Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10, 11   >   >>

[RP]Chez la Fleur et le Loup : chronique d'un nouveau départ

Azylys
Et le cauchemar se transforme en rêve éveillé. Ses bras se referment sur elle alors qu'elle ne veut plus lâcher ses lèvres. Qu'il la ramène à la maison oui, pourvu qu'il y reste lui aussi. Le sourire aux lèvres, la belle reste lovée contre lui durant tout le chemin du retour.
Descendant de cheval, elle observe à la fenêtre son fils qui joue sagement sur le lit. Elle pose un doigt sur ses lèvres alors qu'elle adresse un clin d'oeil au poitevin puis fait lentement le tour de la maison. Toutes les fenêtres sont fermées. Glissant la clef dans la serrure, elle ferme la porte de l'extérieur, empêchant une fois pour toutes toute tentative de fuite de Kilian.

Elle se tourne alors vers Zach et lui sourit, murmurant quelques mots à son oreille alors qu'elle glisse sa main dans la sienne.


Tu veux le desseller et le mettre à l'écurie ?

Qu'on reprenne les choses là où nous les avions laissées hier...
_________________
Zacharys
Il la regarda faire et il savait très bien ou elle voulait en venir...Il acquiessa à sa proposition. Après tout il fallait bien que son cheval dorme quelque part. Seller, desseller...le pauvre n'allait plus être un cheval mais une chèvre.
Zach était au petit soin pour lui et lui donna même une pomme en dédommagement.


Ca fait plusieurs jours que tu n'a pas fait de garde, ils vont pas te sanctionner?


C'est vrai ça plusieurs jours qu'elle passe avec lui et son fils sans même faire ses gardes...Quoi que dans un sens...si elle ce faisait viré ce serait bien..il pourrait l'emmener avec lui...mais bon..il pensait à elle avant de penser à lui.

_________________
Azylys
Sanctionner des maréchaux pour être en congés ? Nan mais il croit tout de même pas qu'elle sèche les gardes là, si ? La brune hausse un sourcil, se demandant ce qu'il entend par là. Elle percute pas notre pauvre vannetaise.

Hmmm non, j'alterne avec ma collègue, donc c'est sa semaine là. Ils vont pas me sanctionner pour être en congés tout de même !

Mais qu'eeeeest-ce que tu t'imagines mon cher ? Il est fatigué, sûrement. Ou alors il rêve secrètement qu'elle se fasse sanctionner. Tant qu'il ne préfère pas qu'elle passe ses nuits sur les remparts hein...on va pas se plaindre..
Glissant ses bras autour de lui, Azylys effleure son cou du bout des lèvres.


Tu préférerais que je sois de garde ?

Si tu dis oui, j'te tue.
_________________
Zacharys
En congés...alors elle aurait pu venir avec lui donc...pourquoi a elle refusé..tant de question sans réponses...Il finit de s'occuper de son cheval et l'entoura de ses bras.

Je vais rester quelques jours encore mais pas éternellement tu le sais...


Pour lui faire oublier ce qu'il venait de dire il l'embrassa délicatement et fini par sortir en souriant. Il s'étira car la nuit fut tout de même éprouvante pour chacun d'entre eux.

Sa te tente qu'on laisse kilian ce refaire une balade sous la surveillance d'hayden et qu'on aille ce reposer? Autant toi que moi je pense qu'on en a besoin...

Il lui sourit en ce préparant machinalement à aller vers la maison hein!
_________________
Azylys
Une petite semaine de congés oui. Pas de quoi descendre en Poitou, même pas de quoi voyager. Alors elle compte bien le garder auprès d'elle encore un peu. Y'a pas meilleure place que celle qu'elle occupe à cet instant même, pile au creux de ses bras. Pourquoi alors lui balancer une réplique pareille ? Pile ce qu'elle tente d'oublier à ce moment même. Elle sait bien qu'il ne restera pas éternellement, même si elle n'a aucune envie de s'en rappeler. Un doux baiser vient caresser ses lèvres et la brune retrouve le sourire en voyant qu'il l'a retrouvé lui aussi.
Pourtant le poitevin s'évade de nouveau, le temps de s'étirer. Si fatigué que ça ? Encore un peu et l'Azylys dira qu'ils se font vieux. La vingtaine bien entamée, quel crime. Arrive alors quelque chose que la belle trouve très étrange. Zach vient de lui poser une question -qui comme toutes les précédentes ou presque n'en est pas vraiment une- mais elle n'est pas encore entraînée à sa suite à l'intérieur de la maison. Naaaaan, sérieux ? Tu me laisses le choix, vraiment ? Si je dis non, tu te reposes pas ? Non, faut pas rêver, le poitevin a déjà un pied dehors et la ferme intention de se reposer.

