Erwann_de_naueriels
RP complètement ouvert à tous ! N'hésitez pas à participer.
- TEIGNE OU PAS ? Là est LA question.
- BRETAGNE - Fougères - avril 1463
- La traversée de l'Artois et de la Normandie se passe de commentaire. Le jeune Erwann se promène. Son sens de l'orientation est tel qu'il doit à plusieurs reprises consulter sa carte. Avranches, puis enfin, Fougères. Le peu qu'il savait était qu'il devait rencontrer un Chevalier en Bretagne. Ce pays de sauvages et de brutes ne l'attirait guère pourtant. Il en avait entendu des récits, de guerre en particulier. De ce peuple arrogant, prétentieux, et de sa cruauté, il ne savait que ce qu'on lui avait raconté, ce qu'il avait entendu lors de veillées. Ce n'était donc pas vraiment serein qu'il arrivait sur les lieux.
Pourtant son attitude n'avait rien d'hostile. Après tout, il parraissait que son père était issu de ce peuple. Dieu Très-Haut, pourquoi ? Non mais pourquoi fallait-il que son géniteur soit de cette engeance ? Pour le jeune homme formé dans une commanderie teutonique, forcément, il avait un a priori plutôt négatif. Erwann... Quand il songe à son prénom, il grimace légèrement, tout en marchant. Sa fortune n'est pas grande, et il n'est pas vraiment armé pour la vie, sa génitrice le lui a fait comprendre. Même s'il porte l'épée, il n'est pas encore aguerri à tout ceci. C'est donc avec une pointe d'appréhension qu'il découvre cette Bretagne qui deviendra si chère à son coeur, mais ça, il ne le sait pas, et pour le moment, c'est surtout un italo-breizhilien qui fait son entrée sur le territoire.
Première ville et déjà qu'on l'interroge : Halte, qui va là ? Ou quelque chose de ce goût-là. Il ne comprend pas tout, déplore l'accent à couper au couteau de son interlocuteur, lorsqu'il décline son identité, ou du moins, le peu qu'il en sait.
Bonjour. Je m'appelle Erwann, élèvé à la commanderie teutonique de Lörrach en Empire, je souhaite visiter la région.
N'ayant pas vraiment envie d'expliquer qu'il est à la recherche de son géniteur breton, il se contente de répondre poliment, mais sans plus. Pour l'heure, il cherche un endroit où se reposer et se laver.
Pourriez-vous m'indiquer une auberge et un lieu pour des ablutions, ainsi que l'église la plus proche ?
Se tenant limite au garde à vous, il incline la tête, et observe l'accoutrement de la personne qui lui fait face. Sans rire, les bretons sont pour lui des sauvages, des autochtones barbares. Il doute même qu'ils aient des bains ou une Eglise. La civilisation n'a pas du arriver jusque-là. Pourtant, il a un léger sourire sur les lèvres, léger le sourire on a dit, il est loin d'être un jeune homme joyeux, et à presque quinze ans, c'est plutôt un jeune homme renfermé, solitaire, et un peu perdu, même s'il cache cet état derrière un masque placide, de marbre, et donne une impression d'être sûr de lui.
Son apparence au jeune homme est simple. Vêtu sobrement, de la même tenue qu'il portait à la commanderie, à savoir braies et chemise noires épée ceinte au côté, son regard noir est limite inquisiteur. Pour la carrure, il suffit de connaître son père, c'est le même en miniature. Plus jeune, il n'est pas encore aussi grand, mais déjà musclé pour son âge, vu l'entraînement reçu depuis des années.
Patient, il attend que la personne qui l'accueille, enfin, accueille, c'est beaucoup dire... Disons la personne qui l'a interpelé lui indique les lieux demandés. Son attitude germanique pourrait passer pour de l'arrogance, et pourtant il n'en est rien. Il souhaite juste visiter et se lancer à la recherche de son géniteur dès qu'il le pourra, et tant pis s'il doit se faire un tour de Bretagne, il n'est plus à ça près.