Il pleut, mais il y a de la lecture

--Un_passant

La pluie tombait dru en ces temps d'élections ducales... Sûrement le ciel qui montre sa colère envers les candidats.
"Enfin candidats, c'que j'en disions, moué, ils sont élus, maint'nant. Mais qui s'occupera du pécore moyen, réhaussera son p'voir d'achat comme qu'y disent, au château."

Le passant songea un instant à tout ce qu'ils devaient se mettre dans la panse avant d'enfin afficher le papelard qu'on lui avait remis.

"Me faire sortir par ce temps, tu parles d'une sinécure ! Pis qu'est-ce que ça a d'important d'abord ? Ch'uis sûr qu'y a rien de bien intéressant, même si j'savions point lire."

"J'allions quand même pas distribuer c'te cochonnerie à tout c'monde sur la garguiote ! M'en vais m'filer un p'tit coup derrière la ceinture.

Laissons c'paquet là, ils choisiront bien vite de l'prendre ou pas, avant qu'ça soit mouillé !"

Il s'éloigna.

Oksana

Je proteste énergiquement. Je bats MasterJ, j'ai fait 2 mandats 1/2 de prévost avant de lui laisser ma place.

Et puis, ce n'est pas vrai, je n'ai pas de poils moi, bande de jaloux

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[mat2

Mat vit qu'une affiche venait d'être affiché sur la place de Reims, encore une feuille de choux...mais...

Mais c'est l'aapi ? Allons l'acheter !

Mat le pris et en le lisant il ne put qu'éclater de rire, à croire que l'âme de feu ricoh était encore présente, surtout au vu du prix du journal !
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[mat2, Chevalier de l'ordre de Mathusalem.

--Epilateur

Etant l'un des épilateurs, je peux affirmer qu'au vu des restes des bandes de cire, la fourrure qui protégeait Bourmont était digne d'un Grizzly du grand nord même si des coupes fréquentes lui permettaient de réduire un peu la longueur pour qu'elle ne dépasse pas (trop) de son armure.

C'est ce côté gros nounours qui a séduit le baron de Choiseul qui a exigé une certaine longueur de poil soyeux qu'il brosse avec amour tout les soirs.

Napo76

Je vous prierai de ne pas raconter tout et n'importe quoi sur la façon dont je m'occuperais de la chevelure de l'intéressée.

*s'intéresse à l'article sur la musculation, ça ne peut pas être inutile*
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Siva

decouvre un exemplaire d'AAPI et le prend pour aller le lire dans son coin.Sa lecture fut ponctuée de rires et d'un mot qui se repetait sans cesse a chaque article

Excellent
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Beeky

Beeky d’Apperault avoit lancé Mercedes au galop. Qu’il pleuve ou qu’il vente, la vicomtesse d’Attigny chevauchoit tous les jours, dès les premières lueurs de l’aube. Ayant perdu son maistre, la pauvre beste s’ennuyoit au pré et Beeky s’efforçoit de la monter regulierement. Ces ballades quotidiennes luy muscloit cuisses et fessiers et redonnoit de l‘allant à la fougueuse jument.

Or doncques, arrivée en place de Reims, la cavaliere mit sa monture au pas et reçut un choc tel qu’il eut pu la faire choir de cheval…
Se laissant glisser le long de l’encolure de l’animal et la tenant fermement par la bride, Beeky se baissa pour saisir une gazette dont l’apparence lui sembla familiere… A dire le vray, la chose luy sembla incroyable. L’Aapi… estoit-ce possible… ?

Elle se plongea dans la lecture d’un œil inquisiteur et fut soulagée. Poinct, il ne s’agissoit du fameux torch… journal d’information. Elle en sut gré au redacteur en chef d’en avoir honnestement changé le nom.
Beeky prit le torchon sous son bras, passa son pied botté dans l’estrier se hissa derechef sur Mercedes. La journée ne faisoit que commencer…
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BANNIERE EN CHANTIER

Ysa

Ysa avait ouïe dire qu'un journal avait fait son apparition sur la place publique. Curieuse de nature, elle se dirigea donc vers l'attroupement, chipant un exemplaire au passage qu'elle lut rapidement, un sourire ancré sur les lèvres.

