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Je savoure un tailleur et je rencontre un gâteau

Eliance
Oh mais j'aime les fruits. Avec parcimonie, seul'ment. C'est eux qui m'aiment pas comme il faut. Enfin... j'pense...

Eliance continue à discourir de Meringue et de Nougat comme si elle faisait ça tous les jours. En vérité, elle se révèle tout de même coutumière du fait. Certains parlent travaux des champs, récolte, repas du soir, potins du coin. Elle parle pâtisserie. Mais elle fait ça bien. D'ailleurs, c'est fou comme Eliance est capable de parler de choses personnelles avec ses histoires de pâtisseries. Jamais elle n'aurait pu en dire autant dans un dialogue « normal ». Jamais elle n'aurait pu exprimer ses tourments avec plus de précision que de cette manière-là. Et puis c'est un bon test pour éliminer de sa vie ceux qui la prendraient pour une folle...

Tu sais, la Meringue a fini par s'faire une raison pour sa tête de Meringue. Elle trouve vraiment personne pour l'émietter. Et puis elle a plus l'droit de toute façon. Elle a bien pensé à prendre le large d'une falaise, aussi, à éparpiller vraiment ses morceaux. Mais ça aussi, le Nougat lui interdit.
Peut-être qu'arrivée en bas, elle aurait pu devenir crêpe. Ça lui reste toujours en tête. Même si elle respecte sa promesse au Nougat, elle y pense, souvent, à sa falaise... Et à la crêpe...

Le Nougat et la Jonquille disent ça, oui. Comment tu le sais ?


Elle l'interroge de ses naïfs yeux marron clairs. C'est une vraie question qu'elle lui pose. Le sens de la vie d'une Meringue l'a toujours préoccupé, sans toujours pouvoir y donner une réponse convenable.
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Elias_romanov
La jeune femme était touchante, à narrer sa vie comme celle d'un gâteau géant, qui buvait des bières avec d'autres gâteaux et des fleurs.
Elias se demanda alors si il deviendrait une patisserie ou autre chose dans l'univers d'Eliance.

Elle l'interrogea alors, et il répondit d'un ton mystérieux :


C'est la Baba Yaga qui me l'a révélé. Elle m'a dit que la jonquille et le nougat aimaient surement beaucoup leur meringue et qu'ils seraient tristes qu'elle éparpille ses morceaux.

N'ayons pas peur de faire cohabiter deux univers tout à fait différents. Après tout, si les patisseries prenaient vie, pourquoi les créatures de contes d'Elias ne pouvaient pas en faire autant ?
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Eliance
Hm... Baba Yaga a raison. La Meringue s'éparpillera pas. Pourtant, une Oursonne lui a dit qu'elle s'envol'rait, un jour, de sa falaise.
Ca la rassure, la Meringue, de savoir que personne la priv'ra de sa liberté à elle.
Tu sais, sa falaise, c'pas dangereux, dans l'fond. C'est juste qu'elle est là depuis toujours pour elle. Depuis que l'boulanger l'a fabriquée et l'a laissée un peu trop longtemps sur une fichue étagère. Des fois, elle a b'soin d'y retourner, de retrouver cette hauteur, ce vent-là qui s'engouffre tout autour d'elle.


À force de parler pâtisserie, la jeune femme se met à avoir faim. Elle tend donc une main pour se saisir d'une bonne grosse part et croque dedans à pleines dents, non sans faire tomber de grosses miettes partout. Une s'accroche à son menton et vient se faire déloger par la seconde menotte.

J'savais pas que tu t'y connaissais en Meringue.


C'est une sorte de remerciement, de la part d'Eliance. Pour ne pas s'être moqué. Pour avoir essayé de comprendre. Pour tout, en fait.
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Elias_romanov
Le tailleur observait Eliance avec un peu de tendresse, comme on peut regarder un enfant qui vous raconte ses exploits imaginaires. Il conclut de façon tout à fait sérieuse :

Je ne doute pas que la meringue trouvera un peu de confiture un jour.

Elias eut un léger rire quand la jeune femme le félicita pour ses connaissances en psychologie des pâtisseries imaginaires. Il répondit avec douceur :

Moi non plus.

Une façon pour répondre "mais de rien". Et alors qu'Eliance s'engouffrait une part, il ajouta :

En tout cas, la meringue semblait aimer le gâteau, tout n'est pas perdu.
C'était un joli conte en tout cas.

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Eliance
Paraît qu'elle cherche jamais la confiote au bon endroit.
Et pis l'Nougat a pour habitude de dire que la Meringue aime tout, trop. Du calisson raté à la quiche trop cuite dont personne veut.

