiller. Enfin ils se mettent à l'ouvrage, lettre à quatre mains pour un papa en pleine chasse au brigand, le reste de la journée sera à la fête.

Allez...du bout de ta plume virevoltante... dessine moi un papa... je veux le voir encore...

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Azylys
Vannes, 5 Mai 1461

    "Donner c'est donner, reprendre c'est voler."


Donner...
Donner du temps, de l'attention, des conseils, de la tendresse, de l'amour... Il y a tant à donner.
Un sourire, une main, un geste, tout est un don.
Et parfois, une, deux, trois fois dans une vie, parfois davantage, on donne l'absolu, on donne l'infini, on donne la vie.

Reprendre...
Reprendre en main ou se reprendre, il le faudrait si souvent...
Un ouvrage, une main ou simplement son souffle, on ne fait que reprendre.
Et parfois, une, deux, trois fois dans une vie, parfois mille, on reprend l'absolu, on reprend l'infini, on reprend la vie.

Voler...
Voler de ses propres ailes ou voler une pomme, voler c'est toujours un défi...
Un sourire, un regard, un baiser, il y a tant à voler.
Et parfois, une, deux, trois fois dans une vie, parfois mille, on vole l'absolu, on vole l'infini, on vole la vie.

Azylys fait partie de cette catégorie de femmes qui ont donné la vie. Une fois. Pas deux, pas trois, pas plus non. Qu'une seule fois. Et cette unique fois où elle a donné l'absolu, où elle a donné l'infini, où elle a donné la vie, elle a failli la perdre. Une vie pour une vie, une âme pour une âme. C'est cruel la vie, parfois.
Azylys fait partie de cette catégorie de femmes qui ont repris la vie. Une fois. Pas deux, pas trois, pas plus non. Qu'une seule fois. Et cette unique fois où elle a repris l'absolu, où elle a repris l'infini, où elle a repris la vie, elle a cru la gagner. Oh bien sûr il y a eu le doute, il a eu les questions, le sang sur nos mains ne part jamais au premier lavage. Mais surtout il y a eu la satisfaction, celle de savoir que la vie de ce brigand ne pourrait plus jamais menacer celles des autres. Reprendre une vie, pour en protéger des dizaines. C'est injuste la vie, parfois.
Une vie pour une vie. C'est le jour où elle a tué qu'elle aurait dû risquer de perdre la vie, c'est toutes les fois où elle a blessé qu'elle aurait dû être blessée, c'est toutes les fois où elle a fait du mal qu'elle aurait dû avoir mal, à en crever. Et c'est le jour où elle a donné la vie que la sienne a failli prendre fin, c'est quand elle a tendu la main qu'on lui l'a poignardée, c'est quand elle a offert son coeur qu'elle a eu mal, à en crever. C'est mal fait la vie, parfois.

Donner c'est donner. Elle a donné la vie, et elle veillera jusqu'à son dernier souffle à ce que personne ne vole la vie de son fils. Reprendre c'est voler. Ce soir elle reprendra une vie, peut-être deux. Et dans quelques semaines, mois, années, ce sera une autre, puis une autre encore, jusqu'à ce qu'on lui reprenne la sienne. Elle l'a choisi. Sur un coup de tête mais elle l'a choisi. Militaire. Elle l'a été, elle l'est dans le sang et le sera toujours. Elle est celle qui porte l'épée, l'instrument de mort. Elle est celle qui donne la mort, qui reprend la vie, aussi durement et aussi froidement que sa lame, sans état d'âme. Et ce soir elle va voler. Voler la vie de ceux qui volent les écus. Une vie contre une poignée d'écus. C'est absurde la vie, parfois.

Alors la brune aiguise ses armes, machinalement, comme si c'était pour découper un poulet en rondelles. Sans état d'âme et sans émotion, elle ne prend pas un plaisir particulier à tuer, elle le fait parce qu'il le faut. On ne plaisante pas avec la mort, et on ne sourit pas en sa présence. C'est grave la mort, toujours.
L'épée plus tranchante que jamais est de nouveau glissée dans son fourreau, les dagues retrouvent leur cachette dans les bottes de la brune, et une fixée à sa ceinture dans un capuchon de cuir, au creux de ses reins. Une armure ? Pourquoi faire ? Ils n'auront pas le temps de frapper de toute façon, ils n'ont aucune chance. On ne triche pas avec les ténèbres. C'est impitoyable la mort, toujours.