Un pas en avant, deux pas en arrière, c'est un peu ça entre eux deux. Maison ? Non promenade. Non en fait maison. Non en fait départ. Mais faux départ tout compte fait. Ecuries alors ? En fait finalement on était bien à la maison, non ? Ils ont vraiment pas l'air de savoir ce qu'ils veulent nos chers ex fuxéens.
Azylys s'évertue à ouvrir de nouveau la porte qu'elle a fermé à double tour quelques....minutes auparavant. Sourire amusé au brun qui lui fait faire un peu tout et son contraire ces derniers jours.


C'est une obsession de vouloir envoyer ce gamin dehors ?

C'est vrai quoiiii, il va finir en petit sauvageon j'vous dis. La brune se jette littéralement sur le lit, attrapant le petit homme en question au passage. Elle ancre son regard de glace dans celui de son fils, souriant à ses sourires.

Paraît que tu as l'autorisation de faire le mur mon amour.

Mon coeur, mon amour, mon ange, elle a donné tous les surnoms à ce petit homme haut comme trois pommes. Parce que d'habitude c'est avec ce bout d'chou là qu'elle dort, qu'elle vit, qu'elle fugue. Le pauvre, obligé de fuguer tout seul parce que ses parents adorent le mettre à la porte.

M'enfin si tu veux rester là... Tant que t'empêche pas maman et papa de faire dodo... ça devrait pas poser de problème, si ?

La dernière question s'adresse au brun père, alors que la brune se demande s'ils ne vont pas finir par manquer à Kilian à force de lui fausser compagnie.
_________________
Zacharys
Zach ce posa dans l'encablure de la porte de la chambre en regardant ses deux la se défier du regard. Certe il ne savait pas ce qu'il voulait..mais qui qui était perdu savait réellement ce qu'il voulait?
Il souria parce que c'était bien une vision qu'il adorait. Voir la mère de son fils et son fils ensemble c'était juste beau..
Et elle lui adressa une question encore une fois toujours des questions...On allait finir par penser qu'il voulait tout faire pour viré son fils et ce retrouver seul avec sa fleur. Vrai ou faux? allez donc savoir ou du moins il ne le faisait pas exprès...


Ba bien sure qu'il peut rester jouer ici...et dès qu'on ce sera reposer dans tout les cas on l’emmènera avec nous en balade.

Partir en balade avec maman papa c'était le meilleur jeux au monde pour le petit kilian. Rien que parce que papa le portait sur ses épaules quand il faisait la bouille fatigué et qu'il pouvait jeter par conséquent les feuilles des arbres chopper au passage dans les cheveux de maman. Embêter maman c'était trop marrant!
Le jeune homme s'allongea et regarda sa fleur, la priant du regard de laisser kilian s'occuper pendant que eux deux se reposeraient ou s'occuperait à leurs manière...

_________________
Azylys
Vrai. C'est marqué en majuscules dans ton regard. Le "laisse le fileeeer". En majuscules je te dis. Souligné, écrit en rouge, et en gras. Avec trois points d'exclamation peut-être ?
La brune glisse un baiser sur le front de son fils avant de le camper sur ses deux petites jambes. Et il a tôt fait de détaler notre loupiot chéri. Il sent la fatigue des deux petits vieux à dix lieues et lui a dormi à poings fermés toute la nuit. Autant vous dire que de l'énergie, il en a à revendre. Il s'échappe donc pour rejoindre ses jouets préférés qui trônent éparpillés aux quatre coins du salon. Surtout la petite fiole à bubulles, il adore les trucs de magiciens. Le crabe à roulettes aussi, parce qu'ils font la course de temps en temps. Et puis surtout Mirage, sa petite boule de poils immaculée qui lui vient de Mizar. La petite chouette a bien grandi et le fascine chaque jour davantage. C'est dit, aujourd'hui il va l'apprivoiser.

