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[RP] Il y a des rencontres auxquelles on ne s'attend jamais

Maxine25

La jeune femme sourit à la brune, attendrie par sa douceur,en séchant ses larmes, et la suivit du regard, ramassant le baton tombé et lui redonnant.
Maxine repris le baton d'une main, sentant la main de la brune prendre la sienne, sensation etrange, et nouvelle, jamais personne avant de lui avais pris la main, homme ou femme, ami ou amant, personne.

Elle leva la tête pour croiser son regard , et la suivit près d'un tronc couché, improvisé en banc pour se reposer un peu.
La jeune femme s'assis a coté de la brune, répondant a son sourire avec sincérité et bonheur.


Eh bien , oui j'etais de passage.
Je n'ai presque toujours fais que voyager...
Je crois que le plus longtemps que je suis restée dans une ville c'etais 3-4 semaines...
Je cherchais toujours quelque chose, quelqu'un a quoi me raccrocher, mais ça ne collais jamais et je repartais, encore et encore ...

Et toi, tu es d'ici ?


La rousse la regardais avec tendresse et douceur, elle avais sa soeur en face d'elle.
Dire qu'elle avais toujours cherché une personne ou un lieu a quoi s'accrocher..En une promenade, toute sa vie,son avenir avait changé maintenant...
Elle avais posé son baton sur le tronc, de l'autre coté d'elle, voulant être au plus proche de sa soeur.Sa soeur, son sang, son double, son tout.

Elle ne saurai comment le décrire, mais elle le sentais, une relation plus que fusionnelle et intense les unissait.Elles avaient ce passé a parler ensemble, parlant de leurs aventures,leurs mésaventures, pour mieux se connaitre, et pouvoir avancer ensemble, soudées plus que jamais
Azylys

    "Celui qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile" William Blake


La brune adorait les défis, et regarder le soleil en face ça ne lui posait aucun problème. Deviendrait-elle une étoile ? C'était sans doute peu probable mais sûrement qu'il y en avait une d'étoile qui veillaient sur les deux soeurs, peut-être même y était-elle pour quelque chose dans cette rencontre, cette petite étoile. C'était peut-être tout simplement leur père qui veillait ainsi sur leur vie. Ainsi leur père aussi avait regardé le soleil en face. N'était-il pas probable que ce F. soit son initiale ?
Tiens donc, sa soeur était une voyageuse de long cours. C'était assez drôle vu comme cela, puisqu'en effet Azylys avait eu bien du mal avec les voyages, du moins à ses débuts. Et puis elle avait attrapé ce virus qu'elle n'avait jamais compris, et elle avait voyagé elle aussi. Etait-ce dans son sang ? Et la rouquine qui cherchait un point d'ancrage, que cette rencontre venait de lui offrir sur un plateau. Azylys était un peu de ça. Un gros caillou auquel on pouvait se raccrocher. Parce qu'elle était plutôt stable, lorsque son coeur ne se mêlait pas de l'envoyer au devant de toutes les folies possibles. La brune rouvrit le livre de sa vie, écoutez bien, on commence par le prologue.


Oh non, je ne suis pas d'ici du tout !
Je suis née bien plus au Sud, pas loin de Foix, en comté toulousain.
Je suis restée bien plus d'un an à Foix, puis quelques mois à Toulouse, et je ne suis en Bretagne que depuis l'automne.
Quand j'étais plus jeune je détestais les voyages, tu sais ? J'avais besoin de m'accrocher à mes amis, ma ville, mon cadre, et partout ailleurs je me sentais mal à l'aise, loin de chez moi.
Et puis un jour j'ai fait le grand saut, je suis partie deux mois en Bretagne pour me changer les idées. Et depuis je n'ai cessé de faire des allers-retours entre Toulouse et Vannes, Vannes et Niort. J'ai attrapé le virus du voyage avec le temps je crois, à moins que papa nous l'ait transmis par le sang...

Je me suis raccrochée longtemps à des amis, formant parfois une petite famille de coeur, mais c'est bien trop souvent éphémère. Alors je me suis investie chaque fois pour ma ville, donnant des coups de pouces partout où on en avait besoin, pour essayer de me trouver une petite place.
Mais bien souvent quand tu t'engages comme cela, tu finis toujours par te retrouver coincée au moment où tu voudrais mettre les voiles !


Et la brunette se mit à rire, de ce rire cristallin qui résonnait si souvent en taverne. Parce qu'elle était une bavarde souvent, parce qu'elle était une inconditionnelle optimiste, parce qu'elle ne manquait jamais d'humour. C'est ça un pilier de taverne après tout ! Elle aimait prendre les choses du bon côté, les prendre comme elles venaient. Et cette soeur inattendue elle l'accueillait à bras ouverts, dans sa vie, dans son coeur, et qui sait, si la rouquine ne savait pas où loger, dans sa maison aussi, évidemment.
Parce que non, elle ne comptait pas, vraiment pas laisser sa petite soeur filer de nouveau loin d'elle. Pourtant Kilian se sentit l'obligation de faire remarquer sa présence, tellement attaché à être la seule et unique présence masculine dans le quotidien de sa jeune mère. C'est donc en gigotant doucement dans le dos de la brune qu'il manifesta son réveil, babillant de joie lorsqu'elle fit glisser le petit cocon de tissu jusqu'à son ventre de nouveau, prenant son fils de presque dix mois dans ses bras. D'un sourire tendre, elle montra au petit bonhomme tout aussi curieux qu'elle la rouquine qui était assise avec elle.


