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[RP]Chez la Fleur et le Loup : chronique d'un nouveau départ

Azylys
Niet. Pas de repas pour le brun. La belle qui pensait avoir encore un peu de temps se retrouve au pied du mur : le départ c'est maintenant, tout de suite, là. Et ça la déboussole. Kilian sent bien son désarroi et s'agrippe à sa chemise, conscient que quelque chose de grave va se passer dans l'instant. Et instinctivement, il se doute bien que c'est le départ de papa.

Passé le moment d'hésitation, Azylys se décide enfin à franchir les quelques mètres qui la séparent du brun pour se blottir contre lui. Elle glisse un bras autour de sa taille pour le serrer contre elle, tandis que Kilian change de prise pour se lover lui aussi contre son papa. Câlin à trois, y'a pas d'autre façon pour un au revoir.


T'écriras pour nous dire quand tu seras arrivé ?

Elle ne lui demandera pas s'il revient bientôt, lui comme elle n'en a probablement aucune idée. Les minutes passent mais les deux vannetais n'ont pas l'air de vouloir le lâcher, c'est toujours trop dur les départs. Mais la brune a décidé qu'elle ne pleurerait pas, pas cette fois. Parce qu'elle sait qu'elle aura un petit bout à consoler déjà toute la nuit. Mais ce petit bout là, elle a tout sauf envie de le voir pleurer. Et ce grand homme là, elle a tout sauf envie de le voir partir. Alors les azurs cherchent à scruter les prunelles jumelles tandis que la brune glisse dans un souffle :

Et si je veux pas que tu partes..

Faut oser oui. Mais quand elle veut, elle a du culot notre brunette. Lancée, elle poursuit à peine plus fort.

Reste...juste encore une nuit, rien qu'une nuit tous les trois... S'il-te-plaît..

Si elle savait faire les yeux doux comme Kilian, elle le ferait sans hésiter. Mais elle reste là, le regard ancré dans le sien. Dis oui...
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Zacharys
Comment pouvait il refuser alors qu'il sentait son petit loup le tenant comme si il allait disparaitre pour toujours. Et sa fleur qui en devenait presque sans pétale.
Il la serra un peu plus contre lui.


D'accord je reste pour cette nuit...


Son fils était tellement content qu'il rentra en courant dans la maison trainant la besace de son père à l'intérieur. Quand à lui et sa fleur ils restèrent un long moment dans les bras l'un de l'autre. La peur de partir? de voir l'autre sans aller loin. Il relâcha son étreinte et commença à desseller son cheval.

Tu devrais rentrer voir ce que kilian fait...ca fait un moment qu'il est rentré.

Bien sure qu'il préfèrerait qu'elle reste qu'ils finissent leur câlin à leur manière. Il voudrait qu'elle le surprenne. Il reposa la selle de son cheval dans l'abri et l'emmena dans l'étable en silence.
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Azylys
Gagné. La brune sourit, heureuse de pouvoir le garder avec eux encore une nuit, ne serait-ce qu'une nuit. Kilian se dégage de ses bras pour rentrer à l'intérieur en chipant la sacoche de son père, histoire de dire que tant qu'il la planquera bien le brun ne pourra pas repartir. La belle reste lovée contre lui encore un moment avant qu'il ne mène son cheval jusqu'à l'étable qu'elle avait improvisée il y a quelques mois de ça. Acquiesçant, elle rentre voir ce que peut bien manigancer le loupiot qu'elle retrouve debout dans la chambre, s'assurant de sa cachette. Prenant son fils dans les bras, elle le dépose avec précaution dans le berceau avant de ceindre son front d'un tendre baiser.

Et on reste sage petit ange, maman revient vite. Je vais chercher papa.