Azylys, elle, a trouvé un tout autre animal à apprivoiser. Un loup pour être exact. Un loup contre lequel elle vient tout juste de se blottir, appuyant doucement son front contre le sien. Les azurs le scrutent tandis qu'elle joue à caresser ses lèvres du bout du doigt. Un large sourire étire ses lèvres, elle est bien.


Si on m'avait dit qu'à 24 printemps je ferais déjà la sieste, je l'aurai pas cru.

Et le sourire amusée de se muer en rire, c'est dur d'être vieux, hein ?
Plaisanterie mise à part, l'Azylys ne se sent pas si vieille que ça, au contraire. Une petite vieille serait probablement dans un état bien pire que le sien après une nuit sans sommeil. La brune replace du bout des doigts une mèche de cheveux poitevine, adressant un tendre sourire à son propriétaire.


T'arriveras à dormir cette fois ?

Dans mes bras tout de même, ça devrait...
_________________
Zacharys
Bien sure qu'il arriverait à dormir il était exténuer par la nuit blanche qu'il venait de faire. Ni une ni deux il la prit contre lui laissant ses doigts caresser son bras doucement.
Il savait que kilian continuerait de jouer tranquillement. Il ferma les yeux écoutant le silence.
Il fini rapidement par s'endormir en la câlinant.


Essaye de te reposer..
_________________
Azylys
Sa présence, sa voix, son odeur, son coeur qui bat contre le sien, la caresse de ses doigts sur sa peau, son souffle régulier. Il n'en faut pas plus à la brune pour s'endormir elle aussi. Pour la première fois depuis longtemps, elle dort sur ses deux oreilles. Ce sentiment de sécurité là, ça faisait longtemps qu'elle l'avait oublié. Ne plus être la seule à veiller sur cette maison, sur son fils. Ne plus être la seule à devoir monter la garde, défendre au besoin. Mais pouvoir dormir vraiment, pour une fois.

La belle dort donc comme un bébé -ou comme une pierre si vous préférez, puisqu'un bébé c'est tout de même censé se réveiller toutes les deux heures- et ne se réveille que quelques bonnes heures plus tard. Les azurs s'ouvrent un à un, observant le spectacle offert. Le brun dort toujours dans ses bras, exténué par sa nuit sans sommeil. Sans doute plus habituée que lui, Azylys le regarde avec tendresse, n'osant pas bouger de peur de le réveiller. Elle sourit, réapprend par coeur chaque trait de son visage, profite de ce moment privilégié. La vie est belle, non ?

Finalement le poitevin aussi finit par ouvrir les yeux, découvrant en face de ses prunelles deux autres qui le regardent.


Bonjour, petit loup.

La belle chuchote à peine, pour ne pas heurter les tympans dès le réveil. Et un sourire en prime. C'est un vrai rayon de soleil notre brune aujourd'hui.
_________________
Zacharys
Il eu pour matin une des plus belle vision. Sa fleur lui souriant il ne pu s’empêcher de lui déposé un doux baisé sur ses lèvres et de se lever en souriant. Ce n'étais pas un trainard au lit, bien sure que non. Sa mère l'avait obligé pendant des années à ce lever au aurore s'entrainer encore et encore toujours un peu plus car au final on n'est jamais assez sure de l'adversaire qui ce trouve en face de vous.
Il enfila sa chemise déposa un baisé sur le front de son fils et sorti. Ba oui réveille un peu brutal? non comme tout les matins il avait besoin de son moment.
Et comme tout les matins il fallait bien s'occuper..après tout cela faisait que trop longtemps qu'il avait négligé son entrainement. Il fallait désormais le reprendre.
Aujourd'hui? non plutot demain...Après tout il était passé maitre du tir à l'arc depuis Aurillac, l'épée c'est comme si il était né avec. Un jour de plus ou de moins...
Il attrapa juste une pomme et un parchemin. Fallait bien donner des nouvelles à la mère laissé en arrière...Prendre des nouvelles de son père.
Il se calla contre le mur de la maison et essaya de trouver l'inspiration. Pas facile quand tu as juste envie de courir. Il croqua dans sa pomme et fouilla dans sa tête quelques idées à mettre sur le papier.
Rien de rien...bon ca viendra peut être demain...