Regarde bien mon amour, je te présente Maxine, ma petite soeur à moi, et ta grande tata à toi !

Et les yeux azurés du bébé de se poser sur cette chevelure flamboyante et ces yeux bleu-vert, d'abord méfiant puis toujours davantage joyeux et souriant, à mesure qu'il comprenait que c'était cette tata là qui rendait sa maman si heureuse.
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Maxine25

La rouquine voyait la brune,sa soeur, raconter un peu de sa vie, son mal a voyager,au debut, puis finalement y arrivant sans peine,s'y integrant en participant au mieux.
Elle s'y reconnaissait la dedans, et se rappellais deux villes ou elle etais restée quelques semaines, essayant de s'integrer en proposant des idées, des animations..

Mais ça avais été temporaire, comme tout, comme ses amis...
Elle sourit doucement en l'ecoutant, puis ecoutant ce rire qui paraissait particulier, et surtout communicateur, la rousse riant à son tour.
Puis elle vit qu'elle pris son petit bout de chou devant elle, il semblais se reveiller, ayant peut etre faim, a moins que c'etais leurs rires qui l'avais reveillé.

Azylys tournais le ptit bonhomme vers la rousse, et c'etais surement la première fois qu'elle voyais un enfant si jeune devant elle.Elle en avais deja vu, mais qui avaient quelques années déja...
Maxine ne savais guère comment réagir face à un ptit bébé , si petit, si jeune..
Elle leva la tête souriant à sa soeur, et vit en faisant un aller retour du regard de sa soeur a celui du ptit bonhonne, qu'ils avaient exactement la même couleur des yeux puis sourit à l'un puis à l'autre.

Voyant le petit bonhomme un peu méfiant,faisant comme une petite grimace, elle se dis qu'il n'allais surement pas si vite l'accepter près d'eux,peut être un peu jaloux...
Puis elle retrouva le sourire en le voyant sourire, tout joyeux, après qu'il ai eu un echange de sourire et de regard avec sa maman.

Maxine regarda le petit bébé, et lui faisais un ptit signe de la main


Coucou toi ! je suis ta tata !!

Elle ne savais pas trop comment réagir, quoi dire, quoi faire, n'ayant donc pas trop eu à faire a de si petits enfants..Et sourit un peu maladroitement à sa grande soeur ensuite, répondant à ce qu'elle avais dit a propos des voyages


Moi aussi, au début, j'ai juste un ptit peu voyager, mais au fur et a mesure,j'ai pas arrêter.Rien ne me raccrochais quelque part,ni de là ou je venais, ni là ou j'allais, ni ou j'etais, donc je voyageais, voyageais....
Peut être même qu'on s'etais déjà croisé en fait, j'ai fais tellement de villes, mais en Bretagne, c'est bien la première fois !

Des fois, dans mes voyages, je m'etais arreté quelques semaines dans une ville, une fois je me suis arrêtée dans la ville d'Autun, près de Lyon , quelques semaines.
J'y avais un compagnon, ça a duré un mois environ.
Me sentant bien, avec lui et un ou deux amis, je participais a la ville, j'avais même participé a une animation, une loterie ou au final j'ai gagné 100 ecus je crois !
J'avais même dépoussiéré et remis à neuf les thermes publics du village !

Mais bon, sans vraiment savoir pourquoi, j'ai voulu reprendre la route, pas juste pour aller dans la ville d'a coté, mais voyager, voyager...Mon compagnon n'a pas voulu quitter le comté, ou etais son père..Je lui ai dis qu'on etais pas fais pour être ensemble alors,et je suis partie.

C'est après que je suis arrivée en Suisse, dans une petit ville bien sympa ou le Maire m'avais chaleureusement accueilli, et j'y ai même emmenagé , pendant bien un mois ou deux je crois.J'avais eu quelques amis là bas, j'avais même instauré une sorte de loi asez drole et sympa.
C'etais de faire la bise aux autres personnes, en arrivant en taverne ! hihi !
Je trouvais ça plus...sympa , mais bon , ça avais de bons effets comme de mauvais, y avais pas tout le monde qui voulais biser tout le monde..et pas tout le monde qui voulais recevoir de bises..

Enfin bon, ça m'avais permis de me rapprocher de quelques personnes que j'aimais bien.J'ai eu là bas un compagnon,qui avais été en fait,le premier a m'avoir accueilli dans la ville !On avais noué une amitié au depart, puis a un moment,on s'es rapproché et voila...Je me sentais bien, je croyais avoir trouvé ce que je cherchais,mais ça a duré une semaine et le matin même de la Saint Valentin, il m'a dis que c'etais fini et qu'en fait c'etais pas de l'amour qu'il avais pour moi....mais que j'etais une femme géniale.

Et voila....donc en fait, même en amour,ça a pas duré plus d'un ou deux mois et en amitié, oh j'ai une amie oui, elle vadrouille aussi un peu partout.
Mais ça je t'en parlerai une autre fois !