Enfin, la brune se penche et reprend son fils dans ses bras, le serre contre son coeur. Elle donnerait sa vie pour la sienne, elle a déjà failli le faire. Tant qu'elle sera là, personne ne pourra jamais l'atteindre. Mille câlins, mille baisers encore avant le coucher du soleil, avant que Kilian ne s'endorme, avant que la brune monte en selle et rejoigne le groupe. Mille preuves d'amour encore, et il se réveillera dans la ville voisine, quand tout sera terminé. Et la seule leçon que la brune retiendra en lettres d'or une fois encore, elle la répète inlassablement depuis le premier jour. C'est fragile la vie, toujours.

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Azylys
Vannes, 23 Mai 1461

Les jeux vont bon train chez la brunette et son fils, emplissant la maisonnée de rires et de babillages incessants. Une fois de plus, Kilian retourne la petite fiole, regardant avec curiosité les petites bulles changer de couleur à l'intérieur. Les cadeaux de papa sont toujours trop chouettes, toujours. Tellement qu'avec sa fiole, il passerait presque pour un magicien aux yeux du petiot de bientôt dix mois. Un magicien oui, qui apparaît de temps en temps pour le prendre dans ses bras mais disparaît toujours trop vite, un magicien qui remplit la maison de jouets que le loupiot affectionne tous particulièrement, un magicien qui peut faire la tempête et le beau temps dans la tête de maman.
Alors Kilian a décidé : papa est un magicien. Et un jour il lui apprendra tous ses trucs, parce que lui aussi veut disparaître et réapparaître à volonté, lui aussi veut pouvoir faire l'orage et le soleil dans la tête à maman. Quoique ça il sait déjà le faire, attention : test ! 1...2...3... Le loupiot relève la tête, adressant son plus beau sourire à la brunette dont le sourire s'élargit encore. Soleiiiiiiil ! On essaie l'orage, maintenant ?
S'apprêtant déjà à faire une connerie, il se fige soudain, arrêté net par le cri perçant d'un rapace au dehors. Un cri de prédateur qui distille la peur dans ses veines alors que son tout jeune coeur accélère. Pas pour longtemps cependant car déjà les lèvres maternelles viennent déposer un tendre baiser sur son front, apaisant les craintes de l'enfant. Eyh ! Reviens, tu vas où comme ça ?!

Oui la brune s'est élancée sans prévenir, abandonnant le bébé au milieu du salon pour courir jusqu'à l'armoire dans laquelle elle cherche, cherche et cherche encore en pestant.


Raaaah mais il était là pourtant ! Vite vite vite vite !! Aaah !

Poussant un cri de victoire, la vannetaise glisse sa main droite dans le gant de cuir, ouvrant la porte à la volée sous le regard médusé de son fils qui n'y comprend rien. Sortie précipitée et déjà la belle lève ses prunelles de glace vers le ciel sombre, portant sa main gauche à ses lèvres pour siffler plus fort.

Hayden !

Le cri du rapace retentit de nouveau comme une réponse à son appel et la brune lève son poing ganté vers le ciel. La tornade de plumes encore invisible il y a une seconde s'y pose avec majesté, tirant un sourire de plus à l'Azylys qui n'a pas ployé sous le poids du faucon. Le ramenant à l'intérieur, elle referme la porte dans son dos et le dépose sur un perchoir. Bientôt la brunette tends un lambeau de viande au bec avide avant de détacher la missive accrochée à sa patte. Kilian, lui, se cache autant que possible, gardant son nounours en bouclier pour mettre de la distance entre le prédateur et lui. Nouveau sourire de la brune lorsqu'elle déroule lentement la missive, adressant un clin d'oeil réconfortant au bébé.

Viens voir par là jeune homme ! A moins que tu ne veuilles pas savoir ce que dit papa...

Electrochoc, Kilian s'avance immédiatement en entendant le mot magique. Elle a dit papa ? La curiosité brille dans ses prunelles d'azur, fixant la brune qui commence sa lecture.



Eh bien je suis ravi de voir que notre petit aventurier grandit doucement mais surement. Je dois t'avouer qu'il me manque...


Et il leur manque tout autant oui. Kilian ne comprend toutefois pas tout à la suite du récit, bien que quelques passages résonnent étrangement à ses oreilles attentives.