_________________
Azylys
Rayon de soleil gratifié d'un baiser au réveil, si c'est pas beau la vie de famille ! La belle regarde son autre filer au dehors avec un sourire, elle le connait trop ce loup là. Dès le réveil il ressent déjà le besoin de s'isoler. Le loup de la meute va finir par se changer en ours à ce rythme là... La Fleur ne proteste pas, son but n'est pas de déranger. Elle est là de toute façon, simplement de l'autre côté du mur.
Kilian par contre est impatient, trépignant dans son berceau de bois au risque de le faire osciller un peu trop. La jeune maman n'attend pas la catastrophe pour le prendre dans ses bras, chatouillant du bout des doigts le petit bidon offert. Elle adore cette petite mélodie, à tous moments, de nuit comme de jour, qu'elle soit occupée ou non, le rire clair de son fils est le plus beau son du monde à ses oreilles. L'enfant est perché sur la hanche maternelle alors que la brune déambule jusqu'à la cuisine, à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent.


Tu veux manger quelque chose mon coeur ? Du pain peut-être ? Tu veux du miel dessus ?
_ Na.


Réponse négative du loupiot dont la tête oscille de droite à gauche, aujourd'hui c'est rébellion. Fini le pain au miel comme maman, bienvenue la mode virile.

C'est donc tout naturellement qu'une mini silhouette vient rejoindre le paternel adossé à la maison. La tunique est froissée et les mèches brunes en bataille, ce qui ne dérange nullement le petit homme fièrement campé sur ses jambes. Si une mimine est encore posée sur la façade pour assurer la stabilité de l'ensemble, l'autre renferme le nouveau trésor du petit brun. Une pomme. A la mode virile que je vous avais dit. Paraît que papa mange des pommes, alors c'est qu'il faut manger des pommes pour être un homme, un vrai. Une pomme donc, que le mini-nous grignote de ses petites quenottes toutes neuves. Les prunelles bleu glacé scrutent le magicien dont Kilian n'ose rompre le silence. Le petit bras finit pourtant par se tendre, comme une proposition de partage. T'en veux un bout ?

_________________
Azylys
Et le poitevin était resté, resté, resté, encore et encore. Comme si sa petite famille du bout du monde le séquestrait pour ne plus le laisser partir. Comme s'il avait fini par s'y faire à cette Bretagne qui ne l'inspirait pas. Comme si cette famille était une famille normale, ce que de toute évidence, elle n'était pas. Ainsi toutes les bonnes choses ont une fin, même les meilleures -et malheureusement surtout les meilleures- et le brun avait fini par repartir, aussi vite qu'il était arrivé. Ne restait alors qu'une brune et son fils, sensiblement transformés par cette visite éphémère.

Le fils surtout. De muet, distant et rampant, il était devenu un aventurier bavard marchant sur deux solides petites jambes. La visite de son père avait été un déclic, comme le signal que la chrysalide était enfin prête à éclore pour donner vie à ce nouveau papillon virevoltant. Les progrès s'étaient succédés à une vitesse folle depuis lors, comme si le papillon ne cessait de vouloir aller voir un peu plus haut, lui qui était si longtemps resté posé sur le sol.