Maxine se disait que là, pffiou, ça se voyais qu'elle parlais pas souvent parce que là, elle avais dis bien des choses.....mais elle n'avais pas parlé des moments durs passés entre..
Elle reporta son attention sur le petit bonhonne et regarda ensuite sa soeur


Il s'appelle comment ?
Azylys

    "Le pire des risques est de perdre le goût du risque" Robert Sabatier


La brunette sourit en devinant les hésitations de sa soeur, mais elle ne se fit aucun soucis, certaine qu'ils allaient finir par s'apprivoiser tous les deux. Kilian babillait désormais sur les genoux de sa maman, jouant avec les boucles brunes qui le chatouillaient. C'était une petite flamme dévorante, un tout petit homme qui avait le goût du risque, peut-être même autant que sa mère.
La conversation dériva doucement sur les animations, faisant sourire Azylys qui elle aussi avait pas mal donné dans ce domaine. Il était certain qu'à toutes les deux, elles seraient bien capables de réanimer n'importe quel village endormi ! Puis les confidences en vinrent le plus naturellement du monde au sujet de l'amour, sujet qui aurait pourtant dû se faire plus discret entre deux jeunes femmes qui ne se connaissaient que depuis moins d'une heure. Mais toute la gêne qu'il pouvait y avoir entre elles était tombée, ne laissant la parole qu'au coeur, et à ses blessures.

Maxine était devenue tout aussi bavarde que sa grande soeur, déroulant le fil des souvenirs petit à petit, avec enthousiasme, avec cette folle envie de tout partager qui les prenait toutes les deux. C'était risqué ? Oui, et alors ? Elles en avaient autant l'envie que le besoin sûrement. Parce que pour s'amarrer à un rocher il faut en connaître toutes les facettes. Parce que pour faire pleinement confiance il faut se connaître. Même si elles avaient désormais l'impression de se connaître depuis toujours...
Les prunelles bleutées finirent par se poser de nouveau sur le petit être qui jouait en riant sur les genoux de la brune, puis par se plonger de nouveau dans le regard azuré d'Azylys qui sourit encore davantage en entendant la question de la rouquine.


Il s'appelle Kilian, me demande pas pourquoi un prénom breton, je n'en sais rien ça m'est venu tout seul !

Et la brune de repartir dans un éclat de rire, songeant que le hasard faisait bien les choses, et que la Bretagne semblait en ce moment être au centre de son existence, mais surtout un petit point commun entre eux-trois.

J'ai connu son père quand j'avais ton âge, j'habitais encore à Foix à l'époque.
J'étais sergente dans l'armée, pilier de taverne et pleine de bonne volonté.
On s'est plu tout de suite, au point de se rapprocher très vite, et quand il est parti pour Toulouse je l'ai suivi.
On s'est fiancés, puis je suis tombée enceinte. Malheureusement l'atmosphère entre nous deux se dégradait de plus en plus et il a fini par rompre les fiançailles pour partir vivre avec une autre.
D'où mon départ pour la Bretagne, j'avais besoin de changer d'air, de ne plus l'avoir sous les yeux. J'avoue avoir eu bien du mal à me relever.
Je suis revenue pour accoucher puis je suis repartie.

Depuis on s'écrit de temps en temps, pour donner des nouvelles du petit et je descends quand je le peux pour que Kilian puisse voir son papa tout de même.
Enfin, on a chacun notre vie de notre côté, mais on ne se déteste pas. S'il a besoin d'un coup de pouce, il sait qu'il peut compter sur moi.
Mais depuis, on est devenu très fusionnels avec Kilian à force de ne jamais se séparer, et bien que la moitié de Vannes veuille me trouver un homme, je crois que je n'en ai plus envie.
Je m'entends trop bien avec eux pour gâcher de l'amitié à coup d'histoire d'amour qui finit mal !
Bon par contre, je t'avoue que ce n'est pas tous les jours facile d'être seule à surveiller un petit diable pareil à longueur de journée. D'ailleurs fais attention, il a beau avoir une bouille d'ange c'est le premier à faire toutes les bêtises possibles !


Nouveau rire de la brune en regardant Kilian essayer de lui mâchouiller un doigt. Un petit démon avec une bouille d'ange. Et bien sûr la synthèse parfaite des deux caractères exécrables de ses parents. Bref une promesse d'animation autant que de soucis en tout genre. Aussi téméraire que sa mère, et surtout aussi têtu. Azylys avait aimé le risque en amour, le risque des combats, le risque du voyage, et elle ne comptait pas s'en arrêter là. Elle avait hâte que le beau temps s'installe définitivement, rien que pour pouvoir de nouveau se lancer tous les défis du monde. Sauf que cette fois-ci elle aurait sans doute une partenaire dans ses folies, une petite soeur qui semblait être aussi vive et insaisissable qu'elle, pour croquer la vie à pleines dents.
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Maxine25
Maxine sourit en entendant le prénom du petit, riant avec elle, bien en coeur, trouvant d'ailleurs le prénom peu commun, mais vraiment magnifique !

Puis elle ecouta avec attention ce que commencais à lui raconte sa soeur, son histoire, surtout ce qui entourais ce petit bonhomme, par rapport au père du petit, et elle sourit en entendant qu'il voyais son père,qu'ils avaient gardé un contact simple, se disant que c'etais bien , pour ce petit, qu'il voit les deux parents.

Inclinant la tête de coté, chose qu'elle faisais souvent en ayant une idée scintillante lui venant, elle pensa que ce contact qu'Azylys entretenait avec le père de l'enfant,allant le voir pour que le ptit Kilian voit son père, c'etais surement du aussi au fait qu'elle n'ai , elle même , que trop peu connu ses parents, malgré elle.Et qu'elle ne voulais pas reproduire cela...

Maxine sourit en entendant les bêtises possibles du petit ange, et qu'il doit pas être facile à surveiller seule toute la journée.Hesitante un peu, car connaissant si peu les enfants de cet age, elle lui dis malgré tout


Je pourrai t'aider un peu à le surveiller....si tu veux..
Mais je m'y connais très peu , dans les enfants de cet age là....Faudra m'apprendre...