Elle accompagne le rire du jeune russe d'un bien cristallin de sa composition. Et puis la part de gâteau disparue totalement dans son système digestif, la Ménudière se laisse glisser sur les coussins pour finir allongée sur le dos, les bras croisés derrière sa tête, les boucles ambrées les recouvrant çà et là à l'improviste. Le bas de la robe est resté un peu coincé dans l'amas moelleux, ne respectant pas le déplacement corporel de sa nouvelle propriétaire, dévoilant par inadvertance les bottines lacées et chevilles de la roussi-blonde. Ainsi installée, Eliance découvre une autre vision de la pièce de vie du tailleur : le plafond.

Dites, les araignées aiment foll'ment les robes on dirait.

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Elias_romanov
Le tailleur, plutôt du genre méticuleux, ne crut pas la jeune femme. Il râla pour la forme, la gourmandant gentiment.

Il n'y a pas d'araignée chez moi.


Pris d'un doute, tout de même, Elias se réinstalla sur les coussins à son tour, leva finalement le nez vers le plafond, et dut revoir son avis sur la question.

Oui bon... peut-être une ou deux.
Mais c'est l'hiver, il faut leur pardonner. Il fait trop froid pour rester dehors.


Même les araignées avaient de bonnes excuses. Mais il était probable qu'au matin, elles se retrouvent avec leur toile à la porte. Son regard gris se reporta un instant sur Eliance, visiblement hésitant sur la conduite à tenir. Cela ne le gênait pas qu'elle passe la nuit ici, mais l'oeil au beurre noir collé par un mari jaloux faisait mauvais genre auprès des clients.
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Eliance
Amusée de la réaction du tailleur, Eliance insiste, histoire de pas le faire râler pour rien.

Si, si, regarde... Et des grosses, hein !
J'en vois cinq, moi.


Une main sort de sous sa tignasse et vient pointer son doigt accusateur vers les habitants à présent dévoilés au grand jour de la nuit.

Une là, une autre là... Et puis là aussi. Tu les vois ?
Elles sont mignonnes...
Regarde !!! Y en a une qui bouffe une mouche !


Eliance s'extasie devant les tisseuses de toile, oui. Ce n'est pas dû au vin ingurgité, non. Elle a fait attention à ne pas en boire trop, sachant ses saouleries teintées de mélancolie. La jeune femme a toujours aimé les occupants mystérieux des maisons. Passer une enfance solitaire dans un grenier avec deux amis imaginaires, ça laisse des traces.
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Elias_romanov
Finalement, Eliance se prit un coup de coussin (léger tout de même, on est pas des brutes dans les pays de l'Est, sauf Torvar) de la part d'Elias, en vengeance.

On ne se moque pas des araignées au plafond !

Le russe se redressa, la contemplation des araignées ne le passionnait pas plus que cela. Il opta pour une formulation un peu étrange.

Qu'est ce que je fais de toi pour cette nuit ? Je te ramène chez toi ?

Le temps des contes était achevé, et quand on en venait à regarder le plafond, c'était probablement qu'on s'ennuyait un peu. En tout cas, c'était l'avis du jeune tailleur.
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Eliance
Un cri retentit. Se prendre un coussin en pleine tronche, ça surprend. Surtout quand ça interrompt inopportunément un espionnage attentif de vies arachnéennes. L'objet du crime est repoussé d'une main et les sourcils ménudiériens se froncent alors que, dessous, les yeux se braquent sur l'inconscient.

Alors d'jà, tu me laisses regarder tes araignées un peu.
Parce qu'il y en a. Et pleins ! Et des belles !
D'ailleurs, tu fais un élevage ? Elles ont des p'tits noms ?


La moue faussement boudeuse s'est transformée subtilement, à travers une lueur malicieuse apparue dans les prunelles marron. La roussi-blonde n'en a pas fini avec ses araignées. Et ce n'est pas par ennui qu'elle détaille les habitants du plafond. Disons plutôt que Eliance a la capacité de s'amuser d'un rien. Et puis elle se sent bien, là, dans cette pièce, avec ces coussins, ces araignées et ces yeux gris. D'ailleurs, ses yeux à elle repartent dans la contemplation du plafond, avant de rapidement revenir sur l'homme, alors que ses coudes viennent soutenir son buste qui se redresse.

Tu veux que j'm'en aille ?
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Elias_romanov
Arrête de regarder mes araignées, elles sont timides.

Un deuxième coup de coussin (tout aussi léger que le premier) vint ponctuer l'insolence d'Eliance qui continuait à malmener ce pauvre taille qui n'y pouvait rien si des araignées s'étaient planquées dans son plafond.

Eliance avait parlé de meringue, de nougat et de jonquille au cours de cette soirée, pourtant elle n'avait jamais évoqué une personne sans doute importante dans sa vie.

Ainsi, il alla droit au but en plongeant son regard acéré dans celui de la jeune femme.