Mot magique, Kilian se fige dans son berceau retrouvant soudainement un calme inattendu. La belle esquisse un sourire et en profite pour s'éclipser, regagnant l'extérieur avant d'entrer dans l'étable presque sur la pointe des pieds. Se glissant dans le dos du loup occupé par son cheval, elle passe ses bras autour de lui et le ramène contre elle pour glisser un baiser au creux de son cou. Puis elle lui glisse à l'oreille, le sourire aux lèvres :

Il est dans son lit, et il nous attend sagement...
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Zacharys
Il souria en la sentant de nouveau dans son dos. Allait elle le surprendre ou pas? une question qui revenait sans cesse.
Son fils sage dans son berceau? vous y croyez vous? a croire que sa journée l'avait fatigué. Comme quoi partir à l'aventure sa aide!


Bien...mais il va peut être attendre jusqu'à s'endormir tout seul..j'ai pas fini ici..

Il se retourna et la fixa longuement, plongeant son regard dans le sien. Il passa tranquillement à coté d'elle en souriant. Il s’arrêta à l'entré et eu soudain une idée. Il l'attrapa par la taille et la colla contre la paroi. Il avait envie de jouer ce soir. De profiter de chaque instant comme si celui-ci était le dernier...ou pas.
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Azylys
Pas fini ? Mais pourtant le cheval a l'air...
A l'air rien du tout. Elle reste accrochée à son regard, captivée par ses prunelles qui la scrutent, par le sourire qui naît sur ses lèvres. Si intérieurement la belle est en effervescence elle tente de ne rien y laisser paraître. Mais comment diable fait cette homme pour avoir toujours autant d'emprise sur elle alors que leurs routes se sont séparées il y a deux ans de cela..
Papillon de nuit attiré par une lumière au halo familier, Azylys le suit du regard alors qu'il passe à ses côtés avant de marcher dans ses pas pour le rejoindre. Et soudain tout va si vite que la Fleur ne percute plus assez rapidement. Ses mains sur sa taille et le mur contre son dos, voilà tout ce dont elle a eu le temps de prendre vaguement conscience. L'espace d'un instant elle admire cette petite flamme qui commence doucement à danser dans les prunelles de son autre. Sa lumière préférée. Et son jeu préféré. Au programme de ce soir : fuit moi je te suis, suis moi je te fuis.

Le premier baiser est déposé au creux de son cou et les lèvres remontent lentement le long de la gorge tandis que les baisers se font effleurement. Les mains de la belle rejoignent quant à elle celles posées sur ses hanches pour continuer leur course dans une lente caresse le long de ces bras qui l'enlacent.
Alors seulement la brune s'évapore, s'évadant de l'étreinte de son autre de quelques pas à peine. Pour un temps seulement, puisqu'elle ne tarde pas à glisser sa main dans la paume du poitevin pour l'attirer de nouveau contre elle. La seconde main de la brune se glisse alors sur le torse de son autre, couvrant ce coeur qui lui a appartenu un jour pour tenter d'y desceller un battement de trop. Les lèvres reprennent ainsi leur doux ballet sur une joue masculine, glissant dangereusement vers leurs jumelles qui attirent décidément bien trop la Fleur...

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Zacharys
Il la laissa faire apparemment sa fleur voulait jouer également. Il serra sa main tendrement dans la sienne et déposa des baisés sur sa joue. Son regard fut attiré par la lumière émanant de la maison. Il ce demanda si c'était très sérieux pour des parents de laisser leurs fils tout seul pour aller "jouer".
Après réflexion il voulait faire les choses bien...


Si..ça te gêne pas on va retourner à l’intérieur le temps que kilian s'endorme..

Il lui sourit et l'entraina derrière lui sans lâcher sa main. Il avait pas l'habitude de la laisser répondre avant de faire... Bonne ou mauvaise habitude? va savoir!
Une fois à l'intérieur, kilian les attendaient, debout dans son berceau. Il rigola en voyant son père et se coucha directement. Un bon petit soldat celui la!
Le jeune homme s'assit à coté du berceau et remonta doucement le petit duvet sur le ventre de son fils.


Maintenant..il faut que tu dormes mon fils..la lune est déjà bien haute dans le ciel. Ferme tes yeux je serais encore là demain matin à ton réveil.