La brune avait changé elle aussi. Moins perceptiblement mais plus en profondeur. D'avoir pu exprimer ses sentiments et entendu son autre en exprimer en retour l'avait ramenée presque deux ans auparavant, âge d'or de cette petite famille, et du palpitant qu'elle avait trop longtemps cloisonné. Avoir pu se reposer sur le brun l'avait également délivrée d'un poids qui n'était pas revenu après son départ. Et de voir son fils grandir à une vitesse folle, elle en était devenue bien plus permissive et bien plus tranquille. Pour une fois depuis longtemps, l'Azylys intérieure était pleinement en adéquation avec ce qu'on pouvait lire d'elle au fond de ses prunelles azurées.

Nous retrouvons donc la petite famille du bout du monde après tous ces chamboulements, en forêt cette fois-ci, excursion oblige.


Ama ?
- Oui mon coeur ?


Non vous ne rêvez pas, ce petiot PARLE. Il débute c'est vrai, faut pas lui en tenir rigueur, il est doué. Suivant la brune entre les troncs, marchant à la manière d'un homme resté trop longtemps à cheval -oui parce que cowboy ça faisait anachronique, on fait ce qu'on peut hein !- ou trottinant à ses côtés lorsqu'elle accélère un peu trop le rythme, Kilian appelle. Pourtant il est bien en peine d'expliquer ce qu'il voudrait, le vocabulaire lui manque encore, personne n'est parfait ! C'est donc un petit doigt qui se tend, désignant approximativement la gourde à la ceinture de la brune. La jeune maman en profite pour remettre l'accent sur la valeur qu'elle défend avant tout, le respect, comprenez la politesse dans le cas d'un petit bonhomme haut comme trois pommes.

Pas comme ça mon amour.
- Itipé ?


Deux azurs se lèvent vers leurs jumelles perchées bien plus haut, c'était ça la bonne réponse ? La vannetaise sourit, s'agenouillant à hauteur d'enfant pour lui tendre ce qu'il demande en faisant l'effort d'y mettre les formes.

Je préfère, oui. Je peux boire moi aussi ?

L'aventurier ouvre un oeil pour regarder la belle, le goulot encore aux lèvres. Et le mot magique alors ?

Itipé ?

Un sourire taquin s'étire alors sur les lèvres du petit brun qui finit par obtenir le mot magique lui aussi. Sans attendre, il tend alors la gourde à la brune, refermant soudainement les mimines dessus pour l'éclabousser en riant.

Kiliaaaaaan ! Tu vas voir toi !

Ohoh, maman part en chasse. Et le petiot d'abandonner la gourde pour détaler maladroitement du plus vite qu'il peut, poursuivi par une militaire chevronnée qui est écroulée de rire tout autant que lui. Bien vite rattrapé, il est hissé au-dessus du sol à bout de bras, tirant la langue alors que les paires d'azurs se rencontrent.

Plus joueur que ton père encore, tu promets toi !

Le fils rejoint les bras maternels avec le sourire, heureux. Non seulement il a le droit d'embêter maman mais en plus ça le rapproche de papa, le pied, non ?
_________________
Kilian_de_dommart
J'ai un nouveau copain. Il s'appelle Norbert, mais c'est trop dur à dire, alors moi je l'appelle Nobet. C'est un frisé, Nobet, comme un nuage avec des pattes. C'est un peu bizarre comme nanimal. Il est pas très nintelligent Nobet, il sait dire qu'un mot et il le répète tout le temps. Il fait comme ça : "Bêêêêêêêêê" ! Surtout quand la nuit elle tombe, pasque il a peur du noir Nobet. Pis il mange pas des pommes lui, il mange des trèfles qu'elle dit Ama. Comme chez les môssieux qui portent des jupes, sauf que c'est pas des à quatre feuilles. Bizarre hein ?
Alors Nobet il adore ça, et il adore les fleurs aussi. Il en ramène tout le temps à Ama. Moi je crois qu'il est namoureux, parce que c'est toujours les namoureux qui ramènent des fleurs. Sauf que ç'pas possib', pasque Nobet c'est un nanimal et que Ama elle peut pas être namoureuse d'un nanimal, tu comprends ? Mais Nobet lui il comprend pas, alors il essaie toujours. Pis comme il a jamais ce qu'il veut, il mange toutes les fleurs à Ama, comme ça elle râle et pis elle s'occupe de lui. Et Ama elle lui coupe ses cheveux aussi, pour qu'il soit moins gros. Mais du coup parfois on dirait qu'il est tout nu, tu vois ? Il est plus tout blanc comme les nuages, il devient tout rose et il pique. Et comme il est tout moche en rose, Ama elle lui met un flot rouge sur la tête, comme ça on dirait encore plus une fille.