J'espère pouvoir vous voir vite


Oh oui, viens ! Moi aussi je veux te voir papa ! Vite vite vite !



J'espère que notre fils nous fera honneur quand il sera plus grand et j'espère qu'il pourra être fier de son père et de sa mère.


Sourire de la brune cette fois, oh que oui ce "mini-nous" leur fera honneur, il le fait déjà tant ! Et elle espère aussi qu'il pourra être fier d'eux, même s'ils ne sont pas toujours les meilleurs parents du monde, même s'ils ont pas été fichus de se supporter, même s'ils ont fait des erreurs. Azylys sait toutefois qu'ils feront tout, tout ce qui leur est possible, pour qu'il ne puisse qu'être fier d'eux plus tard.



Prend soin de lui pour moi, il me manque énormément et j'aimerais pouvoir être avec lui plus souvent.

Je te rend les bisous que tu m’envoie, embrasse mon fils pour moi et je te dit à bientôt j'espère.

Zach


La vannetaise clôt sa lecture dans un sourire, les yeux brillants d'émotion. Lentement elle dépose la précieuse lettre sur la table, puis s'accroupit devant le petit homme en question, qu'elle prend dans ses bras avec une infinie tendresse. Un nouvel éclat de rire résonne dans la maison alors que la brune entreprend de couvrir son fils de bisous avant de le blottir contre elle pour le câliner en douceur.

Tu manques à ton père mon amour...

Sourire de l'enfant qui agrippe la chemise maternelle de ses petites mains, ivre de tout l'amour que cette petite missive contient, mine de rien. A bientôt papa...
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Azylys
Vannes, 27 Mai 1461

Missive sans cesse roulée et déroulée, mille fois parcourue des yeux. Médaillon au creux d'une paume vannetaise, mille fois tourné et retourné, scruté sous tous les angles. Combien de non-dits, combien de secrets dans un si petit objet ? Etincelle qui ravive le brasier, celui gardé trop longtemps étouffé, celui qu'on a mille fois tenté d'oublier. Un pli soucieux marque le front de la brune alors qu'elle laisse faiblement le parchemin lui échapper, tombant sur le sol de la chambrée.



    A toi, aventurière de toujours,
    Je ne sais où cette missive te trouvera, je ne sais ce que tu es devenue depuis le temps.
    J'espère simplement qu'elle te trouvera, il le faut.
    Il y aurait tant à dire, tant à raconter, mais le but de cette missive est tout autre.
    Je ne doute pas que tu aies mené la plus belle et la plus audacieuse des vies possibles,
    Je ne doute pas que tu sois restée fidèle à toi même, à tes valeurs, à ton coeur,
    Je ne doute pas de ton éternel sourire, de ton optimisme et de ta force,
    Je ne doute pas de ton présent, ni de ton avenir, tu as toutes les clefs en main pour réussir tout ce qu'il te plaira d'entreprendre.
    Cependant je sais que s'il y a une chose dont tu doutes encore, c'est bien de tes racines.
    J'ai retrouvé à ce propos un objet dont j'avais oublié l'existence et qui te revient de droit.
    Ce médaillon était posé dans ton couffin lorsque tu m'as été confiée et je l'ai gardé si précieusement que je viens seulement de retrouver sa cachette.
    Il est à toi, prends en grand soin, il a sûrement appartenu à tes parents un jour.
    Qu'il puisse t'apporter le bonheur, c'est là mon voeu le plus cher.
    Bien à toi ma belle, je te souhaite le meilleur et t'embrasse de tout coeur,
    Amara


Comme hypnotisée par ce médaillon si étrange, Azylys suit les contours des motifs, du bout de l'index. Une femme assise sur un petit rocher, le regard tourné vers un croissant de lune. Et c'est tout. Enfin presque. Scrutant désormais le verso, elle répète dans un souffle les quelques mots qui y sont gravés : Pour toi que j'aime. F.
Gravés à la main tout comme le dessin du recto, c'est reconnaissable, marque d'authenticité, marque surtout que le créateur n'était pas un professionnel. La brune a de suite pensé à Flambarand en voyant ce F, mais son mentor fuxéen n'était ni son père ni sa mère et ne pouvait donc en aucun cas en être le créateur. Elle tient au creux de sa paume son seul lien avec une quelconque famille de sang, le seul héritage de ses parents, elle touche enfin ses racines, du bout du doigt. Mais loin de l'apaiser, ce contact la plonge de nouveau dans l'incertitude, le doute, les questions.

