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[ALCOVE] Demandes d'aide

Ascalon
Merci pour vos réponses. Donc le florilège de familiaux est accepté, ça je ne pensais pas, pour Attigny je savais, mais je voulais savoir si je pouvais faire un tir groupé, ça ne sera pas le cas...
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Enduril
Bobo la tête... Comprends pas... Dans le codex, c'est bien précisé qu'on ne porte qu'un seul blason à la fois et non un seul blason timbré à la fois. C'est clair et net, alors pourquoi là il y a deux poids, deux mesures ? Logiquement et pour coller au texte, il ne devrait y avoir qu'un seul blason, quel qu'il soit, pour les nobles de sang ou les roturiers en version non timbrés et pour les nobles fieffés en version timbrés.

J'avoue que j'ai vraiment du mal avec les textes qui disent une chose et la pratique qui en dit une autre, sans que ce soit précisé légalement. Normalement, on se devrait de suivre les textes à la lettre et il devrait y avoir a minima des amendements pour légitimer ce qui est d'usage et non d'en user en faisant fi de la législation qui dit le contraire.

Déjà que j'ai du mal avec le douaire qui va à l'encontre des textes en vigueur sur plusieurs points, là ça continue et mon petit esprit qui a pour l'habitude de suivre les textes à la lettre lorsqu'ils existent, il a du mal.

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Tsampa
Pour un noble, la conduite est simple, c'est un seul blason de porté. Composé avec tous les fiefs, et le familial si désiré, et timbré.
Si quelqu'un fait le contraire, empile ses blasons les uns à coté des autres, ne porte pas des armes à jour - comme moi ^^- il est dérogeant.

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Ingeburge
Quel poids, deux mesures? Le port du blason timbré est obligatoire, pas autre chose. Mettre une collection de blasons familiaux ne rentre pas sous ce régime-là, les blasons ne sont pas couronnés.

Sinon, en quoi les textes sur le douaire ne vont pas? La nature même du douaire explique pourquoi un conjoint d'une douairière ne peut porter les armes en douaire de celle-ci.
Vous dites que ça ne va pas, je cite, " sur plusieurs points " mais vous ne développez pas.

Et jamais il n'a été dit où que ce soit et par qui que ce soit qu'une disposition devait être écrite. Si le codex a consacré nombre de points, le droit héraldique reste coutumier. Et il se transmet par le partage et les échanges. Et c'est tant mieux. La coutume n'a jamais été la porte ouverte à l'arbitraire.
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Perrinne
Il y a la lettre, il y a l'esprit.
Un texte exhaustif n'existe pas et vous découvrirez vite que ... "pas le temps".

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Ingeburge
Même sans " pas le temps ". Figer les textes n'a jamais une garantie de sécurité juridique et d'équité, je pense même que c'est le contraire.
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Zoyah
Petites questions ...

Un des nobles de Guyenne, Koyote, Pair de France, Comte de Chevreuse et Baron de Mondenard en Guyenne porte ceci :



Mi-parti, de Chevreuse et de Mondenard.

Mondenard étant un écartelé, il me semblait qu'on ne pouvait en faire un mi-parti, à moins que je me trompe ?

D'après le nobiliaire laissé par Archybald, le môssieur est également marié à Wonderanny d'Azayes ? Vous pouvez me confirmer ?
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Lanfeust86
Je confirme qu'ils sont mariés.
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Perrinne
Et que Montjoie ou Blanche leur ont fait des armes valides. Mais je ne peux pas dire si ce sont celles-là
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Zoyah
Non, celles-là ne tiennent comptent que des titres du Comte.
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Perrinne
Donc, en fait, Montjoie leur a fait des propositions et attends.
Si vous passez dans l'alcove d'ile de france, vous verrez que c'est le seul pair dont elle n'a pas les armes finales.

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Tsampa
Un octroi de SIM en taverne, avec héraut et impétrant, plus quelques témoins pourquoi pas, ce serait valide?
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Sakurahime
En effet, ce ne sont pas les armes valides Guyenne.
Je leur ai fait une proposition, Sa Seigneurie en a fait une aussi qu'il s'est mis à porter avant que Montjoie ne le rappelle à l'autre car rien n'avait été validé (et y avait un souci je crois, d'unification me semble....)

Du coup Montjoie devait le voir à la Pairie mais je ne me suis pas encore enquise des suites.
Wonderanny est plutôt... absente, pour ne pas dire plus, chez les Blanches, je n'arrive pas à la voir.
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Grande Amazone de l'Ordre Royal de la Dame Blanche
Perrinne
Estampes, si je vous dis que j'en ai déjà vu ?
La parole du héraut fait foi avec son contreseing...
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Enduril
Enduril se retourne en entendant la remarque de Montjoie.

Le droit écrit et par conséquent le codex héraldique fixe les pratiques telles qu'elles ont été définies à un moment précis. Du moment qu'une lois est rédigée, elle se doit d'être amendée pour être modifiée. Lorsque les règles ont été rédigées noires sur blanc, dument adoptées, elles prennent le pas sur toute coutume antérieure qui se trouve caduques de fait.