Mais Nobet il a aussi un copain lui. Un cocot plein de plumes mais qui peut pas voler. Peut-être que personne lui a appris. C'est triste hein ? Et il s'appelle Cikcoq mais ça aussi c'est dur à dire, alors je l'appelle Kico. Pis de toute façon Nobet il l'appelle "bêêê". Et Kico il est jaloux, parce que Nobet il aime plus Ama que lui. Du coup Nobet il a décidé de faire le tour du monde avec lui pour se faire pardonner. Mais il est triste pasque Ama elle veut pas venir avec aussi. Du coup il est parti tout seul avec Kico sur le dos. C'est dommage, moi je l'aimais bien le nuage sur pattes...


Kiliaaaan ?

Les mini azurs s'ouvrent instantanément et Kilian se frotte les yeux de ses petites mimines. Qu'est-ce que c'était que ce rêve bizarre encore ? Si ça continue, il fera plus la sieste, ça suffit à la fin. Les cheveux en pagaille et la tunique froissée, le rêveur descend prudemment du lit maternel qui lui a servi de cocon pour ce début d'après-midi et se dirige d'un pas encore maladroit vers sa maman qui l'appelle. Qu'est-ce qu'il y a encore ?

Regarde mon coeur ce que je viens de trouver !

Les paupières clignent, une fois, deux fois, pas moyen, ça ne disparaît pas. Bouche bée sur le pas de la porte, le petit homme d'un an et quelques mois regarde avec effroi ce que sa mère lui désigne. Un nuage sur pattes. Avec un flot rouge sur la tête.
C'est décidé, demain il arrête les pommes.


_________________
Eliotte
pendant le voyage de ses parents, éli avait été confié à des amis de ses parents. Elle avait été ravie de revenir sur vannes pour passer du temps avec son meilleur ami mais plus les jours passaient, plus elle était un peu peinée. Elle avait déjà perdue son cher tonton qui était un père aussi et là elle apprenait de sa tatie lui manquait depuis des semaines et qu'elle était très malade aussi. Mais comment exprimer les sentiments qui assaillent le coeur quand on est petite fille. Comment faire comprendre à un ami qu'on tient à lui fort et qu'on a besoin de lui.

Et comme elle ne voyait presque jamais son tonton gs, les enfants de son tonton étaient tous éparpillés, elle passait de longues soirées toute seule dans sa chambre. Elle en avait assez car cela ne lui correspondait pas. Elle s'ennuyait ferme.

Elle avait pensé divertir son ami mais là aussi raté. Finalement, il aimait que les gens sérieux, chose qu'elle avait essayé d'être un peu mais là aussi raté. Il aimait protéger les jeunes filles frêles et qui rougissaient.

Et bien sûr, elle n'était pas si frêle et elle n'était qu'une enfant comme les grands n'arrêtaient de lui dire. Même son meilleur ami la voyait comme telle. Elle avait beau grandir, mûrir, son caractère était comme ça et elle ne changera plus. Elle aimait rire, s'amuser, taquiner et pas passer des soirées tristes.

Elle avait donc besoin de câlins et de bisous comme elle avait l'habitude avec son père , qui lui manquait tellement. La seule actuellement qui pouvait la comprendre et y remédier était sa doudou adorée. Et cela tombait bien, sa doudou l'avait invité chez elle et aussi à fêter nowell.

Biensûr, la chipie rousse avait écrit à son père pour lui expliquer les choses et son père avait répondu dans l'affirmatif.

C'est comme ça, qu'un bon matin, Eli se retrouva avec son petit balluchon et sa louve flocon devant la porte de la doudou Azylys.