La nouvelle gamme automne de Jo n'était pas mal, elle prendrait peut être exemple dessus pour confectionner quelques vêtements à Goli ... mais seulement un vague exemple, sinon Jo serait capable de lui demander de l'argent pour copie douteuse.

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--Un_passant

Le boss avait dit une semaine d'écart... Et pourtant il l'envoyait tout de même distribuer ces torchons mal recopiés (ça n'était pas vrai mais ça le soulageait de lacérer son pauvre dos avec la corde retenant ces copies).

Les distribuer ? Pour se faire lyncher par les victimes de ces enquêtes ? Très peu pour lui, il laisserait ça sur le bord de la route, comme d'habitude, en en plafonnant un exemplaire sur le panneau d'affichage.

L'argent qu'il devrait donner ? Bah, il n'était pas si radin qu'il en avait l'air, le boss... Il ne faisait pas ça pour l'argent (quoique), mais bien pour la gloire.

Le passant s'esclaffa. De la gloire alors que ce rédacteur était - pour beaucoup - inconnu ? Il y avait de quoi rire, tiens...

Hop, voilà le paquet sur le bord de la route. L'homme s'éloigna rapidement afin d'éviter quelque mauvais coup...

Il espérait qu'il mettrait plus d'une semaine avant de reprendre autant de risques. Le patron avait d'autres tâches que d'écrire des choses - même vraies - sur tous ces nobliaux jalousés et honnis...

Mais le sondage ? Hein, le sondage ? Eh bien tant pis, il avait trop peur de rester ici. Les gens diraient bien l'article qu'ils auront préféré.

pnj

Verse une petite larme.

Ca y est. J'ai réussi, je suis sur l'AAPI. C'est le plus beau jour de ma vie. [

]

Je tient à préciser que Francis le prends bien parce que le joueur le veut bien, l'AAPI étant un délire RP et HRP. Faut pas prendre que Francis accepte ce qu'il y dit. Mais c'est juste que le joueur se poile bien de la réaction qu'il a fait faire à son perso. Juste pour rentrer dans le délire.

Ricw

Tissus de mensonges, j'ai des serviteurs qui font ça très bien

Par contre, la relaxe de Gwen, je dis rien

Ylalang

Digne de la Grande Maison Melani, rien à redire

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Darkaprincesse

La baronne de Tracy lisa avec attention et en se délectant les 2 numéros de l'AAPI 2
Elle s'étonna à son grand dam , de ne pas voir le nom de feu Messire Ricoh94, Seigneur de la Veuve,. N'était il pas le fondateur et le créateur de ce délicieux journal.

Brillantissime, j'adore çà me manquait

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[mat2

Mat courut lire le n°2 du nouveau AAPI et éclata de rire en le lisant.

Excellent ce truc

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[mat2, Chevalier de l'ordre de Mathusalem.

K@louch

"Ho la nouvelle feuille de choux est sortie."
K@louch sorti sa bourse et en extirpa un écu et quatre vingt quinze deniers pour prendre des nouvelles des personnages publics du duché.

Il commença sa lecture tout en marchant et ne pouvant quitter des yeux ce canard faillit se télescoper avec deux ou trois passant qui ont du le croire fou tant il rigolait.

Il pleut, mais il y a de la lecture

--Un_passant

Oksana

Je proteste énergiquement. Je bats MasterJ, j'ai fait 2 mandats 1/2 de prévost avant de lui laisser ma place.

Et puis, ce n'est pas vrai, je n'ai pas de poils moi, bande de jaloux

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[mat2

--Epilateur

Napo76

Siva

decouvre un exemplaire d'AAPI et le prend pour aller le lire dans son coin.Sa lecture fut ponctuée de rires et d'un mot qui se repetait sans cesse a chaque article

Excellent
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Beeky

BANNIERE EN CHANTIER

Ysa

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--Un_passant

pnj

Verse une petite larme.

Ca y est. J'ai réussi, je suis sur l'AAPI. C'est le plus beau jour de ma vie. [

]

Ricw

Tissus de mensonges, j'ai des serviteurs qui font ça très bien

Par contre, la relaxe de Gwen, je dis rien

Ylalang

Digne de la Grande Maison Melani, rien à redire

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Darkaprincesse

Brillantissime, j'adore çà me manquait

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[mat2

Mat courut lire le n°2 du nouveau AAPI et éclata de rire en le lisant.