Elle n'etais pas contre apprendre quelques choses, ça jamais, au contraire, elle etais curieuse de nature.La rouquine ne pouvais s'empecher de penser, en voyant le petit Kilian, à une partie sombre de sa vie, qu'elle n'osais pas encore révéler, pas encore, même si elle avais confiance en cette soeur qui etais a coté d'elle...
Mais cette partie là,douloureuse, jamais, oh grand jamais, quelqu'un ne l'avais sue.
Pas même un ami, une amie,ou même un voyageur, personne.

Elle avais gardé ça au fond d'elle,toujours, n'en parlant qu'a elle même en pensées, des fois..
La rousse soupira légèrement, se disant que les bonnes choses se disaient bien plus facilement que les mauvaises..Elle le remarquais bien,surtout a ce moment précis.
Maxine ne voulais rien cacher a sa soeur, mais le temps viendrai ou petit a petit, elle devoilerai aussi les malheurs grave lui etant arrivés.
Le moment viendra oui, mais pas pendant leur heureuse retrouvailles.

Essayant de reprendre un visage plus souriant, elle savais que la douleur ou la peine se lisait sur son visage, mais voulait faire son mieux pour ne pas gacher ce moment, et pensa a un moment agréable qu'elle pourrai lui faire partager ou des questions à lui demander.
La jeune femme pensais aux moments ou en taverne, retentissait les rires , mais ils paraissaient quand même bien loin, et elle esperait retrouver ça, ce qui avais l'air pas si compliqué, avec sa soeur qui serai avec elle
Azylys

    "On ne peut rien apprendre aux gens. On peut seulement les aider à découvrir qu’ils possèdent déjà en eux tout ce qui est à apprendre" Galilée


Azylys pu lire dans les yeux de sa petite soeur cette soif d'apprendre qu'elle avait elle aussi, malgré les hésitations, malgré les peurs. Et apprendre l'emportait sur tout le reste. Elle avait eu peur elle aussi avant la naissance de Kilian. Peur de ne pas savoir comment faire, peur de ne pas être une bonne mère puisqu'elle n'avait aucun modèle sur lequel se baser. Peur de ne pas être à la hauteur tout simplement. Peur de faire une bêtise, peur de ne pas savoir le protéger, peur d'être seule à veiller sur sa vie.
Et puis Kilian était né. Et d'un sourire il avait balayé tous ses doutes, toutes ses hésitations. Et en le prenant dans ses bras, Azylys avait su, d'instinct, ce qui fallait faire, comprenant par la même occasion que tout irait pour le mieux. C'est toujours dur de se faire confiance au début. Même quand on fait les choses bien, on a encore l'impression de les faire de travers. Alors il y a une chose qui change la vie. C'est quand vous voyez dans les yeux de ce petit être toute la confiance qu'il a en vous. Et c'est à ce moment là que tout devient plus facile. Parce qu'on laisse l'instinct faire son oeuvre.

La brune sourit à sa petite soeur. Un jour elle aurait sûrement des enfants elle aussi, elle ressentirait les mêmes peurs, les mêmes doutes, les mêmes hésitations. Et puis il y aurait le même soulagement, la même confiance. Et tout irait pour le mieux, parce qu'il ne peut en être autrement.


Fais toi confiance, je t'apprendrai tout ce que je suis capable de t'apprendre. Le reste est déjà en toi.

Puis Maxine devint plus sombre, comme si sa petite flamme intérieure vacillait, tremblait sous le coup de quelques souvenirs. Il fallait laisser faire le temps, elles avaient chacune au coeur de nombreuses cicatrices que le temps avait refermées mais qui trop souvent restaient douloureuses. La vie était ainsi faite, de bonheur comme de chutes et personne n'y échappait.
Un jour viendrait le temps où elles se confieraient ces heures noires, celles qui avaient plongé leur vie dans les ténèbres quelques semaines ou mois, celles qui avaient réduit la flamme à un petit tas de braises. Mais la flamme reprenait toujours, car même toute l'eau du monde ne pouvait l'éteindre. Et Maxine aussi, en vivant avec les deux flammes qui constituaient désormais sa famille de sang, finirait par s'imprégner de leur force, de la lueur de leur flamme. Et ils rayonneraient tous les trois, c'était inévitable. Les sourires et les rires reviendraient, toujours plus nombreux, parce que désormais, ils étaient une famille, une vraie famille.

La brune ne vit pas le sourire composé de la rouquine, toute absorbée qu'elle était avec une clef que Kilian attrapait sans cesse. C'était toujours ce même médaillon qui éveillait des questions, et certaines restaient sans réponses. Azylys était curieuse au sujet de ses parents, de tout ce qui tournait de près ou de loin à ses origines. Qu'elle redécouvrait sans cesse, imaginait souvent. Toujours son regard glacé rivé sur le médaillon, en partie absorbée dans ses réflexions, elle posa à sa petite soeur la question qui la taraudait depuis tout à l'heure.


Le F... C'est l'initiale de papa tu crois ?
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Maxine25
La rouquine regardais le petit bonhomme, puis regarda sa soeur

Me faire confiance , oui..

Elle sourit doucement à sa soeur.Cette chose là,se faire confiance, ça avais l'air si simple, et pourtant si compliqué...Puis elle ressorti de ses pensées, voyant Kilian jouer avec le medaillon,qui ne tardais pas a revenir au centre de l'attention et des discussions des deux jeunes femmes

Je pense oui...
Je ne sais pas comment il s'appellais...
François, Frederic, Florient....