Ca dépend si celui qui t'a passé la bague au doigt risque de venir me casser la figure parce que tu auras passé la nuit ici.

Au moins, on mettait cartes sur table.

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Eliance
Second cri, mais étouffé cette fois, dans le coussin lui-même. Parce que cette fois, elle l'a bien vu arriver, mais à cause de ses réflexes peu développés, voire pourris, elle n'a pas eu le temps de l'esquiver. Un rire plus tard, le sérieux quelque peu repris, vient s'additionner à la question ménudiérienne une question elianesque. Du moins, une question déguisée en phrase anodine. Et c'est le plus naturellement du monde que la vérité éclate.

Y reste en Savoie quand j'viens travailler ici.

Eliance hésite quelques instants, laissant un silence s'installer. Ses yeux ont quitté ceux du tailleur pour aller se perdre quelques instants dans les plis des couvertures étendues au sol.

Faudrait qu'il ait une bien bonne raison pour t'en coller une.

Le nez se relève lentement, faisant se renfoncer les marrons dans les gris. Elle pourrait en dire plus. Elle pourrait lui raconter comment il a appris à se taire devant les prétendants entreprenants et la fidélité de sa femme. Elle pourrait lui raconter comment il lui devient difficile de péter des crises tout en assumant ses propres actes déviants. Pour ça, elle aurait besoin de reparler pâtisserie.

On a l'droit d'se raconter des contes, non ?
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Elias_romanov
La révélation d'Eliance surprit quelque peu le tailleur. La Savoie, ce n'était pas à côté. Il trouvait étrange qu'un couple se sépare de la sorte, et visiblement, ils semblaient être étranges dans leur fonctionnement.

Elias n'avait l'air visiblement pas convaincu par l'argument de la jeune femme, et eut un sourire en coin.


Certains ont besoin de moins que cela.

Cela lui était déjà arrivé. La faute à l'accent russe.
Mais pas que.


Je crois que oui.
Tu as une autre aventure de la meringue à me raconter ?


Ou comment parler de soi sans vraiment le faire... Enfin il pouvait difficilement critiquer, le tsarévitch au cheval à la crinière d'or.
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Eliance
Une histoire et ça repart ? Oui. C'est que le tailleur semble prendre goût aux contes tarabiscotés de la Ménudière. La demande du jeune russe se fait cueillir par un sourire pour toute réponse. Et notre roussi-blonde contre-glisse comme précédemment, retrouvant l'appui douillet des couvertures dans son dos. Mais cette fois-ci, ses mains viennent se croiser sur son ventre et les yeux balaient doucement les toiles d'araignées du plafond. Une fois bien installée, elle prend quelques respirations longues et recommence à parler d'une voix douce et posée.

À la troisième rose, le boulanger a vendu la Meringue.


Le conte début de manière abrupte. Et Eliance ne prend pas la peine d'expliquer ce que représentent les roses. Pour elle, tout est tellement connu qu'elle n'y songe pas.


Oh, il l'a bien vendu. Un bon client, assez riche, bourgeois, tisserand. Elle s'est retrouvée sur une nouvelle étagère, celle du tisserand, plus belle, plus haute, le bois plus noble. Mais elle était toujours seule sur son étagère. Et en fait, elle aimait bien être toute seule sur son étagère. Elle préférait ça à quand le tisserand venait la voir. Il prenait soin de l'émietter un peu, toujours un peu plus à chaque fois. Et puis quand il l'emmenait dehors, c'était pour se faire émietter par d'autres. Alors la Meringue aimait bien son étagère. De là-haut, elle pouvait sentir le vent. Ca lui semblait être la liberté, ce vent qui allait et venait comme il voulait. Ca lui faisait oublier son étagère, ses miettes, son tisserand.

La Meringue, elle regardait les autres tartes qui étaient en bas, sur d'autres étagères. Les tartes parlaient, faisaient des trucs étranges que la Meringue avait jamais fait : elles gloussaient. Quand la Meringue était trop émiettée, elle allait se faire recoller les bouts chez une apprentie pâtissière. Et elle écoutait les histoires de l'apprentie. Elle aimait bien. Mais un jour, l'apprentie était plus là. Partie. Envolée. La Meringue a dû apprendre à se remettre les bouts en place toute seule. Et à force de se souvenir des histoires de l'apprentie, elle a compris ce que faisaient les tartes en bas.

Alors, quand...


Eliance fait une pause. Ses doigts se sont crispés au fur et à mesure de l'histoire, s'enserrant les un aux autres, froissant le tissu de la robe sous eux. Elle reprend son souffle, comme si le conte lui coûtait en effort. Les prunelles ne quittent pas le plafond, comme accrochées à lui pour mieux raconter.