Excellent ce truc

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[mat2, Chevalier de l'ordre de Mathusalem.

K@louch

--Epilateur

Petites annonces

Citation:

Grizzly cherche yéti poilu titré pour rencontres et plus si affinités.
Présence massive de poils requises.
Contactez la rédaction de l'AAPI qui transmettras à l'interressée qui préfères rester anonyme pour le moment

Citation:

Baron cherche rubis qui puisse être coupé en deux dans le cadre de son activité professionnelle

Citation:

Noble fortuné cherches herbes médicinales sans effet pour tromper herboriste confirmée.

Belphegore

Arf......
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pnj

De la feuille de choux comme çà , j'en mangerais bien tous les jours moi !

ça donne bonne mine,quelques crampes dans les joues et mal au ventre :surement a cause des supervitamines qui se trouvent dedans....
a consommer sans modération

--Lepetitarthur

Arthur court, court, court et court encore.
mais où est il celui dont tout le monde parle?
Il est chargé d'une mission très importante!!
Si ce grand seigneur lui a donné cette belle pièce afin de porter le parchemin, c'est que ce doit être important!!
Mais où donc est le passant?
Celui qui pourrait rapporter ce parchemin au rédacteur du journal!
Arthur court mais ne vois jamais celui dont on lui a parlé.
Et a quoi ressemble-t-il d'ailleurs?

Arthur est déséspéré. Il sent les larmes lui monter aux yeux.
Ce grand seigneur si généreux lui reprendra-t-il sa pièce s'il ne parvient à trouver le passant?
Non, il ne peut pas laisser faire ça.
Il a besoin de cette pièce. Il y tiens maintenant!!
c'est SA pièce!!
Personne ne pourra la lui reprendre!!

Arthur regarde autour de lui.
Personne ne semble lui préter attention.
Il s'approche alors du panneau d'affichage ou se trouve déjà un exemplaire du journal.
Il ne peut savoir ce qu'il y a dessu.
Arthur ne sait pas lire.

Il se hisse sur la pointe de ses petits pieds, et arrive tant bien que mal à y accrocher son parchemin.
Un regard sur sa droite...
Un regard sur sa gauche...
Personne ne semble l'avoir remarqué.
Parfais.
Arthur se remet a courrir.
Il disparait au coin d'une rue.

--Un_passant

C'est compliqué, un Boss.

Celui-là encore plus, tant il était partagé entre son envie de coller à l'actualité récente et son désir de laisser une semaine entre deux torchons à publier. Et encore, ça ne faisait que six jours.
Résultat : L'article sur le nouveau président du ban attendrait encore, tant pis pour l'actualité. C'était comme l'article sur l'orléanais, là. Cela faisait bien... Pfiou, longtemps que l'affaire avait éclaté, et l'Aapi2, n°3 était prêt depuis déjà quatre jours... C'est qu'il était inspiré, parfois.

Le passant estima que ça aurait pu attendre une journée de plus, ça aurait collé avec l'anniversaire du poivrot, là... Mais bon, demain c'était soirée ramponneau, on peut pas tout faire. L'aura son article un peu en avance, voilà tout.

'Faudra qu'il pense à s'ouvrir un peu aux classes inférieures aussi, le Boss.. Pas parce qu'on fait partie des rupins qu'il faut mépriser le petit peuple.

Cette fois-ci, sans crainte depuis que des échos favorables lui aient été parvenus, le passant afficha le journal sur le panneau. Il surveilla d'un air mauvais le coin, histoire de corriger ceux qui voudraient profiter de SON panneau pour y afficher quelque ragot de basse-cour. Peuh.

Et puis il pourrait toucher les sous, au moins.

pnj

yeaaaaaaaaah je suis dans l'AAPI !!!!!!

mais je proteste !!! (et pis qui pourrait fouiller chez moi d'abord ?)

pnj

ah bien! Pour toutes celles et ceux qui ne connaitrait pas la Dame de Flanigny.....maintenant on sait:wink:
C'est quand méme pas mal de s'informer parfois!

