Elisa.malemort
[ Duché de Clermont en Viennois Lyonnais Dauphiné ]
La famille, littéralement cest une communauté de personnes réunies par le lien de parenté. Pour la Malemort cest bien plus. Cest des personnes pour qui elle donnerait sa vie, pour qui elle pourrait faire le mal comme le bien. Cest des membres de sang ou de cur qui laident à respirer chaque jour et honorer son épithète de « Courageuse ».
Cest justement pour cette famille quelle était de retour en ses terres de Clermont en Viennois. Elle savait que durant cette journée, une nouvelle page allait se tourner, même si elle espérait se tromper. Le compagnon de sa fille avait sollicité un entretien Cela nannonçait rien de bon. La Malemort nest pas aussi naïve quelle nen a lair.
Cet homme voulait lui prendre sa fille, son bébé quelle avait connu alors quelle navait que six ans à Limoges, alors que la crapule avait décidé de fuguer pour voir la tombe de la Reyne Cette Reyne qui ne serait rien dautre que sa grand-mère, quelques années plus tard Assise sur le divan qui trônait dans le salon du Château, la Malemort laissait apparaître un sourire sur ses lèvres rosées en repensant à cette époque où elle nétait que « La dame qui sent bon ». Elle vivait à Limoges, Grande Chancelière du Pavillon des Emissaires, vit bouclée, elle sapprêtait elle-même à se marier avec un charmant soldat Orléanais quelle avait connu durant la guerre et qui lui donnera une magnifique petite fille. Elle repensa ensuite à sa fuite du Limousin. Ce besoin quelle avait eu de tout quitter pour ne pas se perdre dans labsence de son époux. La Malemort avait prit la route du Lyonnais à cette époque, et cétait fait loger chez son ami, Rotule Baccard.
Déjà, il lavait traité comme une princesse dans son modeste château de Clansayes. Il nétait pas seul, elle était mariée Mais les sentiments sarrêtent rarement à ce genre de « détails » Sept fois il lui avait demandé de lépouser. Six fois il sétait retrouvé le bec dans leau mais loin dêtre découragé. Comme si chaque non navait fait que renforcer cet amour et ce désir de la faire sienne.
Jusquau jour, ou plutôt, jusquà cette nuit La Malemort sétait réveillée en sursaut dans le lit conjugal. Elle avait fait un horrible cauchemar, la perte de lenfant quelle portait, alors elle avait réveillé son compagnon endormi juste à côté delle. Elle lui avait demandé à quel point il laimait, elle lui avait demandé de veiller sur cet enfant car elle nétait pas capable de le perdre encore Alors durant cette nuit, le Baccard lavait aimé plus que de raison. Il lavait aimé avec son corps, avec ses lèvres, avec ses mains puis avec ses mots. Il lavait rassuré avec des mots quaucun nautre navait su lui dire jusquà présent. Et cest cette nuit là, quil posa pour la septième fois la fameuse question Et oui, cest cette nuit là, que la Malemort vit senvoler tous ses doutes, toutes ses peurs, toutes ses idées idiotes, pour finalement lui dire oui. Elle lavait aimé en retour durant toute la nuit. Ils navaient fait quun, fiancés désormais de leur état.
Ce souvenir fit sourire un peu plus la jeune femme. Les yeux dans le vide, les lèvres tirées, ses cheveux noirs retombant en cascade sur ses épaules. Elle avait les jambes croisées et tenait dans sa main droite un verre dabricotine. La Duchesse aimait reprendre de ce breuvage lorsquelle était dans ses terres. Comme si ce liquide sur ses lèvres lui rappelait lespace dun instant le goût des lèvres de son défunt époux. Ses onyx fixaient un point abstrait dans la pièce, montrant quelle était rêveuse. Mais au vue du sourire sur ses lèvres et la clarté de ses yeux, ce rêve était des plus agréable. Tout le monde pouvait sen apercevoir
Elle continua de poursuivre ses rêves dune vie passait au bras de lhomme quelle avait tant aimée, le temps que son cousin Baccard² vienne la rejoindre LOurs était la cerise sur le gâteau. Le jeune homme sattendait à sentretenir avec la mère de la femme quil voulait Mais il en aura deux pour le prix dun Une louve protectrice et un Ours chef de famille.