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Elias_romanov
Ils retournèrent dans le monde des patisseries imaginaires de la jeune femme. Elias nota que certains n'avaient pas droit à une incarnation culinaire ou florale, qu'ils restaient des hommes, ou une femme.
Il s'interrogea sur l'émiettage dont elle parlait, ne sachant pas véritablement ce que cela pouvait recouvrir. Comme il ne voulait pas l'interrompre, il ne dit rien, et mit cette question de côté dans son esprit, alors qu'elle poursuivait en parlant de tartes.

Finalement elle s'interrompit et Elias nota la tension qui l'habitait. Il pouvait lui dire de lui raconter une autre fois, mais cela n'aurait pas changé le problème. Et risquaient-ils de se revoir après cette nuit ?

Il opta alors pour autre chose, et en profita alors pour se réinstaller, pour déplacer le coussin, afin surplomber la jeune femme. Bien entendu, elle pouvait toujours admirer le splendide plafond aux araignées, il ne lui suffisait que de pencher la tête en arrière pour voir le jeune tailleur assis presque derrière elle, son regard gris posé sur elle.

Sa main pâle rejoignit celles d'Eliance, qui s'étaient crispées. Avec une douceur certaine, s'arrangeant pour qu'elle se détende et qu'accessoirement la robe ne se retrouve pas froissée voire pire, déchirée, il entrelaça ses doigts aux siens. Il fit cela assez naturellement, estimant qu'il était difficile de se méprendre vu les circonstances.

Il lui avait déjà dit qu'il ne la mangerait pas, et n'envisageait pas de se répéter.

Certains clients pensaient que parce qu'il avait un accent étranger, il était nécessaire de redire trois fois les choses, en espérant notamment que le tailleur cède à une quelconque chimère. Ainsi souvent, Elias ne retournait pas chez ces gens là.

D'un ton tranquille, il l'invita à poursuivre.


Alors quand...
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Eliance
Les mots sont restés en suspens dans sa bouche, dans son esprit aussi. Les images qui défilent en elle lui coupent le souffle, l'embarquent dans un monde qu'elle ne veut plus affronter. Ses sens redescendent peu à peu sur terre au contact des doigts du tailleur sur sa peau. Lentement, il est venu les nouer dans les siens, comme une chose somme toute naturelle. Les falanges ménudiériens se sont alors détachées du tissu turquoise pour profiter de l'étreinte bénigne. Ces doigts qui s'invitent ainsi ramènent Eliance dans l'instant présent, dans cette réalité, lui permettent de prendre une certaine distance avec tous ces souvenirs trop sombres. Ses doigts s'unissent à ceux du tailleur, les serrant sans doute un peu trop fort. Elle trouve en ce geste un peu de réconfort. La certitude ne pas avoir été totalement seule à cette époque, malgré les apparences.

Des araignées, ses pupilles s'échappent pour chercher le jeune russe. Pour cela, elles se lèvent et finissent par trouver celles, grises, du jeune homme. Il est là, derrière elle, à la veiller discrètement. Les regards se croisent, se fondent. La Ménudière y puise la force nécessaire pour poursuivre son histoire. Les marrons retournent dans la contemplation lointaine des toiles, alors que ses doigts gardent l'équivalent russe contre eux. Une profonde inspiration est prise. Un peu d'air avant de revivre les flammes. La délivrance.


Alors, quand... la Meringue a ouvert les yeux, une nuit, et qu'elle a vu une lumière inhabituelle, elle a vite compris que c'était l'heure. Il y avait le feu partout autour. Une Meringue dans les flammes, ça fond vite. Alors elle a sauté de son étagère, sans réfléchir. Elle a fait en sorte que le tisserand puisse pas sortir, lui, et a pris la tangeante.

Elle avait bien essayé, plusieurs fois, de partir. Mais à chaque fois, le tisserand lui envoyait des chiens après et il la retrouvait. Il l'émiettait un peu plus, encore. La coquille de la Meringue se fendillait pour laisser un trou béant jusqu'à son coeur fondant. Il pensait que ça lui ferait passer l'envie. Mais la Meringue, ce qu'elle a compris en regardant les tartes, en écoutant l'apprentie, c'est la vie. Et elle voulait voir ça de plus près, coûte que coûte. Alors elle a essayé. Essayé.

Cette nuit-là, elle a su que le feu serait son allier. Il couvrirait ses traces, son odeur. Les chiens auraient autre chose à chercher, autre chose à faire, à sauver. Elle est partie. Juste avec sa coquille abîmée. Et le tisserand a cramé...


Quand Eliance s'arrête, un air étrange s'est déposé sur son visage. Elle ne sourit pas vraiment, elle ne grimace pas vraiment. Son expression réside entre les deux, reflètant à la fois le soulagement et la frayeur, les yeux toujours perdus dans les toiles.
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