Partagée entre l'envie de savoir et celle d'ignorer encore, Azylys passe le médaillon autour de son cou avant de se blottir de nouveau sous les draps. Serrant son fils contre elle, elle referme ses yeux de glace, alors même que le soleil est déjà bien haut dans le ciel. Elle n'arrivera pas à dormir, non. Et pourtant elle aimerait tant pouvoir s'empêcher de penser, encore et toujours...
Kilian lové contre elle, la brune se concentre sur lui : les doux battements de son coeur, la régularité de son souffle, son odeur familière. Il sera bien assez tôt pour chercher plus tard...

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Angekkenn
Un Ange battant des ailes survola la maison de sa jumelle, tout avait l'air bien calme

Il se posa dans le jardin, épiant le moindre bruit, la maisonnée semblait endormie, il déposa un joli bouquet de fleurs des champs sur le seuil de la porte avec un petit mot




Pour toi, ma jumelle, pour égayer ta maison et te faire sourire, un gros bisou à Killian de ma part

Ton jumeau!!


Puis l'Ange s'en alla en sifflotant repliant soigneusement ses ailes dans son dos, allant trainer sur le port, admirant les bateaux
Maxine25

La jeune femme cherchais la fameuse maison dans cette ville qu'elle connaissait a peine, ayant encore en tête la description que lui en avais fais sa chaleureuse propriétaire, qui n'etais autre que sa soeur !
Sa soeur,ça faisais encore bizarre a penser,c'etais tout nouveau pour toutes les deux, et en même temps,ça avais un air de renouveau, de renaissance, de nouveau départ, de deuxieme chance, pour la rouquine qu'etais Maxine.

A moitié dans ses pensées ,et toute joyeuse, elle arriva devant la maison qu'elle esperais etre la bonne..
S'en approchant , elle se rapella des détails emis par sa soeur brunette, et toqua a la porte,sans la moindre hesitation qu'elle trouverai sa soeur derriere la porte...
Azylys
Pas le temps de bouger de sa chaise que déjà un petit homme se précipite, plus jeune, plus rapide. La brune, elle, n'a que le temps de relever la tête en entendant les coups contre le bois. Délaissant plume et encrier, Azylys se lève, enjambant le louveteau de presque dix mois au pied de la porte.

Attention mon coeur, reste pas devant quand j'ouvre la porte.

Kilian recule légèrement, agrippant une jambe maternelle lorsque la brunette ouvre la porte, se cachant derrière elle tout en lançant un regard curieux au-dehors. C'est quiiiii ?
Azylys, elle, accueille sa petite soeur avec le sourire, s'apprêtant à la laisser entrer lorsque son fils lâche sa jambe et s'avance à quatre pattes vers la rouquine avant de s'immobiliser devant elle. Assis par terre, il la fixe de son regard azuré, tendant les bras vers elle. Hey, tu me portes ?


Ohoh je crois que tu es déjà adoptée là !

Et la brunette de rire, heureuse que le contact passe déjà si bien entre la tata et son neveu.
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Maxine25

Maxine attend toute souriante devant la porte, et crois entend des bruits de voix se rapprochant.
Puis la porte s'ouvre, se devoilant sur sa soeur, et le petit bambin caché près de sa mère.
La jeune femme, peu habituée à de si petits enfants,ne sais quoi faire, et sourit de l'accueil de sa grande soeur, puis elle voit le petit bonhomme arriver a quatre pattes,et s'arrete droit devant elle..

Un echange de regard, et le petit tend ses bras vers la rouquine,qui alors,regarde a son tour sa soeur, un peu etonnée mais souriante


Oh ben je crois bien oui !
Il es choux, ce ptit bonhomme,dis donc!comme sa maman !


Maxine se baissa doucement, regardant le ptit bonhomme,qui ne la quittais pas des yeux, gardant ses bras tendus vers elle.
Un peu penaude, elle le pris doucement dans ses bras, essayant de faire au mieux, d'apres ce qu'elle avais deja pu voir de comment on porte un jeune enfant, n'en ayant pas porté elle même.

A en entendre les gazouillis qu'emettait le ptit homme, elle semblais alors pas trop mal se debrouiller..
Azylys
Et ce soir de juin la rouquine était entrée, dans leur maison, dans leur vie, dans leur univers. Et depuis l'eau avait coulé sous les ponts, le temps avait passé. Kilian avait grandit, encore et encore, les soeurs s'étaient rapprochées chaque jour davantage. Et surtout, elle avaient épié les progrès du petit bonhomme qui fêterait son tout premier anniversaire bientôt.