On lui souhaite bon courage.
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La famille, littéralement cest une communauté de personnes réunies par le lien de parenté. Pour la Malemort cest bien plus. Cest des personnes pour qui elle donnerait sa vie, pour qui elle pourrait faire le mal comme le bien. Cest des membres de sang ou de cur qui laident à respirer chaque jour et honorer son épithète de « Courageuse ».
Cest justement pour cette famille quelle était de retour en ses terres de Clermont en Viennois. Elle savait que durant cette journée, une nouvelle page allait se tourner, même si elle espérait se tromper. Le compagnon de sa fille avait sollicité un entretien Cela nannonçait rien de bon. La Malemort nest pas aussi naïve quelle nen a lair.
Cet homme voulait lui prendre sa fille, son bébé quelle avait connu alors quelle navait que six ans à Limoges, alors que la crapule avait décidé de fuguer pour voir la tombe de la Reyne Cette Reyne qui ne serait rien dautre que sa grand-mère, quelques années plus tard Assise sur le divan qui trônait dans le salon du Château, la Malemort laissait apparaître un sourire sur ses lèvres rosées en repensant à cette époque où elle nétait que « La dame qui sent bon ». Elle vivait à Limoges, Grande Chancelière du Pavillon des Emissaires, vit bouclée, elle sapprêtait elle-même à se marier avec un charmant soldat Orléanais quelle avait connu durant la guerre et qui lui donnera une magnifique petite fille. Elle repensa ensuite à sa fuite du Limousin. Ce besoin quelle avait eu de tout quitter pour ne pas se perdre dans labsence de son époux. La Malemort avait prit la route du Lyonnais à cette époque, et cétait fait loger chez son ami, Rotule Baccard.
Déjà, il lavait traité comme une princesse dans son modeste château de Clansayes. Il nétait pas seul, elle était mariée Mais les sentiments sarrêtent rarement à ce genre de « détails » Sept fois il lui avait demandé de lépouser. Six fois il sétait retrouvé le bec dans leau mais loin dêtre découragé. Comme si chaque non navait fait que renforcer cet amour et ce désir de la faire sienne.
Jusquau jour, ou plutôt, jusquà cette nuit La Malemort sétait réveillée en sursaut dans le lit conjugal. Elle avait fait un horrible cauchemar, la perte de lenfant quelle portait, alors elle avait réveillé son compagnon endormi juste à côté delle. Elle lui avait demandé à quel point il laimait, elle lui avait demandé de veiller sur cet enfant car elle nétait pas capable de le perdre encore Alors durant cette nuit, le Baccard lavait aimé plus que de raison. Il lavait aimé avec son corps, avec ses lèvres, avec ses mains puis avec ses mots. Il lavait rassuré avec des mots quaucun nautre navait su lui dire jusquà présent. Et cest cette nuit là, quil posa pour la septième fois la fameuse question Et oui, cest cette nuit là, que la Malemort vit senvoler tous ses doutes, toutes ses peurs, toutes ses idées idiotes, pour finalement lui dire oui. Elle lavait aimé en retour durant toute la nuit. Ils navaient fait quun, fiancés désormais de leur état.
Ce souvenir fit sourire un peu plus la jeune femme. Les yeux dans le vide, les lèvres tirées, ses cheveux noirs retombant en cascade sur ses épaules. Elle avait les jambes croisées et tenait dans sa main droite un verre dabricotine. La Duchesse aimait reprendre de ce breuvage lorsquelle était dans ses terres. Comme si ce liquide sur ses lèvres lui rappelait lespace dun instant le goût des lèvres de son défunt époux. Ses onyx fixaient un point abstrait dans la pièce, montrant quelle était rêveuse. Mais au vue du sourire sur ses lèvres et la clarté de ses yeux, ce rêve était des plus agréable. Tout le monde pouvait sen apercevoir
Elle continua de poursuivre ses rêves dune vie passait au bras de lhomme quelle avait tant aimée, le temps que son cousin Baccard² vienne la rejoindre LOurs était la cerise sur le gâteau. Le jeune homme sattendait à sentretenir avec la mère de la femme quil voulait Mais il en aura deux pour le prix dun Une louve protectrice et un Ours chef de famille.
On lui souhaite bon courage.
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