La rousse cherchais des prénoms commencant par un F, esperant peut etre que son inconscient aller lui souffler la bonne réponse, ou qu'il ai comme une révélation en entendant le bon prénom...
Puis Maxine a son tour se posait des questions


Mais, tu a été adoptée etant toute jeune?
Moi je sais que ma maman etais rousse,d'ou ma couleur de cheveux, et elle es morte en me faisant naitre, et mon papa, il m'a elevé quelques mois apres encore, puis a disparu.
Azylys

    "Je ne crois pas que la vie soit faite pour résoudre des questions, elle est faite pour les vivre" R-L Bruckberger


Sans doute ne sauraient-elles jamais le prénom de leur père. Sans doute cette initiale était-elle la sienne. Elles ne l'avaient connu que toutes jeunes et les souvenirs leur faisaient défaut. Ce médaillon venait sûrement de lui, de même que la gravure au dos y avait probablement été inscrite de sa main. Elle avait eu un père, un vrai, un qui l'avait aimée, à qui elle avait manqué. Et ça changeait tout sa vie, toute son existence. Orpheline, elle ne l'avait pas toujours été, quelqu'un l'avait prise dans ses bras, câlinée, réconfortée, ne serait-ce que les tous premiers jours de sa vie, ne serait-ce qu'une seconde. Elle avait compté pour quelqu'un, encore longtemps après sa naissance. Désormais elle avait une source, une origine, un point d'ancrage. Un père dont elle ne se souvenait plus, mais un père tout de même.

C'était pas vraiment une adoption... D'après ce que j'en ai compris, c'était même plutôt un abandon...
J'ai été confiée à une nourrice lorsque j'avais à peine quelques jours. Par une vieille dame, je n'ai jamais su qui.
La nourrice connait pas papa, elle l'a jamais vu.
Et puis, elle m'a élevée un peu comme une tutrice l'aurait fait, pas comme une mère. J'ai jamais appelé qui que ce soit "maman" ou "papa".
Dès que j'ai été capable de me débrouiller par moi-même, j'étais plus souvent dehors qu'à la maison. Je préférais grimper aux arbres où partir à l'aventure et découvrir le monde. Jamais bien loin mais j'adorais ça. Et en grandissant ça m'arrivait parfois de partir dormir un ou deux jours, voire une semaine en forêt. Je chassais, je faisais mon feu, un vrai mec !


De nouveau la brunette éclata de rire, oui un vrai mec, y'a des jours elle s'en approchait un peu trop décidément. Elle avait toujours eu ce côté aventurier et téméraire. Celui qui l'avait poussée jusqu'à Foix, puis jusque dans l'armée, celui qui l'avait poussée à partir à Toulouse avec Zach, celui qui lui avait fait prendre les routes, enceinte jusqu'au cou. Militaire elle était devenue, fréquentant et dirigeant bien plus d'hommes que de femmes, et naturellement, elle était devenue un peu plus masculine encore. Pour monter à cheval et se battre, elle avait adopté également l'accoutrement des hommes. Pas une seule personne au monde ne pouvait se vanter d'avoir vu la brunette en houppelande.
Azylys c'était un peu tout un mythe. Une jolie femme, avec des formes très féminines, un comportement parfois un brin masculin, toujours habillée comme un homme, et qui pourtant quand elle le voulait savait redevenir une flamme dévorante de féminité pure. Quand on la taquinait de trop elle se faisait parfois sensuelle, par provocation, parce qu'elle aimait les défis. C'est d'ailleurs ainsi qu'on l'avait retrouvée dansant sur une table en taverne, allumant je ne sais que trop quelle passion dans le regard de deux hommes bien imbibés d'alcool. Par provocation, par défi.

Elle était une flamme vive, qui réchauffe ou qui brûle les doigts, tout dépend de quelle manière on s'y prend avec elle. Une flamme qui rayonne, de par son éternel sourire déjà, de par son optimisme ensuite. Pourtant un seul homme dans sa vie avait réussi à faire danser la flamme, pour la faire onduler doucement au rythme de son souffle, pour la faire rayonner encore plus fort. Et depuis que cet homme avait tourné le dos à la flamme, elle avait vacillé, énormément, avant de rayonner de nouveau.
Après lui, et comme avant lui d'ailleurs, personne n'avait jamais réussi à faire danser cette flamme comme il l'avait fait. Elle était redevenue plus sauvage, plus distante. Et avec tous les hommes désormais elle glissait une bonne distance, brûlant les doigts de ceux qui la cherchaient de trop. Elle ne s'était donnée qu'à un homme, un seul, et aussi étrange que cela puisse paraître, en connaître un deuxième ne la tentait pas du tout.

Puis une nouvelle question tarauda la brune qui plongea de nouveau son regard de glace dans celui de sa soeur. Non, il y en avait deux en réalité, deux sur lesquelles elle butait. Encore des énigmes dont elle n'aurait jamais la clef. Pourtant elle avait besoin de comprendre, de retracer tout doucement son passé.


Enfin, je ne comprends pas trop comment j'ai pu tant lui manquer s'il m'avait abandonnée au départ...

Abandon forcé, délibéré ? Volontaire ou involontaire ? Y'avait-il des raisons ? Une guerre, un danger quel qu'il soit ?
Et il restait un point non évoqué, un qui la travaillait plus encore.


Et tu crois que ta mère était aussi la mienne ?

Il manquait une mère en effet. Un ventre duquel elle avait bien dû sortir un jour, quelqu'un avec qui elle n'avait fait qu'un durant neuf longs mois.
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Maxine25

Maxine ecoutai sa soeurette brune, sur la question de son adoption,d'un abandon.
Elle sourit en l'entendant qui arrivait à se débrouiller elle même et ajouta à sa suite.