Vannes, 2 Août 1461

Personne en vue, les filles sont dans la pièce voisine, Kilian se lance. S'agrippant au bord du lit maternel, il se dresse sur ses deux petites jambes, épiant toujours la porte. Petits pieds qui balancent d'avant en arrière, cherchant cet équilibre qu'il trouve encore précaire. Puis la témérité prend le dessus et le loupiot recommence son jeu quotidien. Pas à pas, il avance en se cramponnant au lit des deux mains, puis d'une seule. Oui il marche presque, et personne ne le sait. Kilian fait son cachottier et il n'est pas près de cesser. Jamais il ne lâche cette dernière main qui le retient encore, il attend quelqu'un de bien particulier. Même jeu pour les vocalises, le petit homme répète en douce quand personne ne fait attention à lui. Il sait dire deux-trois mots, mais chut, c'est un secret.
Soudain la porte s'entrouvre, et le loupiot se laisse de suite retomber sur les fesses, soudain bien silencieux. Deux prunelles d'azur le regardent et le sourire tendre de maman qui revient finit par le faire sourire lui aussi.


Tu chantes mon coeur ?

Oh non il ne chante pas, il s'entraîne. Si elle savait...
Hochement affirmatif de la tête et Kilian tend les bras vers elle. Faire diversion il connait, quand on a une maman maline, il faut être encore plus rusé. Azylys ne se fait pas prier, hissant son petit homme jusque son coeur pour le câliner tendrement.


Tu te rends compte un peu que demain tu vas souffler ta première bougie mon amour ?

Bougie. C'est chaud, ça brille, ça illumine. Pourquoi l'éteindre ? Maman a des idées bizarres, ça doit être ça. C'est qu'elle en a beaucoup quand le début du mois approche. Mais dès qu'il faut écrire à papa, là, y'a plus personne. Demain il faudra écrire, dire tout ce qu'on a pas dit depuis des lustres, parce que papa manque de trop à son petit loupiot, et ça se sent. Beaucoup. Beaucoup trop.
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Azylys
Vannes, 3 Août 1461

Un an déjà. En le regardant dormir ce matin à l'aube elle n'y a pas cru. Et en le tenant maintenant au creux de ses bras, le sourire aux lèvres, elle n'y croit toujours pas. Il y a un an elle avait failli laisser sa vie pour la lui donner. Aussi bêtement que ça, elle avait failli ne jamais pouvoir le voir grandir. Et pourtant il est là, les yeux brillants de curiosité alors qu'il joue à faire danser la flamme en soufflant doucement dessus. Sa toute première bougie. Il a trouvé une vocation dirait-on. Kilian le dompteur de flammes. Il n'a pas parlé, pas marché encore, mais Azylys a confiance, il le fera un jour et elle est certaine qu'il s'y entraîne à l'abri des regards. Elle en est fière de son fils, elle donnerait tout pour un de ses sourires.

Naaaaa, Ama !

Sourire tendre de la maman qui se penche pour déposer un doux baiser sur le front de son fils. Il sait. Il sait qu'il est temps d'écrire, il n'oublie jamais lui. Les rires ont fusé toute la journée, c'était une des plus belles journées depuis des lustres, mais le soir, à chaque soir de fête toujours le même rituel, c'est obligé. Alors Azylys sort la plume et l'encre et trace les lettres de pourpre sur le parchemin sous la surveillance attentive de Kilian. C'est fou ce que le temps passe. Elle a deux missives de retard, elle le sait, celle-ci elle ne doit pas la manquer, surtout pas. Et elle est vite signée et le pigeon au flot rouge s'envole vite, très vite. Car Kilian attend déjà avec impatience que la réponse lui revienne. Et plus que la réponse, il espère encore voir l'expéditeur en chair et en os. Vole.. jusqu'au bout du monde s'il le faut... et ramène moi mon papa...
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Kilian_de_dommart
Vannes, 19 Août 1461

La réponse n'est pas venue, pas encore. Le magicien n'est pas apparu non plus, pas cette fois. Alors Kilian fait la moue. Les progrès se succèdent, toujours plus nombreux. Et ils deviennent de plus en plus dur à cacher. Maman devine, beaucoup trop au goût du petit loup. Personne ne doit savoir, ni Maxine, ni maman. D'ailleurs il a décidé que pour les éviter aujourd'hui il sortirait. Quoi ? Une fugue ? Non je vous assure c'est une ballade. Une ballade secrète quoi.