Sadiss s'en alla en chantant : oh oh oh jolie poupée tralalalala....

Rhân

Ronchonne
Et pas un mot sur les ignobles agressions anti-lapins... scandaleux, information partiale et incomplète.. tssss
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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort

[mat2

Rit

Et bien, un moment de distraction, que demander de mieux !
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[mat2, Chevalier de l'ordre de Mathusalem.

Masterj

2 fois de fuite dans un tel vournal... Je suis très toufé.

(et merci pour le gâteau

)
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Oksana

Excellent anniversaire ma Duchesse, même sans dent, ce n'est pas grave, je mangerais pour toi

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Ylalang

Se dit qu'il va falloir renforcer la sécurité à Avize avec tout ça...
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pnj

Si elle avait réussi à se faire transmettre le premier exemplaire de cet AAPI deuxième version, elle n’avait en revanche pas encore bénéficié de la lecture des numéros suivants.
Aussi, elle profita de son passage en gargote champenoise pour en prendre connaissance.

Sourire amusé, puis froncement de sourcils à la lecture du troisième…

Ah bah tiens, déjà qu’il ne m’offre pas de bijoux, si en plus il se fait piquer les siens…

Et là… comme une subite envie de lapin à la moutarde…

pnj

L'AAPI 2, pâle copie de l'original ou sursaut d'inspiration d'un des disciples de feu le premier rédacteur en chef ? Jette un coup oeil au dernier numéro par dessus l'épaule de sa femme, hum, son précieeeeuuux rubis fait la une, bien bien, ça va en plaire à plus d'un. En même temps, c'est bon le lapin à la moutarde, il y a de l'idée finalement, il a bien formé ses rédacteurs adjoints ce vieux filou !

Ah bah tiens, déjà qu’il ne m’offre pas de bijoux, si en plus il se fait piquer les siens…

Tousse un bon coup, et lui glisse quelques mots à l'oreille :

Plaît-il, très chère ?

pnj

Aaargh, elle avait parlé tout haut. En même temps, elle n'avait plus l'habitude qu'il se trouve à moins de 20 lieues d'elle.
Tente le sourire innocent en espérant qu'il soit efficace.

Ahem... non non, rien !

100drine

La Comtesse d'Artois sortante était un peu perdue dans le Duché de Champagne. Elle ne connaissait personne, ne trouvait rien à faire.

Elle avait bien jeté un oeil sur les textes de loi. Elle aurait bien voulu demander quelques précisions à leur sujet mais n'avait pas trouvé de lieu pour cela.

Finalement elle avait trouvé un journal, elle décida de le lire. Il n'y avait rien sur elle, la méchante radine voire voleuse, rien sur les nobles à la botte du DR, rien sur le vilage de petits canards...

Elle fit la moue car un mot lui disait vaguement quelque chose. Une fois la lecture finie elle sourit. Elle n'avait aucune envie de le chiffonner, elle n'avait aucune raison de s'empourprer. Décidément le changement d'air lui faisait un bien fou. Elle se sentait un peu seule mais peut-être que quelqu'un l'apercevrait et oserait parler à l'étrangère.
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Si vous aimez ma bannière cliquez dessus...

--Un_passant

Un numéro spécial...

'Fallait pas le chercher, le Boss... Pas qu'il avait été vexé, mais jouer la vengeance lui plaisait beaucoup. Le numéro précédent avait donc été supprimé au profit de l'édition spéciale.

3 pages, tout de même... Heureusement qu'il avait de l'inspiration. Quel homme, ce boss quand même !

Bon, manquait plus qu'à trouver un moyen pour toucher la somme, les gens avaient tendance à payer avec des boutons de culotte - c'est que le passant avait une mauvaise vue - ou à chaparder un numéro, malgré sa vigilance sobre.

Ylalang

Prépare son arbalète.

Puis finalement la range.

C'est pas tout le monde qui a droit à un numéro spécial de l'AAPI quand meme, meme si c'est la deuxième version...
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Oksana

Oksana passa en sifflotant, l'air de rien. C'est qu'une vicomtesse en colère, ça peut être dangereux si on se trouve sur son chemin...
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Ricw

Aprés le père, elle veut avoir le fils... Pourquoi ca l'étonnait meme pas...