Moi aussi j'ai appris à bien me débrouiller seule, ben j'ai fait seule, tout le coté Sud du royaume à pied, en me faisant brigandé à peine une fois ! C'es la premiere fios que je passe dans ce coin

Elle rit avec sa soeur, l'entendant dire qu'elle etais un vrai mec.ça, Maxine en etait loin et pas familière du tout, chez elle, tout avais toujours été dans la séduction, dès qu'elle s'etais aperçue de son corps féminin qui plaisait aux hommes.

Moi tu sais, j'ai toujours etait loin de faire des trucs d'hommes, enfin, voyager tout le temps, je le faisait, arrivant à me debrouiller en forêt des jours entiers si il le fallait, mais autrement, j'ai toujours été dans la séduction,même si des fois je me suis attirée les foudres de quelques femmes à qui ça ne plaisaient pas, mais bon !


Maxine sourit en coin, repensant à tout ces moment,heureux malgré tout, et ecouta les interrogations de sa soeur, la première interrogation, Maxine ne pouvais pas lui répondre....ça resterai surement une interrogation, un mystère sans réponse....

Je ne peux pas t'aider sur le pourquoi il t'a abandonné au départ..malheureusement...
Pour ma mère, je ne sais pas comment dire si c'etais la tienne aussi ou pas...
Je sais juste qu'elle es surement rousse, vu que je le suis, et que papa lui es plutot brun.... Mais autrement, comment savoir si nous avons la même mère...tu ne l'a pas connue, et moi elle es morte en me faisant naître.

J'ai bien vu un croquis dans la maison ou j'ai été elevée, celle de mon père, mais bon, tout ce qu'on pouvais en voir c'etais une belle femme avec des cheveux longs un peu ondulés...


Maxine ne savais quoi dire de plus, cherchant et cherchant encore dans sa mémoire, même des détails pouvant faire une différence....Elle passait sa main dans sa chevelure rousse, tournant une meche entre deux doigts, en reflechissant
Azylys

    "C'est très bien de copier ce que l'on voit ; c'est beaucoup mieux de dessiner ce que l'on ne voit plus que dans sa mémoire" Edgar Degas


Une petite soeur toujours dans la féminité et la séduction. C'était déjà le signe de soirées prometteuses, une qui connaissait tout l'art de la sensualité, l'autre qui en jouait involontairement. Parce qu'il était rare que la brunette le fasse intentionnellement, du moins quand ce n'était pas par défi ou coup de tête irréfléchi. Mais voilà donc qu'elles étaient deux tombeuses, un duo pareil, ça allait faire des ravages ! Comment pourrait-il de toute façon en être autrement ?

La réponse de Maxine laissa la brune dans le vague, comme elle s'y attendait. En effet, personne ne pourrait jamais lui dire ce qui était arrivé ce jour là, ce qui avait bien pu se passer pour que le père abandonne son enfant. Mais surtout, si elle lui avait tant manqué, pourquoi n'avait-il pas essayé de la retrouver ? En cinq ans il y avait de quoi... Elle n'avait pas bougé d'un pouce pendant toutes ces années, toujours dans le même petit village, dans la même petite maison qui l'avait accueillie un soir d'automne. Il avait bien dû savoir l'endroit, il aurait bien pu la chercher, la trouver. Le doute s'immisçait dans l'esprit d'Azylys, semant la zizanie dans ses pensées sans queue ni tête.
Elle raisonnait un peu au hasard, songeant que si elle avait ses deux parents en commun avec Maxine elle devrait sûrement lui ressembler bien davantage. Il arrivait parfois qu'un enfant ressemble beaucoup à son père et le suivant beaucoup à sa mère, rendant la ressemblance plus vague, moins prononcée. Pour autant, la rouquine et la brunette différaient au-delà de toute hypothèse de ce genre. Le bleu de leurs prunelles, la couleur de leurs cheveux, la forme du visage, des lèvres, du nez... Tout portait la trace d'une petite ressemblance, autant que d'une souvent grande différence. Et puis, qu'un père seul abandonne son enfant, ça se voyait plus souvent qu'un couple soudé ou qu'une mère qui laissait son enfant pour donner vie à un second quelques années plus tard. Un papa brun, une maman rousse... Une autre maman ? Un croquis du moins...


La maison de ton père ? Où se trouve-t-elle ? Elle existe toujours ?

Ce n'était pas par curiosité pour la maison en elle-même, mais plutôt pour tous les indices, bribes du passé qu'elle pouvait contenir. Tant ce croquis que d'autres pendentifs ou médaillons avec portraits, sait-on jamais, un journal peut-être, un carnet, une lettre, un je ne sais quoi qui pourrait les mettre sur une voie. La brunette avait un peu une âme d’enquêtrice, les énigmes lui plaisaient beaucoup et les résoudre, bien davantage. Toutefois, voyant comme sa petite soeur se concentrait sur le souvenir précis du croquis, elle se dit que celui-ci devait être d'autant plus important. La mémoire de la rouquine leur avait déjà permis de faire le lien entre elles deux, peut-être pourrait-elle de nouveau tisser les liens entre les soeurs et leurs parents.
Une belle femme soit... Un dessin de la mère de Maxine ? De celle d'Azylys ? Etait-ce la même femme ? L'époque à laquelle le croquis avait été fait pouvait aussi être une indication de taille. Le portrait d'une femme vivante, ou l'expression d'un souvenir, d'une silhouette, d'une épouse disparue, emportée trop tôt par la mort. Peut-être voyait-il éternellement danser cette silhouette dans ses pensées, peut-être occupait-elle les rêves de ce F. au prénom inconnu. Avait-il eu alors le besoin de tracer ses courbes sur le papier, d'ancrer le souvenir dans la réalité, de faire vivre le rêve sur un bout de papier. Faite de brume et d'encre, il n'y avait désormais plus que cette silhouette dans les pensées des deux soeurs.