Kilian ferma les yeux serrant très fort son cheval de bois dans sa main. Il savait que papa ne disparaitrait pas sans lui dire aurevoir. C'est donc en toute confiance que le petit bout s’endormit, rêvant de tout et de rien.
Zach se releva et regarda sa fleur resté à l'écart. Elle semblait encore perturbé.


Hmm..dit moi ça te tente une balade maintenant qu'il dort tranquillement?
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Azylys
Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis, on avait dit hein ? Exactement ça, au mot près. Le jeu est laissé en plan et la brune n'y comprend pas plus que précédemment. Elle le suit de toute façon, toute habituée qu'elle est de l'entendre poser des questions qui en réalité n'appellent aucune réponse. Ou du moins qui n'en attendent pas pour agir. La Fleur se retrouve donc au seuil de sa chambre, le regard rivé sur la facilité déconcertante avec laquelle le brun endort son fils. Vrai que le petit est serein. Peut-être parce que lui seul sait où est planquée la sacoche de son père aussi. Faut dire que tant qu'il ne l'a pas, il ne risque pas de repartir.

Azylys esquisse un sourire, néanmoins toujours perturbée par l'interruption soudaine de leur jeu. Elle ne sait pas trop comment le prendre, pas trop comment réagir. Peut-être qu'il n'avait plus envie de jouer. Peut-être qu'elle y avait été trop fort sans s'en rendre compte. Peut-être qu'elle n'aurait pas dû, peut-être que...

La brune acquiesce alors que Zach lui propose une balade nocturne. Pourquoi pas ? Sortant au dehors, elle attend qu'il la rejoigne avant de clore la porte d'un tour de clef. Ladite clef retrouve ensuite la chaînette autour du cou de sa propriétaire qui se retourne alors. Les azurs se perdent dans l'infini des étoiles tandis qu'un sourire se dessine sur les lèvres de la Fleur. "On a tous le même ciel après tout". Elle s'en souvient encore. Le regard de la jeune femme s'ancre soudain dans celui de son autre, scrutant ses prunelles pour tenter d'y lire quelque chose.


Où allons-nous ?

Le sourire de la belle s'élargit encore alors que sa question est à peine posée. Oui, ce soir c'est toi qui choisit.
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Zacharys
Décidément ils ce ressemblaient que trop les deux là. Il n'eu pas le temps de souffler que ni une ni deux il ce retrouva dehors. Quoi que..c'est ce qu'il voulait après tout. La question qu'il attendait fini par tomber..ou allez il pouvoir l'emmener...Après tout il était poitevin et non breton...Enfin bon..Il la prit dans ses bras en souriant.

Eh bien...allons ou nos jambes nous portes...Après tout tu devrais savoir que je ne sais jamais ou je vais. Par contre je sais toujours ou je me trouve...

Il en deviendrait presque philosophe...une balade sa fleur et lui.. comme avant? Il posa ses lèvres délicatement sur son cou et s'éloigna.
Après tout elle ne serait peut être pas d'accord sur la suite des évènements. C'est bien la première fois que zach ce mit à douter de lui même et de ce que pouvait ressentir sa fleur en ce moment. Peut être le fait qu'ils ce soient appartenu le perturbait énormément...Cette balade aller leur remettre l'esprit à l'endroit à tout les deux.


A moins que tu veuille allez quelque part en particulier? je suis ouvert à toute suggestions...

Il ne lâcha pas sa main. Il ne voulait plus la lâcher et pourtant..il savait qu'il devrait repartir. Mais pour combien de temps...
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Azylys
Si tant est que ce soit possible, le sourire de la brune s'élargit encore davantage lorsqu'elle retrouve la chaleur de ses bras. Vrai qu'ils aiment bien y aller au hasard tous les deux, à tâtons, à l'instinct. C'est toujours plus amusant lorsque rien n'est prévu à l'avance. Vrai aussi qu'il sait toujours où il se trouve. Avec deux étoiles ça sait vous reconstituer le monde, c'est plus que poétique tout ça. Les yeux se ferment presque alors que les lèvres du poitevin viennent s'égarer au creux de son cou. Serait-ce le jeu qui reprend ?
Furtivement dans ce cas puisque le brun s'éloigne de nouveau, gardant pourtant sa main dans la sienne. Serait-ce la soirée de l'indécision ? Ou celle du doute peut-être. Dur de se réapprivoiser après tant de temps passé loin l'un de l'autre. Quand à l'esprit de la belle, Dieu sait qu'il n'a jamais su être ni tout à fait à l'endroit ni tout à fait à l'envers. Elle est un peu dingue au quotidien notre brunette.