Elle frappa à la porte et attendit qu'on lui ouvre.

_________________
Azylys
Amaaaaaaaaa !

On dit souvent que les enfants sont bien plus perspicaces que les adultes, et ce n'est pas si faux que ce que l'on croit souvent. Chez l'Azylys, c'est donc toujours le plus petit qui donne l'alerte. Sans doute un terrain suspicieux hérité de son père -capable de l'engueuler de ne pas effacer ses traces jusque chez elle tout de même- et qui, la brune l'espère, passera en grandissant. Vrai que la maison étant en dehors de la ville et de ses remparts, accolée à la forêt, la petite famille du bout du monde a bien peu de visiteurs. Pourtant, le Doudou ne s'y trompe pas, aujourd'hui, elle adopte une chipie.

Admirez le chemin parcouru par la brunette, depuis ses débuts d'espionne suivis de peu par sa période "sergente sanguinaire" abolie elle-même pour un amour de conte de fées ayant engendré une maternité toute neuve pour cette orpheline d'origine. Et la voilà maintenant Doudou officiel. Doudou des petits Kerdraon au départ, qu'elle a presque tous eu sur les genoux au tournant de leur vie, puis d'Eli qui est venue couronner le gâteau de la cerise qu'il manquait.
Parce qu'Eli c'est un peu la brunette en version mini, et en rouquine. Une chipie oui, celle qui a toujours la pêche, le sourire, qui s'amuse de tout, qui vit d'aventures et qui n'a peur de rien. Une Azy plus jeune, moins usée par la vie peut-être, ou du moins, qui commence à seulement à l'être. Eli venait de perdre un oncle, Azy avait perdu un frère. Alors cette impression que le monde s'effondre en quelques secondes, elle connaissait. Et comme elle adorait materner, elle allait la materner elle aussi.

C'est donc une brune tout sourire qui ouvre la porte, un mini-elle accroché au mollet. Kilian scrute la nouvelle venue de ses prunelles azurées, les mèches brunes en bataille sur son front. Et ce jusqu'à ce qu'il aperçoive une boule de fourrure blanche derrière la rouquine. Il a la même version plumes. Cette communauté de peluche le met étrangement en confiance, tout autant que la rapide présentation de sa maman-Doudou.


Demat Eli ! Rentre ma belle, il fait plus chaud dedans !

Avisant la louve, la brunette ne perd pas le sourire pour autant.

Et si le nanimal veut rentrer, il peut aussi, les rapaces sont dehors !

LES. Oui, oui. Le faucon recueilli en Bretagne et la chouette offerte par Mizar, propriété privée d'un petiot d'un an et quelques mois qui la prend encore pour une peluche.

Eli, je te présente Kilian, le petit monstre d'un an et quatre mois et demi qui va s'agripper à ton mollet pour ne plus jamais te lâcher.

Pour le moment, la sangsue est accrochée à la jambe d'Azylys, sourire aux lèvres alors qu'on parle de lui. Se redressant fièrement, il entame les présentations, parce que depuis qu'il a commencé à parler, il n'y a plus que le sommeil pour l'en empêcher. La mini mimine désigne alors successivement Doudou, lui-même puis la rouquine.

Ama. Iyan. Eyi... Emi... Eli !

Décidément le L n'est pas sa lettre favorite. Mais rien que pour la rouquine, il fera un effort. le temps de lui trouver un surnom super chouette au moins. Sourire ravi d'avoir appris un nouveau mot, le petit homme se met en quête de son jouet préféré : la fiole de Zach. Tout heureux, il la pose devant la chipie, la retournant pour lui montrer les petites bulles colorées monter dans ce liquide si bizarre.

Papa.

C'est ainsi qu'il préfère présenter son papa : comme un magicien. Celui qui apparaît et qui disparaît tout le temps, celui qui fait des fioles magiques.

C'est une expérience de Zach qui a tout donné sauf la potion initialement prévue je crois. Le petit peut passer des heures à la contempler celle-là.

Sourire attendri d'Azylys, merci pour la traduction.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10, 11   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)