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Maxine regardais sa soeurette qui semblais pensive, a vrai dire, c'etais bien normal,après toutes ces decouvertes, decouvrant par la même occasion de nouvelles questions auquelles il ne serai pas facile de trouver réponse...
Elle la regardé dans les yeux en entendant sa question et y reflechi quelques instants.


Eh bien, j'y suis partie à mes 18 ans environ, y a 2 ans,elle existais donc encore.
Maintenant, à savoir si elle es encore existante et en etat, ça ne je peux pas te le dire avec certitude, je n'y suis pas allée depuis.
Il n'y avais plu que la vieille dame et moi qui y habitont, et vu qu'elle es morte , puis que moi je suis partie....

La maison, elle es bien a quelques jours d'ici, a cheval !
Puis elle es en plein milieu d'un champ,presque.Il cultivais surement quelque chose, des céréales peut etre, je sais pas...


Elle se demandais si sa soeur voudrai alors s'y rendre , même si c'etais à quelques jours d'ici...Mais bon, il y avais peut être des dessins, des dates, des objets qui les aideraient pour répondre a quelques unes de leurs questions....
Maxine ne pouvais pas en etre sure, elle n'avais jamais fais tres attention à tout les objets et bibelots qu'il y avais dans la maison....

Mais comme si elle avais une révélation, elle se dis, "et si,derriere le croquis de la femme, il y avais un mot, une phrase, une date?"
Maintenant sure d'elle, parce qu'il fallait savoir, pour elle, pour sa soeur, et même pour ce petit Kilian, elle regarda sa soeur et lui dis :


On doit s'y rendre ! Peut etre qu'on y trouvera réponses à certaines de nos questions.
Peut etre même qu'on y trouvera rien,mais on dois essayer. Tu en pense quoi?
Azylys

    "On ne met pas son passé dans sa poche ; il faut avoir une maison pour l’y ranger" Jean-Paul Sartre


Les yeux bleu-vert de la rouquine se plongèrent dans l'azur de ceux de sa soeur qui se concentra sur ses paroles, tentant d'imaginer cette maison, ces champs, la vieille dame. Elle était donc probablement toujours debout, dans quel état, il était dur d'en juger. Du moins il ne s'était écoulé que deux ans, c'était assez peu pour qu'on puisse espérer retrouver les choses en l'état. C'était sans doute la meilleure chose à faire vu le nombre croissant d'interrogations qui les taraudaient toutes deux. Et pourtant Azylys tiqua.
Maxine avait dit "quelques jours", à quelques jours de Vannes, se pourrait-il qu'elle soit déjà passée devant au cours de ses voyages ? Bien davantage que cela, le fait était que "quelques jours" pouvait signifier deux journées aussi bien qu'une semaine. Encore deux ans auparavant la brunette aurait eu exactement le même enthousiasme que sa petite soeur, la même témérité, la même excitation : prendre la route, maintenant, comme ça, tout de suite. Elle serait partie sur le champ, sans vivres, sans couvertures, à la dure.

Mais son regard se posa tendrement sur son fils qui s'était blotti contre elle, désormais la donne avait changée, et si risquer sa vie ne lui avait jamais posé un quelconque soucis, elle avait juré de protéger ce petit homme au péril de sa propre existence. Et lui ne pourrait pas voyager sans vivres ni couvertures pendant "quelques jours". Pourtant ce n'était pas l'envie qui lui manquait, elle mourrait déjà de curiosité, autant qu'elle appréhendait ce passé qui se révélait peu à peu, au fil de leurs questions. La prudence avait seulement remplacé de force ce besoin fou de se jouer des règles et de céder à toutes les folies. Le défi restait toutefois là, elle ne l'oubliait pas, il fallait simplement prendre le temps de quelques préparatifs.


On va s'y rendre oui, j'y compte bien !
Mais avant, il faut rassembler de quoi voyager ces quelques jours : vivres, couvertures, cartes et j'en passe.
Viens dormir à la maison, et dès qu'on aura fait les paquetages, on mettra les voiles !


C'était la meilleure solution possible, éviter le départ précipité, la course pour rattraper le passé. Il fallait un peu de temps à la brunette pour assimiler déjà tout ce que cette journée lui avait révélé, tout ce qu'elle venait de chambouler dans son existence en une poignée de secondes. Le passé était parfois douloureux, et elle sentait avoir besoin d'une nuit ou deux au calme pour faire le point et être sûre de ce qu'elle faisait. Ne pas foncer tête baissée, trop tôt, trop vite, pour rester solide face à toutes les vérités possibles, pour ne pas avoir peur de savoir, savoir ce qu'il s'était vraiment passé. C'était vingt-trois ans d'errance, vingt-trois ans d'interrogations et de doutes qui étaient sur le point de prendre fin. Et les révélations qu'elle attendait depuis si longtemps pouvaient tenir du meilleur comme du pire. Une courte pause s'imposait donc, avant de poursuivre les recherches. C'était déjà bien assez comme émotion pour une seule journée ! C'est donc un sourire complice aux lèvres que la jeune maman proposa à sa soeur de lui faire découvrir son monde.