Peu importe où nos pas nous emmènent tant que tu es près de moi.

Entrelaçant ses doigts avec les siens, la vannetaise serre un peu plus cette main dans la sienne, alors qu'elle lève de nouveau son regard vers le ciel étoilé.

Et dire qu'il y a quelques années de ça on passait nos nuits à regarder le ciel...

Toi sur les routes et moi dans un couvent. A tenter de décider ce qu'il fallait faire de nos vies. A l'époque on avait su trouver, se trouver. En serait-on encore capables aujourd'hui ?
Les pensées tourbillonnent dans la tête de l'Azylys alors qu'elle sourit à son autre.


C'est ce que je préfère quand je suis de garde. Jeter un coup d'oeil aux étoiles et me dire que tu les regardes peut-être toi aussi..

Autrement dit : penser à toi. C'est dingue tout ce qu'une simple phrase peut sous-entendre, non ?
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Zacharys
Il souria de l'entendre parler du ciel. C'est vrai qu'il parlait sans arrêt du ciel lorsqu'ils étaient loin l'un de l'autre. Un ciel pour des milliers d'endroit. Peu importe ou ils étaient au final toujours prêt l'un de l'autre. Rassemblé grâce au ciel.
Sans même s'en rendre compte ils marchaient encore et encore et ils avaient fini par s'éloigner de la maison. Le jeune homme réfléchis, il est vrai qu'ils avaient beaucoup parler de kilian, de lui mais jamais d'elle.


Dit moi mise à part tes gardes et ton boulot. Tu ne sors jamais? cela m'étonne qu'on t'est pas de nouveau demander en mariage.

Il souria car en effet cette question avait un but précis dans sa tête mais cela il ne le dirait pas. Marchant tout les deux main dans la main. Sous la lueur de la lune, les arbres cachant leurs silhouettes qui s'étendait sur le sol.
Il est clair qu'il appréhendait la réponse mais rien ne paraissait. En amour, il avait du faire face a deux disparitions dont une terriblement douloureuse dont il avait eu beaucoup de mal à ce remettre. Il lui fallait beaucoup de courage pour remettre un pied la dedans. Mais après tout qui parle de remettre un pied dedans? Ils pouvaient aussi s'amuser..enfin même cela zach n'était même pas sure d'en être capable. Un être au coeur meurtri c'est comme une journée sans soleil.

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Azylys
Vrai que la brune n'est pas pressée de parler d'elle. Elle a appris à écouter ceux qui se livrent plutôt que de se livrer elle. Oui, peut-être que peu de gens peuvent se vanter de la connaître vraiment. Peut-être même que personne ne le peut. Alors vient évidemment LA question. Celle qui tue, bien délicate comme on les aime. Si tu savais...

Si, je suis même plus souvent dehors qu'à la maison. Entre les conseils et les tavernes... Et puis, qui a dit qu'on ne m'avait pas demandée en mariage ?

Oui, elle aussi ça l'aurait étonnée que personne ne s'y risque. Paraît qu'une femme forte ça fascine, d'autant plus quand elle se plaît à se jouer insaisissable.

Certains s'y sont risqués oui, plusieurs. Mais aucun n'a eu ce qu'il voulait.

Pour un milliard de raisons. Tu les veux vraiment toutes ? C'est pas que c'est long mais...

J'ai pas besoin d'un deuxième père pour mon fils.