Si vous reprenez le texte sur les blasons que vous devez sans doute connaître par coeur, tous les types de blasons y sont répertoriés, même ceux concernant la roture. Le texte en fixe les modalité et le port. Or le texte précise de façon formelle dans ses règles complémentaire, je cite :


Citation:
On ne porte qu'un seul blason sur soi.


Ces mesures sont valables pour tous les blasons, quels qu'ils soient. Si quelqu'un veut en porter plusieurs, il va à l'encontre de ce texte et se met hors la loi.

Concernant le texte sur les douaires. je vais donc vous faire part de mon cheminement de pensées pour que vous compreniez le pourquoi de mon incompréhension.

Lorsque j'ai passé l'examen héraldique, il était noté que les éléments de réponse étaient dans la consigne et que nous avions à disposition les textes du codex héraldique.

J'ai donc pris le codex et ait cherché les règles concernant le douaire, ainsi que celles relative aux droits et devoirs des époux.


Citation:
Les époux portent

un blason timbré de leur plus haut rang du couple et composé de tous les fiefs qui leurs sont octroyés.
doivent porter les mêmes armes exactement, armes familiales également, rangés dans la même partition à l’exception d’un partitionnement lié à un Ordre de Chevalerie dont un seul serait membre.


Ca précise tous les fiefs qui sont octroyés au couple.
Ca précise les mêmes armes exactement, jusqu'aux armes familiales, avec la même partition.
Une seule exception répertoriée le partitionnement liré à un Ordre de Chevalerie qui ne concernerait qu'un seul des membres du couple.


Citation:
Du partage des armes pour deux époux et de la noblesse liée, il découle

Le conjoint légitime peut faire hommage en lieu et place de son époux/épouse en cas d’indisponibilité de celui-ci


Concernant les textes relatifs au mariage, il est écrit que, je cite ;

Citation:
Les époux portent les mêmes titres et les mêmes armes. Seule la chevalerie fait exception à cette règle, car la chevalerie est strictement personnelle. Si l’un des époux est régnant d’une province, son conjoint porte le même titre augmenté du terme de « consort ».


La encore, on a la mention que les époux portent les même titres et armes. Une seule exception, encore une fois la chevalerie.

Concernant les textes de la partie concernant les héritages et relatifs aux douaires, on a ceci :


Citation:
Si l’héritier est mineur, il ne peut exercer les droits sur les biens dont il a hérités. Ses parents disposent du douaire et de la tutelle féodale jusqu’à sa majorité.


Citation:
e) Du douaire
Le douaire est l’usufruit d’un fief. Le douairier peut jouir des fruits du fief (production agricole, rentes, taxes …).
Il ne peut cependant anoblir ni destituer de vassaux.
Le douaire est viager : il n’est point transmissible. Au décès du douairier, le douaire s’éteint.
Le douairier fait hommage ou allégeance à son seigneur comme le ferait un seigneur disposant de la plénitude de ses droits féodaux.
Disposition transitoire : En ce qui concerne les terres qui, selon une faiblesse de l’ancienne législation, possèdent un seigneur de plein droit et un seigneur douairier, le seigneur douairier est dispensé de la prestation d’allégeance et d'hommage.


Si le douaire n'est que l'usus et le fructus, seule la partie restreinte de l'abusus dévolue à un fief n'est pas autorisée, c'est à dire la partie qui permet de transmettre un fief ou de le transformer en prenant un nouveau vassal.

Absolument rien ne permet de dire au regard de ces textes que le douaire ne peut pas être partagé avec un nouvel époux, au même titre qu'un autre fief reçu par testament avec des dispositions particulières de transmission.

Il y a bien pour ces fiefs l'obligation d'allégeance et rien ne précise qu'un nouveau conjoint ne pourrait prêter allégeance pour un douaire, comme pour un autre fief.

A la mort du douairier, le douaire retournerait à la province et le conjoint survivant ne pourrait plus ni en jouir, ni en porter les armes. Ce qui est le cas actuellement lorsque qu'un conjoint fieffé décède et que ses titres sont transmis à un héritier. Le conjoint survivant, si il n'est pas héritier perd tout droit dessus et n'en porte plus les armes.

Il n'y a absolument rien dans ces textes qui précisent des dispositions spéciales au sujet des douaires et ils ne sont jamais cités comme faisant parti des exceptions recensées sur le codex que nous nous devons de suivre.

Voilà pourquoi j'ai dit que j'avais du mal avec certaines règles coutumières qui sont en contradiction avec le droit écrit. Une coutume cesse d'être une coutume le jour où elle est rédigée. Lorsqu'elle est rédigée, pour la changer, ça passe par des amendements ou de nouvelles lois. Une lois écrite postérieurement à une coutume rend celle-ci caduque dès lors qu'elle présente un point de législation contraire, ce qui est le cas ici.

Voilà, vous vouliez connaître le pourquoi de mes dires, vous les avez en détail, avec tout mon raisonnement.

Il peut être erroné, je n'ai jamais prétendu le contraire. Je veux simplement comprendre et non appliquer bêtement quelque chose qui ne me semble pas vraiment clair.

Si on me dit que c'est la coutume, je veux bien. Si c'est une coutume qui ne devrait plus être du fait du codex écrit, ça laisse la porte ouverte à une demande de procès ultérieure dont un juriste un tant que soit peu averti pourrait faire ses choux gras.

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