Ma jument est en lisière du bois, tu es à pied ?
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Maxine souriait en regardant sa soeur qui avais un regard tendre sur son petit garçon, elle etais surement perdue dans ses pensées, puis elle l'entendis parler


Oui, c'est vrai tu a raison !
Puis la nuit commence a tomber, alors partir de nuit,c'est pas vraiment l'ideal !
Allons y alors !


Elle sourit a sa soeurette puis ecouta sa question

Je suis a pied oui, comme toujours

Maxine eu un léger sourire en coin puis regarda vers ou allait aller sa soeur pour la suivre,car pour une fois oui,c'es elle qui devais suivre quelqu'un...
C'etais bien loin d'etre dans ses habitudes, ça, c'etais sure !
Mais bon, allez, pour sa soeur, il fallait bien faire cette petite exception!
Puis fallait dire, pour aller jusqu'a cette maison de son père, c'es Maxine qui guiderai cette fois ci , donc tout allait bien.

Elle suivit donc sa soeur , dans la forêt
Azylys

    "Just give me your hand
    And I'll walk with you,
    Just give me your hand,
    And come along with me."
    *


Le temps de recevoir l'approbation de Maxine, la brunette avait glissé doucement son fils dans le cocon de tissu et le petit homme se blottit contre elle, les yeux à demi clos. Attendrie, Azylys se leva, invitant sa petite soeur à la suivre. Il était vrai que la nuit commençait à tomber, parant le ciel de mille reflets cuivrés dont il ne resterait bientôt plus qu'un vague indigo. Le temps parfait pour rentrer en somme. La vannetaise prit donc les devant, faisant pas à pas le chemin inverse de celui qui l'avait conduite à cette rencontre hasardeuse, non plus pensive mais heureuse, non plus à deux mais à trois désormais. Elle se retournait souvent, souriant à Maxine qui mettait ses pas dans les siens, offrant une pleine confiance à une grande soeur qu'elle ne connaissait que depuis quelques heures.
Bientôt elles arrivèrent en lisière de forêt, et si la rouquine devait sans doute déjà chercher du regard cette fameuse jument qui n'avait pas l'air là, la brune s'immobilisa. Portant deux doigts à sa bouche, elle siffla du plus fort qu'elle pu, avant de patienter sagement les bras croisés. Son fils s'était endormi contre elle, épuisé de cette balade si riche en émotions. Il ne suffit que de quelques instants pour qu'on entende de nouveau la jument arriver au petit trot. De petite taille, elle atteignait à peine le front d'Azylys au garrot. Plus noire que la nuit, et ce du bout des sabots à l'extrémité des oreilles, elle avait la crinière longue et légèrement ondulée, le pas sûr et le corps solide. Une belle jument en somme, douce de caractère qui plus est, et pourtant parfois aussi têtue que sa cavalière.




Allez ma belle, on rentre à la maison !

Azylys flatta l'encolure de la jument avant de se hisser en selle, se félicitant intérieurement d'être, pour une fois, partie avec une selle plutôt qu'à cru. Se retournant vers sa soeur, le sourire aux lèvres, elle lui tendit la main pour qu'elle mette pied à l'étrier à son tour et grimpe derrière elle.

Prends ma main et glisse ton pied dans l'étrier que je te hisse en selle !
Tu n'as pas peur des chevaux j'espère ?


C'est en effet à ce moment précis qu'elle se rendit compte qu'elle ne le lui avait même pas demandé. Mais elle n'allait tout de même pas la laisser courir derrière eux ! La brune plaçait une si grande confiance en sa monture qu'elle n'avait pu imaginer un instant qu'il n'en soit pas de même pour sa soeur. Brume était le cadeau qu'elle s'était offert pour ses 18 ans, la jument qu'elle avait presque élevée elle-même, une qui venait des montagnes du Sud, de sa terre natale. Une qui l'avait d'ailleurs portée et supportée en toutes circonstances, même ralentie comme elle l'était lorsqu'elle portait un ventre rond de huit mois pour rentrer à la maison en traversant tout le royaume. C'était son plus solide appui, sa plus ancienne complice, sa compagne de route. La brunette perchée regardait sa rouquine de soeur, confiante. Alors, montera, montera pas ?

*"Donne-moi juste ta main
Et je marcherai avec toi,
Donne-moi juste ta main,
Et viens avec moi."

Extrait de la chanson "Give me your hand" de Wolfe Tones


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Maxine25

Maxine regardais faire sa grande soeur, attendrie par la douceur de la jeune mère, voyant le petit hommedéjà somnolant dans le cocon de tissu.
Puis elle suivi la brunette, s'amusant même a suivre exactement les mêmes pas qu'elle, lui souriant en la voyant retourner la tête souvent

Elle regarda la lisière de la forêt et ne voyais aucun cheval, s'en etonnant même..esperant déjà qu'elles devraient aller rentrer à pied.Elle qui avais deja hate de monter en cheval, depuis le temps qu'elle n'avais pas pu le faire....
Maxine entendis sa soeur siffler, puis entendis un galop s'approchant, et vit une magnifique jument noire.

La rouquine vit sa soeur monter , l'invitant à monter elle aussi.Elle sourit puis,apres une petite caresse sur la crinière de la belle jument, elle pris la main de sa main et mis son pied dans l'etrier, atterisant sans mal sur la jument.

Souriant à la question de sa soeur

Non, pas du tout! Je les adore !!!
J'ai toujours rêvé d'en avoir un ,mais quand j'en voyais a vendre,
ils etaient totalement hors de prix....
On peux y aller donc, maintenant !


Maxine souriait, puis regarda le paysage
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