Mère avant d'être femme. Tant et si bien que quand il lui faut parler d'elle, elle ne sait que parler d'elle en tant que mère. Elle a un homme dans sa vie. Un qui l'attend tous les soirs à la maison. Un qui sait lui redonner le sourire. Un qui la rend vraiment heureuse. Haut comme trois pommes mais bien là, depuis presque deux années si on compte le temps où ils n'étaient qu'un tous les deux. Alors oui, peut-être qu'il ne restera pas auprès d'elle toute sa vie, peut-être qu'il partira, mais il est encore bien trop tôt pour y songer.
Pour le moment la brune ne voit que ce petit être qui a déjà un père et une mère, et qui n'a nul besoin qu'un autre vienne habiter la maison et tenter de nouer des liens impossibles avec lui. Il n'y a pas la place pour deux figures paternelles dans une vie de petit garçon.

Quand à elle, elle ne peut s'empêcher de jeter un coup d'oeil à sa main gauche. Elle a l'abandon gravé dans la chair, ad vitam aeternam. Pour être descendue six pieds sous terre, elle ne sait que trop ce que cause un serment avorté. Et si à l'époque elle a pu courir tous les risques, désormais il y a un fils dans sa vie, qui lui interdit de voir sa vie se casser la gueule à nouveau. Alors l'Azylys n'a plus le droit à l'erreur, tout comme elle n'a plus vraiment l'envie de courir des risques inconsidérés. Laisser la femme qui sommeille en elle s'amuser quelques fois, elle l'a déjà fait. Oser se poser vraiment depuis qu'elle est arrivée, jamais.


Et puis, je ne les aimais pas.

Un mariage avec des sentiments elle trouve ça déjà tellement casse-gueule que s'y risquer sans amour serait une sorte de suicide prémédité. Elle est celle qui ne casse plus, celle qui ne cède plus aussi facilement qu'avant. Et les vannetais lui ont trouvé un surnom à la hauteur de son caractère. Le diamant. Celle qu'on convoite mais qui se dérobe toujours. Certains ont un coeur de pierre, le sien est de diamant. Précieux et solide. Et rares sont ceux qui se sont risqués à tenter de le faire fondre.
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Zacharys
Il l'écouta regardant le sol comme toujours. Donc elle avait eu déjà plusieurs demandes, plusieurs flirt et autre. Après tout ils avaient tout les deux leur vie a présent. Il esquissa un sourire et lâcha sa main.

Tu m'excuse trente secondes...

Il s’éclipsa pour s'enfoncer seul dans les fourrés. Il avança jusqu’à être hors de son champ de vision. De toute façon dans le noir on voyait pas à 100 mètres. Il avait besoin d'être seul, ses moments de solitude perpétuelle. Il savait que ce n'était pas bien mais il était comme ça désormais.
Au final est ce que ses réponses l'avait affecter plus que ce qu'il croyait? avait il vraiment envie d'entendre tout ça.
Il s'assit contre le tronc d'un arbre et regarda le ciel. Il savait qu'il ne devait pas la laisser seule trop longtemps histoire de ne pas éveiller les soupçons de sa fleur.
En fouillant dans sa poche il prit entre deux doigts son alliance et l'observa à la lumière de la lune. Allait il oser ou non? hmm vu son état d'esprit il ne préférait pas. Trop tot, trop direct, trop tout...Il la rangea soigneusement.
Il repensa ensuite à tout ce qu'elle venait de lui dire. Jamais il n'aurait laissé un breton approché de son fils et il lui avait déjà dit. Etait ce pour cela qu'elle n'avait pas voulu? Dans sa façon de lui parler, d'agir il était clair qu'elle ne cherchait dorénavant qu'a jouer. Mais était il prêt à jouer? Il ce releva pensif et retourna auprès d'elle avant qu'elle ne le cherche.