--Un_passant

"Crévindiou, l'aut' argonnaute qu'avait passé l'arme à gauche !
Bon, l'était pas honnête, ni bien sympathique et encore moins biau, mais tout d'même ! A c't'âge !
Quoique, l'était plus tout jeune.
Puis bon, Ricoh, Joffrey... Restait plus qu'Onagre, et le Duché serait bientôt tranquille. Au moins au niveau économie."

Le passant cracha, comme s'il tenait à changer la salive de sa bouche après avoir proféré une telle ânerie. Le Boss n'aimait pas qu'on parle mal de ces deux là. Surtout quand le premier était le véritable instigateur de l'AAPI2 et que le second avait un lien de parenté avec lui.

Le passant cloua l'affiche.

pnj

Cannella ramassa un journal qui traînait par terre et fit semblant de s'offusquer. Ainsi, une publicité intensive ces derniers temps n'avait pas été inutile...

Comment ça, pas peuplé? Son château a des canards, des lapins, des poissons, des chats, des cerfs, des sangliers et des chevaux, sans compter les chiens et les aigles pour la chasse... Bon, c'est sûr que si vous demandez obligatoirement des personnes pour peupler un château en construction, les critères changent. Mais il y a quand même de quoi s'occuper, avec toute cette ménagerie.

Elle plia soigneusement le canard et repartit vers un endroit moins exposé, qui siérait mieux à sa discrétion revenue.

pnj

Hum...

Lily se dit qu'il serait bon de demander une autopsie sur son parrain... Ricoh... Puis lui... Ca pourrait peut-être sauver la vie d'Onagre.

--Un_passant

Le Boss n'avait pas apprécié la prise de Reims par des pignoufs d'artésiens se prétendant totalement libres et n'agissant pour aucune province.
Mon œil. Les champenois avaient bon dos de croire que le Comté voisin ne soutenait pas une troupe composée en partie de bourrins, alors même que ledit Comté refusait de tenter quoi que ce soit pour arrêter les pillards remontant vers le nord.

Pauvre Champagne, avec des voisins aussi traitres et des politiques aussi avisés, la voilà bien bas...

Le passant afficha le journal sans grand espoir de récupérer quelque piécette pour étancher sa soif, vue l'état où se trouvait maintenant le Duché.

Beeky

Une fois n'estoit poinct coutume, la Veuve n'avoit plus rien à se mettre sous la dent pour prendre cognoissance de ce qui se passoit dans le Duché. Adoncques, fut-elle reduite à devoir se contenter d'une "reprise" de l'Aapi, dont au passage elle n'avoit rien touché pour les droits d'auteur. Elle dut reconnaistre que l'Aapi 2 avoit par certains costés la patte de son defunt espoux.

Hum voyons, je leur colle un procès sur le dos pour plagiat ou bien je demande une participation aux benefices...?

Cruel dilemne. Il falloit bien savoir que la vicomtesse pourroit s'asseoir sur sa rente et qu'il alloit presque falloir racler les fonds de tiroir pour payer son connestable. Son espoux, pauvre de luy avoit legué au Duché ses 20 000 écus qui estoient allés directement dans la poche de brigands, de quoy le faire se retourner dans sa tombe.

Tiens d'ailleurs, va falloir y songer, parce que le sarcophage traine à l'eglise de Conflans et il seroit de bon goust de le rappatrier au Castel de l'Aigle...

La vicomtesse fict un noeud à son mouchoir brodé afin de se mettre en teste d'envoyer un faire-part à la famille et aux intimes. Ce faisant, elle se saisit d'un exemplaire dont la couverture estoit affichée et ne put reprimer le rouge qui lui montoit aux joues. Elle n'auroit su dire si le cramoisi venoit du "trio" artésien, joueur de soule, croqué dans le plus simple appareil, ledict "appareil" laissant à desirer selon certaines...

Enfin, pour une fois, elle en auroit pour son argent, encore qu'elle se faisoit un devoir de ne poinct l'acheter. Il y avoit des traditions champenoises qui elles, au moins, poinct ne se perdoient .
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BANNIERE EN CHANTIER

--Un_passant

En Champagne aussi c'était la crise...