La mission commando débute donc à quatre pattes, dans la chambre de la brune. La porte est à peine entrouverte, et Kilian se glisse sans bruit dans l'ouverture, longeant le mur. Les deux soeurs discutent dans le salon, accoudées à la table. On ne peut plus concentré, le loupiot se faufile jusqu'à la porte ouverte et sort, sans un regard en arrière. Contournant l'enclos de Brume, il accélère encore jusqu'aux premiers arbres. Atteindre la forêt ? C'est fait ! Se redressant alors, il attrape la première branche à portée pour se hisser debout. Déambulant de plus en plus habilement, il refuse pourtant de lâcher cette dernière main qui le retient au géant végétal. Il n'est pas encore temps.

Une boule d'aiguilles en mouvement attire pourtant son attention. Trottant à découvert, cette bizarrerie animale s'éloigne, lentement mais sûrement. L'aventurier breton retombe alors à quatre pattes, poursuivant sa découverte du jour. Mais alors qu'il tend la main pour l'attraper, la petite chose s'immobilise pour se rouler en boule, dissimulant sa minuscule tête rose sous une montagne de piquants.


Naaaaaaa !

Cri de mécontentement, l'ami ne veut pas jouer. Curieux, Kilian tente tout de même de le pousser sur le côté, avant de retirer vivement sa main dans un cri de douleur. Les azurs inspectent la mimine tachée de pourpre, tandis que le loupiot grimace. C'est moche, ça pique et ça blesse. Mais c'est quoi ce truc ? Essuyant sa main sur ses vêtements, l'aventurier ne chouine pas, ne pleure pas non plus. Maman pleure jamais quand elle se fait mal. Et pas question de se montrer plus faible que maman. Lui c'est un homme, miniature certes, mais un vrai. Aussi courageux que papa. Note pour plus tard : quand un truc boude, on ne touche pas.

Perdu dans ses réflexions, il sursaute quand le cri perçant d'un rapace le ramène à la réalité. Levant les yeux vers les cimes, Kilian dévisage le bec crochu du complice de maman. Zut, il est repéré !


Naaaa ! Shhhhut !

Sourcils froncés et index devant la bouche, il fusille Haydïn de son regard de glace, comme s'il avait pu le geler sur place. Peine perdu, le rapace persiste à le dénoncer. S'engage alors une folle course poursuite entre les troncs. Aventurier à quatre pattes VS le traître maternel.

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Azylys
Et le traître maternel était parvenu à ses fins. Maman avait râlé, un peu, beaucoup, passionnément...mais elle avait capitulé. Il n'y a rien de plus désarmant au monde qu'un câlin, je vous assure.

Vannes, 29 Août 1461

La brune est perdue au royaume de Morphée, bien trop fatiguée de ces dernières nuits de garde. Veiller la nuit sur les remparts, veiller le jour sur son fils, et dormir entre les deux, un peu malgré tout. Alors ce matin rien ne peut la réveiller. Ni les rayons du soleil qui caressent lascivement sa peau, ni les babillages de l'enfant-trésor qui joue à ses côtés, réveillé depuis longtemps. La belle rêve, encore et toujours, d'un endroit qui lui semble étrangement familier. Sous ses pas renaissent les souvenirs toulousains restés enfouis tout au fond de sa mémoire, gravés à jamais comme une période des plus belles de sa vie. Elle porte la main à son ventre déjà rond, toute perchée qu'elle est entre la terre et le ciel, au sommet des cimes les plus hautes. Le lac s'étire en contrebas, distillant sur les troncs la lumière moirée d'un soleil en fin de course.

Pourtant le calme est de courte durée et la belle sursaute alors que le cri d'un rapace vient vriller ses tympans, la tirant à moitié du sommeil et totalement de son rêve. Enfouissant son visage sous les couvertures, l'Azylys proteste en grommelant, il est encore trop tôt pour ouvrir les azurs qui ne demandent qu'à rester clos. Bras qui se lève pour remuer l'air, chasser ce maudit faucon, vite, le sommeil est encore si proche...


