Gnia
J'ai entamé dans les bureaux héraldiques de Toulouse une vaste vérification des recherches effectuées sur les fiefs octroyés et à l'octroi.
En recherchant des sources sur une seigneurie directe de Toulouse, octroyée, je tombe sur ce genre d'informations, de sources différentes.
J'ai mis les passages qui me posent souci en exergue, en rouge.
En recherchant des sources sur une seigneurie directe de Toulouse, octroyée, je tombe sur ce genre d'informations, de sources différentes.
J'ai mis les passages qui me posent souci en exergue, en rouge.
Citation:
[...] une grande partie du territoire de la jurisdiction appartenait au chapitre des chanoines de l'église métropolitaine de Saint Etienne en Toulouse et les Prévôts successifs du chapitre de cette église furent les seigneurs de Rieumajou jusqu'à la fin du XVIe siècle.
[...][Le Prévôt de Toulouse] exerçait le domaine souverain, haut et bas domaine, sur toutes les terres qui se trouvaient, en 1387, aux mains de Pons Ysalguier, un des membres importants de la famille des Ysalguier, la plus riche peut-être de Toulouse au XIIIe et au XIVe siècle. Au XVe siècle, ces terres passèrent aux La Planhole : Arnaud et Martin père et fils.
[...][Le Prévôt de Toulouse] exerçait le domaine souverain, haut et bas domaine, sur toutes les terres qui se trouvaient, en 1387, aux mains de Pons Ysalguier, un des membres importants de la famille des Ysalguier, la plus riche peut-être de Toulouse au XIIIe et au XIVe siècle. Au XVe siècle, ces terres passèrent aux La Planhole : Arnaud et Martin père et fils.
Citation:
Le prévôt de Saint-Etienne, premier personnage du chapitre,
[...] possédait ses biens propres, [...] le domaine des terres de Rieumajou (50 fermiers) inféodées à Pons Ysalguier
[...] possédait ses biens propres, [...] le domaine des terres de Rieumajou (50 fermiers) inféodées à Pons Ysalguier
J'en suis aux prémices des recherches sur Pons Ysalguier, mais il ressort déjà que la famille, famille de banquiers, tenait plusieurs fiefs. Et qu'elle n'a aucun lien de parenté avec les Comtes de Toulouse.
Citation:
Pons Ysalguier, chevalier, seigneur de Saint-Paul et d'Ayrosville, lieutenant du sénéchal de Toulouse; 20 septembre 1347.
Avec ces premières infos, personnellement et malgré les sources qui donnent la seigneurie Terre d'Eglise, je comprends que le fief n'est probablement pas vassal direct de Toulouse mais probablement d'un autre fief suzerain appartenant au dit Pons Ysalguier, fief qu'il reste à déterminer, si les sources me le permettent.
Ou alors que les prévôts du chapitre étaient co-seigneur et/ou n'avaient que des rentes à fief sur la seigneurie, j'aurai tendance à pencher pour cette solution, vu ce qui avait cours sur la région à l'époque
Il y aussi la piste du capitoulat à suivre. En partant du principe que les sources étant plutôt concises, il y a pu avoir méprise sur la véritable nature de l'inféodation de Rieumajou.
Pons Ysalguier était capitoul de Toulouse, et à la lumière de la définition de la charge, peut-être parle-t-on dans les sources précédemment citées, d'une inféodation à la ville et seigneurie de Toulouse, "gérée" par, entre autres, Pons Ysalguier.
Citation:
Les capitouls étaient, depuis le Moyen Âge, les habitants élus par les différents quartiers de Toulouse pour constituer le conseil municipal de la ville. Pour devenir Capitoul, il faut être un homme âgé de plus de 25 ans, marié, catholique, posséder une maison à Toulouse et exercer une profession honorable : avocat, procureur, écuyer ou marchand. Toulouse étant une ville ayant le droit de justice et de défense, ainsi que la seigneurie d'un vaste territoire alentour, leurs attributions étaient non seulement administratives, mais judiciaires et militaires. Leurs fonctions étaient reconnues par le roi comme nobles et anoblissantes
Quelqu'un a une idée sur l'interprétation à suivre quant à ces données ?[/b]
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