Conseil de régence illégitime, ex-conseil qui régnait quand même... Et à travers ça, quelques conseillers de l'un ou de l'autre côté qui s'agitaient vainement dans le flot d'absurdités déversées ici ou là.

Il fallait pourtant être juste, ce phénomène s'était atténué. Espérer, à nouveau ? Le passant ne savait pas ce que pensait Le Boss. Il en avait vu tellement... En tout cas, ce numéro datait un peu, réalisé dans la foulée du n°6, dans un élan de féroce envie d'oublier la prise de Reims, honte du Duché... Ou du conseil ducal ? Encore un débat fatigant.

Il afficha le numéro et repartit jusqu'au bercail. L'état fatigué de son maître commençait à l'inquiéter, sans doute le travail au conseil... Pas de numéro prochainement... Enfin, peut-être ?

Ylalang

Le septième numéro de l'AAPI2 manqua finir roulé en boule dans le feu de la cheminée de l'Hôtel de Reims, suivi d'une injonction peu amène.

Mortecouille ! Mon plan machiavélique a échoué !

Le majordome Edwards regarda par dessus l'épaule de la Vicomtesse, avisant le magazine, et eut un soupir.

Je vous avais dit que le gâteau était une mauvaise idée... Vous ne savez même pas faire une omelette, alors de la grande cuisine...

La vicomtesse arbaléta son majordome du regard (à défaut de le fusiller) et brandit un poing vengeur vers le ciel.

Je l'aurai un jour... Je l'aurai !
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Ysa

En achetant le dernier numéro de l'Aapi, Ysa eut la surprise (bonne ou mauvaise ?) d'y voir son nom.

Mais associé à la mairie de Reims ... quelque chose n'allait pas ... pourtant c'était bien elle qui figurait en première page. Elle allait devoir se renseigner. Elle avait bien sa petite idée sur l'allusion qui était faite là mais préférait en avoir le coeur net et partit donc à la recherche du rédacteur.
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pnj

Cannella se languissait des Aapi2, pâles copies de l'original ou pas

[ben... up quoi, même si sondage... c'est sauvé quelque part où tout le monde a accès ou...?]

pnj

Pendant son séjour rémois, le duc découvrit qu'on avait exumé l'oeuvre de son oncle pour en refaire la publication. Le rédacteur avait eu le bon goût de l'intitulé "2", afin de ne pas départir l'original de son aura. C'était une manière d'en apprendre encore beaucoup sur les personnalités du duché, et de se faire une idée des idées qui continuait à y circuler.

Un détail attira plus particulièrement l'attention du jeune homme. L'allusion à la loge d'Hermès ne manqua pas de l'amuser. Voilà une indication précieuse. Le rédacteur n'était pas n'importe qui. Tristan se replongea dans les notes de son père pour se remémorer les actions de celle-ci. Ce qui n'était pas sans lien avec ceux qui étaient en première page.

--Un_passant

Le passant n'avait plus eu depuis quelque temps l'occasion de revenir placarder sur l'habituel panneau d'affichage sa rubrique annuelle. Après une pause - ne lui disait-on pas "tu en fais trop, trop vite" ? On condamnait la productivité, un comble ! - due à de multiples raisons, le Boss s'était remis au travail. Et un drôle de travail... Le passant n'aimait pas ce numéro - non qu'il sache lire, mais les images ne lui semblaient pas très appétissantes. Enfin, est-ce que ça se mangeait, les images, d'abord ?

pnj

Par Aristote, si telle était la volonté de mon père, il me resterait bien vingt-neufs hiver pour trouver mieux que cette guenon ! Mais j'avais souvenir d'un accueil plus courtois en ces terres. Quelques jalousies à l'œuvre ?

Et le duc continua sa route, offrant son journal à un passant qui détaillait les images par dessus son épaule.

--Un_passant

"J'ai pas le temps, j'ai pas le temps" qu'il disait.

N'empêche, il en avait refait un. Bon, certes, au bout de plusieurs semaines, mais le résultat était là. Les ducales l'avaient inspiré, au point qu'il avait dû tasser un peu le dernier article.

Le passant arriva comme à son habitude, déposa son paquet, regarda d'un air moqueur le prix affiché mais rarement réglé, et s'en retourna.

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Il pleut, mais il y a de la lecture