Haïdyn tais toi... Va jouer ailleurs...

L'appel retentit une seconde fois, refusant à la brune ce repos amplement mérité. La conscience achève alors de tuer la grasse matinée dans l'oeuf, rappelant à la jeune mère qu'il y a quelques jours à peine, ce simple cri l'avertissait d'une nouvelle fugue de son fils. Soudainement parfaitement réveillée, Az se redresse, passant une main dans ses cheveux défaits en cherchant la chair de sa chair d'un regard affolé. Deux minis azurs se plongent dans les siens alors que l'enfant gazouille en tendant les bras vers elle. Le palpitant ralentit doucement tandis que la belle serre son fils contre son coeur, déposant tendrement un baiser sur son front.

Une fois l'enfant laissé à ses jeux et babillages, Azylys se glisse au dehors, inquiète qu'il ait pu arriver quoique ce soit de fâcheux au rapace qu'elle a elle même recueilli un an auparavant. Pourtant la vérité est toute autre, et lorsque les azurs se portent sur la barrière de l'enclos jouxtant la maison, c'est un faucon bien plus costaud qui réitère son appel matinal.


Hayden !?

C'est dingue comme tout arrive toujours quand on ne s'y attendait plus, pas vrai ? Fébrile, la jeune femme décroche la missive qu'elle déroule, s'adossant au mur de la maison. Les azurs parcourent l'écriture qu'elle reconnait sans peine, glissant sur ces mots trop longtemps attendus.



Ma petite fleur,

C'est depuis le port de la rochelle que je t'écris, non pas pour prendre un bateau mais pour prendre le bon vieux chemin de terre. Il m'a manqué! ça change de la mer.


La brune s'interroge alors qu'elle prend seulement conscience d'ô combien les trois premiers mots de cette missive lui ont manqué. Un chemin de terre ? Mais où est-ce que tu vas donc comme ça petit loup ?



Tu va te demander pourquoi part-il loin de la rochelle? Eh bien beaucoup de soucis en ce moment, j'ai besoin de marcher, de me changer les idées. Et par dessus tout tu me manques comme me manque notre fils. J'ai l'impression que cela fait des siècles que je ne l'ai vu.


Quoi ?! T'as dit quoi là ?! C'est par ici que tu viens ? Le palpitant accélère de nouveau tandis que la brune jette un regard aux alentours. A-t-il déjà seulement vu cette maison ? Elle n'ose y croire encore alors qu'elle poursuit nerveusement sa lecture.



Par conséquent j'ai prévenu mes supérieurs et j'ai pris la route dès ce soir. C'est sous les étoiles que je me rapprocherais un peu plus de toi.


On a tous le même ciel, c'est bien toi qui l'a dit. Il sait comment s'y prendre le brun, il ne lui a rien demandé, juste informé que dans quelques jours il débarquerait. Et l'Azylys acquiesce, heureuse autant que lui, parce qu'il lui a manqué, au moins autant qu'elle lui a manqué. Le sourire aux lèvres, elle sait déjà qu'elle relira cette missive encore et encore jusqu'à ce qu'il soit sur le pas de la porte, il ne peut en être autrement.



Garde cela secret pour Kilian, j'ai déjà hate de voir sa petite tête et la tienne.

Zach


Evidemment. Qui d'autre ? C'est qu'elle en aurait presque les larmes aux yeux notre Azylys. Repliant le parchemin qu'elle glisse à sa ceinture, elle nourrit le rapace avant de le laisser repartir. Promis, elle ne dira rien. Mais hâte toi petit loup, nous aussi tu nous manques de trop...
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Zacharys
Après une longue traversé des plaines poitevine remontant vers le nord. Poussé de temps à autre par la brise fraiche de l'air breton. Il est claire qu'il ne pourrait jamais vivre ici son air marin de la Rochelle commençait déjà à lui manquer.
Jericho commençait lui aussi à fatigué après tout il revenait lui aussi d'une mission sur Montpellier qui avait durée plus de 2 mois... Au loin, il aperçus plusieurs fumée blanche s'échappant par la cime des arbres. Il mit pied à terre et caressa son encolure en continuant à pied. Après tout il n'était plus très loin maintenant.
Hayden l'ayant repéré de loin survola le jeune homme avant de venir se poser sur le pommeau de sa selle. Pas très stable mais suffisamment pour réclamer son due pour ses messages.
Zach souria et sorti de sa poche un bout de viande qu'il lui donna.
Il continua son chemin, franchissant les remparts de Vannes. Ville plutôt animé...trop même pour lui. Il suivit le chemin qu'hayden lui indiquait et fini par se repéré aux traces, et autres indices que sa fleur laissait constamment derrière elle. Elle était inconsciente parfois mais bon..il l'appréciait ainsi.
Il prit soin d'effacer toute ses traces derrière lui. Arrivant à l’orée des bois, il lâcha la bride de jericho et s'appuya sur un arbre un peu plus loin. Le cheval le suivit et fit craquer les brindilles alors que la discrétions était de mise. Le jeune homme leva les yeux au ciel et grimpa dans l'arbre, laissant jericho ouvrir la marche. Après tout la surprise devait être total et elle serait total.
Le cheval henni et tapa le sol avec son sabot afin de réveiller toute la maison. Le jeune homme observa en souriant et resta tranquille sans bouger.