Excuse moi..on peut continuer..
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Azylys
Une main qui abandonne la sienne et le brun s'éclipse. Qu'avait-elle dit cette fois ? Etait-ce un crime d'éveiller des convoitises ? Un crime de refuser d'y céder ? Etait-ce seulement un crime de n'avoir pas réussi à les aimer ? Ou à aimer de nouveau, tout simplement. Tout paraît si compliqué après un échec. Et dans cette fuite soudaine la brune y voit un peu un second échec pour le coup. Oui elle attire parfois, mais elle ne pensait pas encore faire fuir. Ainsi donc tu sais encore m'abandonner ?
Elle reste donc plantée là, un peu sous le choc, à se demander ce qu'elle a bien pu faire pour en arriver là. Les azurs dérivent alors vers le ciel, cherchant l'ombre d'un Illyan, de quelqu'un qui saurait la conseiller. La main abandonnée se referme sur l'onyx suspendu à son cou, signe qu'elle se perd dans ses pensées. Trente secondes qu'il a dit. Pourtant elle a l'impression d'être restée seule une éternité lorsqu'elle le voit revenir.


Zach...ça va ?

Un pli soucieux barre son front. Ils se sont aimés, détestés, haïs peut-être, mais il restera toujours son petit loup. Celui à qui elle envoyait des missives tous les soirs, perchées sur le toit d'un couvent. Celui qu'elle appelait sa moitié et qu'elle prenait tant à coeur de protéger. Alors comme toujours elle ne peut s'empêcher de veiller sur lui. Une main s'élève dans le plus grand silence pour replacer avec tendresse une mèche rebelle dans la chevelure du brun. Puis la voix de la Fleur résonne à nouveau.

S'il y a quoi que ce soit qui ne va pas tu le dis.. Je suis toujours là pour toi.

Les azurs cessent de scruter les prunelles de Zach alors qu'Azylys le prend dans ses bras, posant sa tête sur son épaule. Elle sait bien qu'il s'isole dès que ça ne va pas, dès qu'il a besoin de réfléchir. Et elle déteste le savoir ruminer comme ça.
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Zacharys
Eh oui..aujourd'hui encore il pouvait l'abandonner. A partir du moment ou il se sentait menacer ou en proie à la souffrance, dorénavant il fuyait plutôt qu'affronter. Avec quoi pouvait il bien affronter après tout? on lui avait retirer ses armes...Il voyait bien qu'elle s'inquiétait et ce n'était vraiment pas le but.
Quand il la senti se blottir contre lui, il cru d'abord qu'elle avait besoin d'être rassurer..c'était d'ailleurs sans doute pour cela ou pour le consoler mais le consoler de quoi? même lui il ne savait pas. Il préféra penser que c'était parce qu'elle avait froid...oui froid c'est mieux ainsi.
Il glissa ses bras autour d'elle et observa les ombres danser sur le décors forestier.


Ca va allé t'en fais pas...

Puis il ce dit qu'elle devait être fatiguée? qui sait, la lune était déjà bien haute, ils avaient marché longtemps. C'est en caressant délicatement sa joue qu'il lui demanda :

Tu veux qu'on rentre à la maison? je ne voudrais pas que tu sois fatigué pour le petit demain.
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Azylys
Retrouver de nouveau ses bras, pour l'entendre dire que tout allait bien. Vraiment ? ça n'en avait pas l'air pourtant, vraiment pas. La brune le serre doucement contre elle, tentant vainement de se persuader qu'il avait raison et que tout allait bien. Pourtant il n'est pas bien long à lui demander si elle veut rentrer. Déjà ? Dormir ? Si tôt ? Pour une jeune femme habituée aux longues nuits de garde, il est encore tôt, sisi.

Non... Je veux pas rentrer... Je suis pas fatiguée...

Y'a un tas d'autres raisons aussi. Alors, cap ou pas cap de les dire ?
Les azurs se lèvent pour scruter les prunelles de son autre, presque sérieuses.


Je veux pas être demain... Je veux pas que tu partes..

Les yeux bleu glacé se referment alors que la brune met doucement son front contre le sien. Elle glisse tendrement un baiser sur sa joue et reste blottie contre lui. Non vraiment, elle n'a pas envie de bouger de là. Vraiment, vraiment pas.
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