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Azylys
Vannes, 2 Septembre 1461

Réveiller toute la maison oui, tel était le but, parce qu'une brune, ça dort le matin, touuuute la matinée, surtout quand ça garde des remparts toutes les nuits. Alors la belle grommelle, tirée du sommeil réparateur par le hennissement d'un cheval. Le sien ? C'est du moins ce qu'elle croit au départ. Passant une main dans ses cheveux en bataille, elle plonge son regard dans les azurs qui la dévisagent l'air de dire qu'autant de bruit, c'est pas normal. Et comme le fiston à plus l'air apeuré qu'intrigué, elle le prend dans ses bras, déposant tendrement un baiser sur son front.

C'est rien mon coeur, c'est Brume qui s'énerve, on va aller voir.

Et la belle de câliner la chair de sa chair avant de le prendre sur la hanche, c'est qu'il commence à peser le petit loup. Ouvrant la porte, Azylys fronce les sourcils et scrute de ses prunelles mal réveillées le cheval devant sa porte. Depuis quand ça sort d'un enclos tout seul ça ? Clignant des paupières, la jeune femme met le temps pour tiquer et approcher l'animal en se disant que non, décidément, ce n'est pas le sien celui-là. Et pourtant il lui semble étrangement familier.
Le temps qu'elle met à comprendre, Kilian, lui, a déjà tout compris depuis longtemps. Il gigote tant que la vannetaise finit par le poser à terre, avant de suivre des yeux le regard de son fils.


Zach ?!

Le palpitant rate un battement tant elle ne s'y attendait pas. Et la belle reste médusée, réprimant le premier élan qui lui vient de lui sauter au cou pour laisser faire Kilian qui s'agrippe à sa jambe pour se mettre debout, ça fait si longtemps qu'il prépare sa surprise le petit homme...
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Kilian_de_dommart
Et l'objectif est vite atteint tant l'entrainement a été efficace. Le loupiot se campe fièrement sur ses deux jambes grâce à l'appui maternel, lâchant la première main. Le magicien ne prévient pas quand il apparaît, mais il vient toujours, quand on y pense très très très fort. Alors Kilian est persuadé que papa a répondu à son appel. Et il a une surprise pour lui, une énorme surprise.

Les azurs scrutent la distance à parcourir, et le loupiot n'est plus très sûr de lui finalement. Non sérieusement, ça fait loin là... Deux petites secondes d'hésitation, c'est le temps qu'il lui faut avant de lâcher la dernière main qui le retenait à maman. Sans aucun appui, pour la toute première fois.
Gardant le cap tout en restant concentré sur le sol, il avance un pied vers le brun. Premier pas qui en appelle un deuxième, puis encore un, et un encore. Il marche, et ça lui semble presque facile. Alors il s'autorise à relever la tête, offrant un sourire à papa. Et la cadence accélère, et le petit homme court presque, bras tendus vers son paternel. Enfin, Kilian ose, et pour une fois il ne babille pas. Il offre à celui qui lui a tant manqué le premier mot qu'il a appris, compris, répété, encore et encore.


Papaaaaaa !

Il ne voit pas la brune dans son dos qui en a les larmes aux yeux, de fierté et de joie. Il ne voit que son magicien dont il se rapproche toujours un peu plus, tout sourire et les mimines qui happent l'air à défaut d'happer papa pour le moment. Par contre si tu ne me rattrapes pas maintenant, je te fonce dans les jambes papa chéri...

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